[0001] L'invention concerne un bouchon pour un circuit de refroidissement de véhicule automobile.
[0002] L'invention concerne plus particulièrement un bouchon comportant des moyens de tarage
et d'équilibrage des pressions, aussi appelé bouchon pressostatique pour l'obturation
d'un circuit de refroidissement de véhicule automobile, du type dans lequel le bouchon
est reçu dans une embase, sur l'extrémité supérieure de laquelle il est fixé en position
fermée, du type dans lequel le bouchon comporte une paroi transversale inférieure
qui sépare axialement de manière étanche une portion supérieure d'une portion inférieure
de l'embase, du type dans lequel le bouchon comporte une paroi transversale supérieure
qui isole de manière étanche le circuit de refroidissement de l'atmosphère, du type
dans lequel la paroi transversale inférieure comporte un clapet normalement fermé
qui s'ouvre au-delà d'un seuil de différence de pression de fluide entre les portions
supérieure et inférieure de l'embase, du type dans lequel le clapet comporte un corps
de clapet monté mobile par rapport au bouchon, le corps de clapet comportant un disque
transversal sur une face inférieure duquel est fixée une membrane d'étanchéité annulaire
destinée à être plaquée contre un siège annulaire de surpression par un ressort de
tarage de la surpression.
[0003] On connaît, par exemple du document US-A-2.203.801, des modes de réalisation d'un
tel type de bouchon pressostatique dans lesquels le clapet est en appui contre un
siège formé sur l'embase et contre lequel il est sollicité par un ressort de tarage
de la surpression qui est agencé entre une paroi transversale supérieure fixe du bouchon
et le clapet.
[0004] Dans ce type de réalisation, le clapet assure à la fois les fonctions d'évacuation
de la surpression et d'étanchéité entre la portion inférieure de l'embase et la portion
supérieure de l'embase dans laquelle débouche un canal relié au réservoir de compensation.
[0005] Ce type de bouchon pressostatique présente l'inconvénient, afin de réaliser l'étanchéité
entre les portions inférieure et supérieure de l'embase, de nécessiter que le clapet
soit plaqué fermement contre son siège et par conséquent que le ressort de surpression
soit comprimé.
[0006] Or, dans ce type d'assemblage, la valeur de cette compression initiale du ressort
de surpression dépend de la position du bouchon par rapport au seuil de l'embase,
c'est-à-dire qu'elle dépend des dimensions réelles du bouchon et de l'embase.
[0007] Les tolérances de fabrication des différents composants entraînent des dispersions
dans le positionnement réel du bouchon dans l'embase et donc des dispersions dans
la valeur de tarage du clapet de surpression en fonction de la valeur de la compression
initiale du ressort.
[0008] Par ailleurs, dans ce type de réalisation, l'assemblage des différentes pièces du
bouchon fait qu'il ne reste généralement que peu de place, selon la direction axiale,
pour le ressort de surpression.
[0009] Cela conduit à utiliser des ressorts de très faible longueur, ce qui nuit à l'obtention
d'une très bonne précision de la valeur de tarage de ce ressort de sorte qu'il est
difficile de connaître avec exactitude la surpression à laquelle s'ouvre le clapet
de surpression.
[0010] C'est dans le but d'apporter une solution à ces problèmes que l'invention propose
un bouchon du type décrit précédemment, caractérisé en ce que le siège annulaire de
surpression est agencé sur une face supérieure de la paroi transversale inférieure
du bouchon qui est fixe et qui est munie d'un perçage central de passage du fluide,
et en ce que le corps de clapet comporte un pied central en deux parties dont la partie
supérieure s'étend axialement vers le bas depuis une face inférieure du disque transversal
et au travers du perçage central de la paroi transversale inférieure du bouchon, et
en ce que le ressort de surpression est un ressort de compression agencé entre une
face inférieure de la paroi transversale inférieure et une couronne agencée à l'extrémité
libre de la partie inférieure du pied central.
