[0001] L'invention concerne une fermeture à charnière pour récipient, cette fermeture comportant
une bague adaptée pour s'engager sur le bord de l'ouverture dudit récipient, ainsi
qu'un couvercle relié par une charnière à la bague et s'appuyant sur celle-ci en position
de fermeture.
[0002] Le brevet FR 2529865 concerne déjà une fermeture à charnière pour récipient de section
oblongue avec une bague scellée sur le bord de l'ouverture du récipient et un couvercle
relié par une charnière à ladite bague. Cette fermeture comprend un système de verrouillage
avec une protubérance sur ladite bague adaptée pour s'engager dans un orifice du couvercle
: l'inconvénient de cette solution est que lorsque le couvercle est fermé, on a une
très grande difficulté à l'ouvrir, car on ne sait pas à priori comment dégager la
protubérance.
[0003] Le but de la présente invention est de trouver un système de fermeture à charnière,
qui donne une ouverture aisée pour l'utilisateur, tout en garantissant une bonne étanchéité,
aussi bien primaire que secondaire. Par étanchéité primaire, on entend l'étanchéité
avant la première ouverture et étanchéité secondaire, celle après la première ouverture.
[0004] L'invention concerne une fermeture à charnière,selon le préambule de la revendication
1, dans lequel la bague comporte, du côté opposé à la charnière, une languette de
verrouillage avec un ergot, montée à charnière sur ladite bague et prévue pour se
loger dans un évidement correspondant du couvercle, ledit ergot encliquetant lors
de la fermeture dans une alvéole située dans le haut de l'évidement du couvercle.
[0005] Par récipient on entend, dans la présente description, un récipient de section sensiblement
rectangulaire ou carrée, de manière à ce que le couvercle et la bague soient sensiblement
rectangulaires ou carrés. Si le récipient est de section rectangulaire, les deux charnières
sont dans la longueur desdits rectangles. On pourrait également avoir un récipient
de section sensiblement elliptique, auquel cas le couvercle et la bague sont également
rectangulaires et les charnières sont parallèles au grand axe de l'ellipse.
[0006] Le récipient est utilisable pour le conditionnement de tout produit pâteux, granuleux,
en poudre, en particulier du café soluble. Il est bien entendu qu'on peut aussi l'utiliser
pour le conditionnement de produits cosmétiques. Le récipient est de préférence en
verre ou produit équivalent et la fermeture à charnière en polypropylène, polyoléfine
ou polystyrène, de préférence en polypropylène. Le fermeture à charnière selon l'invention
peut être en une seule ou en deux pièces (couvercle et bague) et elle est moulée ou
injectée.
[0007] Le fait d'avoir selon l'invention une languette de verrouillage avec ergot encliquetant
sur une alvéole du couvercle permet d'avoir une sécurité de fermeture visuelle, car
on voit bien la fermeture de ladite languette et la sécurité de fermeture est également
auditive , car l'encliquetage permet l'émission d'un son garantissant aussi la bonne
fermeture.
[0008] Sur le bord de l'ouverture du récipient, avant la première ouverture, il est prévu
une membrane soit scellée, soit collée, soit soudée, avec possibilité de pelage facile,
si nécessaire. Lorsque le récipient a été ouvert la première fois, il faut garantir
une étanchéité secondaire, de manière à minimiser les risques de détérioration organoleptique
du produit contenu dans ledit récipient.
[0009] Pour ce faire, il faut prévoir dans le couvercle, une jupe intérieure sur laquelle
repose un joint. Le joint est en mousse ou en composite mousse/carton. La mousse est
du polyéthylène enduit ou non de polyéthylène ou de polypropylène. Il faut que la
mousse ait une certaine compressibilité et une densité comprise entre 150 et 250 kg/m3.
Ce joint a une épaisseur comprise entre 1 et 4 mm.
[0010] Pour améliorer encore la garantie de fermeture, il est possible de prévoir dans l'évidement
du couvercle, à côté de l'alvéole de verrouillage, un bossage, parallèle à ladite
alvéole et de même longueur que celle-ci. Par rapport à la largeur de l'évidement
dans le couvercle et donc à la largeur de la languette de verrouillage, l'ergot a
sensiblement le tiers de cette largeur. L'alvéole et le bossage ont donc sensiblement
les mêmes dimensions.
[0011] La suite de la description est faite en référence aux dessins, sur lesquels
Fig. 1 représente une vue en perspective de la fermeture à charnière selon l'invention,
Fig. 2 est une représentation schématique de la fermeture à charnière disposée sur
un récipient en position ouverte,
Fig. 3 est une coupe médiane partielle de la fermeture à charnière selon l'invention
, en position fermée,
Fig. 4 est un agrandissement de la partie A de la coupe selon la figure 3,
Fig. 5 est un agrandissement de la partie B de la coupe selon la figure 3,
Fig. 6 est un agrandissement de la partie C de la coupe selon la figure 3 dans une
seconde forme de réalisation et
Fig. 7 est une coupe médiane partielle de la fermeture selon l'invention avec la bague
et le couvercle en une seule pièce.
[0012] La fermeture à charnière (1) comporte une bague (2) adaptée pour s'engager sur le
bord de l'ouverture d'un récipient et un couvercle (3) relié par une charnière (4)
à ladite bague. Le couvercle (3) comprend un fond (5), une jupe (6) et une évidement
(7) avec une alvéole (8) disposée près du fond (5) dudit couvercle. La bague (2) comprend
une jupe extérieure (11) et un bord supérieur en deux parties : la partie extérieure
(12) sur laquelle va reposer lors de la fermeture du couvercle (3) la bordure inférieure
(13) dudit couvercle (3) et une bordure surélevée (14) qui comporte en outre des arrêts
(15) au nombre de 4 dans la présente réalisation. Ces arrêts permettent lors de la
mise en place de la fermeture à charnière de garantir un maintien permanent de ladite
fermeture sur le bord de l'ouverture du récipient. Il est prévu selon l'invention
sur la bague, du côté opposé à la charnière (4) une languette de verrouillage (9)
, de largeur sensiblement égale à la largeur de l'évidement (7) du couvercle, cette
languette comportant un ergot (10) prévu pour venir se loger dans l'alvéole (8) du
couvercle. La languette est montée selon une charnière (20) sur ladite bague (2).
