[0001] L'invention concerne un dispositif de retenue d'une chaussure à une planche de glisse
telle qu'un ski ou similaire, comme, par exemple, un monoski, surf de neige et autre.
Un tel dispositif étant généralement appelé dans le domaine du ski "fixation de ski".
[0002] L'invention concerne plus particulièrement un dispositif destiné à retenir de façon
déclenchable l'arrière de la chaussure de l'utilisateur qui est plus communément appelée
"talonnière".
[0003] On connaît déjà de très nombreuses fixations de sécurité destinées à maintenir une
chaussure sur un ski pour permettre, d'une part, la pratique du ski et, d'autre part,
la libération de ladite chaussure quand il apparaît une sollicitation dangereuse pour
la jambe du skieur. De telles fixations comprennent une mâchoire pivotante sollicitée
par un système élastique, tandis qu'un levier de déchaussage permet à l'utilisateur
d'ouvrir la mâchoire pour permettre la libération volontaire de sa chaussure.
[0004] On peut noter, par exemple, les fixations talonnière décrites dans les brevets français
n° 2 492 668, n° 2 338 060 ou encore n° 2 494 591 et n° 2 717 400. Dans toutes ces
réalisations, on trouve un système élastique constitué par un organe mobile en coulissement,
sollicité par un ressort en appui sur une rampe de déclenchement réalisée à l'intérieur
d'une mâchoire de retenue, ladite rampe étant prolongée vers le bas par une deuxième
rampe, dite rampe d'ouverture, permettant le maintien en position ouverte de ladite
mâchoire. Ces fixations, bien que déjà perfectionnées, présentent un certain nombre
d'inconvénients, et notamment celui de n'être pas fiables et donner, pour une compression
de ressort déterminée, des efforts de déclenchement variables, ce qui, dans certains
cas, peut être dangereux pour le skieur qui fait totalement confiance à son matériel.
Ces variations d'effets de déclenchement sont dues en grande partie à des effets indésirés
parasites tels que la flexion de l'organe mobile et les frottements de ce dernier
dans son logement de coulissement lors de son déplacement.
[0005] La présente invention veut remédier aux inconvénients rencontrés avec les fixations
traditionnelles actuellement connues en proposant un nouveau dispositif de retenue
particulièrement simple et fiable.
[0006] Ce but est atteint en prévoyant des moyens permettant la retenue vers le bas de l'extrémité
de l'organe mobile de verrouillage, ces moyens étant constitués par au moins une biellette
articulée, d'une part, sur l'organe mobile coulissant et, d'autre part, sur le corps
de la fixation.
[0007] Selon une autre caractéristique de l'invention, le levier de déchaussage est articulé
sur le piston sur le même axe d'articulation de la ou des biellette(s) de retenue.
[0008] Dans une disposition avantageuse, le piston coulissant comprend deux biellettes latérales
s'étendant vers le bas, tandis que dans l'un des modes d'exécution, les deux biellettes
sont reliées à leur extrémité supérieure par une traverse transversale pour former
un étrier en forme de U ouvert vers le bas.
[0009] Ainsi, selon l'invention, la fixation de sécurité est destinée à retenir de façon
déclenchable une chaussure à un ski ou similaire, et est du type comprenant une mâchoire
montée pivotante sur un corps autour d'un axe transversal, de manière à être mobile
en rotation entre une position de fermeture et une position d'ouverture et inversement,
ladite mâchoire étant retenue en position de fermeture par un système élastique, et
comprenant de plus un levier de déchaussage mobile en pivotement autour d'un axe transversal,
de manière à être mobile entre une position selon laquelle il s'étend vers le haut
et une position d'ouverture selon laquelle il s'étend vers l'arrière, ledit système
élastique comprenant un piston mobile en déplacement longitudinal sollicité par un
ressort en appui sur une rampe réalisée dans la mâchoire, et est caractérisée en ce
que le piston est retenu vers le haut par au moins une biellette de retenue articulée
sur le corps par son extrémité inférieure autour d'un axe transversal.
[0010] Selon une caractéristique complémentaire, la biellette de retenue est articulée par
son extrémité supérieure autour d'un axe transversal sur la partie avant du piston.
