[0001] La présente invention se rapporte au domaine technique des dispositifs d'application
de cire à épiler, dans lesquels la cire, stockée sous forme solide à température ambiante,
doit être soumise à un flux thermique pour changer d'état et passer à un état au moins
pâteux afin de pouvoir être appliquée.
[0002] La présente invention concerne plus particulièrement un applicateur de cire à épiler
comprenant un boîtier formant un moyen de préhension, et à l'intérieur duquel est
ménagé un réservoir de produit susceptible d'être mis en relation thermique avec des
moyens de chauffe, ainsi qu'un rouleau applicateur disposé en travers d'un orifice
de sortie du réservoir. Ce rouleau permet d'épandre la cire chaude en nappe ou bande
mince en le faisant rouler sur une surface, par exemple de la peau, lors d'une translation
de l'applicateur.
[0003] Le document FR-A-2520601 divulgue un coffret pourvu de manchons chauffants dans lesquels
sont logés plusieurs applicateurs manuels destinés à être mis en oeuvre par l'utilisatrice.
Chaque applicateur est pourvu d'un réservoir interne de cire dépilatoire fermé par
un rouleau applicateur bordé de parois dont deux longitudinales d'essuyage définissant
deux interstices de sortie contrôlant l'écoulement de la cire fondue sur le rouleau,
donc l'épaisseur de la couche étalée.
[0004] Toutefois, la température d'application de la cire est mal maîtrisée dans la mesure
où la cire n'est chauffée que de manière discontinue seulement lorsque l'applicateur
est dans son manchon. Après un certain temps d'application, la température de la cire
décroît rapidement au sein du réservoir rendant son étalement plus difficile, d'où
une épaisseur de couche moins bien contrôlée, et une apparition d'un phénomène de
filage de la cire.
[0005] De plus, il convient de prévoir pas moins de trois applicateurs différents : un large
pour la peau des jambes, un moyen pour la peau du corps et un étroit pour la peau
du visage.
[0006] Le document EP-A-0 368 698 décrit un applicateur manuel comportant dans un même boîtier
un réservoir de cire, une résistance de chauffe et un rouleau applicateur. Pour améliorer
la facilité d'application de la cire, mais également pour tenter de mieux maîtriser
la température de la cire, il est prévu de munir le rouleau applicateur d'un moyen
de chauffage autonome. Toutefois, ce moyen de chauffage complémentaire peut être à
l'origine de risque de brûlure de la peau, et rend la fabrication de cet applicateur
plus délicate.
[0007] Le document FR 2 706 261 de la Demanderesse décrit un applicateur similaire au précédent
dans lequel le rouleau comprend un corps d'aluminium en liaison thermique par ses
tourillons avec le corps chauffé du réservoir, et dont le revêtement est en matériau
plastique pour un meilleur transport et dépôt de la cire fondue.
[0008] Plus particulièrement dans cet applicateur, le rouleau est monté amovible dans des
agrafes latérales pour permettre un accès au réservoir afin de le remplir. Dans une
variante, ce rouleau est monté sur un coulisseau interne du réservoir qui peut être
sorti par translation, mais toujours uniquement pour une fonction de remplissage du
réservoir.
[0009] Toutefois, dans ces trois exemples, les dimensions et les matériaux du rouleau applicateur,
ainsi que les moyens de chauffe de ces applicateurs sont essentiellement optimisés
pour l'application d'une couche d'épaisseur exactement prédéfinie à partir d'une composition
prédéterminée de cire. La recette de cette cire est normalement élaborée de telle
sorte que les résultats de l'épilation soient à peu près satisfaisants aussi bien
pour les jambes, que pour les aisselles et que pour le visage. Or, dans la pratique,
on constate que ces résultats restent nettement insuffisants par rapport aux exigences
des utilisatrices pour chacune des zones de leur corps : soit la cire y est trop brûlante,
soit elle est difficile à y faire couler, soit sa couche est trop épaisse ou trop
mince, pour finalement laisser trop de poils en place.