[0011] Selon d'autres caractéristiques de l'invention :
- la partie inférieure du pied central est articulée par rapport à la partie supérieure
du pied central par une articulation du type à rotule de manière à répartir la force
de rappel exercée par le ressort de surpression sur toute la surface du siège de surpression
;
- l'extrémité inférieure, supérieure, de la partie supérieure, inférieure respectivement,
du pied central est sensiblement sphérique, et l'autre partie du pied central comporte
une série de crochets dont l'extrémité libre est en appui sur une calotte sphérique
supérieure, inférieure respectivement, de ladite extrémité sensiblement sphérique
pour permettre l'assemblage par emboîtement élastique des deux parties du pied central
et réaliser l'articulation à rotule entre les deux parties du pied central ;
- la partie supérieure du pied central est une partie en forme de tige dont l'extrémité
inférieure libre est sensiblement sphérique, et la partie inférieure comporte une
zone annulaire périphérique d'appui du ressort ;
- les crochets comportent chacun une portion de guidage du ressort qui s'étend sensiblement
axialement vers le haut depuis la couronne annulaire en direction de la paroi transversale
inférieure du bouchon et qui est prolongée par une portion d'accrochage, recourbée
vers l'intérieur et vers le bas, dont l'extrémité libre est en appui sur la calotte
sphérique supérieure de l'extrémité inférieure de la partie supérieure en forme de
tige du pied central ;
- selon une variante, la partie inférieure du pied central est une partie en forme de
tige dont l'extrémité inférieure est prolongée par ladite zone annulaire périphérique
d'appui du ressort et dont l'extrémité supérieure libre est sensiblement sphérique
;
- la partie supérieure du pied central est une jupe qui s'étend axialement vers le bas
à partir de la face inférieure du disque transversal du corps de clapet et à partir
de laquelle les crochets s'étendent axialement à l'intérieur et vers le haut de manière
que leurs extrémités libres soient en appui sur la calotte sphérique inférieure de
l'extrémité supérieure sphérique de la partie inférieure en forme de tige du pied
central ;
- la membrane annulaire d'étanchéité est fixée sur le disque du corps de clapet par
sa périphérie externe qui coopère par ailleurs avec le siège annulaire de surpression,
sa périphérie interne est libre et le disque comporte au moins un trou qui débouche
dans la face inférieure du disque, en regard de la périphérie interne de la membrane
d'étanchéité, de sorte qu'en présence d'un excès de pression de fluide dans la portion
inférieure de l'embase, la membrane est plaquée contre la face inférieure du disque
de manière à obturer le trou de passage, tandis qu'en présence d'un excès de pression
dans la portion supérieure de l'embase, la périphérie interne de la membrane s'écarte
axialement du disque de manière que le fluide puisse s'écouler vers la portion inférieure
de l'embase à travers le trou du disque et du perçage central de la paroi transversale
inférieure du bouchon ;
- les parois transversales supérieure et inférieure délimitent la portion supérieure
de l'embase de manière étanche grâce à deux joints annulaires d'étanchéité, supérieur
et inférieur, qui sont portés par le bouchon et qui coopèrent chacun avec une portée
cylindrique agencée dans une paroi latérale interne de l'embase, et un canal de dégazage
débouche dans la paroi latérale interne de l'embase, entre les deux portées de joints
;
- le bouchon comporte un corps de bouchon tubulaire à l'intérieur duquel sont agencées
les parois transversales supérieure et inférieure, le corps de bouchon porte les deux
joints d'étanchéité, et le corps de bouchon comporte au moins un orifice libre de
passage du fluide qui débouche, sur sa face externe, entre les deux joints d'étanchéité
et, sur sa face interne, entre les deux parois transversales ;
- selon la variante, le bouchon comporte un canal de dégazage qui est formé dans une
conduite, de raccordement du bouchon à un vase d'expansion, qui s'étend vers l'extérieur
depuis la paroi transversale supérieure du bouchon ;
- le disque transversal du corps de clapet est percé en son centre d'un orifice, et
le corps de clapet reçoit un obturateur mobile axialement qui ferme ledit orifice
lorsque la différence de pression entre les portions supérieure et inférieure de l'embase
est positive ;
- l'obturateur est monté mobile axialement à l'intérieure de ladite partie supérieure
en forme de jupe du pied central ;
- la conduite s'étend radialement et est montée à rotation par rapport à une bague de
vissage du bouchon sur l'embase.
[0012] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera
aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en section axiale d'un premier mode de réalisation d'un bouchon
pressostatique selon l'invention représenté au repos ;
- la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1 dans laquelle le clapet est
ouvert de manière à évacuer une surpression dans le circuit de refroidissement ;
- la figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 1 dans laquelle le clapet est
ouvert de manière à admettre du fluide dans le circuit de refroidissement suite à
l'apparition d'une dépression dans le circuit de refroidissement ;
- la figure 4 est une vue partielle en perspective avec arrachement d'un clapet équipant
le bouchon des figures 1 à 3 ;
- la figure 5 est une vue, similaire à celle de la figure 2, qui illustre un second
mode de réalisation d'un bouchon pressostatique selon l'invention ;
- la figure 6 est une vue similaire à celle de la figure 3 du second mode de réalisation
;
- la figure 7 est une vue latérale externe du bouchon illustré aux figures 5 et 6 ;
- la figure 8 est une vue de dessus du bouchon de la figure 7 ; et
- la figure 9 est une vue latérale de gauche du bouchon illustré à la figure 7.
