[0001] La présente invention concerne d'une manière générale les coupe-circuit.
[0002] Ainsi qu'on le sait, un coupe-circuit comporte, globalement, dans un boîtier, d'une
part, deux organes de contact, qui, établis à distance l'un de l'autre, sont chacun
respectivement en liaison électrique avec deux bornes de connexion accessibles de
l'extérieur du boîtier, et, d'autre part, un porte-fusible, fréquemment appelé "préhenseur",
qui présente un évidement propre au logement d'une cartouche fusible, et qui, lui
aussi accessible à l'usager de l'extérieur du boîtier, est monté mobile dans ce boîtier
entre deux positions, à savoir, une position de fermeture, pour laquelle son évidement
s'étend de l'un à l'autre des deux organes de contact, en sorte qu'une cartouche fusible
présente dans cet évidement établit alors une liaison électrique entre ceux-ci, et
une position d'ouverture, pour laquelle, écarté de ces organes de contact, son évidement
s'étend pour partie hors du boîtier, en sorte qu'il est possible à l'usager d'y mettre
en place une cartouche fusible ou de l'en retirer.
[0003] Dans la demande de brevet européen déposée le 19 décembre 1995 sous le No 95402874.2,
il a été proposé d'associer à ce coupe-circuit un appareil auxiliaire, en tirant parti
du débattement de son porte-fusible de l'une à l'autre de ses positions pour la commande
de cet appareil auxiliaire.
[0004] A cet effet, il a été prévu de ménager sur ce porte-fusible des moyens de came, et
de doter l'appareil auxiliaire d'une tige de commande qui, faisant saillie hors de
son boîtier, est en prise avec ceux-ci.
[0005] La présente invention a d'une manière générale pour objet de développer cette disposition,
en la mettant en oeuvre pour un interrupteur susceptible de commander l'alimentation
d'un autre circuit, et par exemple celle d'un voyant, en fonction de la position d'ouverture
ou de fermeture, du porte-fusible du coupe-circuit.
[0006] Il a déjà été proposé, dans le brevet français publié sous le No 2 638 562, un interrupteur
auxiliaire comportant, dans un boîtier, une lame de contact, qui, sous le contrôle
d'un levier d'actionnement monté pivotant et coulissant, est, au moins en partie,
montée mobile entre deux positions, l'une de fermeture, pour laquelle elle est en
application contre un contact fixe, l'autre d'ouverture, pour laquelle elle est au
contraire écartée de ce contact fixe.
[0007] Mais, pour sa commande, le levier d'actionnement est sous le contrôle d'un poussoir,
sans qu'il soit envisagé d'y associer une quelconque tige de commande.
[0008] Cet interrupteur auxiliaire ne peut donc pas être aisément associé à un coupe-circuit
du genre en cause, et celui-ci pose par ailleurs un problème particulier, dans la
mesure où, son porte-fusible ayant un débattement relativement important, les moyens
de came qu'il comporte ne doivent intervenir que momentanément, à la volée, sur un
tel interrupteur auxiliaire.
[0009] La présente invention a tout d'abord plus précisément pour objet un interrupteur
auxiliaire répondant à cette double exigence.
[0010] Cet interrupteur auxiliaire, qui est du genre comportant, dans un boîtier, au moins
une lame de contact, qui, sous le contrôle d'un levier d'actionnement monté pivotant
et coulissant, est, au moins en partie, montée mobile entre deux positions, l'une
de fermeture, pour laquelle elle est en application contre un contact fixe, l'autre
d'ouverture, pour laquelle elle est au contraire écartée de ce contact fixe, est d'une
manière générale caractérisé en ce que, le levier d'actionnement comportant latéralement
une tige de commande, qui, pour son intervention, fait saillie hors du boîtier à la
faveur d'une boutonnière de celui-ci, cette boutonnière forme, localement, à l'écart
de sa partie courante, un lobe d'échappement qui est apte à recevoir cette tige de
commande.
[0011] Ainsi, après avoir momentanément entraîné, par ses moyens de came, la tige de commande
de l'interrupteur auxiliaire, le porte-fusible du coupe-circuit dirige cette tige
de commande vers le lobe d'échappement de la boutonnière dans laquelle elle se débat,
et ce porte-fusible peut ainsi poursuivre son trajet sans qu'il n'y ait plus une quelconque
interférence entre lui et cette tige de commande.