[0010] Le but de la présente invention est un applicateur permettant d'effectuer des épilations
nettement plus efficaces, et ce pour chacune des parties du corps. A ce titre, l'applicateur
doit pouvoir offrir une plus grande flexibilité d'usage, notamment en permettant l'épandage
de cire de différentes compositions, éventuellement à différentes températures, tout
en restant facile à mettre en oeuvre.
[0011] La structure doit toutefois rester simple pour que le fonctionnement soit toujours
fiable dans le temps, et pour maintenir les coûts de réalisation et de montage à des
niveaux raisonnables.
[0012] Ces buts sont réalisés dans un applicateur de produit thermofusible, entre autres
de cire à épiler, comprenant un boîtier formant un moyen de préhension, et à l'intérieur
duquel est ménagé un réservoir de produit susceptible d'être mis en relation thermique
avec des moyens de chauffe, ainsi qu'un rouleau disposé dans une embouchure de sortie
du réservoir, de section rectangulaire, ledit applicateur comprenant des moyens permettant
de régler la hauteur du rouleau par rapport à la géométrie fixe des parois longitudinales
de l'embouchure, caractérisé en ce que les moyens de réglage de la hauteur du rouleau
comprennent un coulisseau mobile à l'intérieur de l'embouchure du réservoir parallèlement
à l'axe longitudinal de l'applicateur, ce coulisseau supportant le rouleau mobile
en rotation, et présentant une ou plusieurs saillies externes élastiques, chacune
pénétrant dans un cran d'une série ménagée dans la paroi en correspondance de l'embouchure,
ou à l'inverse les saillies élastiques appartenant aux parois.
[0013] Ces buts sont également réalisés dans un applicateur de produit thermofusible, entre
autres de cire à épiler, comprenant un boîtier formant un moyen de préhension, et
à l'intérieur duquel est ménagé un réservoir de produit susceptible d'être mis en
relation thermique avec des moyens de chauffe, ainsi qu'un rouleau disposé dans une
embouchure de sortie du réservoir, de section rectangulaire, ledit applicateur comprenant
des moyens permettant de régler la hauteur du rouleau par rapport à la géométrie fixe
des parois longitudinales de l'embouchure, caractérisé en ce que les moyens de réglage
de la hauteur du rouleau comprennent deux rainures ménagées en vis-à-vis dans chacune
des parois latérales de l'embouchure et ce parallèlement à l'axe longitudinal de l'applicateur,
ces rainures recevant les extrémités de l'axe, ou tourillons, du rouleau ; ainsi qu'une
paire de bras identiques latéraux solidarisés par une traverse et mobiles en rotation
en l'une de leurs extrémités, chaque bras étant adjacent à une rainure, et engageant
par une ouverture oblique ménagée en leur autre extrémité le tourillon de rouleau
en correspondance.
[0014] Ce réglage permet d'abord d'étendre une couche de cire en des épaisseurs différentes
selon la zone concernée : elle est de préférence plus épaisse dans les zones où la
peau est souple telles que les aisselles ou le maillot, et plus mince dans les zones
où la peau est plus ferme telles que sur les jambes.
[0015] Toute chose étant par ailleurs égale, une augmentation de la section des interstices
de sortie permet de travailler avec une cire liquide à une température un peu inférieure
que d'usage. Un réglage de la section de sortie permet également d'envisager de travailler
avec des cires de compositions différentes, mieux adaptées à telle ou telle autre
partie du corps, mais n'ayant pas une même viscosité ou un même coefficient de tension
superficielle soit avec le revêtement de la pièce rotative soit avec les poils. Ce
réglage permet également d'envisager, pour une même cire, de changer de pièce rotative
pour une autre de revêtement différent, ou présentant des cannelures, également optimisé
en fonction de la partie du corps à traiter.
