(19)
(11) EP 0 794 303 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
10.09.1997  Bulletin  1997/37

(21) Numéro de dépôt: 97420037.0

(22) Date de dépôt:  07.03.1997
(51) Int. Cl.6E04H 1/14, E04H 12/22, E01F 9/011, E02D 27/42
(84) Etats contractants désignés:
BE CH DE DK ES FR GB IE IT LI NL

(30) Priorité: 08.03.1996 FR 9603184

(71) Demandeur: MECELEC INDUSTRIES
F-07300 Tournon sur Rhône (FR)

(72) Inventeur:
  • Bouillot, Denis
    07300 Tournon (FR)

(74) Mandataire: Myon, Gérard Jean-Pierre et al
Cabinet Lavoix Lyon 62, rue de Bonnel
69448 Lyon Cedex 03
69448 Lyon Cedex 03 (FR)

   


(54) Procédé et dispositif de fixation au sol d'un élément de mobilier urbain et cabine téléphonique comprenant un tel dispositif


(57) Procédé de fixation au sol d'un élément de mobilier urbain (1), caractérisé en ce qu'il consiste à fixer, dans un trou (22) du sol, une tige filetée (21) en position verticale, installer un sabot de scellement (23) sur la tige filetée (21), régler la hauteur de la face supérieure (23a) du sabot de scellement (23) par vissage ou dévissage du sabot (23) sur la tige filetée (21), immobiliser le sabot (23) en rotation et injecter à l'intérieur du sabot (23) un matériau de scellement.
L'invention concerne aussi un dispositif de fixation au sol formant pied d'un élément de mobilier urbain comprenant une tige filetée (21), un sabot de scellement (23) de forme globalement cylindrique dont une face frontale (23a) est constituée par un voile (24) au centre duquel est percé un orifice (25) taraudé apte à recevoir la tige filetée (21), le sabot (23) étant mobile verticalement le long de la tige filetée (21) et un élément de blocage (26) comprenant des moyens d'immobilisation (28,29,30) du sabot (23) en rotation par rapport à la tige filetée.




Description


[0001] L'invention a trait à un procédé de fixation au sol d'un élément de mobilier urbain tel que, par exemple, une cabine téléphonique, à un procédé de fixation au sol d'un élément de mobilier urbain comprenant au moins deux pieds, à un dispositif de fixation au sol formant pied d'un élément de mobilier urbain et à une cabine téléphonique comprenant un tel dispositif de fixation.

[0002] Pour installer un élément de mobilier urbain tel qu'une cabine téléphonique sur les trottoirs ou sur les places d'une agglomération, ou sur la bordure d'une route, il est connu de réaliser un socle en béton de dimensions légèrement supérieures à la section horizontale de la cabine et de fixer cette cabine sur le socle en béton par tout moyen, par exemple grâce à des goujons scellés dans le bloc en béton ou à des chevilles.

[0003] L'aspect extérieur de ce bloc en béton peut rompre l'uniformité d'une place, d'un trottoir ou d'une rue dont le revêtement est constitué de pavés ou de dalles de couleur et/ou de formes variées. Ainsi, la mise en place d'une cabine téléphonique peut avoir des conséquences peu esthétiques sur le paysage urbain.

[0004] En outre, lorsqu'une cabine téléphonique doit être installée alors que le revêtement du sol est déjà en place, la réalisation du bloc de béton nécessite des travaux de génie civil relativement importants et, en particulier, la dépose partielle du revêtement du sol. Une partie du revêtement doit ensuite être remise en place jusqu'à sa jonction avec le bloc en béton et cette mise en place n'est pas toujours possible dans les conditions optimales à cause de la géométrie des éléments constituant ce revêtement, telle que, par exemple, la géométrie de blocs de pavés auto-bloquants ou de dalles.

