[0001] L'invention a trait à un procédé de fixation au sol d'un élément de mobilier urbain
tel que, par exemple, une cabine téléphonique, à un procédé de fixation au sol d'un
élément de mobilier urbain comprenant au moins deux pieds, à un dispositif de fixation
au sol formant pied d'un élément de mobilier urbain et à une cabine téléphonique comprenant
un tel dispositif de fixation.
[0002] Pour installer un élément de mobilier urbain tel qu'une cabine téléphonique sur les
trottoirs ou sur les places d'une agglomération, ou sur la bordure d'une route, il
est connu de réaliser un socle en béton de dimensions légèrement supérieures à la
section horizontale de la cabine et de fixer cette cabine sur le socle en béton par
tout moyen, par exemple grâce à des goujons scellés dans le bloc en béton ou à des
chevilles.
[0003] L'aspect extérieur de ce bloc en béton peut rompre l'uniformité d'une place, d'un
trottoir ou d'une rue dont le revêtement est constitué de pavés ou de dalles de couleur
et/ou de formes variées. Ainsi, la mise en place d'une cabine téléphonique peut avoir
des conséquences peu esthétiques sur le paysage urbain.
[0004] En outre, lorsqu'une cabine téléphonique doit être installée alors que le revêtement
du sol est déjà en place, la réalisation du bloc de béton nécessite des travaux de
génie civil relativement importants et, en particulier, la dépose partielle du revêtement
du sol. Une partie du revêtement doit ensuite être remise en place jusqu'à sa jonction
avec le bloc en béton et cette mise en place n'est pas toujours possible dans les
conditions optimales à cause de la géométrie des éléments constituant ce revêtement,
telle que, par exemple, la géométrie de blocs de pavés auto-bloquants ou de dalles.
[0005] En outre, il arrive qu'une cabine téléphonique doit être installée sur un sol en
pente. Dans ce cas, l'utilisation d'un bloc en béton, qui doit avoir une surface supérieure
aussi horizontale que possible pour permettre une installation correcte de la cabine,
conduit à réaliser une terrasse ou un palier dans ce sol en pente, cette terrasse
ou palier étant peu esthétique et résultant dans la création d'une marche d'accès
à la cabine susceptible de déséquilibrer un utilisateur et limitant son accès par
des personnes handicapées, telles que, par exemple, des personnes qui se déplacent
en fauteuil roulant.
[0006] L'invention vise à résoudre ces problèmes et propose un procédé et un dispositif
de fixation permettant la mise en place d'un élément de mobilier urbain sans réalisation
d'un bloc de béton de dimensions importantes, y compris dans le cas où le sol sur
lequel doit être installé cet élément de mobilier urbain est en pente.
[0007] Dans cet esprit, l'invention concerne un procédé de fixation au sol d'un élément
de mobilier urbain caractérisé en ce qu'il consiste à fixer, dans un trou du sol,
une tige filetée en position verticale, à installer un sabot de scellement sur la
tige filetée, à régler la hauteur de la face supérieure du sabot de scellement par
vissage ou dévissage du sabot sur la tige filetée, à immobiliser le sabot en rotation
et à injecter à l'intérieur du sabot un matériau de scellement.
[0008] Grâce à l'invention, le ou les pieds d'un élément de mobilier urbain peuvent être
mis en place sans travaux de génie civil importants, en particulier sans nécessiter
l'utilisation d'un bloc de béton de grandes dimensions.
[0009] L'invention concerne aussi un procédé de fixation au sol d'un élément de mobilier
urbain comprenant au moins deux pieds caractérisé en ce qu'il consiste à fixer, pour
chaque pied, une tige filetée en position verticale dans un trou du sol, à installer
un sabot de scellement sur la tige filetée, à régler la hauteur de la face supérieure
du sabot de chaque pied par rotation du sabot autour de l'axe de la tige filetée de
façon à ce que les faces supérieures des sabots des pieds appartiennent à un même
plan sensiblement horizontal et à immobiliser les sabots en position.
[0010] Conformément à cet aspect de l'invention, un élément de mobilier urbain comprenant
plusieurs pieds peut être installé sur un sol en pente grâce au réglage de la hauteur
de la face supérieure du sabot de chaque pied, ce réglage permettant d'obtenir une
planéité satisfaisante de la surface d'appui des piliers ou des parois de l'élément
de mobilier urbain.
