(19)
(11) EP 0 793 209 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
03.09.1997  Bulletin  1997/36

(21) Numéro de dépôt: 97400467.3

(22) Date de dépôt:  28.02.1997
(51) Int. Cl.6G08G 1/04
(84) Etats contractants désignés:
DE ES FR GB IT

(30) Priorité: 29.02.1996 FR 9602556

(71) Demandeur: SFIM Trafic Transport
91370 Verrières Le Buisson (FR)

(72) Inventeur:
  • Pelletier, Didier
    71670 Le Breuil (FR)

(74) Mandataire: CABINET BONNET-THIRION 
12, Avenue de la Grande-Armée
75017 Paris
75017 Paris (FR)

   


(54) Dispositif de détection de mobiles


(57) Dispositif de détection de mobiles tels que par exemple des véhicules se déplaçant sur une voie de circulation.
Selon l'invention, le dispositif comprend un système optique (15) associé à deux cellules photosensibles (17a, 17b) et une mire (13) placée en regard du système optique en un emplacement tel que le faisceau s'établissant entre la mire et le système optique puisse être coupé par le passage ou la présence d'un tel mobile.




Description


[0001] L'invention se rapporte à un dispositif de détection de mobiles, par exemple des véhicules sur une ou plusieurs voies de circulation. Dans cet exemple, l'invention concerne un perfectionnement permettant une plus grande fiabilité de la comptabilisation des véhicules, capable, notamment, de rendre compte de la présence de véhicules arrêtés. Le principe de l'invention est aussi applicable à la détection d'objets ou d'êtres vivants, notamment la détection de présence de piétons ou la détection de pièces sur des chaînes de montage automatisées. On entend donc par "mobile" tout être ou toute chose, susceptible de se déplacer ou d'être déplacée, mais non obligatoirement en mouvement au moment où il est détecté.

[0002] On connaît un dispositif de détection de véhicules comprenant deux cellules photosensibles associées à un système optique dirigé vers la voie de circulation. Les moyens électroniques de traitement des signaux délivrés par les deux cellules comportent deux voies. Une première voie, connectée à l'une des cellules, est associée à une forte constante de temps d'analyse; elle restitue donc des informations représentatives des composantes stables de l'image reçue, notamment la luminosité moyenne. Une seconde voie connectée à l'autre cellule est associée à une constante de temps d'analyse beaucoup plus faible; elle restitue donc des informations représentatives des "variations" de l'image globale, par conséquent des déplacements de véhicules dans cette image. Il en résulte que le système est incapable de fournir une indication précise et fiable en présence de véhicules arrêtés ou même de véhicules se suivant à faible allure dans une file de circulation pratiquement continue.

[0003] L'invention permet de résoudre ce problème.

[0004] Plus précisément, l'invention concerne donc un dispositif de détection de mobiles, comprenant au moins un système optique, associé à au moins deux cellules photosensibles et des moyens électroniques de traitement connectés aux sorties électriques desdites cellules photosensibles, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins une mire placée en regard dudit système optique en un emplacement tel que le faisceau optique s'établissant entre ladite mire et ledit système optique puisse être coupé par le passage ou la présence d'un tel mobile, ladite mire définissant, éventuellement avec son environnement immédiat, des zones contrastées, respectivement en correspondance optique avec les cellules photosensibles.

[0005] Dans certains cas, la mire est constituée de deux parties de couleurs différentes, l'une claire, l'autre sombre, définissant un contraste prédéterminé. Dans d'autres cas, la mire comporte au moins une surface d'une seule couleur présentant un fort contraste avec la couleur d'un support sur lequel elle est fixée. C'est particulièrement le cas lorsque la mire est fixée sur un support sombre de la voie de circulation, par exemple une chaussée asphaltée. Dans ce cas, la mire comporte une ou plusieurs parties, monochrome claire.

[0006] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels:
  • la figure 1 est un schéma général de principe du dispositif de détection de véhicules, installé sur une voie de circulation;
  • la figure 2 est un schéma de principe de ce dispositif de détection;
  • la figure 3 représente schématiquement une variante;
  • la figure 4 est un schéma analogue à la figure 1 illustrant une variante;
  • les figures 5 à 8 illustrent d'autres configurations possibles de la mire; et
  • la figure 9 est un schéma de principe d'un autre dispositif de détection.