[0013] Le bouchon pressostatique 10 qui est représenté sur les figures 1 à 4 est destiné
à être fixé en position fermée sur l'extrémité supérieure 12 d'une embase 14 dont
l'extrémité inférieure 15 est reliée à un circuit de refroidissement (non représenté)
de véhicule automobile.
[0014] Le bouchon pressostatique 10 a pour fonction, d'une part, d'empêcher que du fluide
de refroidissement ne s'échappe vers l'atmosphère et, d'autre part, de réguler la
pression du fluide au cours du fonctionnement du moteur thermique (non représenté)
du véhicule.
[0015] En effet, lors de la montée en température du fluide, la pression de celui-ci augmente
et il est nécessaire de prévoir un dispositif qui empêche que cette augmentation de
pression ne puisse provoquer la déformation ou la rupture des organes constitutifs
du circuit de refroidissement.
[0016] A cet effet, le bouchon 10 porte un clapet 16 normalement fermé et qui, en position
ouverte, laisse s'échapper du fluide vers un réservoir de compensation (non représenté)
par l'intermédiaire d'un canal 18 qui débouche dans l'embase 14.
[0017] Au contraire, lorsque le fluide de refroidissement baisse en température, sa pression
diminue et, afin d'éviter également la déformation du circuit de refroidissement,
le clapet 16 s'ouvre selon un deuxième sens afin d'admettre du fluide en provenance
du réservoir de compensation et en direction du circuit de refroidissement.
[0018] Le bouchon 10 est fixé sur l'embase 14 grâce à une bague de fixation 20 qui est vissée
sur l'extrémité supérieure 12 de l'embase 14.
[0019] Le bouchon 10 comporte un corps de bouchon 22 sensiblement tubulaire qui est monté
tournant sur la bague de fixation 20 autour de son axe X-X et qui est reçu dans l'embase
14 dont l'intérieur est délimité par une paroi latérale interne 24 sensiblement cylindrique.
[0020] L'extrémité axiale supérieure 26 du corps de bouchon 22 est obturée par un couvercle
transversal 28 et le corps de bouchon 22 comporte, sensiblement en son milieu, une
paroi transversale inférieure 30 qui est réalisée venue de matière avec le corps de
bouchon 22.
[0021] Le clapet 16 est agencé à l'intérieur du corps de bouchon tubulaire 22 et il comporte
un corps de clapet 32 dont un disque supérieur transversal 34 est reçu entre le couvercle
28 et la paroi transversale inférieure 30.
[0022] Le disque supérieur 34 comporte sur sa face inférieure 36 une membrane d'étanchéité
annulaire 38 qui est fixée sur le disque 34 par sa périphérie externe 40 tandis que
sa périphérie interne 42 est libre.
[0023] Le disque supérieur 34 comporte une face supérieure 37 dans laquelle débouchent des
trous 35, au nombre de quatre.
[0024] Afin de centrer la membrane 38, le disque 34 comporte sur sa périphérie externe un
rebord 44 qui s'étend axialement vers le bas afin de former un logement pour la membrane
38.
[0025] Le corps de clapet 16 comporte également un pied central 45 en deux parties qui s'étend
axialement vers le bas depuis la face inférieure 36 du disque 34 au travers d'une
ouverture centrale 48 de la membrane 38 et au travers d'un perçage central 50 de la
paroi transversale inférieure 30.
[0026] A l'extrémité axiale inférieure libre 56 de la partie supérieure 46 en forme de tige
du pied central 45 est montée la partie inférieure en forme de couronne 54 qui est
réalisée sous la forme d'une pièce indépendante emboîtée élastiquement sur l'extrémité
52 de la tige supérieure 46 du pied central 45 de manière à pouvoir pivoter par rapport
à celui-ci à la manière d'une articulation à rotule.
[0027] La couronne 54 présente une portion annulaire périphérique 58 qui est reliée à la
tige centrale 46 par des crochets 60 qui sont au nombre de quatre et qui sont répartis
angulairement de manière régulière.
[0028] Un ressort de surpression 62 qui, dans l'exemple représenté sur les figures, est
un ressort à boudin de compression, est en appui par une extrémité contre une face
inférieure 64 de la paroi transversale inférieure 30 et par son autre extrémité contre
une surface d'appui supérieure 66 de la portion annulaire 58 de la couronne 54.
[0029] Comme on peut le voir plus particulièrement sur la figure 4, les crochets 60 de la
couronne 54 comportent une première partie 61 qui s'étend verticalement vers le haut
depuis la portion annulaire 58 et qui assure un guidage du ressort 62 qui entoure
la couronne 54, évitant ainsi tout risque de flambement du ressort 62 qui pourrait
apparaître du fait de sa grande longueur.
[0030] Les crochets 60 comportent également une seconde partie 63 qui prolonge la première
partie, qui est recourbée vers le bas et vers l'intérieur de la couronne 54, et dont
l'extrémité libre 65 repose sur une surface d'appui supérieure 56 sensiblement sphérique
de l'extrémité inférieure 52 du pied central 46.