[0011] L'invention concerne aussi un dispositif de fixation au sol formant pied d'un élément
de mobilier urbain pouvant être utilisé avec le procédé de l'invention. Il est caractérisé
en ce qu'il comprend une tige filetée fixée en position verticale dans le sol, un
sabot de scellement de forme globalement cylindrique dont une face frontale est constituée
par un voile au centre duquel est percé un orifice taraudé apte à recevoir la tige
filetée, le sabot étant mobile verticalement et en rotation le long de la tige filetée,
et un élément de blocage comprenant des moyens d'immobilisation du sabot en rotation
par rapport à la tige filetée.
[0012] Le dispositif de l'invention permet de régler la hauteur du sabot de scellement par
rotation autour de la tige filetée, puis de l'immobiliser en position au moyen de
l'élément de blocage.
[0013] Selon un premier aspect avantageux de l'invention, les moyens d'immobilisation peuvent
comprendre un orifice latéral apte à être disposé en regard d'un logement du voile
du sabot, l'orifice latéral et le logement pouvant recevoir un moyen d'indexation
tel que, par exemple, une vis ou une goupille.
[0014] Selon un second aspect particulièrement avantageux de l'invention, le dispositif
comprend un moyen d'injection d'un matériau de scellement à l'intérieur du sabot,
ce matériau de scellement ayant pour fonction essentielle de contribuer à l'immobilisation
du sabot de scellement par rapport à la tige filetée et/ou à un trou dans le sol.
[0015] Selon un autre aspect particulièrement avantageux de l'invention, le sabot de scellement
est ouvert dans sa partie inférieure, ce qui permet, en particulier, au matériau de
scellement injecté à l'intérieur du sabot de scellement de s'écouler de façon à remplir
partiellement ou totalement le trou sensiblement cylindrique dans lequel est fixée
la tige filetée.
[0016] On peut prévoir que l'élément de blocage supporte des moyens de réception et/ou de
fixation d'une paroi et/ou d'un pilier de l'élément de mobilier urbain, de sorte que
l'élément de mobilier urbain peut être directement fixé sur cet élément de blocage.
Avantageusement, l'élément de blocage peut comprendre une cloison cylindrique mobile
entre une position ouverte où elle permet l'accès aux moyens d'immobilisation du sabot
et une position fermée où elle empêche l'accès à ces moyens d'immobilisation. Cette
cloison cylindrique protège les moyens d'immobilisation contre les intempéries et
contre toute tentative de manoeuvre intempestive.
[0017] L'invention concerne enfin une cabine téléphonique comprenant un dispositif de fixation
conforme à l'invention.
[0018] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus
clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un
dispositif de fixation au sol formant pied d'un élément de mobilier urbain conforme
à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins
annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue de face d'une cabine téléphonique double conforme à l'invention,
montée sur le sol grâce aux procédés et au dispositif de l'invention,
- la figure 2 est une vue en perspective éclatée du dispositif de fixation au sol formant
pied de la cabine de la figure 1,
- la figure 3 est une vue du dispositif de la figure 2 en cours de mise en place,
- la figure 4 est une vue analogue à la figure 3 à un stade ultérieur de la mise en
place du dispositif de la figure 2 et
- la figure 5 est une vue analogue à la figure 4 lorsque le sabot de scellement est
installé dans une position semi-enterrée dans le sol.
[0019] La cabine téléphonique 1 de la figure 1 est une cabine double installée sur un sol
2 présentant une pente de l'ordre de 10 %, de sorte que, compte tenu du fait que la
largeur L de la cabine est sensiblement égale à deux mètres, la différence de hauteur
h du sol entre les deux côtés de la cabine 1 est égale à environ 20 cm. La cabine
comprend un poteau technique 3 à travers lequel sont alimentés en courant électrique
et raccordés au réseau téléphonique deux téléphones publics non représentés. Ce poteau
technique est monté sur une embase technique 4 fixée dans le sol.
[0020] La cabine 1 comprend plusieurs piliers dont trois, référencés 5, 6 et 7 sont visibles
à la figure 1. Chaque pilier se termine par un pied formé par un dispositif de fixation,
dont trois 11, 12 et 13 correspondant respectivement aux piliers 5, 6 et 7 sont visibles
à la figure 1. Il apparaît à la figure 1 que les faces supérieures respectives des
dispositifs 11 à 13 doivent avoir des hauteurs différentes par rapport au sol afin
de garantir la bonne tenue mécanique de la cabine.
