(19)
(11) EP 0 798 224 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
01.10.1997  Bulletin  1997/40

(21) Numéro de dépôt: 97400660.3

(22) Date de dépôt:  24.03.1997
(51) Int. Cl.6B65D 33/16, B65D 75/56
(84) Etats contractants désignés:
BE DE FR GB IT NL SE

(30) Priorité: 27.03.1996 FR 9603778

(71) Demandeur: JAMES RIVER
68320 Kunheim (FR)

(72) Inventeurs:
  • Louis Dit Picard, Bernard
    27370 Amfreville La Campagne (FR)
  • Neveu, Jean-Louis
    27690 Lery (FR)

(74) Mandataire: David, Daniel et al
James River, Service Propriété Industrielle, 23 boulevard Georges Clemenceau
92402 Courbevoie Cédex
92402 Courbevoie Cédex (FR)

   


(54) Emballage souple pouvu d'un dispositif d'accrochage


(57) La présente invention concerne un emballage comportant une feuille pliée et présentant deux faces (12, 14) de part et d'autre d'un pli de fond (16, 16'). Les deux faces (12, 14) sont réunies par leurs bords latéraux (22, 24) adjacents au pli de fond (16, 16') et par une ligne transversale (28) sensiblement parallèle aux bords (30) des faces (12, 14) opposés au pli de fond (16, 16') et à une distance (D) prédéterminée de ces bords (30).
Selon l'invention, au moins une ligne de moindre résistance (32) est formée à partir d'au moins un des bords latéraux (22, 24), à une distance (d) des bords (30) des faces (12, 14) inférieure à la distance (D) prédéterminée, et sur une longueur inférieure à la largeur (L) de l'emballage, de façon à former une zone (34) sur la largeur (1) de laquelle l'emballage (10) est dépourvu de ligne de moindre résistance.




Description


[0001] La présente invention concerne les emballages souples, réalisés par exemple en une matière plastique, et formant des sachets destinés à protéger leur contenu des conditions extérieures, telles que l'humidité ambiante ou des poussières, ou pour empêcher que leur contenu ne soit manipulé avant l'achat de l'objet ainsi emballé.

[0002] Pour faciliter l'ouverture du sachet, il est connu de pratiquer, près de l'un des bords de l'emballage, des lignes de moindre résistance, par exemple au moyen de lignes tiretées de prédécoupe. L'utilisateur peut alors ouvrir facilement l'emballage en exerçant une traction sur les parties de l'emballage situées de part et d'autre de la ligne de moindre résistance.

[0003] Il est également connu de prévoir des dispositifs pour refermer l'emballage après prélèvement d'une partie de son contenu. On peut, par exemple, prévoir une patte adhésive solidaire d'une partie de l'emballage d'un côté de l'ouverture obtenue par rupture de la ligne de moindre résistance, et destinée à coopérer avec une partie de l'emballage située de l'autre côté de cette ouverture. C'est, par exemple, le cas des pochettes de mouchoirs jetables.

[0004] Pour d'autres applications, on connaît l'utilisation de liens, tels que des cordonnets textiles. Ces liens, généralement au nombre de deux, sont emprisonnés, lors de la fabrication de l'emballage, dans des replis du film plastique constituant l'emballage, ces replis étant ensuite soudés de part et d'autre du lien pour leur procurer un passage, et de telle sorte qu'au moins une extrémité de chaque lien soit accessible de l'extérieur de l'emballage. Une ligne de moindre résistance est alors réalisée entre le bord de l'emballage, lui-même soudé, et la soudure du passage de lien la plus proche de ce bord.

[0005] Il est alors possible d'ouvrir l'emballage par rupture de la ligne de moindre résistance, de prélever une partie du contenu de l'emballage, et de refermer l'emballage par traction sur les extrémités des liens pour plisser la partie de l'emballage adjacente au passage des liens et, éventuellement, par nouage des liens.

