[0001] L'invention se rapporte à un dispositif de détection de mobiles, par exemple des
véhicules sur une ou plusieurs voies de circulation. Dans cet exemple, l'invention
concerne un perfectionnement permettant une plus grande fiabilité de la comptabilisation
des véhicules, capable, notamment, de rendre compte de la présence de véhicules arrêtés.
Le principe de l'invention est aussi applicable à la détection d'objets ou d'êtres
vivants, notamment la détection de présence de piétons ou la détection de pièces sur
des chaînes de montage automatisées. On entend donc par "mobile" tout être ou toute
chose, susceptible de se déplacer ou d'être déplacée, mais non obligatoirement en
mouvement au moment où il est détecté.
[0002] On connaît un dispositif de détection de véhicules comprenant deux cellules photosensibles
associées à un système optique dirigé vers la voie de circulation. Les moyens électroniques
de traitement des signaux délivrés par les deux cellules comportent deux voies. Une
première voie, connectée à l'une des cellules, est associée à une forte constante
de temps d'analyse; elle restitue donc des informations représentatives des composantes
stables de l'image reçue, notamment la luminosité moyenne. Une seconde voie connectée
à l'autre cellule est associée à une constante de temps d'analyse beaucoup plus faible;
elle restitue donc des informations représentatives des "variations" de l'image globale,
par conséquent des déplacements de véhicules dans cette image. Il en résulte que le
système est incapable de fournir une indication précise et fiable en présence de véhicules
arrêtés ou même de véhicules se suivant à faible allure dans une file de circulation
pratiquement continue.
[0003] L'invention permet de résoudre ce problème.
[0004] Plus précisément, l'invention concerne donc un dispositif de détection de mobiles,
comprenant au moins un système optique, associé à au moins deux cellules photosensibles
et des moyens électroniques de traitement connectés aux sorties électriques desdites
cellules photosensibles, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins une mire
placée en regard dudit système optique en un emplacement tel que le faisceau optique
s'établissant entre ladite mire et ledit système optique puisse être coupé par le
passage ou la présence d'un tel mobile, ladite mire définissant, éventuellement avec
son environnement immédiat, des zones contrastées, respectivement en correspondance
optique avec les cellules photosensibles.
[0005] Dans certains cas, la mire est constituée de deux parties de couleurs différentes,
l'une claire, l'autre sombre, définissant un contraste prédéterminé. Dans d'autres
cas, la mire comporte au moins une surface d'une seule couleur présentant un fort
contraste avec la couleur d'un support sur lequel elle est fixée. C'est particulièrement
le cas lorsque la mire est fixée sur un support sombre de la voie de circulation,
par exemple une chaussée asphaltée. Dans ce cas, la mire comporte une ou plusieurs
parties, monochrome claire.
[0006] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus
clairement à la lumière de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre
d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 est un schéma général de principe du dispositif de détection de véhicules,
installé sur une voie de circulation;
- la figure 2 est un schéma de principe de ce dispositif de détection;
- la figure 3 représente schématiquement une variante;
- la figure 4 est un schéma analogue à la figure 1 illustrant une variante;
- les figures 5 à 8 illustrent d'autres configurations possibles de la mire; et
- la figure 9 est un schéma de principe d'un autre dispositif de détection.
[0007] Sur les dessins, on a représenté une voie de circulation 10 pour des véhicules, équipée
d'un dispositif de détection de véhicules 11 conforme à l'invention, essentiellement
constitué d'un boîtier 12 et d'une mire 13 placés à distance l'un de l'autre. Dans
l'exemple représenté, le boîtier 12 est porté par un portique 16 (éventuellement un
mât) et comporte un objectif dirigé vers la mire 13 placée sur la chaussée. Il renferme
donc notamment un système optique 15 schématisé ici par une simple lentille, convergente.
La partie antérieure de la lentille 15 est protégée par un tube pare-soleil 18. Le
boîtier renferme en outre deux cellules photosensibles 17
a, 17
b disposées côte-à-côte et espacées de la lentille 15 d'une distance prédéterminée.