[0031] Pour l'assemblage du clapet 16, l'extrémité inférieure 56 de la tige centrale 46
est introduite axialement par le haut au centre de la couronne 54 dont elle écarte
les crochets 60 radialement vers l'extérieur jusqu'à ce que leurs extrémités libres
65 se rabattent élastiquement pour venir en appui contre la surface d'appui supérieure
sphérique 52.
[0032] Ainsi, le ressort de surpression 62 pousse la couronne 54 et le corps de clapet 32
axialement vers le bas de manière à plaquer la périphérie externe 40 de la membrane
d'étanchéité 38 contre un siège annulaire 68 correspondant formé sur la face supérieure
70 de la paroi transversale inférieure 30.
[0033] De la sorte, et grâce à un joint d'étanchéité inférieur 72 qui est reçu dans une
gorge annulaire 74 formée dans la paroi externe 76 du corps de bouchon 22 et qui coopère
avec une portée cylindrique 78 agencée sur la paroi latérale interne 24 de l'embase
14, le bouchon 10 délimite de matière étanche dans l'embase 14 une portion inférieure
80 et une portion supérieure 82.
[0034] La portion supérieure 82 de l'embase 14 est isolée de l'atmosphère par le couvercle
28 et par un joint d'étanchéité supérieur 84, agencé dans une gorge annulaire 86 de
la paroi externe 76 du corps de bouchon 12 et qui coopère avec une portée cylindrique
88 formée sur la face latérale interne 24 de l'embase 14.
[0035] La portion supérieure 82 est formée de deux parties 94, 96, respectivement intérieure
et extérieure, qui sont séparées radialement par le corps de bouchon 12 mais qui communiquent
grâce à des orifices 90 agencés transversalement dans le corps de bouchon 12 de manière
à déboucher d'une part dans une face interne 92 du corps de bouchon 12, au-dessus
de la paroi transversale inférieure 30, et, d'autre part, dans sa face externe 76,
entre les deux joints 72, 84.
[0036] Le fonctionnement du bouchon pressostatique selon l'invention va être maintenant
décrit en regard des figures 1 à 3.
[0037] Lorsque la pression dans le circuit de refroidissement augmente, qu'elle est supérieure
à la pression atmosphérique mais qu'elle reste inférieure à la pression de seuil de
déclenchement du clapet, le ressort de tarage 62 maintient la membrane 38 contre le
siège annulaire 68 et la périphérie interne libre 42 de la membrane 38 est plaquée
par la pression contre la face inférieure 36 du disque transversal 34 du corps de
clapet 32 de manière à obturer les trous 35 et ainsi préserver l'étanchéité entre
les portions inférieure 80 et supérieure 82 de l'embase
[0038] De la sorte, la pression dans le circuit de refroidissement peut augmenter jusqu'à
ce qu'elle atteigne une valeur de seuil qui provoque le déplacement vers le haut du
corps de clapet 32 qui porte la membrane d'étanchéité 38 et de la couronne 54, de
manière à se retrouver dans la configuration représentée à la figure 2. Dans cette
position, le ressort de surpression 62 est comprimé axialement et le fluide excédentaire
est susceptible d'être évacué vers le réservoir de compensation au travers du perçage
central 50 de la paroi transversale inférieure 30, des orifices 90 et du canal 18.
[0039] Lorsque la valeur de la surpression dans le circuit de refroidissement redescend
en dessous de la valeur de seuil, le ressort de surpression 62 rappelle la membrane
d'étanchéité 38 contre son siège 68 de manière à réaliser à nouveau l'étanchéité entre
les portions inférieure 80 et supérieure 82 de l'embase 14, et de permettre ainsi
au fluide de refroidissement de maintenir une surpression qui permet d'augmenter sa
température d'ébullition.
[0040] Au contraire, par exemple lorsque le fluide de refroidissement voit sa température
diminuer, la pression dans le circuit de refroidissement diminue et, afin d'éviter
que la pression atmosphérique externe ne provoque des déformations dans le circuit
de refroidissement, il est nécessaire d'admettre dans le circuit de refroidissement
du fluide en provenance du réservoir de compensation.
[0041] Sous l'effet de la différence de pression régnant entre les portions inférieure 80
et supérieure 82 de l'embase 14, la périphérie interne 42 de la membrane d'étanchéité
38 est décollée de la face inférieure 36 du disque 34 du corps de clapet 32 et elle
libère ainsi le passage à travers les trous 35.
[0042] Le fluide est ainsi susceptible de circuler du réservoir de compensation au circuit
de refroidissement en passant par le canal 18, les orifices du corps de bouchon 12,
les trous 35 du corps de clapet 16, l'ouverture centrale 48 de la membrane 38 et le
perçage central 50 de la paroi transversale 30.