[0006] L'avantage d'une telle disposition réside dans le fait qu'il est alors possible de suspendre ou d'accrocher l'emballage ainsi refermé à un endroit proche du lieu d'utilisation du contenu de l'emballage, de façon à assurer la disponibilité de son contenu sur son lieu d'utilisation. Il suffit, en effet, de décrocher l'emballage, éventuellement de dénouer les liens, de déplisser la partie supérieure de l'emballage pour avoir accès à son contenu, d'en prélever une partie, de refermer l'emballage par traction sur les liens, éventuellement de les renouer, et de suspendre à nouveau l'emballage refermé.

[0007] Selon une variante de cette disposition, il n'est pas nécessaire de décrocher, puis de raccrocher l'emballage pour pouvoir prélever un élément de son contenu. Il suffit, en effet, de prévoir, sur une paroi de l'emballage, une ligne de moindre résistance, éventuellement associée à une patte adhésive pour la fermeture de l'ouverture créée par la rupture de cette ligne de moindre résistance, de préférence au fond du sachet, cette dernière ligne pouvant être réalisée dans la partie supérieure et/ou inférieure de l'emballage en position suspendue, selon la nature du contenu de l'emballage.

[0008] Cependant, selon cette dernière conception, la présence des liens constitue un inconvénient, puisque, d'une part, ils n'ont plus la fonction d'ouverture/fermeture de l'emballage, mais uniquement celle de la suspension de l'emballage, et que, d'autre part, la pose de ces liens lors de la fabrication de l'emballage est une opération coûteuse, par le coût intrinsèque du lien lui-même et par le ralentissement notable de la production induit par la pose des liens, par rapport à la production d'emballages identiques sans liens. De plus, le recyclage des emballages équipés de liens est sensiblement impossible : le sachet doit, en effet, être détruit, par exemple par incinération.

[0009] On connaît également du document FR-A-2 678 908 un emballage refermable destiné à contenir, en vue de leur exposition à la vente, des articles de petites dimensions, comportant un sachet de matière plastique transparente solidarisé à une carte informative. La carte informative est constituée d'un cavalier dont les deux volets enserrent la partie supérieure du sachet, dont un bord de l'ouverture est soudé par sa face externe à un volet du cavalier, l'autre bord étant soudé bilatéralement, sur une petite largeur, à l'autre volet, lequel comporte deux prédécoupes disposées à une certaine distance des bords du volet et s'étendant sur une hauteur légèrement supérieure à celle de la partie du sachet enserré par les deux volets du cavalier.

[0010] Cet emballage présente encore les mêmes inconvénients, du fait de l'association de l'emballage avec un cavalier en carton, constituant une carte informative, ralentissant la fabrication des emballages, augmentant leur coût et rendant difficiles les opérations de recyclage des emballages usagés.

[0011] La présente invention se place dans ce contexte et a pour objet de proposer un emballage pouvant être suspendu, qui ne nécessite pas de liens ou de matières étrangères au matériau de l'emballage, ce dernier devant de plus être de fabrication simple, fiable et peu onéreuse.

[0012] Dans ce but, la présente invention a pour objet un emballage comportant une feuille pliée et présentant deux faces de part et d'autre d'un pli de fond, les deux faces étant réunies par leurs bords latéraux adjacents au pli de fond et par une ligne transversale sensiblement parallèle aux bords des faces opposées au pli de fond et à une distance prédéterminée de ces bords.

[0013] Selon l'invention, au moins une ligne de moindre résistance est formée à partir d'au moins un des bords latéraux, à une distance des bords des faces inférieures à la distance prédéterminée, et sur une longueur inférieure à la largeur de l'emballage, de façon à former une zone sur la largeur de laquelle l'emballage est dépourvu de ligne de moindre résistance.

[0014] Selon une caractéristique de l'invention, la partie de l'emballage située entre la ligne de moindre résistance et les bords des faces opposés au pli de fond est susceptible de former, après rupture de la ligne de moindre résistance, une boucle d'accrochage de l'emballage.

[0015] De préférence, un trou est formé à l'extrémité de la ligne de moindre résistance distante du bord latéral.