[0005] En outre, il arrive qu'une cabine téléphonique doit être installée sur un sol en pente. Dans ce cas, l'utilisation d'un bloc en béton, qui doit avoir une surface supérieure aussi horizontale que possible pour permettre une installation correcte de la cabine, conduit à réaliser une terrasse ou un palier dans ce sol en pente, cette terrasse ou palier étant peu esthétique et résultant dans la création d'une marche d'accès à la cabine susceptible de déséquilibrer un utilisateur et limitant son accès par des personnes handicapées, telles que, par exemple, des personnes qui se déplacent en fauteuil roulant.

[0006] L'invention vise à résoudre ces problèmes et propose un procédé et un dispositif de fixation permettant la mise en place d'un élément de mobilier urbain sans réalisation d'un bloc de béton de dimensions importantes, y compris dans le cas où le sol sur lequel doit être installé cet élément de mobilier urbain est en pente.

[0007] Dans cet esprit, l'invention concerne un procédé de fixation au sol d'un élément de mobilier urbain caractérisé en ce qu'il consiste à fixer, dans un trou du sol, une tige filetée en position verticale, à installer un sabot de scellement sur la tige filetée, à régler la hauteur de la face supérieure du sabot de scellement par vissage ou dévissage du sabot sur la tige filetée, à immobiliser le sabot en rotation et à injecter à l'intérieur du sabot un matériau de scellement.

[0008] Grâce à l'invention, le ou les pieds d'un élément de mobilier urbain peuvent être mis en place sans travaux de génie civil importants, en particulier sans nécessiter l'utilisation d'un bloc de béton de grandes dimensions.

[0009] L'invention concerne aussi un procédé de fixation au sol d'un élément de mobilier urbain comprenant au moins deux pieds caractérisé en ce qu'il consiste à fixer, pour chaque pied, une tige filetée en position verticale dans un trou du sol, à installer un sabot de scellement sur la tige filetée, à régler la hauteur de la face supérieure du sabot de chaque pied par rotation du sabot autour de l'axe de la tige filetée de façon à ce que les faces supérieures des sabots des pieds appartiennent à un même plan sensiblement horizontal et à immobiliser les sabots en position.

[0010] Conformément à cet aspect de l'invention, un élément de mobilier urbain comprenant plusieurs pieds peut être installé sur un sol en pente grâce au réglage de la hauteur de la face supérieure du sabot de chaque pied, ce réglage permettant d'obtenir une planéité satisfaisante de la surface d'appui des piliers ou des parois de l'élément de mobilier urbain.

[0011] L'invention concerne aussi un dispositif de fixation au sol formant pied d'un élément de mobilier urbain pouvant être utilisé avec le procédé de l'invention. Il est caractérisé en ce qu'il comprend une tige filetée fixée en position verticale dans le sol, un sabot de scellement de forme globalement cylindrique dont une face frontale est constituée par un voile au centre duquel est percé un orifice taraudé apte à recevoir la tige filetée, le sabot étant mobile verticalement et en rotation le long de la tige filetée, et un élément de blocage comprenant des moyens d'immobilisation du sabot en rotation par rapport à la tige filetée.

[0012] Le dispositif de l'invention permet de régler la hauteur du sabot de scellement par rotation autour de la tige filetée, puis de l'immobiliser en position au moyen de l'élément de blocage.

[0013] Selon un premier aspect avantageux de l'invention, les moyens d'immobilisation peuvent comprendre un orifice latéral apte à être disposé en regard d'un logement du voile du sabot, l'orifice latéral et le logement pouvant recevoir un moyen d'indexation tel que, par exemple, une vis ou une goupille.

[0014] Selon un second aspect particulièrement avantageux de l'invention, le dispositif comprend un moyen d'injection d'un matériau de scellement à l'intérieur du sabot, ce matériau de scellement ayant pour fonction essentielle de contribuer à l'immobilisation du sabot de scellement par rapport à la tige filetée et/ou à un trou dans le sol.