[0016] Selon un mode de réalisation préféré dans lequel la pièce rotative applicateur est
un rouleau disposé dans une embouchure de section rectangulaire de sortie du réservoir,
le réglage de la section des interstices de sortie de la cire entre le rouleau et
les parois longitudinales de l'embouchure est réalisé par un réglage de la hauteur
du rouleau par rapport à la géométrie fixe des parois longitudinales de l'embouchure,
les faces latérales circulaires du rouleau restant en contact de friction avec les
parois latérales de l'embouchure. Ce mécanisme de réglage s'avère particulièrement
simple à réaliser du fait que l'on ne déplace qu'une seule pièce interne.
[0017] Selon une première variante, les parois longitudinales de l'embouchure sont sensiblement
parallèles à l'axe longitudinal de l'applicateur, et la hauteur de l'axe du rouleau
est au moins à niveau avec l'extrémité externe des parois, voire réglée au-delà. Alors,
les variations de largeur de l'interstice de sortie par unité de déplacement en hauteur
du rouleau dépendent essentiellement du diamètre du rouleau.
[0018] Selon une seconde variante préférée, les parois longitudinales de l'embouchure sont
coniques par rapport à l'axe longitudinal de l'applicateur. Les variations de largeur
de l'interstice par unité de déplacement en hauteur du rouleau peuvent encore mieux
être maîtrisées et affinées dans la mesure où elles dépendent alors du diamètre du
rouleau et de la pente des parois.
[0019] De préférence, les parois longitudinales coniques de l'embouchure sont orientées
vers l'extérieur de l'applicateur. Alors, une montée du rouleau implique un agrandissement
de la largeur de l'interstice. En outre, le rouleau apparaît plus proéminent et peut
mieux aller dans des cavités du corps. Enfin, le trajet de la cire sur le rouleau
est légèrement plus long.
[0020] En alternative, les parois longitudinales coniques de l'embouchure sont orientées
vers l'intérieur de l'applicateur. Alors, une montée du rouleau tend vers une réduction
de la largeur de l'interstice, voire jusqu'à une fermeture totale de l'embouchure,
ce qui peut s'avérer momentanément utile si on doit maintenir l'applicateur penché
quand bien même on ne l'emploie plus. Le trajet de la cire sur le rouleau est alors
un peu plus court.
[0021] Selon un premier mode de réalisation, les moyens de réglage de la hauteur du rouleau
comprennent un coulisseau mobile à l'intérieur de l'embouchure du réservoir parallèlement
à l'axe longitudinal de l'applicateur, ce coulisseau supportant le rouleau mobile
en rotation, et présentant une ou plusieurs saillies externes élastiques, chacune
pénétrant dans un cran d'une série ménagée dans la paroi en correspondance de l'embouchure,
ou l'inverse : les saillies élastiques appartenant aux parois.
[0022] Selon un second mode de réalisation, les moyens de réglage de la hauteur du rouleau
comprennent deux rainures ménagées en vis-à-vis dans chacune des parois latérales
de l'embouchure et ce parallèlement à l'axe longitudinal de l'applicateur, ces rainures
recevant les extrémités de l'axe, ou tourillons, du rouleau ; ainsi qu'une paire de
bras identiques latéraux solidarisés par une traverse et mobiles en rotation en l'une
de leurs extrémités, chaque bras étant adjacent à une rainure, et engageant par une
ouverture oblique ménagée en leur autre extrémité un tourillon de rouleau en correspondance.
Ainsi, en basculant la paire de bras d'un côté ou de l'autre, on force le rouleau
à monter ou descendre rapidement d'un bout à l'autre des rainures où il est par la
suite maintenu.
[0023] En complément, les rainures recevant les tourillons du rouleau sont partiellement
dupliquées dans un coulisseau intermédiaire mobile à l'intérieur de l'embouchure du
réservoir parallèlement à l'axe longitudinal de l'applicateur, ce coulisseau supportant
le rouleau mobile en rotation. Ce coulisseau intermédiaire permet de dégager le rouleau
pour accès au réservoir à fin de remplissage. Les bras peuvent alors être à l'intérieur
ou à l'extérieur du coulisseau.