[0016] De façon avantageuse, des rabats peuvent être formés aux bords des faces en repliant les extrémités de la feuille constituant l'emballage sur une hauteur supérieure à la distance prédéterminée, et le pli de fond peut être constitué d'un triple pli de fond pour former un soufflet de fond.

[0017] Selon un mode de réalisation avantageux, la ligne de moindre résistance est une ligne de tirets espacés et prédécoupés, alternés avec des tenons non découpés.

[0018] Un tel emballage peut, de plus, comporter au moins une deuxième ligne de moindre résistance à une distance des bords des faces supérieures à la distance prédéterminée, une patte adhésive pouvant alors être solidaire de la face d'un côté de la deuxième ligne de moindre résistance, et destinée à coopérer avec la partie de la face située de l'autre côté de la deuxième ligne de moindre résistance.

[0019] L'invention a également pour objet un dispositif pour fabriquer cet emballage.

[0020] Ce dispositif consiste en un outil de prédécoupe rotatif destiné à prédécouper une ligne de moindre résistance, ledit outil comportant un premier organe rotatif cylindrique de circonférence, par exemple, mais non nécessairement, égale à la largeur de l'emballage, et un deuxième organe rotatif portant une série de dents régulièrement espacées et formé avec une partie dépourvue de dents, et s'étendant sur un arc de cercle de longueur égale à la largeur de la zone de l'emballage dépourvue de ligne de moindre résistance.

[0021] D'autres buts, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront plus clairement de la description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif, en référence aux dessins annexés sur lesquels :
  • la figure 1 représente une vue de face d'un emballage réalisé selon la présente invention ;
  • la figure 1A est une vue en coupe selon un plan médian de l'emballage de la figure 1 avant assemblage final ;
  • la figure 2 représente une vue de face d'une variante de réalisation de l'emballage de la figure 1 ;
  • la figure 2A est une vue en coupe selon un plan médian de l'emballage de la figure 2 avant assemblage final ;
  • la figure 3 est une vue de face d'une autre variante de réalisation de l'emballage de la figure 1;
  • la figure 4 est une vue en perspective de l'emballage réalisé selon la présente invention ; et
  • la figure 5 est une vue partielle en coupe d'un appareil pour la fabrication de l'emballage selon la présente invention.


[0022] En référence maintenant aux figures 1 et 1A, on a représenté un sachet d'emballage, désigné dans son ensemble par la référence 10, formé d'un film ou d'une feuille de matière plastique, telle que le polyéthylène ou le polypropylène, replié sur lui-même de façon à présenter deux faces 12 et 14 de part et d'autre d'un pli de fond 16. L'une des faces, la face 12 dans l'exemple représenté, comporte une ligne de moindre résistance 18, par exemple rectiligne et parallèle au pli de fond 16. La ligne 18 peut être obtenue par une prédécoupe de tirets espacés, laissant subsister entre eux des parties non découpées, encore appelées "tenons". On pourra avantageusement disposer une patte adhésive 20, solidaire de la face 12 d'un côté de la ligne 18, et destinée à coopérer avec la partie de la face 12 située de l'autre côté de cette ligne 18.

[0023] Les deux faces 12 et 14 sont destinées à être soudées par leurs bords latéraux 22 et 24 adjacents au pli de fond 16 de façon à former une poche dans laquelle on peut introduire, par l'ouverture 26, le ou les objets à emballer.

[0024] Les deux faces 12 et 14 peuvent alors être soudées transversalement le long d'une ligne 28, sensiblement parallèle aux bords 30 des faces 12 et 14 opposés au pli de fond 16, et à une distance prédéterminée D de ces bords.

[0025] Conformément à la présente invention, l'emballage 10 comporte une ligne de moindre résistance 32, sensiblement parallèle aux bords 30 des faces 12 et 14, et à une distance prédéterminée d de ces bords. La ligne 32 est formée à partir de l'un des bords latéraux de l'emballage, par exemple le bord 22, et sur une partie seulement de la largeur L de l'emballage, de façon à ménager une zone 34, de largeur I, dépourvue de ligne de moindre résistance.

