[0001] La présente invention concerne un acier pour la fabrication d'une pièce de mécanique
sécable, et notamment pour la fabrication d'une bielle pour moteur à combustion interne.
[0002] Certaines pièces de mécanique telles que, par exemple, les bielles de moteur à combustion
interne sont constituées d'au moins deux éléments séparables assemblés par des moyens
de fixation tels que des vis. Ces pièces peuvent être en fonte, en poudre métallique
frittée et forgée, ou en acier forgé. L'invention concerne les pièces, et notamment
les bielles, en acier forgé.
[0003] L'acier qui constitue les bielles en acier forgé doit être forgeable, usinable facilement
et présenter des caractéristiques mécaniques permettant d'assurer une bonne tenue
en service des bielles. Les caractéristiques mécaniques généralement requises sont
une dureté comprise entre 210 HB et 360 HB et une résistance à la rupture comprise
entre 650 MPa et 1200 MPa. pour obtenir une tenue à la fatigue suffisante, et une
limite d'élasticité comprise entre 300 MPa et 800 MPa afin d'éviter les déformations
par dépassement de la limite d'élasticité.
[0004] Le choix précis des caractéristiques requises pour une bielle particulière destinée
à un moteur particulier dépend du dessin de la bielle et de la nature du moteur au
quel elle est incorporée. L'acier qui la constitue est choisi en fonction de ces caractéristiques
mécaniques et du procédé de fabrication qui comporte, après le forgeage, un refroidissement
contrôlé destiné à obtenir une structure ferrito-perlitique qui possède les caractéristiques
mécaniques requises et une usinabilité satisfaisante. Les aciers utilisés sont, en
général des aciers au carbone du type XC42 ou des aciers faiblement alliés du type
45M5, 30MSV6, 38MVS5 (selon la norme française). La teneur en carbone est choisie
principalement en fonction du niveau de dureté requis, et les éléments d'alliage sont
ajoutés soit pour augmenter la trempabilité de l'acier afin d'augmenter la proportion
de perlite, ce qui est favorable à l'usinabilité, soit pour durcir la ferrite et améliorer
le rapport limite d'élasticité sur résistance à la rupture. Avec ces aciers, la séparation
des différentes parties de la bielle ne peut se faire que par usinage ce qui nécessite
une gamme d'usinage complexe et coûteuse.
[0005] Certaines bielles en fonte ou obtenues par métallurgie des poudres peuvent être séparées
en deux éléments par une opération de rupture fragile selon un plan prédéterminé.
Cette technique, dite des pièces sécables, présente plusieurs avantages et, notamment,
celui de simplifier considérablement la gamme de fabrication en supprimant des opérations
d'usinage, elle a par contre des inconvénient résultant de la nature des matériaux
utilisables.
[0006] Afin de profiter des avantages de la technique des bielles sécables pour l'appliquer
aux bielles en acier, il a été proposé, dans le brevet US 5,135,587, d'utiliser un
acier dont la composition chimique comprend, en poids: de 0,6% à 0,75% de carbone,
de 0,2% à 0,5% de manganèse, de 0, 04% à 0,12% de soufre avec Mn/S > 3, le reste étant
du fer et des impuretés; la teneur en impuretés étant inférieure à 1,2%; la structure
étant pratiquement 100% perlitique et la taille du grain comprise entre 3 et 8 ASTM.
Les impuretés prises parmi P, Si, Ni, V, Cu, Cr et Mo ayant des teneurs individuelles
de préférence telles que: Ni ≤ 0,2%, Mo ≤ 0,02%, Cr ≤ 0,1%, Cu ≤ 0,15% V ≤ 0,035%
0,15% ≤ Si ≤ 0,35%, et P ≤ 0,03%. Mais cet acier, qui est du type XC70 (selon la norme
française), présente l'inconvénient d'avoir un comportement irrégulier lors de l'opération
de rupture fragile, notamment parce que, il est pratiquement impossible de maîtriser
industriellement la proportion de phase proeutectoïde, celle ci peut varier de 0%
à 15% en fonction de l'analyse chimique exacte de l'acier et des moyens de fabrication
utilisés., ce qui le rend difficile à utiliser industriellement, de plus, il ne permet
d'obtenir que les caractéristiques propres à l'XC70 ce qui limite son emploi aux pièces
pour les quelles ces caractéristiques sont adaptées.