[0007] Sur les dessins, on a représenté une voie de circulation 10 pour des véhicules, équipée d'un dispositif de détection de véhicules 11 conforme à l'invention, essentiellement constitué d'un boîtier 12 et d'une mire 13 placés à distance l'un de l'autre. Dans l'exemple représenté, le boîtier 12 est porté par un portique 16 (éventuellement un mât) et comporte un objectif dirigé vers la mire 13 placée sur la chaussée. Il renferme donc notamment un système optique 15 schématisé ici par une simple lentille, convergente. La partie antérieure de la lentille 15 est protégée par un tube pare-soleil 18. Le boîtier renferme en outre deux cellules photosensibles 17a, 17b disposées côte-à-côte et espacées de la lentille 15 d'une distance prédéterminée. Le boîtier 12 est placé sur le bord de la voie de circulation et son objectif 14 est orienté vers la mire 13, laquelle se trouve en un emplacement tel que le faisceau optique qui s'établit entre la mire et le système optique puisse être coupé par le passage ou la présence d'un véhicule sur la voie de circulation. La mire définit deux zones contrastées 19a, 19b respectivement en correspondance optique avec les deux cellules photosensibles 17a, 17b. Autrement dit, la mire 13 et le boîtier 12 sont espacés d'une distance telle que l'image de la zone 19a de la mire se forme sensiblement uniquement sur la cellule photosensible 17a et que l'image de la zone 19b se forme sensiblement uniquement sur la cellule photosensible 17b. Les deux zones 19a et 19b ont respectivement une couleur sombre (par exemple le noir) et une couleur claire (par exemple le blanc). Ces deux couleurs correspondent ici à deux parties de la mire. Autrement dit, cette dernière est constituée de deux surfaces de couleurs différentes agencées côte-à-côte. On utilise notamment une telle configuration lorsque le support de la mire est de couleur claire, par exemple une chaussée en béton. Dans le cas où le support est lui-même foncé, la mire 13 peut être constituée d'une simple surface monochrome claire. C'est le cas par exemple, lorsque la mire est fixée sur une chaussée asphaltée. Les deux zones contrastées précitées sont alors constituées de ladite mire d'une part et de son environnement immédiat d'autre part, l'objectif étant placé et orienté pour que l'image de la mire se forme sur la cellule 19b et pour que la cellule 19a reçoive "l'image" d'une partie de la chaussée.

[0008] Le dispositif comporte aussi des moyens électroniques de traitement 22 recevant les signaux des deux cellules photosensibles 17a, 17b et comprenant deux voies de traitement 23a, 23b respectivement affectées aux signaux des cellules 17a, 17b. Lesdits moyens électroniques de traitement 22 pilotent un élément bistable, en l'occurrence ici un relais électromagnétique 25.

[0009] Dans l'exemple représenté, les deux voies de traitement 23a, 23b comprennent respectivement, chacune, un amplificateur Aa, Ab et un convertisseur analogique/numérique Ca, Cb, pour un traitement numérique des informations. Selon un mode de réalisation possible, le gain de l'amplificateur Aa est adapté aux images foncées tandis que le gain de l'amplificateur Ab est adapté aux images claires. Ces gains peuvent être par exemple réglés au cours d'une "phase d'apprentissage" où le seuil de fonctionnement est déterminé en l'absence de véhicule. On peut donc faire en sorte que les niveaux délivrés par les amplificateurs Aa et Ab soient sensiblement identiques lorsque les cellules 17a, 17b reçoivent effectivement les images des zones 19a, 19b, afin de procéder à un traitement "différentiel" des informations. En variante, les amplificateurs Aa et Ab peuvent être de simples adaptateurs de niveau et la valeur du contraste entre les zones 19a et 19b peut être déterminée en aval dans la chaîne de traitement. Dans tous les cas, les sorties des deux voies de traitement 23a, 23b sont connectées à un circuit de commande 26 intercalé entre les deux voies 23a, 23b et l'élément bistable 25. Ce dernier pilote un compteur 28. S'agissant d'une version numérisée, le circuit de commande 26 est entièrement agencé autour d'un microprocesseur. Les sorties des convertisseurs Ca et Cb sont connectées au "bus" d'entrée de celui-ci. Le relais 25 est connecté à l'un des fils du port parallèle sortant. Le circuit de commande est apte à placer l'élément bistable au voisinage de son seuil de changement d'état lorsque ledit boîtier 12 est placé et orienté pour que les images des deux zones contrastées 19a, 19b se forment respectivement sur les deux cellules photosensibles 17a, 17b. Plus précisément ici, le relais 25 n'est pas alimenté dans ces circonstances; il est donc ouvert.