[0021] Le dispositif 11 de fixation au sol de la cabine 1 apparaît plus clairement à la
figure 2. Il comprend une tige filetée 21, fixée par tout moyen adéquat en position
verticale dans un trou cylindrique 22 ménagé dans le sol. A titre d'exemple, la tige
filetée 21 peut constituer l'extrémité libre d'une cheville chimique ou d'une cheville
fixée par expansion dans le sol. Le dispositif 11 comprend aussi un sabot de scellement
23 de forme globalement cylindrique dont la face frontale supérieure 23
a est constituée par un voile 24, au centre duquel est percé un orifice 25 taraudé
apte à recevoir la tige filetée 21. Grâce à cet agencement, le sabot 23 est mobile
verticalement le long de la tige filetée 21 par vissage et/ou dévissage obtenu par
sa rotation autour de l'axe XX' de la tige filetée 21.
[0022] La partie inférieure du sabot de scellement 23 ne comporte pas de face frontale,
de sorte que, en vue de dessous, le sabot 23 est un tube creux. En d'autres termes,
le sabot 23 est ouvert dans sa partie inférieure 23
b.
[0023] Le dispositif 11 comprend aussi un élément de blocage 26 de forme extérieure sensiblement
cylindrique, dont la face frontale inférieure 26
a comprend un orifice central 27 permettant d'engager l'élément de blocage 26 sur la
tige filetée 21. La face frontale inférieure 26
a de l'élément 26 comprend aussi un orifice latéral 28 dans lequel peut être inséré
un moyen d'indexation tel, que par exemple, une vis 29. Un écrou 30 peut être engagé
sur l'extrémité de la tige filetée 21, à l'intérieur de l'élément de blocage 26, grâce
à une ouverture 26
c ménagée dans la paroi latérale de l'élément de blocage 26. La face supérieure 26
b de l'élément de blocage 26 supporte une équerre 31 comprenant des gorges ou rainures
31
a et 31
b susceptibles de recevoir chacune une goulotte d'extrémité des parois en verre ou
en matériau plastique translucide de la cabine 1. Trois trous taraudés 31
c permettent de fixer le pilier 5 sur la partie supérieure de l'élément de blocage.
[0024] Il ressort de ce qui précède que lorsque le sabot 23 est vissé sur la tige filetée
21, si l'élément de blocage 26 est posé sur la face frontale 24 du sabot 23, il est
possible de loger la vis 29 dans l'orifice latéral 28 et dans l'un de deux logements
taraudés 32 et 33 du voile 24, de sorte que l'élément de blocage 26 et le sabot de
scellement 23 sont fixés en rotation l'un par rapport à l'autre. L'élément de blocage
26 peut être installé sur le sabot 23 quelle que soit la position de celui-ci sur
la tige 21 pour autant que l'extrémité supérieure de la tige filetée dépasse du voile
24 d'une hauteur supérieure à l'épaisseur de la face frontale inférieure 26
a de l'élément de blocage 26 et permettant la prise de l'écrou 30 sur la tige 21.
[0025] Compte tenu de la position des parois en verre ou en matériau plastique translucide
devant être disposées au-dessus des goulottes 31
a et 31
b, la position de l'élément de blocage 26 autour de l'axe XX' de la tige filetée 21
est déterminée. La position de l'orifice 28 et de la vis 29 est donc aussi déterminée.
La position angulaire du sabot 23 autour de l'axe XX' est quant à elle déterminée
à un demi-tour près dans la mesure où la vis 29 peut pénétrer au choix de l'opérateur,
dans l'un des deux logements taraudés 32 et 33. Ainsi, la hauteur du sabot 23 sur
la tige filetée 21 peut être réglée par vissage ou dévissage du sabot 23 à un demi-tour
près, ce qui, compte tenu du pas de la tige filetée 21, correspond à quelques millimètres
en hauteur, cette tolérance étant acceptable pour les applications envisagées dans
le mobilier urbain.
[0026] Lorsque la vis 29 est vissée dans l'un des trous 32 ou 33, l'écrou 30 est mis en
place et serré sur la tige filetée 21, de sorte qu'il maintient fermement l'élément
de blocage 26 par rapport au sabot 23. Grâce à l'écrou 30 et à la vis 29, le sabot
23 est ainsi immobilisé en rotation et en translation par rapport à la tige 21 et
par voie de conséquence, par rapport au trou 22 et au sol 2.