[0007] Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients en proposant
un acier qui permette d'obtenir les caractéristiques mécaniques requises pour une
large gamme d'applications, notamment dans le domaine des bielles, et une bonne usinabilité,
tout en permettant de réaliser l'opération de rupture fragile dans des conditions
industrielles satisfaisantes.
[0008] A cet effet, l'invention a pour objet un acier pour la fabrication d'une pièce de
mécanique sécable dont la composition chimique comprend, en poids: 0,25% ≤ C ≤ 0,75%,
0,2% ≤ Si ≤ 1,5%, 0,1% ≤ Mn ≤ 2%, 0% ≤ Ni ≤ 1%, 0% ≤ Cr ≤ 1%, 0% ≤ Mo ≤ 1%, 0% ≤ Cu
≤ 1%, 0% ≤ V ≤ 0,2%, 0,02% ≤ S ≤ 0,35%, 0,04% ≤ P ≤ 0,2%, 0% ≤ Al ≤ 0,005%, 0,005%
≤ N ≤ 0,02%, éventuellement au moins un élément pris parmi le plomb, le tellure et
le sélénium en des teneurs inférieures à 0,1%, le reste étant du fer et des impuretés
résultant de l'élaboration, l'acier étant éventuellement traité au calcium.
[0009] De préférence, la composition chimique de l'acier satisfait au moins une des relations
suivantes: 0,06% ≤ P ≤ 0,12%, 0,8% ≤ Si ≤ 1,2%, 0,05% ≤ V ≤ 0,15%.
[0010] La composition chimique de l'acier peut être telle que: 0,65% ≤ C ≤ 0,75%, 0,2% ≤
Si, 0,25% ≤ Mn ≤ 1%, Ni ≤ 0,15%, Cr ≤ 0,15%, Mo ≤ 0,05%, Cu ≤ 0,35%
[0011] La composition chimique de l'acier peut également être telle que: 0,25% ≤ C ≤ 0,5%,
0,2% ≤ Si, Ni ≤ 0,15%, Cr ≤ 0,15%, Mo ≤ 0,05%, Cu ≤ 0,35%, avec, de préférence, 0,25%
≤ Mn ≤ 1,3%.
[0012] L'invention concerne également l'utilisation d'un acier selon l'invention pour la
fabrication d'une pièce de mécanique comportant au moins deux éléments obtenue par
rupture fragile d'une ébauche de ladite pièce, ainsi que ladite pièce. Cette pièce
pouvant être, notamment, une bielle pour moteur à combustion interne constituée par
exemple d'un acier dont la dureté est comprise entre 210 HB et 360 HB, la résistance
à la rupture est comprise entre 650 MPa et 1200 MPa, avec une majorité de grains relativement
gros, dont l'indice de taille ASTM des grains austénitiques est inférieur à 5, ayant,
de préférence, une structure comportant au moins 70% de perlite.
[0013] L'invention va maintenant être décrite de façon plus précise mais non limitative.