[0011] Selon une disposition préférée, le piston comprend deux biellettes latérales de retenue
disposées latéralement de part et d'autre de celui-ci, tandis que l'axe général de
chacune des biellettes joignant les centres des deux axes s'étend sensiblement verticalement,
pour être avantageusement dans la position de fermeture légèrement incliné vers l'avant
et vers le haut pour former un angle aigu avec la verticale, tandis qu'en position
d'ouverture, l'axe est légèrement incliné vers l'arrière et vers le haut, pour former
un angle aigu avec ladite verticale.
[0012] Selon une autre disposition avantageuse, les deux biellettes latérales sont disposées
dans des dégagements latéraux réalisés dans les parois latérales du piston.
[0013] Dans une variante d'exécution, les deux biellettes latérales de retenue sont reliées
par leur extrémité supérieure par une traverse transversale pour former un étrier
de retenue ayant la forme d'un "U" ouvert vers le bas.
[0014] Selon une autre caractéristique de l'invention, le levier de déchaussage est articulé
sur le piston autour de l'axe transversal, auquel sont déjà articulées la ou les biellette(s)
de retenue.
[0015] Ajoutons que le piston comprend une partie arrière comprenant un trou central destiné
à recevoir le ressort, prolongée vers l'avant par une partie avant comprenant un nez
d'appui transversal destiné à coopérer avec la rampe de la mâchoire, tandis que ladite
partie arrière est sensiblement parallélépipèdique et sa paroi inférieure comprend
à son extrémité une saillie transversale d'appui destinée à être en appui coulissant
sur la face inférieure d'appui du logement dans lequel se déplace le piston.
[0016] On comprendra que grâce aux biellettes de retenue le piston aura un déplacement vers
l'arrière sans reproche et constant, tandis que les efforts s'exerçant sur le levier
lors d'un déchaussage volontaire seront parfaitement encaissés, sans risque de détérioration
du piston.
[0017] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description
qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples
non limitatifs.
[0018] Les figures 1 à 14 illustrent un premier mode de réalisation d'une fixation de sécurité
pour ski selon l'invention.
[0019] Les figures 1 et 2 sont des vues latérales extérieures du premier mode de réalisation.
[0020] La figure 1 est une vue montrant la fixation en position ouverte prête à être chaussée.
[0021] La figure 2 est une vue montrant la même fixation en position fermée de retenue de
la chaussure.
[0022] La figure 3 est une vue de dessus.
[0023] La figure 4 est une vue arrière.
[0024] La figure 5 est une vue en coupe longitudinale de la figure 2 selon le plan vertical
de symétrie général.
[0025] La figure 6 est une vue en coupe selon VI-VI de la figure 5.
[0026] La figure 7 est une vue partielle en perspective éclatée montrant certains détails
d'exécution.
[0027] La figure 8 est une vue en perspective montrant un sous ensemble constitué par le
piston et ses biellettes de retenue ainsi que le levier qui est monté sur le même
axe que les biellettes.
[0028] La figure 9 représente le système de verrouillage avec sa pièce mobile et son ressort,
ladite pièce mobile étant représentée en coupe longitudinale, les deux éléments du
système étant dissociés.
[0029] Les figures 10a, 10b, 10c sont des vues représentant le piston de verrouillage, la
figure 10a étant une vue latérale extérieure, les figures 10b et 10c étant des vues
en bout.
[0030] La figure 11 est une vue en plan d'une biellette de retenue.
[0031] Les figures 12, 13 et 14 sont différentes vues en coupe partielle.
[0032] La figure 12 montre la fixation avec enlèvement partiel de l'un des flancs latéraux
de la mâchoire faisant apparaître une des parois latérales du levier.
[0033] Les figures 13 et 13a sont des vues en partielles faites selon XIII-XIII de la figure
6
[0034] La figure 13 étant une illustration de la fixation en position chaussée de retenue
de la chaussure, tandis que la figure 13a la représente en position déchaussée.
[0035] La figure 14 est une vue en coupe partielle faite selon le plan longitudinal (P)
de symétrie générale de fixation.
[0036] Les figures 15 à 20 illustrent une variante d'exécution selon laquelle les biellettes
de retenue sont reliées à leur partie supérieure par une traverse de retenue.
[0037] La figure 15 est une vue similaire à la figure 7.
[0038] Les figures 16, 17 et 18 sont des vues de détails et d'exécution de l'étrier de retenue,
la figure 16 étant une vue de face, la figure 17 étant une vue latérale, tandis que
la figure 18 est une vue en coupe selon A-A.