[0024] En d'autres termes, ce réglage de la section des interstices de sortie de cire permet
de régler l'applicateur comme on règle par ailleurs un appareil de photographie à
la sensibilité d'un film prévu pour telle ou telle autre circonstance.
[0025] L'invention sera mieux comprise à l'étude de modes de réalisation pris à titre nullement
limitatif et illustrés dans les figures annexées dans lesquelles :
- les figures 1a et 1b sont des vues en coupe longitudinale, respectivement par le côté
et par le devant, d'un premier applicateur prévu pour déposer une couche mince,
- les figures 2a et 2b sont des vues similaires aux vues 1a et 1b de l'applicateur,
lorsque prévu pour déposer une couche épaisse,
- les figures 3a et 3b sont des vues schématiques en coupe longitudinale, respectivement
par le côté et par le devant, du détail d'un second applicateur prévu pour déposer
une couche épaisse, et
- les figures 4a et 4b sont des vues similaires aux vues 3a et 3b de l'applicateur,
lorsque prévu pour déposer une couche mince,
[0026] L'applicateur de produit thermofusible illustré sur les figures 1 et 2 est normalement
prévu pour l'application de cire à épiler, et comporte un boîtier 1 réalisé par exemple
en un matériau plastique, ce boîtier présentant une forme générale allongée. La section
transversale de ce boîtier peut être quelconque, par exemple circulaire, et constitue
un moyen de préhension susceptible de permettre à l'utilisatrice de s'en saisir manuellement.
[0027] A l'intérieur du boîtier est logé un réservoir 2, réalisé en un matériau bon conducteur
de la chaleur tel que l'aluminium, et destiné à assurer le stockage du produit thermofusible
à appliquer. Ce réservoir 2 s'étend sensiblement sur toute la partie centrale du boîtier
1 selon l'axe longitudinal, et comporte un fond 2a et une ouverture supérieure 2b.
Ce réservoir est pourvu dans sa zone centrale d'une ailette 3 de diffusion de la chaleur
s'étendant dans le volume interne du réservoir à partir du fond 2a.
[0028] Le réservoir est en relation thermique avec des moyens de chauffe 4, constitués par
exemple d'une résistance électrique ou d'une CTP entourant au moins partiellement
le réservoir ou, tel qu'illustré, montée solidaire d'une paroi. Les moyens de chauffe
4 sont de manière classique associés à des moyens de régulation thermique tels qu'un
thermostat 6a et un fusible 6. L'applicateur est pourvu d'un voyant 7 de contrôle
d'alimentation électrique visible de l'extérieur par l'intermédiaire d'une fenêtre
ménagée à travers la paroi du boîtier. L'ensemble du dispositif électrique, y compris
les connexions électriques et les moyens de blocage du cordon d'alimentation (non
illustrés), sont montés sur une bride de support 8 logée dans la partie inférieure
du boîtier, sous le fond 2a du réservoir.
[0029] La zone supérieure du boîtier 1 est constituée par une tête 11, par exemple, vissée
sur la partie supérieure du réservoir qu'elle vient surmonter avec son ouverture 2b.
Comme le réservoir 2, cette tête est aussi réalisée en un matériau bon conducteur
de la chaleur tel que l'aluminium. Des parois supérieures 11b et 11c de la tête 11
délimitent une enveloppe géométrique de section sensiblement rectangulaire constituant
l'embouchure de sortie 20 du réservoir 2.
[0030] L'applicateur de produit thermofusible comporte également un rouleau applicateur
15 logé dans l'embouchure 20 avec son axe de révolution d'une part perpendiculaire
à l'axe longitudinal de l'applicateur, et d'autre part parallèle aux parois longitudinales
11b de l'embouchure.