[0015] Selon un autre aspect particulièrement avantageux de l'invention, le sabot de scellement est ouvert dans sa partie inférieure, ce qui permet, en particulier, au matériau de scellement injecté à l'intérieur du sabot de scellement de s'écouler de façon à remplir partiellement ou totalement le trou sensiblement cylindrique dans lequel est fixée la tige filetée.

[0016] On peut prévoir que l'élément de blocage supporte des moyens de réception et/ou de fixation d'une paroi et/ou d'un pilier de l'élément de mobilier urbain, de sorte que l'élément de mobilier urbain peut être directement fixé sur cet élément de blocage. Avantageusement, l'élément de blocage peut comprendre une cloison cylindrique mobile entre une position ouverte où elle permet l'accès aux moyens d'immobilisation du sabot et une position fermée où elle empêche l'accès à ces moyens d'immobilisation. Cette cloison cylindrique protège les moyens d'immobilisation contre les intempéries et contre toute tentative de manoeuvre intempestive.

[0017] L'invention concerne enfin une cabine téléphonique comprenant un dispositif de fixation conforme à l'invention.

[0018] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un dispositif de fixation au sol formant pied d'un élément de mobilier urbain conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :
  • la figure 1 est une vue de face d'une cabine téléphonique double conforme à l'invention, montée sur le sol grâce aux procédés et au dispositif de l'invention,
  • la figure 2 est une vue en perspective éclatée du dispositif de fixation au sol formant pied de la cabine de la figure 1,
  • la figure 3 est une vue du dispositif de la figure 2 en cours de mise en place,
  • la figure 4 est une vue analogue à la figure 3 à un stade ultérieur de la mise en place du dispositif de la figure 2 et
  • la figure 5 est une vue analogue à la figure 4 lorsque le sabot de scellement est installé dans une position semi-enterrée dans le sol.


[0019] La cabine téléphonique 1 de la figure 1 est une cabine double installée sur un sol 2 présentant une pente de l'ordre de 10 %, de sorte que, compte tenu du fait que la largeur L de la cabine est sensiblement égale à deux mètres, la différence de hauteur h du sol entre les deux côtés de la cabine 1 est égale à environ 20 cm. La cabine comprend un poteau technique 3 à travers lequel sont alimentés en courant électrique et raccordés au réseau téléphonique deux téléphones publics non représentés. Ce poteau technique est monté sur une embase technique 4 fixée dans le sol.

[0020] La cabine 1 comprend plusieurs piliers dont trois, référencés 5, 6 et 7 sont visibles à la figure 1. Chaque pilier se termine par un pied formé par un dispositif de fixation, dont trois 11, 12 et 13 correspondant respectivement aux piliers 5, 6 et 7 sont visibles à la figure 1. Il apparaît à la figure 1 que les faces supérieures respectives des dispositifs 11 à 13 doivent avoir des hauteurs différentes par rapport au sol afin de garantir la bonne tenue mécanique de la cabine.

[0021] Le dispositif 11 de fixation au sol de la cabine 1 apparaît plus clairement à la figure 2. Il comprend une tige filetée 21, fixée par tout moyen adéquat en position verticale dans un trou cylindrique 22 ménagé dans le sol. A titre d'exemple, la tige filetée 21 peut constituer l'extrémité libre d'une cheville chimique ou d'une cheville fixée par expansion dans le sol. Le dispositif 11 comprend aussi un sabot de scellement 23 de forme globalement cylindrique dont la face frontale supérieure 23a est constituée par un voile 24, au centre duquel est percé un orifice 25 taraudé apte à recevoir la tige filetée 21. Grâce à cet agencement, le sabot 23 est mobile verticalement le long de la tige filetée 21 par vissage et/ou dévissage obtenu par sa rotation autour de l'axe XX' de la tige filetée 21.

[0022] La partie inférieure du sabot de scellement 23 ne comporte pas de face frontale, de sorte que, en vue de dessous, le sabot 23 est un tube creux. En d'autres termes, le sabot 23 est ouvert dans sa partie inférieure 23b.