Le boîtier 12 est placé sur le bord de la voie de circulation et son objectif 14 est
orienté vers la mire 13, laquelle se trouve en un emplacement tel que le faisceau
optique qui s'établit entre la mire et le système optique puisse être coupé par le
passage ou la présence d'un véhicule sur la voie de circulation. La mire définit deux
zones contrastées 19
a, 19
b respectivement en correspondance optique avec les deux cellules photosensibles 17
a, 17
b. Autrement dit, la mire 13 et le boîtier 12 sont espacés d'une distance telle que
l'image de la zone 19
a de la mire se forme sensiblement uniquement sur la cellule photosensible 17
a et que l'image de la zone 19
b se forme sensiblement uniquement sur la cellule photosensible 17
b. Les deux zones 19
a et 19
b ont respectivement une couleur sombre (par exemple le noir) et une couleur claire
(par exemple le blanc). Ces deux couleurs correspondent ici à deux parties de la mire.
Autrement dit, cette dernière est constituée de deux surfaces de couleurs différentes
agencées côte-à-côte. On utilise notamment une telle configuration lorsque le support
de la mire est de couleur claire, par exemple une chaussée en béton. Dans le cas où
le support est lui-même foncé, la mire 13 peut être constituée d'une simple surface
monochrome claire. C'est le cas par exemple, lorsque la mire est fixée sur une chaussée
asphaltée. Les deux zones contrastées précitées sont alors constituées de ladite mire
d'une part et de son environnement immédiat d'autre part, l'objectif étant placé et
orienté pour que l'image de la mire se forme sur la cellule 19
b et pour que la cellule 19
a reçoive "l'image" d'une partie de la chaussée.
[0008] Le dispositif comporte aussi des moyens électroniques de traitement 22 recevant les
signaux des deux cellules photosensibles 17
a, 17
b et comprenant deux voies de traitement 23
a, 23
b respectivement affectées aux signaux des cellules 17
a, 17
b. Lesdits moyens électroniques de traitement 22 pilotent un élément bistable, en l'occurrence
ici un relais électromagnétique 25.
[0009] Dans l'exemple représenté, les deux voies de traitement 23
a, 23
b comprennent respectivement, chacune, un amplificateur Aa, Ab et un convertisseur
analogique/numérique Ca, Cb, pour un traitement numérique des informations. Selon
un mode de réalisation possible, le gain de l'amplificateur Aa est adapté aux images
foncées tandis que le gain de l'amplificateur Ab est adapté aux images claires. Ces
gains peuvent être par exemple réglés au cours d'une "phase d'apprentissage" où le
seuil de fonctionnement est déterminé en l'absence de véhicule. On peut donc faire
en sorte que les niveaux délivrés par les amplificateurs Aa et Ab soient sensiblement
identiques lorsque les cellules 17
a, 17
b reçoivent effectivement les images des zones 19
a, 19
b, afin de procéder à un traitement "différentiel" des informations. En variante, les
amplificateurs Aa et Ab peuvent être de simples adaptateurs de niveau et la valeur
du contraste entre les zones 19
a et 19
b peut être déterminée en aval dans la chaîne de traitement. Dans tous les cas, les
sorties des deux voies de traitement 23
a, 23
b sont connectées à un circuit de commande 26 intercalé entre les deux voies 23
a, 23
b et l'élément bistable 25. Ce dernier pilote un compteur 28. S'agissant d'une version
numérisée, le circuit de commande 26 est entièrement agencé autour d'un microprocesseur.
Les sorties des convertisseurs Ca et Cb sont connectées au "bus" d'entrée de celui-ci.
Le relais 25 est connecté à l'un des fils du port parallèle sortant. Le circuit de
commande est apte à placer l'élément bistable au voisinage de son seuil de changement
d'état lorsque ledit boîtier 12 est placé et orienté pour que les images des deux
zones contrastées 19
a, 19
b se forment respectivement sur les deux cellules photosensibles 17
a, 17
b. Plus précisément ici, le relais 25 n'est pas alimenté dans ces circonstances; il
est donc ouvert.
[0010] Par exemple, dans le cas ci-dessus, si les sorties des convertisseurs Ca et Cb, compte
tenu d'un étalonnage des amplificateurs Aa et Ab, délivrent des informations comparables,
le microprocesseur est programmé pour maintenir le relais 25 non alimenté, c'est-à-dire
ouvert. Dès que les signaux numériques présentent une différence prédéterminée, cela
signifie que le rapport de contraste entre les deux zones 19
a, 19
b a été modifié et qu'un véhicule recouvre momentanément la mire. Le microprocesseur
commande alors la fermeture du relais 25. En d'autres termes, le système est conçu
pour que les moyens électroniques de traitement 22 soient aptes à "apprendre" le contraste
présenté par les zones 19
a, 19
b, en l'absence de véhicules. Le système de traitement est conçu de telle manière que,
une fois l'équilibre trouvé, le relais de sortie 25 reste ouvert à cette seule condition.