[0043] De la sorte, le clapet 16 du bouchon pressostatique 10 assure la régulation en pression
du circuit de refroidissement.
[0044] Un des avantages du bouchon 10 selon l'invention est que la valeur de seuil de déclenchement
du clapet à la surpression est indépendante de la fixation du bouchon 10 sur l'embase
14.
[0045] En effet, le clapet 16 et le siège 68 de surpression sont liés au bouchon 10 de sorte
que la position relative des deux éléments n'est pas liée à une fermeture plus ou
moins précise du bouchon.
[0046] De plus, la disposition du ressort de surpression 62 en dessous de la paroi transversale
inférieure 30 permet d'utiliser un ressort de grande longueur sans augmenter la dimension
axiale du corps de bouchon 12.
[0047] L'utilisation d'un ressort 62 de grande longueur permet d'obtenir une plus grande
précision de la valeur de seuil et permet également une plus grande stabilité du clapet
16 lors de ses phases d'ouverture.
[0048] Par ailleurs, il a été vu que le ressort de surpression 62 n'agit pas directement
sur le pied central 46 mais sur une couronne 54 qui est montée sur le pied central
32 de manière à pouvoir pivoter. Ainsi, la force exercée par le ressort sur le clapet
16 est parfaitement centrée axialement et on obtient une pression de contact de la
membrane 38 sur son siège annulaire de surpression 68 qui est uniformément répartie.
[0049] L'assemblage d'un bouchon 10 selon l'invention s'effectue de la manière suivante.
[0050] La membrane d'étanchéité 38 est fixée sur la face inférieure 36 du corps de clapet
32 qui est alors engagé axialement dans l'extrémité axiale supérieure 26 du corps
de bouchon 12 de manière que la tige centrale 46 du corps de clapet 12 passe au travers
du passage 50 de la paroi transversale inférieure 30.
[0051] Le couvercle 28 est alors assemblé de manière étanche par vissage, soudage ou collage
sur l'extrémité axiale supérieure 26 du corps de bouchon 12.
[0052] Le ressort 62 est alors introduit axialement par l'extrémité axiale inférieure du
corps de bouchon 12, autour du pied central 46 du corps de clapet 16.
[0053] La couronne 54 est ensuite emboîtée axialement sur l'extrémité inférieure libre 56
de la tige centrale 46 en comprimant le ressort de surpression 62.
[0054] La bague de fixation 20 est enfin emboîtée élastiquement à force sur l'extrémité
supérieure axiale 26 du corps de bouchon 12 pour former le bouchon 10.
[0055] On décrira maintenant le second mode de réalisation d'un bouchon pressostatique illustré
aux figures 5 à 9 sur lesquelles des composants identiques, analogues ou similaires
à ceux décrits en référence aux figures 1 à 4 sont désignés par les mêmes chiffres
de référence.
[0056] Ce mode de réalisation du bouchon pressostatique se distingue tout d'abord du premier
mode de réalisation par la conception en deux parties du pied central 45 du clapet
32 qui est "inversée" géométriquement par rapport à celle décrite précédemment.
[0057] En effet, la partie inférieure du pied central 45 est ici constituée par la partie
en forme de tige centrale 46 dont l'extrémité inférieure se prolonge radialement vers
l'extérieur pour constituer la zone annulaire périphérique 58 dont la face supérieure
66 sert d'appui à l'extrémité inférieure du ressort 62 de tarage du clapet.
[0058] L'extrémité supérieure libre 56 de la tige centrale 46 est de forme générale sphérique
et sa partie inférieure 52 sert d'appui aux extrémités libres 65 des quatre crochets
60 appartenant à la partie supérieure 54 du pied central 45.
[0059] Dans ce deuxième mode de réalisation, la partie supérieure 54 du pied central 45
se présente sensiblement sous la forme d'une jupe cylindrique annulaire 54 qui est
réalisée venue de matière avec le corps de clapet 32 dont elle s'étend axialement
vers le bas depuis la face inférieure de ce dernier qui porte la membrane d'étanchéité
38 et au travers du perçage central 50 de la paroi transversale inférieure 30 du corps
22 du bouchon 10.
[0060] La jupe 54 est une jupe ajourée, c'est-à-dire qu'elle comporte une série de fentes
55 d'orientation verticale et réparties angulairement de manière régulière.
[0061] La portion inférieure de la partie supérieure en forme de jupe 54 du pied central
45 est reçue dans un logement 100, de forme complémentaire et dans lequel elle est
fixée par exemple par thermosoudage ou par collage, appartenant à un manchon 102 de
forme générale annulaire cylindrique qui se prolonge radialement vers l'intérieur
et axialement vers le haut à l'intérieur de la jupe 54 par quatre crochets 60 dont
les extrémités libres supérieures 65 coopèrent avec la partie inférieure sphérique
52 de l'extrémité libre supérieure 56 de la tige centrale 46 de la partie inférieure
du pied central 45.