[0023] Le dispositif 11 comprend aussi un élément de blocage 26 de forme extérieure sensiblement cylindrique, dont la face frontale inférieure 26a comprend un orifice central 27 permettant d'engager l'élément de blocage 26 sur la tige filetée 21. La face frontale inférieure 26a de l'élément 26 comprend aussi un orifice latéral 28 dans lequel peut être inséré un moyen d'indexation tel, que par exemple, une vis 29. Un écrou 30 peut être engagé sur l'extrémité de la tige filetée 21, à l'intérieur de l'élément de blocage 26, grâce à une ouverture 26c ménagée dans la paroi latérale de l'élément de blocage 26. La face supérieure 26b de l'élément de blocage 26 supporte une équerre 31 comprenant des gorges ou rainures 31a et 31b susceptibles de recevoir chacune une goulotte d'extrémité des parois en verre ou en matériau plastique translucide de la cabine 1. Trois trous taraudés 31c permettent de fixer le pilier 5 sur la partie supérieure de l'élément de blocage.

[0024] Il ressort de ce qui précède que lorsque le sabot 23 est vissé sur la tige filetée 21, si l'élément de blocage 26 est posé sur la face frontale 24 du sabot 23, il est possible de loger la vis 29 dans l'orifice latéral 28 et dans l'un de deux logements taraudés 32 et 33 du voile 24, de sorte que l'élément de blocage 26 et le sabot de scellement 23 sont fixés en rotation l'un par rapport à l'autre. L'élément de blocage 26 peut être installé sur le sabot 23 quelle que soit la position de celui-ci sur la tige 21 pour autant que l'extrémité supérieure de la tige filetée dépasse du voile 24 d'une hauteur supérieure à l'épaisseur de la face frontale inférieure 26a de l'élément de blocage 26 et permettant la prise de l'écrou 30 sur la tige 21.

[0025] Compte tenu de la position des parois en verre ou en matériau plastique translucide devant être disposées au-dessus des goulottes 31a et 31b, la position de l'élément de blocage 26 autour de l'axe XX' de la tige filetée 21 est déterminée. La position de l'orifice 28 et de la vis 29 est donc aussi déterminée. La position angulaire du sabot 23 autour de l'axe XX' est quant à elle déterminée à un demi-tour près dans la mesure où la vis 29 peut pénétrer au choix de l'opérateur, dans l'un des deux logements taraudés 32 et 33. Ainsi, la hauteur du sabot 23 sur la tige filetée 21 peut être réglée par vissage ou dévissage du sabot 23 à un demi-tour près, ce qui, compte tenu du pas de la tige filetée 21, correspond à quelques millimètres en hauteur, cette tolérance étant acceptable pour les applications envisagées dans le mobilier urbain.

[0026] Lorsque la vis 29 est vissée dans l'un des trous 32 ou 33, l'écrou 30 est mis en place et serré sur la tige filetée 21, de sorte qu'il maintient fermement l'élément de blocage 26 par rapport au sabot 23. Grâce à l'écrou 30 et à la vis 29, le sabot 23 est ainsi immobilisé en rotation et en translation par rapport à la tige 21 et par voie de conséquence, par rapport au trou 22 et au sol 2.

[0027] Il est à noter que la fonction de la vis 29, qui est l'indexation de la position angulaire de l'élément 26 et du sabot 23 autour de l'axe XX', pourrait être réalisée par d'autres moyens tels que, par exemple, une goupille, un axe ou un pion fixé à la surface inférieure de la face frontale inférieure 26a de l'élément 26.

[0028] Le fonctionnement est le suivant :

[0029] En se référant tout d'abord à la figure 3, un trou sensiblement cylindrique 22 ayant été aménagé dans le sol 2 et la tige filetée 21 étant fixée dans le trou 22, le sabot 23 est installé sur la tige 21. La hauteur de la face supérieure 23a du sabot 23 est réglée par vissage ou dévissage du sabot sur la tige 21. Lorsque la position souhaitée est atteinte, le sabot 23 est immobilisé en rotation par ajout de l'élément de blocage 26, ce qui apparaît plus clairement à la figure 4. L'immobilisation est obtenue par l'action conjuguée de la vis 29 et de l'écrou 30.