Chaque fois que le contraste est modifié par suite de la présence d'un véhicule la
fermeture du relais est commandée. La réapparition du contraste correct rétablit l'ouverture
du relais. Il est à noter que le critère de reconnaissance de la mire est un certain
contraste (clair/sombre) prédéterminé et en aucun cas une valeur absolue d'éclairement.
Le système conserve donc ses capacités de détection quel que soit le niveau de la
lumière ambiante. Celles-ci sont conservées intégralement jusqu'à la pénombre, au-delà,
un éclairement artificiel de la mire peut être nécessaire. Il suffit par exemple de
prévoir une lampe d'éclairage 29 sur le mât 16. Dans la majorité des cas, en milieu
urbain, l'éclairage publique est suffisant.
[0011] Sur le mode de réalisation de la figure 3, on a représenté une variante adaptée à
la détection de mobiles, notamment de véhicules, susceptibles de se déplacer sur plusieurs
voies de circulation adjacentes. Cette variante est d'un prix de revient moindre que
ce qui résulterait de la mise en oeuvre de plusieurs dispositifs conformes au mode
de réalisation précédemment décrit.
[0012] Selon cette variante, on prévoit plusieurs boîtiers 12
a, respectivement orientés vers les différentes voies ou directions à surveiller. Chaque
boîtier comporte un objectif 15
a et un écran translucide 30 (verre dépoli) qui sert de support pour les extrémités
de deux fibres optiques 31
a, 31
b, lesdites extrémités étant placées en lieu et place des cellules photosensibles 17
a, 17
b dans le boîtier. L'écran translucide permet le réglage de l'objectif lors de l'installation
du système. Toutes les fibres optiques reliées aux différents boîtiers 12
a sont regroupées en un faisceau et connectées à un boîtier 35 de traitement qui renferme
une alimentation électrique, plusieurs paires de cellules photosensibles 17
a, 17
b (à raison d'une paire par boîtier 12
a) respectivement couplées aux fibres optiques 31
a, 31
b correspondantes et des moyens électroniques de traitement 22
a semblables à ceux décrits en référence à la figure 2.
[0013] Cette architecture est également bien adaptée à d'autres applications, notamment
la gestion des places de stationnement. Dans ce cas, chaque place de stationnement
comporte une mire et un boîtier 12
a est orienté vers cette mire. Tous les boîtiers sont reliés par fibres optiques à
des moyens électroniques de traitement 22
a. Pour un très grand nombre d'emplacements de stationnement à surveiller, il est possible
de regrouper et gérer les informations provenant de plusieurs boîtiers 35 au niveau
d'un ordinateur.
[0014] Dans les exemples décrits ci-dessus, il est avantageux que le système optique 15
a soit conçu de façon à présenter une profondeur de champ relativement faible pour
que l'image obtenue ne soit nette qu'au voisinage de la mire. On obtient ainsi une
plus grande fiabilité de détection.
[0015] Le système de base de l'invention tel que décrit ci-dessus, peut aussi être complété
pour permettre une analyse de présence à différentes distances du dispositif de détection.
On peut par exemple concevoir une mire ayant la forme d'une bande continue s'étendant
longitudinalement sur la chaussée ou plusieurs mires situées à des distances différentes
sur celle-ci. En association avec cette modification de la mire, les cellules photosensibles
ou les extrémités des fibres optiques peuvent être montées sur un support mobile actionné
automatiquement en va-et-vient pour analyser successivement et périodiquement des
parties différentes de la mire ou des mires différentes, sur l'image reçue. On peut
aussi prévoir un plus grand nombre de cellules fixes dans le boîtier, correspondant
respectivement à des portions différentes de la mire continue ou à des mires différentes
espacées le long de la chaussée. Un étalonnage préalable permettra d'identifier les
distances des zones de détection correspondantes, en fonction de la position des cellules
ou des extrémités de fibre optique.
[0016] Ce principe de détection peut être utilisé pour déterminer une longueur de queue
de véhicules à un carrefour muni de feux tricolores et permettre ainsi d'optimiser
la durée des feux verts pour faciliter l'écoulement du trafic.