[0039] Les figures 19 et 20 sont des vues schématiques partielles illustrant le fonctionnement
de la fixation et plus particulièrement le fonctionnement de l'étrier de retenue.
[0040] La figure 21 est une illustration d'une autre variante d'exécution.
[0041] Les figures 22 et 23 illustrent une variante d'exécution.
[0042] La figure 22 est une vue similaire aux figures 7 ou 15.
[0043] La figure 23 est une vue en coupe longitudinale.
[0044] Les figures 24 et 25 sont des vues illustrant une autre variante.
[0045] La figure 24 représente en perspective l'étrier de retenue.
[0046] La figure 25 est une vue similaire à la figure 23.
[0047] La figure 26 illustre en perspective une autre possibilité de réaliser les biellettes
de retenue.
[0048] On décrira tout d'abord une première réalisation d'une fixation portant la référence
générale (1) destinée à retenir de façon déclenchable une chaussure (40) à un ski
(50) et qui est destinée à retenir plus particulièrement l'arrière de la chaussure
par son talon. Ce type de fixation étant plus communément appelée talonnière (1) et
comprend un plan vertical (P) de symétrie général.
[0049] Ladite talonnière (1) comprend un corps (2) sur lequel est articulée une mâchoire
de retenue (3). A cet effet, cette dernière est montée pivotante sur le corps autour
d'un axe transversal (4) pour être mobile en pivotement entre une position de retenue
de la chaussure tel qu'illustré à la figure 2 et une position de libération tel que
représenté par la figure 1 et inversement.
[0050] La mâchoire (1) est sollicitée en position de retenue de la chaussure par l'action
d'un système élastique (5) constitué par un organe mobile de verrouillage (6) sollicité
par un ressort (7) sur une rampe de déclenchement (8) réalisée à l'intérieur de la
mâchoire (3), ladite rampe de déclenchement (8) étant, par ailleurs, avantageusement
prolongée vers le bas par une deuxième rampe ou rampe d'ouverture (9) permettant à
la mâchoire de pouvoir se placer en position de libération et d'ouverture tel que
cela est illustré à la figure 1.
[0051] Selon une des caractéristiques de l'invention, l'organe mobile de verrouillage (6)
est constitué par un piston coulissant mobile en translation selon l'axe longitudinal
(XX') du ski, dans un logement central de coulissement (10) réalisé dans le corps
(2) de la fixation (1).
[0052] Le piston (6) plus particulièrement visible aux figures 7, 9 et 10 comprend une partie
arrière (60) sensiblement parallélépipèdique, comprenant un trou central longitudinal
(61) destiné à recevoir le ressort (7), prolongée par une partie avant (62) comprenant
un nez d'appui transversal (63) destiné à coopérer avec les rampes (8, 9) de la mâchoire.
Par ailleurs, ladite partie avant (62) comprend une saillie supérieure transversale
(64) traversée transversalement par un trou transversal (65) recevant un axe transversal
(12) de pivotement dont on expliquera la fonction, ainsi que deux dégagements latéraux
(68a, 68b). Notons aussi que la paroi inférieure (66) de la partie arrière (60) comprend
à son extrémité une saillie transversale d'appui (67).
[0053] Par ailleurs, il est prévu un levier pivotant de déchaussage (11) qui permet à l'utilisateur
de pouvoir libérer sa chaussure par pivotement de la mâchoire de sa position de retenue
vers sa position de libération. Ainsi, dans la position de retenue de la mâchoire,
ledit levier s'étend vers le haut (HA) pour pouvoir être pivoté vers l'arrière et
vers le bas selon F1 pour forcer la mâchoire à l'ouverture. A cet effet, le levier
de déchaussage est monté pivotant sur le piston (6) grâce à l'axe de pivotement transversal
(12) avantageusement, désigné précédemment. Ledit levier (11) est réalisé, par exemple,
avec de la tôle d'acier, et comprend au moins une paroi transversale (13) prolongée
latéralement par deux parois latérales (13a, 13b) verticales s'étendant vers le bas,
dont les extrémités avant sont disposées entre les flancs latéraux (30a, 30b) de la
mâchoire (3) et les parois latérales (20a, 20b) correspondantes du corps (2) de la
talonnière. Par ailleurs, chacune des extrémités avant des parois latérales du levier
comprend, d'une part, à sa partie inférieure une saillie de déchaussage (110), et,
d'autre part, à sa partie supérieure une saillie de chaussage volontaire (111).