[0012] Au retour, les moyens de came de ce porte-fusible ramènent la tige de commande dans
la partie courante de la boutonnière, pour son entraînement dans le sens inverse du
précédent.
[0013] La présente invention a encore pour objet un coupe-circuit dont le porte-fusible
présente des moyens de came établis en conséquence.
[0014] Les objets de l'invention, leurs caractéristiques et leurs avantages, ressortiront
d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins
schématiques annexés sur lesquels :
la figure 1 est une vue en perspective d'un interrupteur auxiliaire suivant l'invention,
vu du côté du couvercle de son boîtier ;
la figure 2 en est une autre vue en perspective, vu du côté du socle de son boîtier
;
la figure 3 en est, avec un arrachement local, une vue en élévation, vu de l'intérieur,
et couvercle de boîtier enlevé, suivant la flèche III de la figure 1 ;
la figure 4 est, à échelle supérieure, et avec un arrachement local, une vue en élévation
du levier d'actionnement que comporte cet interrupteur auxiliaire ;
la figure 5 est une vue en plan de ce levier d'actionnement, suivant la flèche V de
la figure 4 ;
la figure 6 en est une vue en perspective ;
les figures 7A et 7B sont, avec des arrachements locaux, des vues en élévation, qui,
déduites de celle de la figure 3, illustrent, chacune respectivement, deux phases
successives de fonctionnement de l'interrupteur auxiliaire suivant l'invention ;
la figure 8 est une vue partielle en élévation du porte-fusible du coupe-circuit auquel
cet interrupteur auxiliaire peut être associé ;
la figure 9 est une vue partielle en coupe transversale de ce porte-fusible, suivant
la ligne IX-IX de la figure 8 ;
les figures 10A, 10B et 10C sont des vues partielles en plan qui, reprenant celle
de la figure 8, illustrent diverses phases successives de fonctionnement de l'ensemble.
[0015] Tel qu'illustré sur ces figures, et ainsi qu'il est mieux visible sur la figure 3,
l'interrupteur auxiliaire 10 suivant l'invention comporte, de manière connue en soi,
dans un boîtier 11, au moins une lame de contact 12A, qui, sous le contrôle d'un levier
d'actionnement 14 monté pivotant et coulissant suivant des dispositions décrites plus
en détail ultérieurement, est, au moins en partie, montée mobile entre deux positions,
l'une de fermeture, représentée à la figure 3, pour laquelle elle est en application
contre un contact fixe 15A, l'autre d'ouverture, représentée à la figure 7B, pour
laquelle elle est au contraire écartée de ce contact fixe 15A.
[0016] Dans la forme de réalisation représentée, cet interrupteur auxiliaire 10 constitue
un appareil modulaire.
[0017] Son boîtier 11 se présente donc sous la forme générale d'une plaquette, avec deux
faces principales 16 parallèles l'une à l'autre, et, suivant son contour, une face
arrière 17, deux faces latérales 18 sensiblement parallèles entre elles et perpendiculaires
à la face arrière 17, et une face avant 19, qui, abstraction faite d'une partie saillante
20 dans sa zone médiane, est sensiblement parallèle à la face arrière 17.
[0018] En pratique, la face arrière 17 présente une encoche 21, à la faveur de laquelle
est susceptible d'intervenir un dispositif d'encliquetage, non représenté, pour la
fixation de l'ensemble sur un rail de support de type normalisé, également non représenté.
[0019] Dans la forme de réalisation représentée, le boîtier 11 est formé, d'une part, d'un
socle 22, qui forme corps de boîte, et dont le fond 23 forme l'une des faces principales
16, et, d'autre part, d'un couvercle 24, qui, rapporté sur le socle 22, est dûment
solidarisé à celui-ci, et qui forme l'autre des faces principales 16.
[0020] Les dispositions qui précèdent sont bien connues par elles-mêmes, et, ne relevant
pas en propre de la présente invention, elles ne seront pas décrites plus en détail
ici.