[0031] Le rouleau 15 est constitué, en l'occurrence, d'un noyau cylindrique 16 de section
circulaire réalisé en un matériau bon conducteur de la chaleur tel que l'aluminium,
et est pourvu sur chacune de ses faces latérales d'un tourillon 17. Ces derniers sont
réalisés, par exemple, par décolletage dans la masse même du noyau, ces tourillons
s'étendant selon l'axe longitudinal central de rotation du rouleau 15. Le noyau 16
est enrobé sur toute sa périphérie cylindrique par un revêtement 18 en matériau plastique
surmoulé ayant de bonnes caractéristiques d'accrochage avec la cire qu'il doit déposer.
[0032] Les faces latérales circulaires du rouleau sont pratiquement en contact de friction
avec les parois latérales 11c de l'embouchure 20, alors que les tourillons 17 sont
engagés dans des rainures 24 ouvertes à leur extrémité supérieure et ménagées dans
l'épaisseur de chacune des parois latérales 11c. Ainsi disposé, ce rouleau permet
l'écoulement de la cire d'abord selon un interstice 22 défini entre sa section diamétrale
et l'une des faces internes des parois longitudinales 11b, puis sur sa périphérie.
[0033] Plus particulièrement selon l'invention, le rouleau applicateur est en fait monté
mobile dans le boîtier d'une part entre une position de fonctionnement et d'application
d'une pellicule de cire au sein de l'embouchure 20 et une position de dégagement hors
de cette embouchure pour permettre le remplissage du réservoir 2 ; et d'autre part,
entre différentes positions au sein de l'embouchure permettant de régler l'interstice
de sortie 22 de la cire.
[0034] Pour ce, le rouleau applicateur 15 est solidaire d'un coulisseau 50 déplaçable le
long des parois 116 et 11c de la tête 11 formant la partie supérieure du boîtier 1.
Le coulisseau 50 comporte deux jambages 51 parallèles reliés rigidement en vis-à-vis
par une entretoise 52. Chaque jambage est pourvu en son extrémité supérieure de perçages
axialement alignés pour le passage et support des tourillons 17 du rouleau 15. Les
perçages peuvent notamment servir de moyens de roulements pour les tourillons 17.
Chaque jambage comprend en partie centrale une languette élastique 53 de blocage découpée
dans l'épaisseur, et se terminant en son extrémité supérieure par une saillie 54 orientée
vers l'extérieur. Chaque saillie est destinée à venir s'engager, lorsque le coulisseau
est en position de travail au sein de l'embouchure, soit sous les rebords inférieurs
26' des parois latérales 11c (position basse du tourillon), soit dans l'une des paires
en vis à vis de crans de blocage 26 d'une double série parallèle ménagée dans les
faces internes des parois latérales 11c (position haute du tourillon). Dans le premier
cas, le rouleau est alors supporté par les rainures verticales 24 ménagées dans la
paroi latérale.
[0035] Les languettes de blocage 53 possèdent une élasticité suffisante pour se plier vers
l'intérieur du coulisseau 50 lorsqu'une traction est exercée sur le rouleau 15, cette
déformation des languettes permettant une sortie des saillies 54 hors des rebords
26' ou des crans 26. Le coulisseau peut alors être complètement sorti hors de l'embouchure
20 pour remplissage du réservoir 2, ou replacé en une seconde position dans laquelle
les saillies tombent dans d'autres crans 26 de la série.
[0036] Plus particulièrement selon l'invention, le bord concomitant au rouleau des parois
longitudinales 11b est chanfreiné 28 vers l'extérieur. Alors, une modification de
la position du coulisseau 50, ses saillies 54 ayant changé de crans de maintien 26,
entraîne une modification de la position de la section diamétrale du rouleau 15 par
rapport à ces chanfreins 28, ce qui modifie en conséquence la largeur de l'interstice
de sortie 22.
[0037] En l'absence de chanfrein, la longueur du coulisseau est de préférence établie de
telle sorte que, lorsque les saillies 54 sont sous les rebords 26', la section diamétrale
du rouleau 15 se situe à niveau avec le bord externe des parois longitudinales 11b.