[0054] Selon l'invention, l'extrémité avant du piston coulissant (6) est retenue au corps
(2) par au moins une biellette de retenue (14a, 14b), ladite biellette étant articulée
sur le piston (6) par une de ses extrémités, autour d'un premier axe transversal (MM'),
tandis que l'autre de ses extrémités est articulée sur le corps (2) autour d'un deuxième
axe transversal (NN').
[0055] Selon une caractéristique complémentaire, la biellette de retenue est articulée sur
le piston autour d'un axe (12) matérialisant le premier axe transversal (MM') servant
aussi d'articulation pour le levier de déchaussage. Selon le premier mode de réalisation
illustré aux figures 1 à 14, le piston coulissant (6) comprend deux biellettes latérales
de retenue (14a, 14b) disposées latéralement de part et d'autre dudit piston (6) entre
ledit piston et les parois intérieures latérales du logement (10) réalisé dans le
corps pour le déplacement du piston. Ainsi, le piston comprend une biellette gauche
(14a) et une biellette droite (14b). Chacune des biellettes est articulée par son
extrémité supérieure (141) sur le piston autour de l'axe (12) permettant aussi le
pivotement du levier de déchaussage, tandis que son extrémité inférieure (142) est
articulée sur la partie inférieure avant (21) du corps (2) autour d'un axe transversal
(15) matérialisant le deuxième axe transversal (NN'). Ainsi chacune des biellettes
qui est réalisée à partir d'une tôle d'acier comprend à son extrémité supérieure (141)
un premier trou (120) destiné à recevoir l'axe transversal (12) et à son extrémité
inférieure (142) un deuxième trou (150) destiné à recevoir l'axe transversal inférieur
de pivotement (15). Ajoutons que chacune des biellettes de retenue est logée dans
le dégagement latéral (68a, 68b) correspondant réalisé dans la partie avant du piston
(6).
[0056] L'axe général (YY') de chacune des biellettes joignant les centres des deux axes
(12, 15) s'étend sensiblement verticalement, pour être avantageusement dans la position
chaussée de la fixation (figures 2, 5 et 13) légèrement incliné vers l'avant (AV)
et vers le haut (HA) pour former un angle aigu (A) avec la verticale, tandis qu'en
position ouverte (figures 1 et 13a), l'axe (YY') est légèrement incliné vers l'arrière
(AR) et vers le haut (HA), pour former un angle aigu (B) avec ladite verticale. De
façon avantageuse, l'angle (A) est sensiblement égal à l'angle (B), de façon à ce
que, lors de la rotation de la mâchoire, l'axe de pivotement (12) ne
se déplace que très légèrement en hauteur.
[0057] Lors d'un déclenchement en sécurité, la mâchoire (3) sollicitée par le talon de la
chaussure pivote vers le haut selon (R1) autour de son axe (4). Lors de ce mouvement,
la rampe de déclenchement (8) sollicite le piston selon un effort Q qui se décompose
en deux efforts orthogonaux, un effort vertical dirigé vers le haut (S) et un effort
horizontal dirigé vers l'arrière (R). L'action de la rampe sur le piston (6) provoque
alors son déplacement en coulissement vers l'arrière contre l'action du ressort (7).
Lors de son déplacement en coulissement longitudinal, le piston prend appui par sa
saillie (67) sur la face inférieure (100) du logement de coulissement (10), ladite
saillie (67) se déplaçant vers l'arrière sur cette face inférieure d'appui (100).
Par ailleurs, les biellettes retiennent l'avant du piston, pour assurer sa retenue
vers le haut et encaisser ainsi l'effort vertical (S) dirigé vers le haut appliqué
sur ledit piston par la rampe (8) de la mâchoire (3).
[0058] Selon une caractéristique complémentaire de l'invention, rappelons que le levier
de déchaussage (11) est avantageusement articulé sur le piston (6) autour de l'axe
(12) servant aussi d'axe de pivotement pour les biellettes de retenue.