[0021] Dans la forme de réalisation représentée, l'interrupteur auxiliaire 10 suivant l'invention
comporte une deuxième lame de contact 12B, qui, sous le contrôle, elle aussi, du levier
d'actionnement 14, est, elle aussi, au moins en partie montée mobile entre deux positions,
l'une de fermeture, représentée à la figure 7B, pour laquelle elle est en application
contre un deuxième contact fixe 15B, l'autre d'ouverture, représentée à la figure
3, pour laquelle elle est au contraire écartée de ce contact fixe 15B.
[0022] Plus précisément, dans la forme de réalisation représentée, l'interrupteur auxiliaire
10 suivant l'invention constitue un inverseur, les deux contacts fixes 15A, 15B étant
portés par une même bande métallique 25 par laquelle ils sont en liaison avec une
borne d'entrée 26 tandis que les deux lames de contact 12A, 12B sont, elles, chacune
individuellement en liaison avec deux bornes de sortie 27A, 27B et que l'une est en
position de fermeture tandis que l'autre est en position d'ouverture, et réciproquement.
[0023] En pratique, la lame de contact 12A est encastrée sur le boîtier 11 à l'une de ses
extrémités, et, par son autre extrémité, qui est libre, elle coopère avec le contact
fixe 15A auquel elle est associée.
[0024] Plus précisément, dans la forme de réalisation représentée, la lame de contact 12A
comporte deux tronçons, à savoir, un tronçon fixe 28, qui est en liaison avec la borne
de sortie 27A, et qui est inséré entre des plots 30 venus d'un seul tenant du fond
23 du socle 22 du boîtier 11, et un tronçon mobile 31, qui est soumis au levier d'actionnement
14, suivant des dispositions décrites plus en détail ultérieurement, et qui coopère
avec le contact fixe 15A.
[0025] Dans la forme de réalisation représentée, ce tronçon fixe 28 et ce tronçon mobile
31 font un dièdre aigu entre eux.
[0026] De même, la deuxième lame de contact 12B est encastrée sur le boîtier 11 à l'une
de ses extrémités, et, par son autre extrémité, qui est libre, elle coopère avec le
contact fixe 15B auquel elle est associée.
[0027] Plus précisément, et comme la lame de contact 12A, cette lame de contact 12B comporte,
dans la forme de réalisation représentée, un tronçon fixe 33, qui est en liaison avec
la borne de sortie 27B, et qui est inséré entre la partie du rebord 34 du socle 22
du boîtier 11 formant la face arrière 17 de ce dernier et des plots 35 venus d'un
seul tenant du fond 23 de ce socle 22, et un tronçon mobile 36, qui est soumis au
levier d'actionnement 14, et par lequel elle coopère avec le contact fixe 15B.
[0028] Dans la forme de réalisation représentée, ce tronçon fixe 33 et ce tronçon mobile
36 font un dièdre obtus entre eux.
[0029] La borne d'entrée 26 ouvre sur l'une des faces latérales 18 du boîtier 11, tandis
que les bornes de sortie 27A, 27B ouvrent sur la face latérale 18 opposée, en étant
étagées sur celle-ci.
[0030] Mais, pour chacune d'elles, la vis de serrage 37 est accessible à partir de la face
avant 19 du boîtier 11.
[0031] Suivant l'invention, le levier d'actionnement 14 comporte, latéralement, une tige
de commande 38, qui, pour son intervention, et suivant des modalités décrites plus
en détail ultérieurement, fait saillie hors du boîtier 11 à la faveur d'une boutonnière
39 de celui-ci, et cette boutonnière 39 forme, localement, à l'écart de sa partie
courante 40, un lobe d'échappement 42 qui est apte à recevoir cette tige de commande
38.
[0032] Dans la forme de réalisation représentée, le levier d'actionnement 14 se présente,
globalement, sous la forme d'un bâtonnet creux, à section transversale en U.
[0033] Il comporte ainsi, d'une part, deux flancs 44, qui sont sensiblement parallèles entre
eux, et qui, abstraction faite d'une inflexion dans leur zone médiane, sont en pratique
sensiblement rectilignes, et, d'autre part, un fond 45, plat, qui est sensiblement
perpendiculaire aux flancs 44.