[0062] Comme dans le cas du premier mode de réalisation décrit précédemment, l'assemblage
des deux parties supérieure 54 et inférieure 46 du pied central 45 s'effectue par
emboîtement élastique de l'extrémité supérieure libre sphérique 56 de la tige centrale
46 entre les crochets 60, avec interposition du ressort de tarage 62.
[0063] La partie supérieure 54 en forme de jupe permet de recevoir, de manière mobile axialement,
un obturateur 104 en forme de pot renversé qui est délimité par une jupe annulaire
106 d'orientation axiale et par une paroi transversale supérieure borgne 108 qui s'étend
transversalement en regard d'un siège d'étanchéité souple 110 monté dans un orifice
112 qui traverse de part en part la paroi transversale supérieure du corps de clapet
32 pour déboucher dans la zone 94 de la partie supérieure du bouchon 10.
[0064] L'obturateur 104 est susceptible de se déplacer axialement entre une position d'ouverture,
illustrée à la figure 6, dans laquelle un passage de fluide est possible à travers
l'orifice 112, et une position de fermeture illustrée à la figure 5 dans laquelle
la paroi transversale supérieure 108 de l'obturateur mobile 104 obture l'orifice 112.
[0065] Comme on peut le voir sur les figures 5 à 7 et 9, la portion inférieure tubulaire
23 du corps 22 du bouchon 10 est ajourée, c'est-à-dire qu'elle comporte une série
de fentes 114 d'orientation axiale et réparties angulairement de manière régulière
qui permettent au fluide de passer à l'intérieur de l'espace annulaire délimité latéralement
par la partie inférieure tubulaire 23 et par la partie supérieure du pied central
45.
[0066] Le corps tubulaire 22 du bouchon 10 est monté de manière tournante par rapport à
la partie 20 de ce dernier grâce à l'agencement qui va maintenant être décrit en détails.
[0067] A cet effet, une portion annulaire supérieure 21 du corps tubulaire 22 s'étend axialement
vers le haut et elle est reçue à l'intérieur d'une portion tubulaire complémentaire
116 appartenant à un capuchon supérieur 118 du bouchon 10 auquel appartient la paroi
transversale supérieure 28.
[0068] Le capuchon 118 présente une forme générale de dôme qui se prolonge transversalement
vers l'extérieur par un bord 120 en forme de disque qui prend appui contre une surface
annulaire en vis-à-vis 122 de la bague de fixation 20.
[0069] La partie 21 est fixée par thermosoudage ou par collage à la partie 116 du capuchon
118, l'ensemble constitué par le capuchon 118 et le corps tubulaire 22 étant ainsi
monté à rotation par rapport à la bague de vissage 20, avec interposition d'un joint
d'étanchéité à lèvre 123.
[0070] Conformément à une autre caractéristique de l'invention, le capuchon 118 comporte
une conduite 124 de dégazage, en forme de pipette, qui s'étend ici radialement vers
l'extérieur à partir de la partie centrale en forme de dôme de la paroi transversale
28 du capuchon 116.
[0071] La conduite 124 comporte un canal interne de dégazage 18 qui peut ainsi relier, au
moyen d'une canalisation souple (non représentée sur les figures), un vase d'expansion
à la zone 94 de la partie supérieure du bouchon pressostatique 10, le conduit 18 débouchant
latéralement dans cette zone.
[0072] La conduite 124 est réalisée avantageusement venue de matière par moulage avec le
capuchon 118 et, du fait de la possibilité de rotation du capuchon 118 par rapport
à la bague de vissage 20, l'orientation finale de la conduite 124 par rapport à l'embase
est indifférente, c'est-à-dire qu'elle ne dépend pas de la position angulaire finale
de serrage de la bague 20 par rapport à l'embase qui reçoit le bouchon 10.
[0073] En cas de surpression, et comme cela est illustré à la figure 5, le fonctionnement
du clapet 32 est analogue à celui qui a été décrit précédemment en référence aux figures
1 à 4.
[0074] En effet, la surpression apparaissant à l'intérieur du circuit de refroidissement
provoque le soulèvement du corps de clapet 32, à l'encontre de l'effort de rappel
qui lui est appliqué par le ressort de tarage 62, pour permettre l'évacuation de la
surpression à travers les fentes 114 et 155, puis entre le siège 68 et la membrane
annulaire 38, puis enfin à travers le canal 18 de dégazage de la conduite 124 appartenant
au capuchon 118 du bouchon 20.