[0010] Par exemple, dans le cas ci-dessus, si les sorties des convertisseurs Ca et Cb, compte tenu d'un étalonnage des amplificateurs Aa et Ab, délivrent des informations comparables, le microprocesseur est programmé pour maintenir le relais 25 non alimenté, c'est-à-dire ouvert. Dès que les signaux numériques présentent une différence prédéterminée, cela signifie que le rapport de contraste entre les deux zones 19a, 19b a été modifié et qu'un véhicule recouvre momentanément la mire. Le microprocesseur commande alors la fermeture du relais 25. En d'autres termes, le système est conçu pour que les moyens électroniques de traitement 22 soient aptes à "apprendre" le contraste présenté par les zones 19a, 19b, en l'absence de véhicules. Le système de traitement est conçu de telle manière que, une fois l'équilibre trouvé, le relais de sortie 25 reste ouvert à cette seule condition. Chaque fois que le contraste est modifié par suite de la présence d'un véhicule la fermeture du relais est commandée. La réapparition du contraste correct rétablit l'ouverture du relais. Il est à noter que le critère de reconnaissance de la mire est un certain contraste (clair/sombre) prédéterminé et en aucun cas une valeur absolue d'éclairement. Le système conserve donc ses capacités de détection quel que soit le niveau de la lumière ambiante. Celles-ci sont conservées intégralement jusqu'à la pénombre, au-delà, un éclairement artificiel de la mire peut être nécessaire. Il suffit par exemple de prévoir une lampe d'éclairage 29 sur le mât 16. Dans la majorité des cas, en milieu urbain, l'éclairage publique est suffisant.

[0011] Sur le mode de réalisation de la figure 3, on a représenté une variante adaptée à la détection de mobiles, notamment de véhicules, susceptibles de se déplacer sur plusieurs voies de circulation adjacentes. Cette variante est d'un prix de revient moindre que ce qui résulterait de la mise en oeuvre de plusieurs dispositifs conformes au mode de réalisation précédemment décrit.

[0012] Selon cette variante, on prévoit plusieurs boîtiers 12a, respectivement orientés vers les différentes voies ou directions à surveiller. Chaque boîtier comporte un objectif 15a et un écran translucide 30 (verre dépoli) qui sert de support pour les extrémités de deux fibres optiques 31a, 31b, lesdites extrémités étant placées en lieu et place des cellules photosensibles 17a, 17b dans le boîtier. L'écran translucide permet le réglage de l'objectif lors de l'installation du système. Toutes les fibres optiques reliées aux différents boîtiers 12a sont regroupées en un faisceau et connectées à un boîtier 35 de traitement qui renferme une alimentation électrique, plusieurs paires de cellules photosensibles 17a, 17b (à raison d'une paire par boîtier 12a) respectivement couplées aux fibres optiques 31a, 31b correspondantes et des moyens électroniques de traitement 22a semblables à ceux décrits en référence à la figure 2.

[0013] Cette architecture est également bien adaptée à d'autres applications, notamment la gestion des places de stationnement. Dans ce cas, chaque place de stationnement comporte une mire et un boîtier 12a est orienté vers cette mire. Tous les boîtiers sont reliés par fibres optiques à des moyens électroniques de traitement 22a. Pour un très grand nombre d'emplacements de stationnement à surveiller, il est possible de regrouper et gérer les informations provenant de plusieurs boîtiers 35 au niveau d'un ordinateur.

[0014] Dans les exemples décrits ci-dessus, il est avantageux que le système optique 15a soit conçu de façon à présenter une profondeur de champ relativement faible pour que l'image obtenue ne soit nette qu'au voisinage de la mire. On obtient ainsi une plus grande fiabilité de détection.

[0015] Le système de base de l'invention tel que décrit ci-dessus, peut aussi être complété pour permettre une analyse de présence à différentes distances du dispositif de détection. On peut par exemple concevoir une mire ayant la forme d'une bande continue s'étendant longitudinalement sur la chaussée ou plusieurs mires situées à des distances différentes sur celle-ci. En association avec cette modification de la mire, les cellules photosensibles ou les extrémités des fibres optiques peuvent être montées sur un support mobile actionné automatiquement en va-et-vient pour analyser successivement et périodiquement des parties différentes de la mire ou des mires différentes, sur l'image reçue. On peut aussi prévoir un plus grand nombre de cellules fixes dans le boîtier, correspondant respectivement à des portions différentes de la mire continue ou à des mires différentes espacées le long de la chaussée. Un étalonnage préalable permettra d'identifier les distances des zones de détection correspondantes, en fonction de la position des cellules ou des extrémités de fibre optique.