[0034] Les flancs 44 forment entre eux une rainure 46.
[0035] A l'une des extrémités, 47, du levier d'actionnement 14, cette rainure 46 est ouverte,
tandis que, à l'autre de ses extrémités, 48, elle est fermée, l'un des flancs 44 rejoignant
l'autre par un profil arrondi 49.
[0036] Le levier d'actionnement 14 ainsi globalement constitué a sa concavité tournée vers
le fond 23 du socle 22 du boîtier 11, et, pour son guidage, sa largeur L1, c'est-à-dire
la distance séparant extérieurement l'un de l'autre ses deux flancs 44, est sensiblement
égale à la distance L2 séparant intérieurement ce fond 23 du couvercle 24, tel que
schématisé en traits interrompus sur la figure 5, tout en étant légèrement inférieure
à cette distance L2.
[0037] La tige de commande 38 est portée par un massif 50, qui, issu d'un seul tenant du
fond 45, sensiblement perpendiculairement à celui-ci, s'étend entre les flancs 44,
à distance de l'une et l'autre des extrémités 47, 48, mais plus près de l'extrémité
47 ouverte que de l'extrémité 48 fermée.
[0038] En pratique, la tige de commande 38 comporte, à sa base, pour son guidage, un tronçon
52 de plus grande section, dont le diamètre D1 correspond sensiblement à la largeur
L3 de la boutonnière 39 du boîtier 11, tout en étant légèrement inférieur à cette
largeur L3.
[0039] Dans la forme de réalisation représentée, elle comporte, également, un tronçon 53
dont le diamètre D2 est intermédiaire entre celui D1 du tronçon 52 et son propre diamètre
D3.
[0040] Pour son montage pivotant et coulissant, le levier d'actionnement 14 est en prise,
par sa rainure 46, du côté de son extrémité 47 ouverte, avec un ergot 54 solidaire
du boîtier 11, figure 3.
[0041] Il s'agit, en pratique, d'un ergot 54 cylindrique, de section transversale circulaire,
qui est d'un seul tenant avec le fond 23 du socle 22 du boîtier 11, et dont le diamètre
D4 est sensiblement égal à la largeur L4 séparant intérieurement l'un de l'autre les
deux flancs 44 du levier d'actionnement 14, tout en étant légèrement inférieur à cette
largeur L4.
[0042] Pour son action sur la lame de contact 12A, le levier d'actionnement 14 comporte,
transversalement, dans sa zone médiane, c'est-à-dire entre ses extrémités 47, 48,
un évidement 55, qui affecte en pratique ses seuls flancs 44, sans interférence avec
son fond 45, et à la faveur duquel il est traversé de part en part par cette lame
de contact 12A.
[0043] Plus précisément, le levier d'actionnement 14 présente, en bordure de cet évidement
55, un bossage 56, à profil arrondi, qui est d'un seul tenant avec l'un de ses flancs
44, en l'espèce celui opposé à celui présentant un profil arrondi 49 à l'extrémité
48 fermée, en formant en quelque sorte un renflement local de ce flanc 44, et par
lequel il est apte à agir sur la lame de contact 12A.
[0044] Le massif 50 portant la tige de commande 38 s'étend lui aussi en bordure de l'évidement
55, mais du côté de celui-ci opposé au bossage 56, et il est d'un seul tenant avec
le flanc 44 présentant un profil arrondi 49 à l'extrémité 48 fermée.
[0045] En pratique, pour la position de fermeture représentée sur la figure 3, la lame de
contact 12A porte élastiquement, par elle-même, sur le contact fixe 15A auquel elle
est associée, et le bossage 56 du levier d'actionnement 14 se situe du même côté de
cette lame de contact 12A que ce contact fixe 15A, à légère distance de la lame de
contact 12A.
[0046] La lame de contact 12B s'étend, elle, de l'autre côté de la tige de commande 38 du
levier d'actionnement 14 par rapport à la lame de contact 12A.
[0047] Le levier d'actionnement 14 est apte à agir sur cette lame de contact 12B par l'une
de ses extrémités, en l'espèce l'extrémité 48 fermée présentant un profil arrondi
49.