[0075] Cette évacuation de la surpression ne peut pas se faire à travers l'orifice 112 car
le liquide en surpression provoque aussi simultanément le soulèvement de l'obturateur
mobile 104 qui obture l'orifice 112, un effet de chicane étant ainsi obtenu pour la
circulation du fluide en surpression.
[0076] Dans le cas d'une dépression, et comme cela est illustré à la figure 6, la pression
à l'intérieur du circuit de refroidissement peut être rétablie à la valeur atmosphérique
grâce à la présence de l'obturateur mobile 104 qui est sollicité axialement vers le
bas lorsque la différence de pression entre la partie supérieure 94 et la partie inférieure
en aval de l'orifice 112 et de son siège d'étanchéité 110 est positive, de manière
à permettre l'équilibrage des pressions selon le trajet indiqué sur la figure 6.
[0077] Selon une variante de réalisation qui n'est pas illustrée aux figures 5 et 6, il
est possible de prévoir un petit ressort de tarage de l'obturateur mobile 104 qui
sollicite en permanence ce dernier vers la position de fermeture de l'orifice 112
et qui détermine ainsi une valeur de tarage de l'ouverture à la dépression du bouchon
pressostatique 110.
[0078] Outre les avantages qui ont été mentionnés précédemment en référence au premier mode
de réalisation, la présence des fentes 114 permet de filtrer le flux de liquide en
bloquant ainsi les particules polluantes présentes dans le circuit de refroidissement
du moteur du véhicule automobile.
[0079] La conduite orientable 124 simplifie la réalisation des boîtes à eau du véhicule
et elle permet d'optimiser la conception du circuit quel que soit l'implantation du
radiateur sur le véhicule.
1. Bouchon pour l'obturation d'un circuit de refroidissement de véhicule automobile,
du type dans lequel le bouchon (10) est reçu dans une embase (14), sur l'extrémité
supérieure(12) de laquelle il est fixé en position fermée, du type dans lequel le
bouchon (10) comporte une paroi transversale inférieure (30) qui sépare axialement
de manière étanche une portion supérieure (82) d'une portion inférieure (80) de l'embase
(14), du type dans lequel le bouchon (10) comporte une paroi transversale supérieure
(28) qui isole de manière étanche le circuit de refroidissement de l'atmosphère, du
type dans lequel la paroi transversale inférieure (30) comporte un clapet (16) normalement
fermé qui s'ouvre au-delà d'un seuil de différence de pression de fluide entre les
portions supérieure (82) et inférieure (80) de l'embase 14), du type dans lequel le
clapet (16) comporte un corps de clapet (32) monté mobile par rapport au bouchon (10),
le corps de clapet (32) comportant un disque transversal (34) sur une face inférieure
(36) duquel est fixée une membrane d'étanchéité annulaire (38) destinée à être plaquée
contre un siège annulaire (68) de surpression par un ressort (62) de tarage de la
surpression, caractérisé en ce que le siège annulaire (68) de surpression est agencé sur une face supérieure (70) de
la paroi transversale inférieure (30) du bouchon (10) qui est fixe et qui est munie
d'un perçage central (50) de passage du fluide, et en ce que le corps de clapet (32)
comporte un pied central (45) en deux parties (46,54) dont la partie supérieure (46,
54) s'étend axialement vers le bas depuis une face inférieure (36) du disque transversal
(34) et au travers du perçage central (50) de la paroi transversale inférieure (30)
du bouchon (10), et en ce que le ressort de surpression (62) est un ressort de compression
agencé entre une face inférieure (64) de la paroi transversale inférieure (30) et
une couronne (58) agencée à l'extrémité libre de la partie inférieure (54, 46) du
pied central (45).
2. Bouchon selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie inférieure (54,
46) du pied central (45) est articulée par rapport à la partie supérieure (46, 54)
du pied central (45) par une articulation du type à rotule de manière à répartir la
force de rappel exercée par le ressort (62) de surpression sur toute la surface du
siège (68) de surpression.
3. Bouchon selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'extrémité inférieure (56),
supérieure, de la partie supérieure (46, 54), inférieure respectivement, du pied central
(45) est sensiblement sphérique, et en ce que l'autre partie (54, 46) du pied central
(45, 58) comporte une série de crochets (60) dont l'extrémité libre (65) est en appui
sur une calotte sphérique (52) supérieure, inférieure respectivement, de ladite extrémité
(56) sensiblement sphérique pour permettre l'assemblage par emboîtement élastique
des deux parties (46, 54) du pied central (45) et réaliser l'articulation à rotule
entre les deux parties du pied central.
4. Bouchon selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la partie supérieure
du pied central (45) est une partie en forme de tige (46) dont l'extrémité inférieure
libre (56) est sensiblement sphérique, et en ce que la partie inférieure (54) comporte
une zone annulaire périphérique (58) d'appui du ressort (62).