[0030] Selon un aspect particulièrement avantageux de l'invention, le voile 24 comprend deux orifices 34 et 35 le traversant de part en part, alors que la face frontale inférieure 26a de l'élément de blocage 26 comprend au moins un orifice 36 positionné par rapport à l'orifice latéral 28, de telle sorte que, lorsque la vis 29 traverse l'orifice 28 pour pénétrer dans l'un des logements 32 ou 33, l'orifice 36 est disposé en regard de l'un des orifices 34 ou 35 du voile 24. Cette construction permet de mettre en communication l'intérieur du sabot 23 avec l'intérieur de l'élément de blocage 26 qui est accessible par l'ouverture 26c.

[0031] Dans la position de la figure 4, un matériau de scellement tel qu'un mortier à base de ciment ou une résine, par exemple polymérisable, est injecté à l'intérieur du sabot 23, de sorte qu'il contribue au maintien en position du sabot 23 par rapport à la tige 21 et au trou 22, car il peut se répandre dans le fond du trou 22 puisque le sabot 23 est ouvert dans sa partie inférieure 23b.

[0032] Grâce à l'invention, le sabot 23, l'élément de blocage 26 et, par voie de conséquence, l'équerre 31, sont fermement maintenus en position par rapport au sol et peuvent former un pied d'un élément de mobilier urbain tel qu'une cabine téléphonique.

[0033] Il est à noter que la hauteur de l'orifice 22 utilisée pour le scellement est faible puisqu'elle correspond uniquement au reflux du matériau de scellement entre la face externe du sabot 23 et la face interne de l'orifice 22. Ainsi, le dispositif de fixation de l'invention peut être monté dans la position de la figure 5 où la hauteur de l'orifice 22 est faible par rapport à celle de l'orifice 22 dans les positions des figures 2 à 4. En pratique, il s'est avéré que le dispositif de l'invention est efficace alors que la profondeur du trou 22 est limitée à environ 40 mm pour un sabot 23 dont la hauteur totale est de l'ordre de 200 mm. Ainsi, dans le cas où, dans la position des figures 2 à 4, la profondeur du trou 22 est de l'ordre de 240 mm, une différence de niveau de 200 mm peut être compensée entre les pieds de la cabine téléphonique 1 en utilisant des trous cylindriques de profondeurs différentes, tel que cela est représenté à la figure 1. Le dispositif de fixation représenté à la figure 5 est dans la position du dispositif 13 de la figure 1 ayant une hauteur par rapport au sol supérieure à celle du dispositif 11.

[0034] Selon un aspect avantageux de l'invention, la paroi latérale 26c de l'élément de blocage 26 comprend une cloison cylindrique 26c1 mobile entre la position ouverte de la figure 4 où elle permet l'accès aux moyens d'immobilisation du sabot 23 et une position fermée représentée à la figure 5, où elle empêche l'accès à ces moyens d'immobilisation. La cloison 26c1 permet donc de protéger les éléments d'immobilisation du sabot 23 contre les intempéries, d'éviter que des salissures s'accumulent à l'intérieur de l'élément de blocage 26 et dissuade une personne non autorisée d'accéder à la vis 29 et/ou à l'écrou 30, ce qui permet d'éviter toute manoeuvre intempestive.

[0035] L'invention concerne, enfin une cabine téléphonique 1, telle que représentée à la figure 1 quel que soit le nombre de téléphones qu'elle renferme, dans la mesure où elle comprend un dispositif de fixation tel que décrit précédemment.

[0036] Bien que décrite en référence à une cabine téléphonique, l'invention peut être appliquée à la fixation par rapport au sol de tout élément de mobilier urbain tel qu'un abri-bus, un panneau publicitaire, une barrière, etc...