[0027] Il est à noter que la fonction de la vis 29, qui est l'indexation de la position
angulaire de l'élément 26 et du sabot 23 autour de l'axe XX', pourrait être réalisée
par d'autres moyens tels que, par exemple, une goupille, un axe ou un pion fixé à
la surface inférieure de la face frontale inférieure 26
a de l'élément 26.
[0028] Le fonctionnement est le suivant :
[0029] En se référant tout d'abord à la figure 3, un trou sensiblement cylindrique 22 ayant
été aménagé dans le sol 2 et la tige filetée 21 étant fixée dans le trou 22, le sabot
23 est installé sur la tige 21. La hauteur de la face supérieure 23
a du sabot 23 est réglée par vissage ou dévissage du sabot sur la tige 21. Lorsque
la position souhaitée est atteinte, le sabot 23 est immobilisé en rotation par ajout
de l'élément de blocage 26, ce qui apparaît plus clairement à la figure 4. L'immobilisation
est obtenue par l'action conjuguée de la vis 29 et de l'écrou 30.
[0030] Selon un aspect particulièrement avantageux de l'invention, le voile 24 comprend
deux orifices 34 et 35 le traversant de part en part, alors que la face frontale inférieure
26
a de l'élément de blocage 26 comprend au moins un orifice 36 positionné par rapport
à l'orifice latéral 28, de telle sorte que, lorsque la vis 29 traverse l'orifice 28
pour pénétrer dans l'un des logements 32 ou 33, l'orifice 36 est disposé en regard
de l'un des orifices 34 ou 35 du voile 24. Cette construction permet de mettre en
communication l'intérieur du sabot 23 avec l'intérieur de l'élément de blocage 26
qui est accessible par l'ouverture 26
c.
[0031] Dans la position de la figure 4, un matériau de scellement tel qu'un mortier à base
de ciment ou une résine, par exemple polymérisable, est injecté à l'intérieur du sabot
23, de sorte qu'il contribue au maintien en position du sabot 23 par rapport à la
tige 21 et au trou 22, car il peut se répandre dans le fond du trou 22 puisque le
sabot 23 est ouvert dans sa partie inférieure 23
b.
[0032] Grâce à l'invention, le sabot 23, l'élément de blocage 26 et, par voie de conséquence,
l'équerre 31, sont fermement maintenus en position par rapport au sol et peuvent former
un pied d'un élément de mobilier urbain tel qu'une cabine téléphonique.
[0033] Il est à noter que la hauteur de l'orifice 22 utilisée pour le scellement est faible
puisqu'elle correspond uniquement au reflux du matériau de scellement entre la face
externe du sabot 23 et la face interne de l'orifice 22. Ainsi, le dispositif de fixation
de l'invention peut être monté dans la position de la figure 5 où la hauteur de l'orifice
22 est faible par rapport à celle de l'orifice 22 dans les positions des figures 2
à 4. En pratique, il s'est avéré que le dispositif de l'invention est efficace alors
que la profondeur du trou 22 est limitée à environ 40 mm pour un sabot 23 dont la
hauteur totale est de l'ordre de 200 mm. Ainsi, dans le cas où, dans la position des
figures 2 à 4, la profondeur du trou 22 est de l'ordre de 240 mm, une différence de
niveau de 200 mm peut être compensée entre les pieds de la cabine téléphonique 1 en
utilisant des trous cylindriques de profondeurs différentes, tel que cela est représenté
à la figure 1. Le dispositif de fixation représenté à la figure 5 est dans la position
du dispositif 13 de la figure 1 ayant une hauteur par rapport au sol supérieure à
celle du dispositif 11.
[0034] Selon un aspect avantageux de l'invention, la paroi latérale 26
c de l'élément de blocage 26 comprend une cloison cylindrique 26
c1 mobile entre la position ouverte de la figure 4 où elle permet l'accès aux moyens
d'immobilisation du sabot 23 et une position fermée représentée à la figure 5, où
elle empêche l'accès à ces moyens d'immobilisation. La cloison 26
c1 permet donc de protéger les éléments d'immobilisation du sabot 23 contre les intempéries,
d'éviter que des salissures s'accumulent à l'intérieur de l'élément de blocage 26
et dissuade une personne non autorisée d'accéder à la vis 29 et/ou à l'écrou 30, ce
qui permet d'éviter toute manoeuvre intempestive.