Alors, tout déplacement des saillies 54 dans l'une des paires de crans 26 suivants
ouvre progressivement l'interstice 22 entre ces parois 11c et le rouleau 15, ce dernier
devenant de plus en plus proéminent.
[0038] A l'inverse, on peut envisager que les bords externes des parois longitudinales 11b
soient légèrement repliés vers l'intérieur, enchâssant le rouleau. Alors, une remontée
du rouleau d'un cran à l'autre réduit l'interstice 22, si désiré, jusqu'à le fermer.
[0039] Par ailleurs, le coulisseau 50 est pourvu, en l'extrémité inférieure de chaque jambage
51, de butées externes 56 aptes à venir s'engager contre les bords inférieurs 26'
des parois latérales 11c. Ces butées s'opposent à l'extraction totale du coulisseau
lorsqu'il est en position de dégagement complet hors de l'embouchure pour chargement
de matière thermofusible.
[0040] Il convient de noter qu'un tel montage du rouleau au moyen d'un coulisseau ne diminue
pas la transmission de l'énergie thermique au noyau 16, car, en position de travail,
les tourillons restent engagés dans les rainures 24 ménagées dans les parois latérales
11c en aluminium de la tête 11.
[0041] L'applicateur de produit thermofusible selon l'invention fonctionne de la manière
suivante. L'utilisatrice procède tout d'abord à l'extraction du rouleau applicateur
15 afin de dégager l'accès au réservoir 2 pour assurer son chargement en cire à épiler
par l'ouverture 2b. Pour ce faire, l'extraction peut avoir lieu manuellement ou l'aide
d'une pince en saisissant ce rouleau par des lèvres circulaires formant une surépaisseur
par rapport à la surface des parois latérales. Cette traction sur le rouleau induisant
une sortie des saillies 54 hors des crans 26 ou rebords 26', l'utilisatrice peut faire
glisser le coulisseau 50 le long des parois de la tête 11, les tourillons 17 du rouleau
glissant hors des rainures 24. Ce déplacement se poursuit jusqu'à ce que les butées
56 viennent contre les rebords 26'.
[0042] Après avoir procédé au remplissage du réservoir 2, le coulisseau 50 est réinséré
dans l'embouchure 20 du réservoir en réintroduisant les tourillons 17 du rouleau 15
dans les rainures 24. Une pression imprimée sur le rouleau force les languettes 53
à se fermer momentanément jusqu'à ce que les saillies 54 s'accrochent sous le rebord
26', tel qu'illustré sur les figures 1.
[0043] Après branchement de l'applicateur sur une source d'alimentation électrique, la cire
devient progressivement liquide. L'utilisatrice penche alors l'applicateur pour mettre
en contact le rouleau 15 sur la surface à épiler, puis le déplace en translation.
La cire liquide passe entre les jambages 51 du coulisseau, atteint la partie antérieure
du rouleau puis l'interstice 22. Cet interstice agit comme une calandre en limitant
l'épaisseur de cire emmenée par le revêtement 18 du rouleau. Cette épaisseur de cire
s'étale sous la forme d'une bande au fur et à mesure de la progression de l'applicateur
le long de la zone du corps à traiter.
[0044] Si pour une zone donnée, l'utilisatrice estime que l'épaisseur de la couche est insuffisante,
elle saisit le rouleau, de préférence avec une pince compte-tenu de sa température,
et lui exerce une traction pour faire sauter les saillies 54 dans une première paire
de crans 26, tel qu'illustré sur les figures 2. L'interstice 22 ayant augmenté, il
en va de même pour l'épaisseur de la couche déposée.
[0045] Si l'utilisatrice tire le rouleau au-delà, par exemple, dans l'une des paires de
crans suivants non illustrés, la largeur de l'interstice 22 atteint une valeur maximum
pour laquelle elle n'a pratiquement plus d'influence sur l'épaisseur de la couche
déposée, la viscosité de la cire chaude devenant le paramètre prépondérant. Toutefois,
des largeurs importantes d'interstices peuvent s'avérer encore utiles pour des cires
de compositions différentes, éventuellement en combinaison avec des revêtements de
rouleau différents.