Revendications

1. Procédé de fixation au sol d'un élément de mobilier urbain (1), caractérisé en ce qu'il consiste à :

- fixer dans un trou (22) du sol une tige filetée (21) en position verticale,

- installer un sabot de scellement (23) sur ladite tige filetée,

- régler la hauteur de la face supérieure (23a) dudit sabot de scellement par vissage ou dévissage dudit sabot sur ladite tige filetée,

- immobiliser ledit sabot en rotation et

- injecter à l'intérieur dudit sabot un matériau de scellement.


 
2. Procédé de fixation au sol d'un élément (1) de mobilier urbain comprenant au moins deux pieds, caractérisé en ce qu'il consiste à

- fixer, pour chaque pied, une tige filetée (21) en position verticale dans un trou (22) du sol,

- installer un sabot de scellement (23) sur ladite tige filetée,

- régler la hauteur de la face frontale supérieure (23a) dudit sabot de chaque pied par rotation dudit sabot autour de l'axe (XX') de ladite tige filetée de façon à ce que les faces supérieures desdits sabots desdits pieds appartiennent à un même plan sensiblement horizontal et

- immobiliser lesdits sabots en position.


 
3. Procédé selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit sabot (23) est immobilisé en rotation et en translation par rapport à ladite tige filetée (21) par mise en place, au-dessus dudit sabot, d'un élément de blocage (26) pourvu d'un orifice central (27) apte à être traversé par ladite tige filetée et d'un orifice latéral (28) apte à être disposé en regard d'un logement (32,33) d'une face frontale (23a) supérieure dudit sabot, ledit orifice latéral et ledit logement pouvant recevoir un moyen d'indexation (29).
 
4. Dispositif (11,12,13) de fixation au sol formant pied d'un élément de mobilier urbain (1), caractérisé en ce qu'il comprend :

- une tige filetée (21) fixée en position verticale dans le sol,

- un sabot de scellement (23) de forme globalement cylindrique dont une face frontale (23a) est constituée par un voile (24) au centre duquel est percé un orifice (25) taraudé apte à recevoir ladite tige filetée, ledit sabot étant mobile verticalement et en rotation le long de ladite tige filetée, et

- un élément de blocage (26) comprenant des moyens d'immobilisation (28,29,30) dudit sabot en rotation par rapport à ladite tige filetée.


 
5. Dispositif de fixation selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdits moyens d'immobilisation comprennent un orifice latéral (28) apte à être disposé en regard d'un logement (32,33) dudit voile (24), ledit orifice latéral et ledit logement pouvant recevoir un moyen d'indexation (29).
 
6. Dispositif de fixation selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen (34,35,36) d'injection d'un matériau de scellement à l'intérieur dudit sabot (23).
 
7. Dispositif de fixation selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit moyen d'injection comprend un premier orifice (34,35) d'injection ménagé dans ledit voile (24) dudit sabot (23) et un second orifice (36) d'injection ménagé dans ledit élément de blocage (26), lesdits premier et second orifices étant alignés lorsque lesdits moyens d'immobilisation (28,29,30) immobilisent ledit sabot.
 
8. Dispositif de fixation selon l'une des revendications 4 à 7, caractérisé en ce que ledit sabot de scellement (23) est ouvert dans sa partie inférieure (23b).
 
9. Dispositif de fixation selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit élément de blocage (26) supporte des moyens (31,31a,31b,31c) de réception et/ou de fixation de parois ou de piliers (5,6,7) dudit mobilier urbain (1).
 
10. Dispositif de fixation selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit élément de blocage (26) comprend une cloison cylindrique (26c1) mobile entre une position ouverte où elle permet l'accès auxdits moyens d'immobilisation (28,29,30) dudit sabot (23) et une position fermée où elle empêche l'accès auxdits moyens d'immobilisation.
 
11. Cabine téléphonique (1) comprenant un dispositif de fixation (11,12,13) selon l'une des revendications 4 à 10.
 




Dessins













Rapport de recherche