[0059] Les figures 15 à 20 illustrent une variante d'exécution selon laquelle les deux biellettes
latérales de retenue (14a, 14b) sont reliées par leur extrémité supérieure par une
traverse transversale (14c) pour former un étrier de retenue (140) ayant la forme
d'un U ouvert vers le bas. Dans ce mode de réalisation, la traverse transversale supérieure
(14c) est destinée à retenir vers le haut le piston (6), lorsque la chaussure est
retenue sur le ski, et lors d'un déchaussage en sécurité par sollicitation vers le
haut de la chaussure. A cet effet, la traverse (14c) comprend une saillie (14d) s'étendant
transversalement vers le bas sur laquelle la face supérieure (69) de l'avant du piston
(6) vient s'appuyer dans les positions évoquées précédemment, à savoir, lorsque la
chaussure est retenue sur le ski et lors d'un déchaussage en sécurité. Par ailleurs,
chacune des biellettes latérales (14a, 14b) comprend un trou (120') légèrement oblong
permettant, d'une part, le passage de l'axe (12) du levier (11) et, d'autre part,
le mouvement relatif vertical dudit axe, lors du fonctionnement de la fixation (tel
que cela est illustré aux figures 19 et 20). La figure 19 illustre schématiquement
et partiellement la fixation lors d'un déclenchement en sécurité. Lors de ce mouvement,
la mâchoire (3) est sollicitée vers le haut par la chaussure et pivote selon (R1)
autour de son axe (4). Lors de ce mouvement de pivotement, la rampe de déclenchement
(8) sollicite le nez (63) du piston vers le haut, ce qui provoque un léger soulèvement
de l'avant du piston qui se soulève jusqu'à être en appui sur la traverse (14c) par
sa face supérieure (69). On se trouve d'ailleurs dans cette situation quand la fixation
est dans sa position chaussée de retenue de la chaussure.
[0060] La figure 20 illustre schématiquement et partiellement la fixation dans la position
correspondant à celle où la mâchoire (3) est ouverte, prête à être chaussée, correspondant
aussi sensiblement à celle de la fixation lors d'un chaussage en automatique par appui
de la chaussure sur la pédale (300). Lors de ce mouvement, la rampe inférieure (9)
sollicite alors vers le bas le nez du piston, ce qui provoque un léger déplacement
vers le bas de l'avant du piston, qui se déplace jusqu'à ce que l'axe (12) soit en
appui sur le bord périphérique inférieur du trou (120').
[0061] La figure 21 est une illustration en perspective représentant une autre variante
d'exécution selon laquelle le piston (6) ne comprend qu'une seule biellette de retenue
(14).
[0062] On a vu précédemment que chacune des biellettes (14a, 14b, 14) ou similaire, comme
l'étrier (140) est articulée et retenue pivotante sur le corps (2) autour d'un axe
(15) qui est engagé dans un trou transversal correspondant (152) réalisé dans la partie
inférieure avant du corps. Toutefois, tous autres types de disposition de retenue
des biellettes pourrait être adaptés comme, par exemple, ceux illustrés aux figures
22, 23, 24 et 25. Ces figures illustrent deux variantes d'exécution selon lesquelles
les deux biellettes latérales de retenue sont reliées par leur extrémité inférieure
(142) par une traverse inférieure de retenue et de pivotement (14e) qui constitue
un profil cylindrique destiné à être engagé dans un logement transversal (210) réalisé
dans la partie inférieure avant (21) du corps formant une sorte de crochet de retenue
et de pivotement, la coopération entre la traverse inférieure (14e) et le logement
transversal (210) créant ainsi le deuxième axe transversal (NN').
[0063] Les figures 22 et 23 illustrent une première variante selon laquelle les deux biellettes
latérales ne sont pas reliées par leurs extrémités supérieures, tandis que les figures
21 et 24 illustrent une deuxième variante selon laquelle la retenue du piston est
réalisée par un étrier (140') du type de celui de la réalisation des figures 15 à
20.
[0064] La figure 26 est une illustration en perspective d'une autre possibilité de réalisation
pour réaliser le pivotement des biellettes. Selon cette variante chacune des biellettes
comprend une saillie inférieure (15') destinée à être engagée dans un trou réalisé
dans la paroi du corps, créant ainsi le deuxième axe transversal (NN') de rotation
desdites biellettes (14a, 14b).
[0065] Notons que, comme cela est connu en soi, le corps (2) de la fixation est monté coulissant
dans une glissière (51) fixée au ski pour permettre, d'une part, un réglage précis
de sa position en fonction de la longueur de la chaussure de l'utilisateur et, d'autre
part, son déplacement contre l'action d'un ou plusieurs ressort(s) (52). Par ailleurs,
la fixation selon l'invention comprend avantageusement un frein de ski (70) escamotable.