[0016] Ce principe de détection peut être utilisé pour déterminer une longueur de queue de véhicules à un carrefour muni de feux tricolores et permettre ainsi d'optimiser la durée des feux verts pour faciliter l'écoulement du trafic.

[0017] Si on considère maintenant plus particulièrement la figure 4, on a représenté une installation à la fois plus simple à implanter sur le bord d'une route et plus fiable en raison de perfectionnements apportés à la mire, d'une part, et au dispositif de détection correspondant, d'autre part. Ce dispositif de détection 111, schématisé à la figure 9 est installé, au moins pour sa partie optique et opto-électronique dans un boîtier 140 situé au sommet d'un mât 142 ou support analogue, dressé sur le bord d'une voie de circulation 100. Le boîtier 140 est orientable, (par exemple au moyen d'un mécanisme à rotule blocable), au sommet du mât 142 de façon à pouvoir diriger précisément l'axe optique 143 du système optique 112 vers un point central de la mire 113. Celle-ci est, comme précédemment, fixée au sol, sur la voie de circulation, c'est-à-dire qu'elle est susceptible d'être recouverte par un véhicule circulant ou se trouvant momentanément à l'arrêt sur cette voie de circulation. Le boîtier 140 abrite en outre des moyens d'éclairage 145 de la mire. Ces moyens d'éclairage sont de préférence du type à infrarouge (une simple lampe émettant en permanence dans cette partie du spectre) orientés vers la mire.

[0018] Bien entendu, si on désire surveiller plusieurs voies de circulation matérialisées sur une même chaussée, le boîtier peut abriter un nombre correspondant de systèmes optiques 112 ou objectifs et un nombre correspondant de lampes d'éclairage à infrarouge. Une telle lampe fonctionne et éclaire la cible correspondante en permanence, jour et nuit.

[0019] Comme représenté sur la figure 4, le système optique qui se trouve au-dessus du niveau de la voie de circulation 100 est cependant situé latéralement par rapport à celle-ci puisque le boîtier 140 est installé au sommet d'un mât situé au bord de la route et non plus sur un portique enjambant celle-ci.

[0020] Dans ce cas, l'axe optique 143 dudit système optique est nécessairement orienté en biais par rapport à la direction longitudinale de la voie de circulation à laquelle il est affecté. En conséquence, comme représenté, il est avantageux que ladite mire 113 soit elle-même installée "en biais"' sur ladite voie de circulation, comme cela est représenté sur la figure 4. La mire peut bien entendu avoir la même configuration que sur les figures 1 et 2 et dans ce cas, l'installer en biais signifie que la ligne de séparation entre les parties 19a et 19b forme un angle avec l'axe de la chaussée ou que la partie claire monochrome de la mire est un rectangle disposé en biais sur la chaussée asphaltée plus sombre.

[0021] Dans les modes de réalisation des figures 4 à 9, cependant, la configuration de la mire est différente et son analyse par le système optique requiert l'utilisation d'au moins quatre cellules photosensibles 117a, 117b, 117c, 117d.

[0022] Plus précisément, comme cela apparaît sur les figures 4 et 5, la mire peut comporter quatre parties 119a, 119b, 119c, 119d de deux couleurs fortement contrastées, les deux parties d'une couleur donnée étant respectivement situées dans deux secteurs angulaires S1, S2 ou S3, S4, respectivement opposés par le sommet O.

[0023] Dans les exemples représentés, lesdits deux secteurs angulaires ont des angles droits et définissent donc un repère orthonormé, de centre O, représenté par un système d'axes (fictif) en traits fantômes. La mire est installée "en biais" en ce sens que l'un des axes n'est ni parallèle, ni perpendiculaire à la voie.

[0024] Les quatre cellules photosensibles 117a-117d sont respectivement associées aux quatre parties 119a-119d de la mire.

[0025] Dans l'exemple des figures 4 et 5, la mire comporte effectivement deux parties sombres 119b, 119d et deux parties claires 119a, 119c, par exemple de forme carrée ou rectangulaire. Au moins deux parties de même teinte sont situées de part et d'autre d'une droite définissant ledit secteur angulaire, c'est-à-dire un axe précité.