[0048] L'une au moins des lames de contact 12A, 12B est au moins en partie élastiquement
déformable, et constitue ainsi par elle-même des moyens élastiques propres à un maintien
stable du levier d'actionnement 14 dans l'une au moins de ses positions.
[0049] En pratique, il s'agit de la lame de contact 12B, celle-ci se trouvant contrainte
élastiquement par le levier d'actionnement 14 lorsqu'elle est en position de fermeture.
[0050] Dans la forme de réalisation représentée, le lobe d'échappement 42 que forme la boutonnière
39 du boîtier 11 s'étend en pratique à l'une des extrémités de la partie courante
40 de celle-ci.
[0051] Dans la forme de réalisation représentée, ce lobe d'échappement 42 se réduit en pratique
à un prolongement coudé de la partie courante 40, en se raccordant à celle-ci par
un tronçon largement arrondi 57, et cette partie courante 40 est sensiblement rectiligne.
[0052] Dans la forme de réalisation représentée, enfin, le levier d'actionnement 14 comporte,
latéralement, du côté opposé à sa tige de commande 38, à la faveur du massif 50 portant
celle-ci, un perçage 58, qui est aligné, axialement, avec cette tige de commande 38,
et en correspondance avec lequel le boîtier 11, et, plus précisément, le couvercle
24 de celui-ci, présente une boutonnière 59 de même type que la boutonnière 39 qu'il
présente pour la tige de commande 38.
[0053] Le coupe-circuit 60 auquel l'interrupteur auxiliaire 10 ainsi constitué est susceptible
d'être associé ne sera pas décrit dans tous ses détails ici, dans la mesure où il
est décrit dans la demande de brevet français No 94 15332, et où, à cet égard, la
description de celle-ci peut être considérée comme faisant partie intégrante de la
présente demande de brevet.
[0054] Il suffira d'indiquer qu'il comporte un porte-fusible 61 monté mobile entre deux
positions, l'une de fermeture, représentée à la figure 8, l'autre d'ouverture, représentée
à la figure 10C.
[0055] En pratique, ce porte-fusible 61 se déplace suivant une trajectoire courbe.
[0056] Plus précisément, il est globalement cintré, et il est en prise avec des moyens de
guidage qui, solidaires du boîtier 62 de l'ensemble, sont eux-mêmes globalement cintrés
de manière complémentaire.
[0057] Plus précisément, encore, ce porte-fusible 61 présente, en saillie, deux nervures
63, par lesquelles, tel que schématisé en traits interrompus sur la figure 9, il est
en prise avec une nervure 64 solidaire du boîtier 62 du coupe-circuit 60.
[0058] Pour la commande de l'interrupteur auxiliaire 10, le porte-fusible 61 du coupe-circuit
60 comporte des moyens de came 65 sur le trajet desquels le boîtier 62 de ce coupe-circuit
60 présente une ouverture 66 propre au passage de la tige de commande 38 de son levier
d'actionnement 14, cette ouverture 66 étant en pratique constituée par une boutonnière
du même type que les boutonnières 39, 59 du boîtier 11 de l'interrupteur auxiliaire
10.
[0059] Comme décrit dans la demande de brevet européen No 95402874.2, les moyens de came
65 comportent une rainure 67 que présente en creux le porte-fusible 61, entre ses
nervures 63, pour l'engagement de la tige de commande 38, tel que schématisé en traits
interrompus sur la figure 9.
[0060] En pratique, cette rainure 67 présente, successivement, suivant l'invention, deux
tronçons, qui sont décalés transversalement l'un par rapport à l'autre, à savoir,
un premier tronçon 68, qui ouvre, librement, par un débouché 69, à l'extrémité du
porte-fusible 61, sur la tranche de celui-ci, et un deuxième tronçon 70, qui, au contraire,
présente un fond borgne 71, avec, au raccordement de ces deux tronçons 68, 70, d'une
part, sur un premier des flancs de cette rainure 67, un pan d'entraînement 72, qui,
tourné vers le fond borgne 71 du deuxième tronçon 70, est apte à un entraînement de
la tige de commande 38, et, d'autre part, sur l'autre des flancs de cette rainure
67, entre le fond borgne 71 du deuxième tronçon 70 et le pan d'entraînement 72, un
pan de déviation 74, qui, tourné vers le débouché 69 du premier tronçon 68, est apte
à dévier cette tige de commande 38.