[0017] Si on considère maintenant plus particulièrement la figure 4, on a représenté une
installation à la fois plus simple à implanter sur le bord d'une route et plus fiable
en raison de perfectionnements apportés à la mire, d'une part, et au dispositif de
détection correspondant, d'autre part. Ce dispositif de détection 111, schématisé
à la figure 9 est installé, au moins pour sa partie optique et opto-électronique dans
un boîtier 140 situé au sommet d'un mât 142 ou support analogue, dressé sur le bord
d'une voie de circulation 100. Le boîtier 140 est orientable, (par exemple au moyen
d'un mécanisme à rotule blocable), au sommet du mât 142 de façon à pouvoir diriger
précisément l'axe optique 143 du système optique 112 vers un point central de la mire
113. Celle-ci est, comme précédemment, fixée au sol, sur la voie de circulation, c'est-à-dire
qu'elle est susceptible d'être recouverte par un véhicule circulant ou se trouvant
momentanément à l'arrêt sur cette voie de circulation. Le boîtier 140 abrite en outre
des moyens d'éclairage 145 de la mire. Ces moyens d'éclairage sont de préférence du
type à infrarouge (une simple lampe émettant en permanence dans cette partie du spectre)
orientés vers la mire.
[0018] Bien entendu, si on désire surveiller plusieurs voies de circulation matérialisées
sur une même chaussée, le boîtier peut abriter un nombre correspondant de systèmes
optiques 112 ou objectifs et un nombre correspondant de lampes d'éclairage à infrarouge.
Une telle lampe fonctionne et éclaire la cible correspondante en permanence, jour
et nuit.
[0019] Comme représenté sur la figure 4, le système optique qui se trouve au-dessus du niveau
de la voie de circulation 100 est cependant situé latéralement par rapport à celle-ci
puisque le boîtier 140 est installé au sommet d'un mât situé au bord de la route et
non plus sur un portique enjambant celle-ci.
[0020] Dans ce cas, l'axe optique 143 dudit système optique est nécessairement orienté en
biais par rapport à la direction longitudinale de la voie de circulation à laquelle
il est affecté. En conséquence, comme représenté, il est avantageux que ladite mire
113 soit elle-même installée "en biais"' sur ladite voie de circulation, comme cela
est représenté sur la figure 4. La mire peut bien entendu avoir la même configuration
que sur les figures 1 et 2 et dans ce cas, l'installer en biais signifie que la ligne
de séparation entre les parties 19
a et 19
b forme un angle avec l'axe de la chaussée ou que la partie claire monochrome de la
mire est un rectangle disposé en biais sur la chaussée asphaltée plus sombre.
[0021] Dans les modes de réalisation des figures 4 à 9, cependant, la configuration de la
mire est différente et son analyse par le système optique requiert l'utilisation d'au
moins quatre cellules photosensibles 117
a, 117
b, 117
c, 117
d.
[0022] Plus précisément, comme cela apparaît sur les figures 4 et 5, la mire peut comporter
quatre parties 119
a, 119
b, 119
c, 119
d de deux couleurs fortement contrastées, les deux parties d'une couleur donnée étant
respectivement situées dans deux secteurs angulaires S1, S2 ou S3, S4, respectivement
opposés par le sommet O.
[0023] Dans les exemples représentés, lesdits deux secteurs angulaires ont des angles droits
et définissent donc un repère orthonormé, de centre O, représenté par un système d'axes
(fictif) en traits fantômes. La mire est installée "en biais" en ce sens que l'un
des axes n'est ni parallèle, ni perpendiculaire à la voie.
[0024] Les quatre cellules photosensibles 117
a-117
d sont respectivement associées aux quatre parties 119
a-119
d de la mire.
[0025] Dans l'exemple des figures 4 et 5, la mire comporte effectivement deux parties sombres
119
b, 119
d et deux parties claires 119
a, 119
c, par exemple de forme carrée ou rectangulaire. Au moins deux parties de même teinte
sont situées de part et d'autre d'une droite définissant ledit secteur angulaire,
c'est-à-dire un axe précité.
[0026] Dans l'exemple représenté où ledit secteur angulaire a des angles droits, on voit
que la mire définit une sorte de motif de damier. Les deux parties de même teinte
ont chacune un bord confondu avec une telle droite.