[0035] L'invention concerne, enfin une cabine téléphonique 1, telle que représentée à la
figure 1 quel que soit le nombre de téléphones qu'elle renferme, dans la mesure où
elle comprend un dispositif de fixation tel que décrit précédemment.
[0036] Bien que décrite en référence à une cabine téléphonique, l'invention peut être appliquée
à la fixation par rapport au sol de tout élément de mobilier urbain tel qu'un abri-bus,
un panneau publicitaire, une barrière, etc...
1. Procédé de fixation au sol d'un élément de mobilier urbain (1), caractérisé en ce
qu'il consiste à :
- fixer dans un trou (22) du sol une tige filetée (21) en position verticale,
- installer un sabot de scellement (23) sur ladite tige filetée,
- régler la hauteur de la face supérieure (23a) dudit sabot de scellement par vissage ou dévissage dudit sabot sur ladite tige filetée,
- immobiliser ledit sabot en rotation et
- injecter à l'intérieur dudit sabot un matériau de scellement.
2. Procédé de fixation au sol d'un élément (1) de mobilier urbain comprenant au moins
deux pieds, caractérisé en ce qu'il consiste à
- fixer, pour chaque pied, une tige filetée (21) en position verticale dans un trou
(22) du sol,
- installer un sabot de scellement (23) sur ladite tige filetée,
- régler la hauteur de la face frontale supérieure (23a) dudit sabot de chaque pied
par rotation dudit sabot autour de l'axe (XX') de ladite tige filetée de façon à ce
que les faces supérieures desdits sabots desdits pieds appartiennent à un même plan
sensiblement horizontal et
- immobiliser lesdits sabots en position.
3. Procédé selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit sabot (23)
est immobilisé en rotation et en translation par rapport à ladite tige filetée (21)
par mise en place, au-dessus dudit sabot, d'un élément de blocage (26) pourvu d'un
orifice central (27) apte à être traversé par ladite tige filetée et d'un orifice
latéral (28) apte à être disposé en regard d'un logement (32,33) d'une face frontale
(23a) supérieure dudit sabot, ledit orifice latéral et ledit logement pouvant recevoir
un moyen d'indexation (29).
4. Dispositif (11,12,13) de fixation au sol formant pied d'un élément de mobilier urbain
(1), caractérisé en ce qu'il comprend :
- une tige filetée (21) fixée en position verticale dans le sol,
- un sabot de scellement (23) de forme globalement cylindrique dont une face frontale
(23a) est constituée par un voile (24) au centre duquel est percé un orifice (25) taraudé
apte à recevoir ladite tige filetée, ledit sabot étant mobile verticalement et en
rotation le long de ladite tige filetée, et
- un élément de blocage (26) comprenant des moyens d'immobilisation (28,29,30) dudit
sabot en rotation par rapport à ladite tige filetée.
5. Dispositif de fixation selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdits moyens
d'immobilisation comprennent un orifice latéral (28) apte à être disposé en regard
d'un logement (32,33) dudit voile (24), ledit orifice latéral et ledit logement pouvant
recevoir un moyen d'indexation (29).
6. Dispositif de fixation selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend
un moyen (34,35,36) d'injection d'un matériau de scellement à l'intérieur dudit sabot
(23).
7. Dispositif de fixation selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit moyen
d'injection comprend un premier orifice (34,35) d'injection ménagé dans ledit voile
(24) dudit sabot (23) et un second orifice (36) d'injection ménagé dans ledit élément
de blocage (26), lesdits premier et second orifices étant alignés lorsque lesdits
moyens d'immobilisation (28,29,30) immobilisent ledit sabot.
8. Dispositif de fixation selon l'une des revendications 4 à 7, caractérisé en ce que
ledit sabot de scellement (23) est ouvert dans sa partie inférieure (23b).
9. Dispositif de fixation selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit élément
de blocage (26) supporte des moyens (31,31a,31b,31c) de réception et/ou de fixation de parois ou de piliers (5,6,7) dudit mobilier urbain
(1).
10. Dispositif de fixation selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit élément
de blocage (26) comprend une cloison cylindrique (26c1) mobile entre une position ouverte où elle permet l'accès auxdits moyens d'immobilisation
(28,29,30) dudit sabot (23) et une position fermée où elle empêche l'accès auxdits
moyens d'immobilisation.
11. Cabine téléphonique (1) comprenant un dispositif de fixation (11,12,13) selon l'une
des revendications 4 à 10.