[0061] Prise dans son ensemble, la rainure 67 est par ailleurs globalement cintrée, à l'image
de la trajectoire courbe du porte-fusible 61.
[0062] Au montage, lorsque l'interrupteur auxiliaire 10 suivant l'invention est accolé au
coupe-circuit 60 auquel il est associé, et que le porte-fusible 61 de ce coupe-circuit
60 est en position de fermeture, tel que représenté à la figure 8, la tige de commande
38 de l'interrupteur auxiliaire 10 est en prise avec la rainure 67 formant les moyens
de came 65 que comporte le porte-fusible 61, en se situant du côté du fond borgne
71 du deuxième tronçon 70 de cette rainure 67, tel que schématisé en traits interrompus
sur cette figure 8.
[0063] Si, suivant les flèches F1 des figures 8, 10A et 10B, le porte-fusible 61 est commandé
en ouverture, il a tout d'abord une course à vide pour laquelle il reste sans incidence
sur la tige de commande 38 de l'interrupteur auxiliaire 10, jusqu'à ce que le pan
d'entraînement 72 de sa rainure 67 vienne au contact de cette tige de commande 38,
tel que schématisé en traits interrompus sur la figure 10A.
[0064] Il y a ensuite un entraînement de cette tige de commande 38 par le porte-fusible
61, suivant la partie courante 40 de la boutonnière 39 du boîtier 11 de l'interrupteur
auxiliaire 10.
[0065] Dans un premier temps, et tel que représenté à la figure 7A, le levier d'actionnement
14 de cet interrupteur auxiliaire 10 vient, par son bossage 56, porter sur la lame
de contact 12A, ce qui provoque le passage de celle-ci en position d'ouverture, cependant
que, par son extrémité 48 fermée, il vient également porter sur la lame de contact
12B.
[0066] Dans un deuxième temps, et tel que représenté sur la figure 7B, le levier d'actionnement
14 assure le passage en position de fermeture de la lame de contact 12B, tout en accentuant
l'ouverture de la lame de contact 12A.
[0067] Lorsque, comme représenté sur la figure 7B, et tel que schématisé en traits interrompus
sur la figure 10B, la tige de commande 38 de l'interrupteur auxiliaire 10 arrive au
droit du lobe d'échappement 42 de la boutonnière 39 du boîtier 11, elle se trouve
dirigée vers ce lobe d'échappement 42 par le tronçon largement arrondi 57 de cette
boutonnière 39, en sorte que, tel que représenté sur la figure 10B, le porte-fusible
61 du coupe-circuit 60 peut continuer librement son parcours, jusqu'à sa position
finale d'ouverture.
[0068] Lorsque ce porte-fusible 61 est ramené en position de fermeture, un processus inverse
du précédent se développe.
[0069] Tout d'abord, la rainure 67 formant les moyens de came 65 de ce porte-fusible 61
vient à nouveau s'engager, à la faveur du débouché 69 de son premier tronçon 68, sur
la tige de commande 38 du levier d'actionnement 14 de l'interrupteur auxiliaire 10,
puis, par son pan de déviation 74, elle provoque le dégagement de cette tige de commande
38 du lobe d'échappement 42 de la boutonnière 39 du boîtier 11 de cet interrupteur
auxiliaire 10, jusqu'à la ramener dans la partie courante 40 de cette boutonnière
39, et, enfin, par le fond borgne 71 de son deuxième tronçon 70, elle agit sur cette
tige de commande 38 dans le sens provoquant le retour du levier d'actionnement 14
de l'interrupteur auxiliaire 10 à sa position initiale.
[0070] Conjointement, les lames de contact 12A, 12B de l'interrupteur auxiliaire 10 reviennent
d'elles-mêmes élastiquement à leur position initiale, en l'espèce une position de
fermeture pour la lame de contact 12A et une position d'ouverture pour la lame de
contact 12B.
[0071] Si désiré, le perçage 58 du levier d'actionnement 14 peut permettre la commande en
cascade d'un autre interrupteur auxiliaire, ou d'un autre appareil électrique, non
représenté.