[0026] Dans l'exemple représenté où ledit secteur angulaire a des angles droits, on voit que la mire définit une sorte de motif de damier. Les deux parties de même teinte ont chacune un bord confondu avec une telle droite.

[0027] Dans l'exemple de la figure 5, donc, deux parties de même teinte ont chacune un bord confondu avec chacune desdites droites.

[0028] La situation est quelque peu différente lorsque la mire est matérialisée par des parties 119a, 119c, de préférence carrées ou rectangulaires, d'une teinte présentant un fort contraste avec celle de la voie de circulation 100.

[0029] Les figures 6 à 8 illustrent différentes configurations possibles. La mire de la figure 6 diffère peu de celle de la figure 5, étant constituée par deux rectangles de couleur claire logés comme dans le cas de la figure 5 dans les secteurs angulaires S1 et S2. Les parties sombres de la mire sont constituées par l'asphalte. Typiquement, la configuration de la figure 5 ou celle de la figure 6 est particulièrement indiquée lorsque la distance séparant la mire de l'objectif est relativement faible, par exemple inférieure à quatre mètres.

[0030] Cependant, comme le montre la figure 7, les deux parties de couleur claire, toujours situées dans les secteurs angulaires S1 et S2 peuvent être écartées des axes dudit repère orthonormé tout en ayant leurs côtés parallèles à ces axes.

[0031] Autrement dit, les deux parties de même teinte claire ne se touchent plus au point O. Cette configuration peut être avantageusement utilisée lorsque la distance qui sépare l'objectif de la mire est compris entre quatre et six mètres, environ.

[0032] Dans l'exemple de la figure 8, les parties de couleur claire sont éloignées de l'un des axes dudit repère orthonormé et, surtout, leur surface est augmentée (doublée selon l'exemple) par rapport au mode de réalisation précédent. Une telle configuration s'est révélée efficace lorsque la distance qui sépare l'objectif de la mire est supérieure à six mètres, jusqu'à dix mètres.

[0033] D'autres configurations de mire sont possibles dès lors qu'au moins quatre parties de deux couleurs contrastées peuvent être respectivement scrutées via un système optique commun à partir de quatre cellules photosensibles différentes, comme représenté à la figure 9.

[0034] Avec une telle sorte de mire, lesdits moyens électroniques de traitement comportent deux voies de traitement 123a, 123b comportant chacune une entrée différentielle.

[0035] Plus précisément, comme le montre la figure 9, le système optique 112 est situé en regard des quatre cellules photosensibles 117a-117d respectivement associées de par leurs positions dans le boîtier aux quatre parties de la mire 113 selon l'un des modes de réalisation des figures 5 à 8. Deux cellules photosensibles 117a, 117b ou 117c, 117d associées à des parties de la mire ayant des teintes différentes sont respectivement connectées aux entrées différentielles de chaque voie de traitement. Ainsi, comme représenté, chaque voie de traitement comporte, connectés en cascade: un amplificateur différentiel 148 muni de ladite entrée différentielle, un circuit de contrôle automatique de gain 149, un filtre passe-bas 150 et un comparateur avec hystérésis 151. Les deux sorties des deux comparateurs qui constituent les sorties desdites deux voies 123a, 123b sont reliées au relais électromagnétique 125 analogue à celui de la figure 1, via une porte 154 de type OU, ou un circuit remplissant une fonction analogue.


Revendications

1. Dispositif de détection de mobiles, comprenant au moins un système optique (15), associé à au moins deux cellules photosensibles (17a, 17b) et des moyens électroniques de traitement (22) connectés aux sorties électriques desdites cellules photosensibles, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins une mire (13) placée en regard dudit système optique en un emplacement tel que le faisceau optique s'établissant entre ladite mire et ledit système optique (15) puisse être coupé par le passage ou la présence d'un tel mobile, ladite mire définissant, éventuellement avec son environnement immédiat, des zones contrastées (19a, 19b), respectivement en correspondance optique avec les cellules photosensibles.
 
2. Dispositif de détection selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens électroniques de traitement (22) comportent deux voies de traitement (23a, 23b) recevant respectivement les signaux de deux cellules photosensibles et un circuit de commande (26) intercalé entre ces deux voies et un élément bistable (25), ledit circuit de commande étant apte à placer ledit élément bistable au voisinage de son seuil de changement d'état lorsque ledit boîtier est placé et orienté pour que les images des deux zones contrastées se forment respectivement sur les deux cellules photosensibles.
 