5. Bouchon selon la revendication 4, caractérisé en ce que les crochets (60) comportent
chacun une portion (61) de guidage du ressort (62) qui s'étend sensiblement axialement
vers le haut depuis la couronne annulaire (58) en direction de la paroi transversale
inférieure (30) du bouchon (10) et qui est prolongée par une portion (63) d'accrochage,
recourbée vers l'intérieur et vers le bas, dont l'extrémité libre (65) est en appui
sur la calotte sphérique supérieure (52) de l'extrémité inférieure (56) de la partie
supérieure en forme de tige (46) du pied central (45).
6. Bouchon selon la revendication 3, caractérisé en ce que la partie inférieure (46)
du pied central (45) est une partie en forme de tige (46) dont l'extrémité inférieure
est prolongée par ladite couronne annulaire périphérique (58) d'appui du ressort (62)
et dont l'extrémité supérieure libre (56) est sensiblement sphérique.
7. Bouchon selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la partie supérieure
(54) du pied central (45) est une jupe qui s'étend axialement vers le bas à partir
de la face inférieure (36) du disque transversal (34) du corps de clapet (32) et à
partir de laquelle les crochets (60) s'étendent axialement à l'intérieur et vers le
haut de manière que leurs extrémités libres (65) soient en appui sur la calotte sphérique
inférieure (52) de l'extrémité supérieure sphérique (56) de la partie inférieure en
forme de tige (46) du pied central (45).
8. Bouchon selon l'une des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que la membrane annulaire
(38) d'étanchéité est fixée sur le disque (34) du corps de clapet (32) par sa périphérie
externe (40) qui coopère par ailleurs avec le siège annulaire (68) de surpression,
en ce que sa périphérie interne (42) est libre et en ce que le disque (34) comporte
au moins un trou (35) qui débouche dans la face inférieure (36) du disque (34), en
regard de la périphérie interne (42) de la membrane d'étanchéité (38), de sorte qu'en
présence d'un excès de pression de fluide dans la portion inférieure (80) de l'embase
(14), la membrane (38) est plaquée contre la face inférieure (36) du disque (34) de
manière à obturer le trou (35) de passage, tandis qu'en présence d'un excès de pression
dans la portion supérieure (82) de l'embase (14), la périphérie interne (42) de la
membrane (38) s'écarte axialement du disque (34) de manière que le fluide puisse s'écouler
vers la portion inférieure (80) de l'embase (14) à travers le trou (35) du disque
(34) et du perçage central (50) de la paroi transversale inférieure (30) du bouchon
(10).
9. Bouchon selon l'une quelconque des revendications 4, 5 ou 8, caractérisé en ce que
les parois transversales supérieure (28) et inférieure (30) délimitent la portion
supérieure (82) de l'embase (14) de manière étanche grâce à deux joints annulaires
d'étanchéité, supérieur (84) et inférieur (72), qui sont portés par le bouchon (10)
et qui coopèrent chacun avec une portée cylindrique (78, 88) agencée dans une paroi
latérale interne (24) de l'embase (14), et en ce qu'un canal de dégazage (18) débouche
dans la paroi latérale interne (24) de l'embase (14), entre les deux portées de joints
(78, 88).
10. Bouchon selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il comporte un corps
de bouchon tubulaire (22) à l'intérieur duquel sont agencées les parois transversales
supérieure (28) et inférieure (38), en ce que le corps de bouchon (22) porte les deux
joints d'étanchéité (72, 84), et en ce que le corps de bouchon (22) comporte au moins
un orifice libre (90) de passage du fluide qui débouche, sur sa face externe (76),
entre les deux joints d'étanchéité (72, 84) et, sur sa face interne (92), entre les
deux parois transversales (28, 30).
11. Bouchon selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte
un canal de dégazage (18) qui est formé dans une conduite (124), de raccordement du
bouchon à un vase d'expansion, qui s'étend vers l'extérieur depuis la paroi transversale
supérieure (28) du bouchon.
12. Bouchon selon l'une des revendications 6,7 ou 11, caractérisé en ce que le disque
transversal (34) du corps de clapet (32) est percé en son centre d'un orifice (112),
et en ce que le corps de clapet reçoit un obturateur (104) mobile axialement qui ferme
ledit orifice (112) lorsque la différence de pression entre les portions supérieure
et inférieure de l'embase est positive.
13. Bouchon selon la revendication précédente prise en combinaison avec la revendication
7, caractérisé en ce que l'obturateur (104) est monté mobile axialement à l'intérieure
de ladite partie supérieure en forme de jupe (54) du pied central (45).
14. Bouchon selon la revendication 11, caractérisé en ce que la conduite (118, 124) s'étend
radialement et est montée à rotation par rapport à une bague (20) de vissage du bouchon
sur l'embase.