[0072] Il suffit pour ce faire que la tige de commande 38 du levier d'actionnement 14 de
cet autre interrupteur auxiliaire, ou une tige de commande prévue de manière semblable
à cet effet sur cet autre appareil électrique, soit engagée dans ce perçage 58.
[0073] La présente invention ne se limite d'ailleurs pas à la forme de réalisation et/ou
de mise en oeuvre décrite et représentée, mais englobe toute variante d'exécution.
1. Interrupteur auxiliaire pour coupe-circuit, du genre comportant, dans un boîtier (11),
au moins une lame de contact (12A), qui, sous le contrôle d'un levier d'actionnement
(14) monté pivotant et coulissant, est, au moins en partie, montée mobile entre deux
positions, l'une de fermeture, pour laquelle elle est en application contre un contact
fixe (15A), l'autre d'ouverture, pour laquelle elle est au contraire écartée de ce
contact fixe, caractérisé en ce que, le levier d'actionnement (14) comportant latéralement
une tige de commande (38), qui, pour son intervention, fait saillie hors du boîtier
(11) à la faveur d'une boutonnière (39) de celui-ci, cette boutonnière (39) forme,
localement, à l'écart de sa partie courante (40), un lobe d'échappement (42) qui est
apte à recevoir ladite tige de commande (38).
2. Interrupteur auxiliaire suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le lobe
d'échappement (42) que forme la boutonnière (39) du boîtier (11) s'étend à l'une des
extrémités de sa partie courante (40).
3. Interrupteur auxiliaire suivant la revendication 2, caractérisé en ce que le lobe
d'échappement (42) que forme la boutonnière (39) du boîtier (11) se réduit à un prolongement
coudé de sa partie courante (39), en se raccordant à celle-ci par un tronçon largement
arrondi (57).
4. Interrupteur auxiliaire suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé
en ce que la partie courante (40) de la boutonnière (39) du boîtier (11) est sensiblement
rectiligne.
5. Interrupteur auxiliaire suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé
en ce que, pour son montage pivotant et coulissant, le levier d'actionnement (14)
comporte une rainure (46) par laquelle il est en prise avec un ergot (54) du boîtier
(11).
6. Interrupteur auxiliaire suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé
en ce que le levier d'actionnement (14) comporte un évidement (55) à la faveur duquel
il est traversé de part en part par la lame de contact (12A), et, en bordure de cet
évidement (55), il présente un bossage (56) par lequel il est apte à agir sur cette
lame de contact (12A).
7. Interrupteur auxiliaire suivant la revendication 6, caractérisé en ce que, en position
de fermeture, la lame de contact (12A) porte élastiquement, par elle-même, sur le
contact fixe (15A) auquel elle est associée, et le bossage (56) du levier d'actionnement
(14) se situe du même côté de cette lame de contact (12A) que ce contact fixe (15A).
8. Interrupteur auxiliaire suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé
en ce que la lame de contact (12A) est encastrée sur le boîtier (11) à l'une de ses
extrémités, et, par son autre extrémité, qui est libre, elle coopère avec le contact
fixe (15A) auquel elle est associée.
9. Interrupteur auxiliaire suivant l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé
en ce qu'il comporte une deuxième lame de contact (12B), qui, sous le contrôle, elle
aussi, du levier d'actionnement (14), est, au moins en partie, montée mobile entre
deux positions, l'une de fermeture, pour laquelle elle est en application contre un
deuxième contact fixe (15B), l'autre d'ouverture, pour laquelle elle est au contraire
écartée de ce contact fixe (15B).
10. Interrupteur auxiliaire suivant la revendication 9, caractérisé en ce que la deuxième
lame de contact (12B) s'étend de l'autre côté de la tige de commande (38) du levier
d'actionnement (14) par rapport à la première.
11. Interrupteur auxiliaire suivant l'une quelconque des revendications 9, 10, caractérisé
en ce que le levier d'actionnement (14) est apte à agir sur la deuxième lame de contact
(12B) par l'une de ses extrémités.
12. Interrupteur auxiliaire suivant la revendication 11, caractérisé en ce que l'extrémité
(48) par laquelle le levier d'actionnement (14) est apte à agir sur la lame de contact
(12B) a un profil arrondi (49).