[0014] L'acier selon l'invention est un acier de construction mécanique au carbone ou faiblement
allié dont la composition chimique comprend, en poids:
- plus de 0,25% de carbone pour permettre d'obtenir une structure ferrito-perlitique
ou perlitique de dureté supérieure à 210 HB, mais moins de 0,75% de façon à éviter
la formation de carbures de fer défavorables à l'usinabilité;
- de 0,04% à 0,2% de phosphore, et de préférence, de 0,06% à 0,12% afin de fragiliser
la structure, et en particulier la ferrite, obtenue après forgeage et traitement thermique;
notamment lorsque la structure est essentiellement perlitique, cette teneur en phosphore
permet d'obtenir une bonne reproductibilité de la rupture fragile d'ébauches de pièces
de mécanique; de préférence, la teneur en phosphore doit être telle que: P ≥ 0,18
- 0,2 x C . On obtient ainsi une résilience Kcv inférieure à environ 7 Joules à la
température ambiante, nécessaire pour obtenir une bonne aptitude à la rupture 100%
fragile avec une déformation latérale inférieure ou égale à 120 µm;
- moins de 0,005% et de préférence moins de 0,003% d'aluminium afin d'éviter la présence
d'inclusions d'alumine défavorables à l'usinabilité, et également pour éviter la formation
de nitrures d'aluminium qui empêchent le grain de grossir pendant le réchauffage avant
forgeage, ce qui est défavorable à l'aptitude à la rupture fragile;
- de 0,2% à 1,5% de silicium; le silicium est un élément désoxydant qui doit être ajouté
en des teneurs supérieures à 0,2% pour assurer une bonne désoxydation, mais, en plus
fortes teneurs cet élément durcit et fragilise la ferrite ce qui est favorable à une
bonne usinabilité; pour obtenir cet effet favorable, sa teneur peut être fixée entre
0,8% et 1,2%;
- de 0% à 0,2%, et, de préférence, de 0,05% à 0,15% de vanadium pour durcir la ferrite
et améliorer le rapport limite d'élasticité sur résistance à la rupture;
- de 0,02% à 0,35% , et de préférence, de 0,05% à 0,12% de soufre pour améliorer l'usinabilité;
- éventuellement, au moins un élément pris parmi le plomb, le tellure et le sélénium
en des teneurs inférieures à 0,1% de façon à améliorer l'usinabilité;
- de 0,1% à 2% de manganèse et de préférence plus de 0,25% afin de fixer le soufre sous
forme de sulfures de manganèse, et dans ce cas, la teneur en soufre peut être limitée
à 1%; mais, le manganèse peut également être ajouté pour augmenter la trempabilité
afin d'abaisser la température de début de transformation ferrito-perlitique et ainsi
de limiter la teneur en ferrite, ce qui est favorable à l'usinabilité;
- éventuellement un ou plusieurs éléments pris parmi le nickel, le chrome, le molybdène
et le cuivre, en des teneurs comprises entre 0% et 1% afin d'ajuster la trempabilité;
lorsque ces éléments ne sont pas ajoutés volontairement, ils peuvent néanmoins exister
à titre de résiduels apportés par les matières premières lors de l'élaboration, dans
ce cas, les teneurs en nickel et en chrome sont inférieures à 0,15%, la teneur en
molybdène est inférieure à 0,05% et la teneur en cuivre est inférieure à 0,35%.
[0015] Dans cette famille d'aciers, on peut choisir selon l'utilisation concernée, par exemple,
un acier proche de l'eutéctoïde comprenant de 0,65% à 0,75% de carbone, moins de 1%
de silicium, de 0,25% à 1% de manganèse, moins de 0,15% de nickel, moins de 0,15%
de chrome, moins de 0,05% de molybdène, moins de 0,35% de cuivre et moins de 0,005%
d'aluminium.
[0016] On peut également utiliser un acier moins chargé en carbone dont la composition chimique
comprend notamment 0,25% ≤ C ≤ 0,5%, Ni ≤ 0,15%, Cr ≤ 0,15%, Mo ≤ 0,05%, Cu ≤ 0,35%.
Cet acier peut être un acier au carbone, au quel cas, il contient moins de 0,5% de
manganèse. Mais ce peut être également un acier faiblement allié au manganèse, au
silicium, ou éventuellement au vanadium. Il peut alors contenir entre 1% et 2% de
manganèse, et/ou entre 0,5% et 1,5% de silicium, et/ou entre 0, 5% et 0,2% de vanadium.