[0027] Dans l'exemple de la figure 5, donc, deux parties de même teinte ont chacune un bord
confondu avec chacune desdites droites.
[0028] La situation est quelque peu différente lorsque la mire est matérialisée par des
parties 119
a, 119
c, de préférence carrées ou rectangulaires, d'une teinte présentant un fort contraste
avec celle de la voie de circulation 100.
[0029] Les figures 6 à 8 illustrent différentes configurations possibles. La mire de la
figure 6 diffère peu de celle de la figure 5, étant constituée par deux rectangles
de couleur claire logés comme dans le cas de la figure 5 dans les secteurs angulaires
S1 et S2. Les parties sombres de la mire sont constituées par l'asphalte. Typiquement,
la configuration de la figure 5 ou celle de la figure 6 est particulièrement indiquée
lorsque la distance séparant la mire de l'objectif est relativement faible, par exemple
inférieure à quatre mètres.
[0030] Cependant, comme le montre la figure 7, les deux parties de couleur claire, toujours
situées dans les secteurs angulaires S1 et S2 peuvent être écartées des axes dudit
repère orthonormé tout en ayant leurs côtés parallèles à ces axes.
[0031] Autrement dit, les deux parties de même teinte claire ne se touchent plus au point
O. Cette configuration peut être avantageusement utilisée lorsque la distance qui
sépare l'objectif de la mire est compris entre quatre et six mètres, environ.
[0032] Dans l'exemple de la figure 8, les parties de couleur claire sont éloignées de l'un
des axes dudit repère orthonormé et, surtout, leur surface est augmentée (doublée
selon l'exemple) par rapport au mode de réalisation précédent. Une telle configuration
s'est révélée efficace lorsque la distance qui sépare l'objectif de la mire est supérieure
à six mètres, jusqu'à dix mètres.
[0033] D'autres configurations de mire sont possibles dès lors qu'au moins quatre parties
de deux couleurs contrastées peuvent être respectivement scrutées via un système optique
commun à partir de quatre cellules photosensibles différentes, comme représenté à
la figure 9.
[0034] Avec une telle sorte de mire, lesdits moyens électroniques de traitement comportent
deux voies de traitement 123
a, 123
b comportant chacune une entrée différentielle.
[0035] Plus précisément, comme le montre la figure 9, le système optique 112 est situé en
regard des quatre cellules photosensibles 117
a-117
d respectivement associées de par leurs positions dans le boîtier aux quatre parties
de la mire 113 selon l'un des modes de réalisation des figures 5 à 8. Deux cellules
photosensibles 117
a, 117
b ou 117
c, 117
d associées à des parties de la mire ayant des teintes différentes sont respectivement
connectées aux entrées différentielles de chaque voie de traitement. Ainsi, comme
représenté, chaque voie de traitement comporte, connectés en cascade: un amplificateur
différentiel 148 muni de ladite entrée différentielle, un circuit de contrôle automatique
de gain 149, un filtre passe-bas 150 et un comparateur avec hystérésis 151. Les deux
sorties des deux comparateurs qui constituent les sorties desdites deux voies 123
a, 123
b sont reliées au relais électromagnétique 125 analogue à celui de la figure 1, via
une porte 154 de type OU, ou un circuit remplissant une fonction analogue.
1. Dispositif de détection de mobiles, comprenant au moins un système optique (15), associé
à au moins deux cellules photosensibles (17a, 17b) et des moyens électroniques de traitement (22) connectés aux sorties électriques
desdites cellules photosensibles, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins
une mire (13) placée en regard dudit système optique en un emplacement tel que le
faisceau optique s'établissant entre ladite mire et ledit système optique (15) puisse
être coupé par le passage ou la présence d'un tel mobile, ladite mire définissant,
éventuellement avec son environnement immédiat, des zones contrastées (19a, 19b), respectivement en correspondance optique avec les cellules photosensibles.
2. Dispositif de détection selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens
électroniques de traitement (22) comportent deux voies de traitement (23a, 23b) recevant respectivement les signaux de deux cellules photosensibles et un circuit
de commande (26) intercalé entre ces deux voies et un élément bistable (25), ledit
circuit de commande étant apte à placer ledit élément bistable au voisinage de son
seuil de changement d'état lorsque ledit boîtier est placé et orienté pour que les
images des deux zones contrastées se forment respectivement sur les deux cellules
photosensibles.