3. Dispositif de détection selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite mire (13) est constituée de deux parties de couleurs différentes, l'une claire, l'autre sombre.
 
4. Dispositif de détection selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite mire est d'une seule couleur présentant un fort contraste avec la couleur d'un support sur lequel elle est fixée.
 
5. Dispositif de détection selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite mire comporte une surface monochrome claire et est fixée sur un support sombre d'une voie de circulation (10), par exemple une chaussée asphaltée.
 
6. Dispositif de détection selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'éclairage (21) de ladite mire.
 
7. Dispositif de détection selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que des fibres optiques (31a, 31b) sont intercalées entre ledit système optique (15a) et les cellules photosensibles (17a, 17b) correspondantes, ces dernières étant regroupées avec d'autres cellules photosensibles associées à d'autres fibres optiques correspondant à un ou plusieurs autres systèmes optiques.
 
8. Dispositif de détection selon la revendication 7, caractérisé en ce que, du côté dudit système optique, les extrémités des fibres optiques sont portées par un support formant écran translucide (30).
 
9. Dispositif de détection selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une mire continue ou plusieurs mires s'étendant le long d'une voie de circulation.
 
10. Dispositif de détection selon la revendication 9, caractérisé en ce que les cellules photosensibles sont montées sur un support mobile.
 
11. Dispositif de détection selon l'ensemble des revendications 8 et 9, caractérisé en ce que les extrémités de fibres optiques, du côté dudit système optique, sont montées sur un support mobile.
 
12. Dispositif de détection selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite mire (113) comporte quatre parties de deux couleurs contrastées, les deux parties d'une couleur (119a, 119c ou 119b, 119d) étant respectivement situées dans deux secteurs angulaires opposés par le sommet et en ce qu'il comporte en outre quatre cellules photosensibles (117a, 117b, 117c, 117d) respectivement associées à ces quatre parties.
 
13. Dispositif de détection selon la revendication 12, caractérisé en ce que lesdits deux secteurs angulaires ont des angles droits et définissent un repère orthonormé.
 
14. Dispositif de détection selon la revendication 12 ou 13, caractérisé en ce que ladite mire comporte deux parties sombres (119b, 119d) et deux parties claires (119a, 119c), par exemple de forme carrée ou rectangulaire, au moins deux parties de même teinte étant situées de part et d'autre d'une droite définissant ledit secteur angulaire.
 
15. Dispositif de détection selon la revendication 14, caractérisé en ce que lesdites deux parties de même teinte ont chacune un bord confondu avec ladite droite.
 
16. Dispositif de détection selon la revendication 15, caractérisé en ce que lesdites deux parties de même teinte se touchent en un point (O) confondu avec le sommet desdits deux secteurs angulaires.
 
17. Dispositif de détection selon la revendication 16, caractérisé en ce que certaines parties de ladite mire sont constituées par le support (100) sur lequel sont fixées les parties de l'autre teinte.
 
18. Dispositif de détection selon l'une des revendications 12 à 17, caractérisé en ce que lesdits moyens électroniques de traitement comportent au moins deux voies de traitement (123a, 123b) comportant chacune une entrée différentielle et en ce que deux cellules photosensibles précitées associées à des parties de la mire de teintes différentes sont respectivement connectées auxdites entrées différentielles.
 
19. Dispositif de détection selon la revendication 18, caractérisé en ce que chaque voie de traitement comporte un circuit de contrôle automatique de gain (149), un filtre passe-bas (150), un comparateur avec hystérésis (151) et en ce que les sorties des deux voies sont reliées à une porte de type OU, ou analogue.
 
20. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, destiné à être installé au voisinage d'une voie de circulation (100) de véhicules, caractérisé en ce que ledit système optique (112) est fixé au-dessus du niveau de ladite voie de circulation et latéralement par rapport à celle-ci, en ce que l'axe optique (143) dudit système optique est orienté en biais par rapport à la direction longitudinale de ladite voie de circulation et en ce que ladite mire (113) est elle-même installée en biais sur ladite voie de circulation.
 
21. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit système optique, notamment, est logé dans un boîtier (140) abritant en outre des moyens d'éclairage (145), de préférence à infrarouge, de ladite mire.
 




Dessins










Rapport de recherche