[0017] Pour fabriquer une pièce sécable, on approvisionne un lopin d'acier selon l'invention,
on le chauffe à une température comprise entre 1100°C et 1300°C de façon. d'une part
à l'austénitiser. d'autre part à faire grossir le arain et, enfin, à lui donner la
ductilité nécessaire au forgeage, puis on le forge pour lui conférer la forme souhaitée;
le forgeage se terminant à une température supérieure à 850°C. Directement après forgeage,
on le refroidit de façon contrôlée jusqu'à la température ambiante, par exemple dans
un tunnel de refroidissement, à une vitesse de refroidissement moyenne entre la température
de fin de forgeage et 200°C étant comprise entre 0,5°C/s et 15°C/s. En procédant ainsi,
on obtient une structure ferrito-perlitique avec une majorité de grains relativement
gros, dont l'indice de taille ASTM du grain austénitique est inférieur à 5, contenant
moins de 30% de ferrite, ayant les caractéristiques de dureté et de traction requises,
et une résilience inférieure à 7 Joules à la température ambiante. L'ébauche de pièce
ainsi obtenue, est alors usinée, puis divisée en deux éléments par rupture fragile
engendrée par un choc.
[0018] A titre de premier exemple, on a fabriqué des bielles en utilisant un acier de type
XC70 dont la composition chimique comprenait, en poids:
C = 0,71 %
Si = 0,250 %
Mn = 0,8 %
Ni = 0,08 %
Cr = 0,05 %
Mo = 0,01%
Cu = 0,3 %
S = 0,07 %
P = 0,045 %
Al = 0,002 %
N = 0,012 %
le reste étant du fer et des impuretés résultant de l'élaboration.
[0019] Avant forgeage, les lopins d'acier a été chauffé à 1250°C; la température de fin
de forgeage a été de 1000°C. Après forgeage, l'ébauche a été refroidie en passant
dans un tunnel de refroidissement contrôlé à des vitesses de refroidissement moyenne
comprises entre 1°C/s et 3°C/s afin de simuler l'effet des dispersions propres à une
fabrication industrielle. Les caractéristiques obtenues ont été:
structure: perlitique avec 0% à 15% de ferrite,
HB compris entre 270 et 310
Rm compris entre 900 MPa et 1050 MPa,
Re compris entre 500 MPa et 600 MPa,
Kcv inférieur à 7 Joules à la température ambiante.
[0020] Les ébauches ont alors été usinées puis toutes séparées en deux éléments par rupture
fragile. Cette séparation par rupture fragile s'est faite sans difficultés quelque
soit la teneur en ferrite.
[0021] A titre de deuxième exemple, on a fabriqué des bielles en utilisant un acier de type
50M5 dont la composition chimique comprenait, en poids:
C = 0,505 %
Si = 0,240 %
Mn = 1,3 %
Ni = 0,11 %
Cr = 0,08 %
Mo = 0,01%
Cu = 0,32 %
S = 0,085 %
P = 0,075 %
Al = 0,003 %
N = 0,011 %
le reste étant du fer et des impuretés résultant de l'élaboration.
[0022] Avant forgeage, le lopin d'acier a été chauffé à 1250°C; la température de fin de
forgeage a été de 1000°C. Après forgeage, l'ébauche a été refroidie en passant dans
un tunnel de refroidissement contrôlé à des vitesses de refroidissement moyenne comprises
entre 1°C/s et 6°C/s afin de simuler l'effet des dispersions propres à une fabrication
industrielle. Les caractéristiques obtenues ont été:
structure: perlitique avec 0% à 20% de ferrite,
HB compris entre .260 et 300
Rm compris entre 860 MPa et 1000 MPa,
Re compris entre 400 MPa et 650MPa,
Kcv inférieur à 6 Joules à la température ambiante.
[0023] Les ébauches ont alors été usinées puis toutes séparées en deux éléments par rupture
fragile. Cette séparation par rupture fragile s'est faite sans difficultés quelque
soit la teneur en ferrite.
[0024] A titre de troisième exemple, on a fabriqué des bielles en utilisant un acier de
type 38MSV5 dont la composition chimique comprenait, en poids:
C = 0,39 %
Si = 0,75 %
Mn = 1,24 %
Ni = 0,13 %
Cr = 0,15 %
Mo = 0,005%
Cu = 0,2 %
V = 0,105 %
S=0,11 %
P = 0,103 %
Al = 0,004 %
N = 0,009 %
le reste étant du fer et des impuretés résultant de l'élaboration.