13. Interrupteur auxiliaire suivant l'une quelconque des revendications 9 à 12, caractérisé
en ce que la deuxième lame de contact (12B) est encastrée sur le boîtier (11) à l'une
de ses extrémités, et, par son autre extrémité, qui est libre, elle coopère avec le
contact fixe (15B) auquel elle est associée.
14. Interrupteur auxiliaire suivant l'une quelconque des revendications 9 à 13, caractérisé
en ce que l'une au moins des lames de contact (12A, 12B) est au moins en partie élastiquement
déformable et constitue ainsi par elle-même des moyens élastiques propres à un maintien
stable du levier d'actionnement (14) dans l'une au moins des positions de celui-ci.
15. Interrupteur auxiliaire suivant l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé
en ce que le levier d'actionnement (14) comporte, latéralement, du côté opposé à sa
tige de commande (38), un perçage (58), qui est aligné, axialement, avec ladite tige
de commande (38), et en correspondance avec lequel le boîtier (11) présente une boutonnière
(59) de même type que la boutonnière (39) qu'il présente pour cette tige de commande
(38).
16. Interrupteur auxiliaire suivant l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé
en ce que, le porte-fusible (61) du coupe-circuit (60) auquel il est associé comportant,
pour sa commande, des moyens de came (65) sur le trajet desquels le boîtier (62) de
ce coupe-circuit (60) présente une ouverture (66) propre au passage de la tige de
commande (38) de son levier d'actionnement (14), lesdits moyens de came (65) comportent
une rainure (67) que présente en creux ledit porte-fusible (61) pour l'engagement
de ladite tige de commande (38), cette rainure (67) présentant, successivement, deux
tronçons (68, 70), qui sont décalés transversalement l'un par rapport à l'autre, à
savoir, un premier tronçon (68), qui ouvre librement, par un débouché (69), à l'extrémité
du porte-fusible (61), sur la tranche de celui-ci, et un deuxième tronçon (70), qui,
au contraire, présente un fond (71) borgne, avec, au raccordement de ces deux tronçons
(68, 70), d'une part, sur un premier des flancs de la rainure (67), un pan d'entraînement
(72), qui, tourné vers le fond borgne (71) du deuxième tronçon (70), est apte à un
entraînement de la tige de commande (38), et, d'autre part, sur l'autre des flancs
de la rainure (67), entre le fond borgne (71) du deuxième tronçon (70) et le pan d'entraînement
(72), un pan de déviation (74), qui, tourné vers le débouché (69) du premier tronçon
(68), est apte à dévier ladite tige de commande (38).
17. Coupe-circuit, du genre comportant un porte-fusible (61) monté mobile entre une position
d'ouverture et de fermeture, caractérisé en ce que, pour la commande d'un interrupteur
auxiliaire (10) conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 16, son porte-fusible
(61) comporte des moyens de came (65) sur le trajet desquels son boîtier (62) présente
une ouverture (66) propre au passage de la tige de commande (38) du levier d'actionnement
(14) de cet interrupteur auxiliaire (10), lesdits moyens de came (65) comportant une
rainure (67) que présente en creux le porte-fusible (61) pour l'engagement de ladite
tige de commande (38), cette rainure (67) présentant, successivement, deux tronçons
(68, 70), qui sont décalés transversalement l'un par rapport à l'autre, à savoir,
un premier tronçon (68), qui ouvre librement, par un débouché (69), à l'extrémité
du porte-fusible (61), sur la tranche de celui-ci, et un deuxième tronçon (70), qui,
au contraire, présente un fond borgne (71), avec, au raccordement de ces deux tronçons
(68, 70), d'une part, sur un premier des flancs de la rainure (67), un pan d'entraînement
(72), qui, tourné vers le fond borgne (71) du deuxième tronçon (70), est apte à un
entraînement de ladite tige de commande (38), et, d'autre part, sur l'autre des flancs
de la rainure (67), entre le fond borgne (71) de son deuxième tronçon (70) et le pan
d'entraînement (72), un pan de déviation (74), qui, tourné vers le débouché (69) du
premier tronçon (68), est apte à dévier ladite tige de commande (38).