3. Dispositif de détection selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en
ce que ladite mire (13) est constituée de deux parties de couleurs différentes, l'une
claire, l'autre sombre.
4. Dispositif de détection selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que
ladite mire est d'une seule couleur présentant un fort contraste avec la couleur d'un
support sur lequel elle est fixée.
5. Dispositif de détection selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite mire
comporte une surface monochrome claire et est fixée sur un support sombre d'une voie
de circulation (10), par exemple une chaussée asphaltée.
6. Dispositif de détection selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en
ce qu'il comporte des moyens d'éclairage (21) de ladite mire.
7. Dispositif de détection selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en
ce que des fibres optiques (31a, 31b) sont intercalées entre ledit système optique (15a) et les cellules photosensibles (17a, 17b) correspondantes, ces dernières étant regroupées avec d'autres cellules photosensibles
associées à d'autres fibres optiques correspondant à un ou plusieurs autres systèmes
optiques.
8. Dispositif de détection selon la revendication 7, caractérisé en ce que, du côté dudit
système optique, les extrémités des fibres optiques sont portées par un support formant
écran translucide (30).
9. Dispositif de détection selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en
ce qu'il comporte une mire continue ou plusieurs mires s'étendant le long d'une voie
de circulation.
10. Dispositif de détection selon la revendication 9, caractérisé en ce que les cellules
photosensibles sont montées sur un support mobile.
11. Dispositif de détection selon l'ensemble des revendications 8 et 9, caractérisé en
ce que les extrémités de fibres optiques, du côté dudit système optique, sont montées
sur un support mobile.
12. Dispositif de détection selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en
ce que ladite mire (113) comporte quatre parties de deux couleurs contrastées, les
deux parties d'une couleur (119a, 119c ou 119b, 119d) étant respectivement situées dans deux secteurs angulaires opposés par le sommet
et en ce qu'il comporte en outre quatre cellules photosensibles (117a, 117b, 117c, 117d) respectivement associées à ces quatre parties.
13. Dispositif de détection selon la revendication 12, caractérisé en ce que lesdits deux
secteurs angulaires ont des angles droits et définissent un repère orthonormé.
14. Dispositif de détection selon la revendication 12 ou 13, caractérisé en ce que ladite
mire comporte deux parties sombres (119b, 119d) et deux parties claires (119a, 119c), par exemple de forme carrée ou rectangulaire, au moins deux parties de même teinte
étant situées de part et d'autre d'une droite définissant ledit secteur angulaire.
15. Dispositif de détection selon la revendication 14, caractérisé en ce que lesdites
deux parties de même teinte ont chacune un bord confondu avec ladite droite.
16. Dispositif de détection selon la revendication 15, caractérisé en ce que lesdites
deux parties de même teinte se touchent en un point (O) confondu avec le sommet desdits
deux secteurs angulaires.
17. Dispositif de détection selon la revendication 16, caractérisé en ce que certaines
parties de ladite mire sont constituées par le support (100) sur lequel sont fixées
les parties de l'autre teinte.
18. Dispositif de détection selon l'une des revendications 12 à 17, caractérisé en ce
que lesdits moyens électroniques de traitement comportent au moins deux voies de traitement
(123a, 123b) comportant chacune une entrée différentielle et en ce que deux cellules photosensibles
précitées associées à des parties de la mire de teintes différentes sont respectivement
connectées auxdites entrées différentielles.
19. Dispositif de détection selon la revendication 18, caractérisé en ce que chaque voie
de traitement comporte un circuit de contrôle automatique de gain (149), un filtre
passe-bas (150), un comparateur avec hystérésis (151) et en ce que les sorties des
deux voies sont reliées à une porte de type OU, ou analogue.
20. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, destiné à être installé au
voisinage d'une voie de circulation (100) de véhicules, caractérisé en ce que ledit
système optique (112) est fixé au-dessus du niveau de ladite voie de circulation et
latéralement par rapport à celle-ci, en ce que l'axe optique (143) dudit système optique
est orienté en biais par rapport à la direction longitudinale de ladite voie de circulation
et en ce que ladite mire (113) est elle-même installée en biais sur ladite voie de
circulation.
21. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit
système optique, notamment, est logé dans un boîtier (140) abritant en outre des moyens
d'éclairage (145), de préférence à infrarouge, de ladite mire.