[0025] Avant forgeage, le lopin d'acier a été chauffé à 1260°C; la température de fin de
forgeage a été de 1030°C. Après forgeage, l'ébauche a été refroidie en passant dans
un tunnel de refroidissement contrôlé à des vitesses de refroidissement moyenne comprises
entre 1°C/s et 6°C/s afin de simuler l'effet des dispersions propres à une fabrication
industrielle. Les caractéristiques obtenues ont été:
structure: perlitique avec 0% à 25% de ferrite,
HB compris entre 260 et 310
Rm compris entre 880 MPa et 1050 MPa,
Re compris entre 500 MPa et 700 MPa,
Kcv inférieur à 6,5 Joules.
[0026] Les ébauches ont alors été usinées puis toutes séparées en deux éléments par rupture
fragile. Cette séparation par rupture fragile s'est faite sans difficultés quelque
soit la teneur en ferrite.
[0027] Ces exemples montrent qu'avec les aciers selon l'invention il est possible de fabriquer
de façon fiable des bielles sécables et plus généralement des pièces sécables ayant
des structures de type ferrito-perlitique faciles à usiner à basse vitesse et à haute
vitesse de coupe.
1. Acier pour la fabrication d'une pièce de mécanique sécable caractérisé en ce que sa
composition chimique comprend, en poids:
0,25% ≤ C ≤ 0,75%
0,2% ≤ Si ≤ 1,5%
0,1% ≤ Mn ≤ 2%
0% ≤ Ni ≤ 1%
0% ≤ Cr ≤ 1%
0% ≤ Mo ≤ 1%
0% ≤ Cu ≤ 1%
0% ≤ V ≤ 0,2%
0,02% ≤ S ≤ 0,35%
0,04% ≤ P ≤ 0,2%
0% ≤ Al ≤ 0,005%
0,005% ≤ N ≤ 0,02%
- éventuellement au moins un élément pris parmi le plomb, le tellure et le sélénium
en des teneurs inférieures à 0,1%,
le reste étant du fer et des impuretés résultant de l'élaboration, l'acier étant
éventuellement traité au calcium.
2. Acier selon la revendication 1 caractérisé en ce que sa composition chimique est telle
que:
0,06% ≤ P ≤ 0,12%
3. Acier selon la revendication 1 ou la revendication 2 caractérisé en ce que sa composition
chimique est telle que:
0,8% ≤ Si ≤ 1,2%
4. Acier selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que sa composition
chimique est telle que:
0,05% ≤ V ≤ 0,15%
5. Acier selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que sa composition
chimique est telle que:
0,65% ≤ C ≤ 0,75%
0,25% ≤ Mn ≤ 1%
Ni ≤ 0,15%
Cr ≤ 0,15%
Mo ≤ 0,05%
Cu ≤ 0,35%
Al ≤ 0,005%
6. Acier selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que sa composition
chimique est telle que:
0,25% ≤ C ≤ 0,5%
Ni ≤ 0,15%
Cr ≤ 0,15%
Mo ≤ 0,05%
Cu ≤ 0,35%
7. Acier selon la revendication 6 caractérisé en ce que sa composition chimique est telle
que:
0,25% ≤ Mn ≤ 1%
8. Utilisation d'un acier selon l'une quelconque des revendications 1 à 7 pour la fabrication
d'une pièce de mécanique comportant au moins deux éléments obtenue par rupture fragile
d'une ébauche.
9. Utilisation d'un acier selon la revendication 8 caractérisée en ce que la pièce a
une structure ferrito-perlitique.
10. Pièce de mécanique comportant au moins deux éléments obtenue par rupture fragile d'une
ébauche, et notamment bielle par exemple pour moteur à combustion interne, caractérisée
en ce que elle est constituée d'un acier selon l'une quelconque des revendications
1 à 7.
11. Pièce selon la revendication 10 caractérisée en ce que l'acier qui la constitue a
une dureté comprise entre 210 HB et 360 HB, une résistance à la rupture comprise entre
650 MPa et 1200 MPa, et une majorité de grains dont l'indice de taille ASTM de grain
austénitique est inférieur à 5.
12. Pièce selon la revendication 10 ou la revendication 11 caractérisée en ce que l'acier
qui la constitue a une structure comportant au moins 70% de perlite.