[0046] Avantageusement, les faces latérales circulaires du rouleau 15 peuvent présenter
une série de cercles concentriques de couleurs différentes, allant du bleu en périphérie
au rouge vif au centre. L'utilisatrice comprend alors que, si elle ne peut voir que
le cercle bleu, l'interstice 22 est fin et il n'y a aucun risque de surchauffe de
la peau. A l'inverse, si l'utilisatrice peut apercevoir la bande rouge, elle comprend
que le rouleau est sorti en sa position maximum avec un interstice de sortie large,
et qu'elle devra être prudente.
[0047] Sur les figures 3 et 4 est illustrée une variante d'un mécanisme de réglage de la
hauteur du rouleau 15 au sein d'un coulisseau 50' engagé dans une tête 11 par des
saillies en bout de languettes non représentées. Ce coulisseau 50' est similaire à
celui 50 décrit précédemment, dont il reprend les références pour les parties identiques,
hormis le perçage 59 en son extrémité supérieure traversé par le tourillon 17 du rouleau
15, perçage qui, ici, est oblong dans le sens longitudinal de l'applicateur.
[0048] Ce coulisseau est complété à l'intérieur d'une came formée de deux bras 61 parallèles
en vis-à-vis reliés rigidement entre eux par une entretoise 62, chaque bras étant
parallèle et adjacent à un jambage 51 du coulisseau 50'. Les deux extrémités inférieures
des bras 61 sont montées en rotation sur des pivots 63 alignés selon un axe transversal
à l'axe longitudinal de l'applicateur. Les deux extrémités supérieures présentent
des ouvertures obliques 64 en regard des perçages 59, et sont également traversées
par les tourillons 17. Les extrémités externes des ouvertures obliques 64 se terminent
par des crans transversaux. Chaque bras 61 est muni au milieu de son bord externe
de bouton 65 de préhension émergeant au-dessus de la tête 11.
[0049] Ce mécanisme fonctionne de la manière suivante. Lorsque la came 61/62 est basculé
sur le côté droit, comme illustré sur les figures 4, les ouvertures obliques 64 forcent
les tourillons 17 à descendre en l'extrémité inférieure des perçages oblongs 59. Les
tourillons reposent alors au fond des rainures 24, et le rouleau 15 étant en position
basse, la largeur de l'interstice 22 est minimum.
[0050] Si l'utilisatrice saisit entre le pouce et l'index les deux boutons de préhension
65, elle peut les tirer transversalement pour faire basculer la came 61/62 de l'autre
côté, tel qu'illustré sur les figures 3. Lors de ce basculement, les orifices obliques
64 ont, dans un premier temps, forcé la remontée des tourillons 17 jusqu'à l'extrémité
supérieure des perçages oblongs 59, et, dans un deuxième temps, bloqué ces tourillons
en position lorsque ceux-ci tombent dans les crans transversaux. Le rouleau 15 étant
en position haute par rapport aux parois longitudinales 11b, la largeur de l'interstice
22 est maximum.
[0051] L'invention n'est nullement limitée strictement aux exemples de réalisation décrits
précédemment, mais englobe de nombreuses modifications ou améliorations. Notamment,
on peut envisager d'autres types de mécanismes de déplacement vertical des tourillons,
par exemple, au moyen de deux molettes latérales maintenues respectivement dans un
logement fixe de chaque paroi latérale de la tête, molette dont le taraudage central
est en prise avec une tige filetée portant en son extrémité un palier de support de
tourillon de rouleau.
[0052] On peut également envisager que le rouleau 15 mobile en rotation soit fixe en hauteur
au sein de la tête, et qu'à l'inverse, les parois longitudinales 11b de la tête 11
soient l'une et/ou l'autre montées sur des chamières inférieures transversales permettant
alors d'écarter ou de rapprocher leurs bords externes plus ou moins du rouleau.