Il est prévu finalement dans le couvercle (3) un joint (18) : ce joint est maintenu
en place grâce à des arrêts (19) (Fig. 3).
[0013] Le fonctionnement de la fermeture sera mieux compris en relation avec la figure 2,
montrant ladite fermeture sur le récipient (16). Il faut d'abord engager en force
la bague (2) sur le bord supérieur (17) de l'ouverture dudit récipient. Si on part
de la position ouverte, telle que représentée sur la figure 2, il faut pivoter le
couvercle (3) selon la charnière (4) dans une direction de fermeture jusqu'à ce que
la partie inférieure de la jupe (6) appuie sur la partie extérieure (12) du bord de
la bague (2) . La partie surélevée (14) garantit le bon maintien de la fermeture sur
le col du récipient. Il suffit ensuite de pousser la languette de verrouillage (9)
vers le couvercle fermé, de manière à ce que l'ergot (10) vienne encliqueter sur l'alvéole
(8).
[0014] Les figures 3 à 5 sont des coupes partielles de la figure 2 et reprennent en grande
partie les éléments des deux premières figures: ces figures montrent une forme de
réalisation avec une bague et un couvercle en deux parties. Nous nous limitons par
conséquent à des explications non encore données relativement auxdites premières figures.
Il apparait clairement sur la figure 3, une jupe intérieure (21), sur laquelle repose
le joint (18) , ledit joint étant maintenu en place grâce aux arrêts (19) . Les figures
4 et 5 montrent bien le récipient (16) avec le bord supérieur (17) et sur le col un
rebord (22) garantissant le maintien de la bague (2) pour éviter qu'elle ne sorte
vers la haut et un rebord (23) permettant d'éviter à ladite bague un glissement vers
le bas.
[0015] En référence à la figure 3, on voit bien l'ergot (10) encliqueté dans l'alvéole (8).
D'autre part, il est également visible que pour le joint (18) ,il lui faut une certaine
elasticité pour permettre sa compression entre la jupe intérieure (21) du couvercle
et le bord supérieur (17) du récipient (16), garantissant ainsi une bonne étanchéité.
[0016] En référence à la figure 4, on voit bien que la partie inférieure (12) de la bague
(2) va servir de butée contre le rebord (23) du récipient pour éviter à ladite bague
un glissement vers le bas et que la partie surélevée (14) de ladite bague va buter
contre le rebord (22) du récipient pour empêcher toute possible sortie de ladite bague
du col dudit récipient.
[0017] En référence à la figure 5, il est clair que on a une bague (2) et un couvercle (3)
en deux parties : en effet, le couvercle (3) pivote autour de la charnière (4) et
possède un prolongement (24) qui encliquète sur la bague (2).
[0018] La figure 6 est un agrandissement de la languette de verrouillage avec son ergot
(10) et l'alvéole (8) dans lequel il vient se loger, selon un mode de réalisation
différent des figures précédentes. Pour améliorer encore la garantie de fermeture,
on prévoit dans le couvercle (3), à côté de l'alvéole (8) un bossage supplémentaire
(25). L'ergot (10) se trouve ainsi dans l'alvéole (8) et pour ouvrir, il faut une
force supplémentaire pour passer le bossage (25).
[0019] La Figure 7 montre le récipient (16) coiffé d'une fermeture à charnière (30) en une
seule pièce. La bague (31) porte un couvercle (32) monté à rotation selon une charnière
(33), le couvercle comportant une jupe intérieure (34). Sur cette figure, le joint
n'est pas représenté. La bague (31) comporte une languette de verrouillage (35) pivotant
selon la charnière (36), ladite languette comprenant un ergot (37) qui s'encliquète
sur l'alvéole (38) disposé dans l'évidement (39) du couvercle (32).
[0020] Dans la fermeture selon l'invention , on a le couvercle et la languette de verrouillage
qui tous deux comportent des charnières. Il est bien entendu que le matériau plastique
utilisé doit pouvoir être suffisamment résistant pour supporter au moins 300 ouvertures
sans se casser. Le polypropylène est en tout cas satisfaisant. Mais il est bien entendu
que d'autres matériaux pourraient aussi bien faire l'affaire.
1. Fermeture à charnière pour récipient, cette fermeture comportant une bague adaptée
pour s'engager sur le bord de l'ouverture dudit récipient, ainsi qu'un couvercle relié
par une charnière à la bague et appuyant sur celle-ci en position de fermeture, caractérisée
en ce que la bague comporte, du côté opposé à la charnière, une languette de verrouillage
avec un ergot, montée à charnière sur ladite bague et prévue pour se loger dans un
évidement correspondant du couvercle, ledit ergot encliquetant lors de la fermeture
dans une alvéole située dans le haut de l'évidement du couvercle.
2. Fermeture selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle est en polypropylène.
3. Fermeture selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que le couvercle
comporte une jupe intérieure sur laquelle repose un joint permettant d'assurer l'étanchéité
de ladite fermeture.
4. Fermeture selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que l'évidement
du couvercle comprend à côté de l'alvéole de verrouillage, un bossage améliorant la
sécurité de fermeture.
5. Fermeture selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le joint du
couvercle est en mousse ou en composite mousse/carton.