[0066] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés
à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi
que leurs combinaisons.
1. Fixation de sécurité destinée à retenir de façon déclenchable une chaussure (40) à
un ski (50) ou similaire, du type comprenant une mâchoire (3) montée pivotante sur
un corps (2) autour d'un axe transversal (4), de manière à être mobile en rotation
entre une position de fermeture et une position d'ouverture et inversement, ladite
mâchoire (3) étant retenue en position de fermeture par un système élastique (5),
ladite fixation comprenant de plus un levier de déchaussage (11) mobile en pivotement
autour d'un axe transversal, de manière à être mobile entre une position selon laquelle
il s'étend vers le haut, correspondant à la position de fermeture de la mâchoire,
et une position d'ouverture selon laquelle il s'étend vers l'arrière, correspondant
à la position d'ouverture de la mâchoire, ledit système élastique comprenant un piston
(6) mobile en déplacement longitudinal sollicité en appui sur une rampe (8, 9) réalisée
dans la mâchoire (3) par l'action d'un ressort (7), caractérisée en ce que le piston
(6) est retenu au moins vers le haut par au moins une biellette de retenue (14, 14a,
14b, 140, 140') articulée sur le corps (2) par son extrémité inférieure (142) autour
d'un axe transversal (NN', 15).
2. Fixation de sécurité selon la revendication 1, caractérisée en ce que la biellette
de retenue (14, 14a, 14b, 140, 140') est articulée par son extrémité supérieure (141)
autour d'un axe transversal (MM', 12) sur la partie avant (62) du piston (6).
3. Fixation de sécurité selon la revendication 2, caractérisée en ce que le piston (6)
comprend deux biellettes latérales de retenue (14a, 14b) disposées latéralement de
part et d'autre de celui-ci.
4. Fixation de sécurité selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que l'axe général (YY') de chacune des biellettes joignant les centres des deux
axes (12, 15) s'étend sensiblement verticalement, pour être avantageusement dans la
position de fermeture de la fixation légèrement incliné vers l'avant (AV) et vers
le haut (HA) pour former un angle aigu (A) avec la verticale, tandis qu'en position
d'ouverture l'axe (YY') est légèrement incliné vers l'arrière (AR) et vers le haut
(HA), pour former un angle aigu (B) avec ladite verticale.
5. Fixation de sécurité selon la revendication 4, caractérisée en ce que les deux biellettes
latérales sont disposées dans des dégagements latéraux (68a, 68b) réalisés dans les
parois latérales du piston.
6. Fixation de sécurité selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que les deux biellettes latérales de retenue (14a, 14b) sont reliées par leur
extrémité supérieure par une traverse transversale (14c) pour former un étrier de
retenue (140, 140') ayant la forme d'un "U" ouvert vers le bas.
7. Fixation de sécurité selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que le levier de déchaussage (11) est articulé sur le piston autour de l'axe
transversal (12), auquel sont déjà articulées la ou les biellette(s) de retenue (14,
14a, 14b, 140, 140').
8. Fixation de sécurité selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisée
en ce que l'extrémité supérieure (141) de la ou des biellette(s) de retenue (14, 14a,
14b) comprend un trou oblong (120') destiné au passage de l'axe transversal (12).
9. Fixation de sécurité selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que le piston comprend une partie arrière (60) comprenant un trou central (61)
destiné à recevoir le ressort (7), prolongée vers l'avant par une partie avant (62)
comprenant un nez d'appui transversal (63) destiné à coopérer avec la rampe (8, 9)
de la mâchoire (3).
10. Fixation de sécurité selon la revendication 9, caractérisée en ce que la partie avant
(62) du piston comprend une saillie supérieure transversale (64) percée d'un trou
transversal (65) destiné à recevoir l'axe (12) d'articulation des biellettes (14a,
14a, 14b, 140).
11. Fixation de sécurité selon l'une quelconque des revendications 9 à 10, caractérisée
en ce que la partie arrière (60) est sensiblement parallélépipèdique et sa paroi inférieure
(66) comprend à son extrémité une saillie transversale d'appui (67) destinée à être
en appui coulissant sur la face inférieure d'appui (100) du logement (10) dans lequel
se déplace le piston.