[0053] Par ailleurs, on peut envisager que le cache recouvrant la tête 11, utilisé normalement
pour des considérations de protection thermique de l'utilisateur et d'aspect esthétique,
soit prolongé d'une ou plusieurs languettes atteignant le rouleau pour fermeture partielle
de la longueur des interstices de sortie. On obtient ainsi, outre un réglage de la
largeur des interstices, également un réglage de leur longueur pour obtenir des bandes
de cire plus ou moins larges selon que l'on couvre une zone des jambes ou du visage.
[0054] L'invention peut également s'appliquer à une embouchure de section non plus rectangulaire,
mais circulaire à l'intérieur de laquelle on avance ou recule un pointeau.
1. Applicateur de produit thermofusible, entre autres de cire à épiler, comprenant un
boîtier (1) formant un moyen de préhension, et à l'intérieur duquel est ménagé un
réservoir (2) de produit susceptible d'être mis en relation thermique avec des moyens
de chauffe (4), ainsi qu'un rouleau (15) disposé dans une embouchure (20) de sortie
du réservoir, de section rectangulaire, ledit applicateur comprenant des moyens (26,50,53,54)
permettant de régler la hauteur du rouleau par rapport à la géométrie fixe des parois
longitudinales (11b) de l'embouchure, caractérisé en ce que les moyens de réglage
de la hauteur du rouleau (15) comprennent un coulisseau (50) mobile à l'intérieur
de l'embouchure (20) du réservoir parallèlement à l'axe longitudinal de l'applicateur,
ce coulisseau supportant le rouleau mobile en rotation, et présentant une ou plusieurs
saillies (54) externes élastiques, chacune pénétrant dans un cran (26,26') d'une série
ménagée dans la paroi (11c) en correspondance de l'embouchure (20), ou à l'inverse
les saillies élastiques appartenant aux parois.
2. Applicateur de produit thermofusible, entre autres de cire à épiler, comprenant un
boîtier (1) formant un moyen de préhension, et à l'intérieur duquel est ménagé un
réservoir (2) de produit susceptible d'être mis en relation thermique avec des moyens
de chauffe (4), ainsi qu'un rouleau (15) disposé dans une embouchure (20) de sortie
du réservoir, de section rectangulaire, ledit applicateur comprenant des moyens (26,50,53,54)
permettant de régler la hauteur du rouleau par rapport à la géométrie fixe des parois
longitudinales (11b) de l'embouchure, caractérisé en ce que les moyens de réglage
de la hauteur du rouleau (15) comprennent deux rainures (24) ménagées en vis-à-vis
dans chacune des parois latérales (11c) de l'embouchure (20) et ce parallèlement à
l'axe longitudinal de l'applicateur, ces rainures recevant les extrémités de l'axe,
ou tourillons (17), du rouleau (15) ; ainsi qu'une paire de bras (61) identiques latéraux
solidarisés par une traverse (62) et mobiles en rotation (63) en l'une de leurs extrémités,
chaque bras étant adjacent à une rainure, et engageant par une ouverture oblique (64)
ménagée en leur autre extrémité le tourillon de rouleau en correspondance.
3. Applicateur selon la revendication 2, caractérisé en ce que les rainures (24) recevant
les tourillons du rouleau sont partiellement dupliquées (59) dans un coulisseau intermédiaire
(50') mobile à l'intérieur de l'embouchure (20) du réservoir parallèlement à l'axe
longitudinal de l'applicateur, ce coulisseau supportant le rouleau mobile en rotation.
4. Applicateur selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les parois
longitudinales (11b) de l'embouchure sont sensiblement parallèles à l'axe longitudinal
de l'applicateur, et en ce que la hauteur de l'axe du rouleau (15) est au moins à
niveau avec l'extrémité externe des parois, puis réglée au-delà.
5. Applicateur selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les parois
longitudinales (11b) de l'embouchure (20) sont coniques par rapport à l'axe longitudinal
de l'applicateur et orientées soit vers l'extérieur soit vers l'intérieur de l'applicateur.