[0026] La ligne 32 peut avantageusement être obtenue, comme la ligne 18, par une prédécoupe de tirets espacés, laissant subsister entre eux des parties non découpées, ou tenons. La ligne 32 peut ainsi être obtenue à partir d'un outil de prédécoupe alternatif, découpant les tirets les uns après les autres.

[0027] De préférence, on utilisera un outil de prédécoupe rotatif, représenté sur la figure 5. Cet outil comporte un rouleau cylindrique 36, présentant une surface extérieure 38. L'outil comporte également une roue 40, partiellement dentée, entraînée à la même vitesse tangentielle de rotation que celle du rouleau 36 en sens inverse, comme figuré par les flèches A et B sur la figure 5, au moyen de courroies crantées ou de pignons (non représentés).

[0028] De façon plus précise, la roue 40 comporte une série de dents 42, régulièrement espacées, et coupantes, destinées à former, en coopération avec la surface extérieure du rouleau 36 sur laquelle elles viennent successivement en contact, les tirets de la prédécoupe de la ligne 32. Les parties 44 en retrait, situées entre deux dents successives, laisseront ainsi subsister les tenons de la ligne 32. La roue 40 comporte, de plus, une partie 46, dépourvue de dents, et s'étendant sur un arc de cercle de longueur égale à la largeur I, et destinée à laisser subsister la zone 34 de l'emballage.

[0029] A la lecture de la description qui précède, on aura compris comment la présente invention peut être mise en oeuvre. Lorsque l'utilisateur désire suspendre l'emballage 10, afin d'avoir à sa disposition le contenu de cet emballage, il sépare les deux parties 48 et 50 de ce dernier situées de part et d'autre de la ligne 32 en les écartant l'une de l'autre. Ces deux parties 48 et 50 ne sont plus alors reliées que par la zone 34. L'utilisateur peut alors écarter les deux bords 30 l'un de l'autre pour former une boucle, qui pourra ainsi servir à suspendre l'emballage 10, comme on l'a représenté sur la figure 4. L'utilisateur n'a plus alors qu'à rompre la ligne de moindre résistance 18 pour prélever une partie du contenu de l'emballage 10, puis, éventuellement, à refermer cette ouverture à l'aide de la patte adhésive 20.

[0030] Pour éviter que l'utilisateur ne déchire la ligne de moindre résistance 32 au-delà de la zone 34, on pourra avantageusement prévoir que le dernier tiret avant cette zone 34 soit, en fait, constitué par un trou, par exemple circulaire, 33. Dans ce cas, il suffira de réaliser la roue 40 de l'outil de prédécoupe de telle sorte qu'une de ses dents 43, adjacente à la partie 46 dépourvue de dents, soit constituée par un emporte-pièce. Bien évidemment, ce trou pourra également être réalisé au cours d'une autre étape, avant ou après la réalisation de la ligne de moindre résistance 32.

[0031] On a donc bien réalisé, selon la présente invention, un emballage pouvant être suspendu, qui ne nécessite pas de liens ou de matières étrangères au matériau de l'emballage. On voit également que la fabrication en est particulièrement simple, fiable et peu onéreuse.

[0032] On a représenté sur les figures 2 et 2A des variantes du mode de réalisation qui vient d'être décrit, ces variantes pouvant être utilisées séparément ou en combinaison. Selon la nature du contenu de l'emballage, on pourra prévoir de réaliser un triple pli de fond 16', de façon à former un soufflet de fond et, ainsi, améliorer la présentation et/ou la tenue de l'emballage. On pourra également prévoir une ligne de moindre résistance 18' non rectiligne, par exemple curviligne, et réalisée dans la partie inférieure de l'emballage pour faciliter l'extraction du contenu.

[0033] Pour accroître la solidité de la boucle formée à l'aide de la partie 50, on pourra prévoir de former des rabats 52 en repliant les extrémités 54 de la feuille ou du film constituant les faces 12 et 14, vers l'extérieur ou, de préférence, vers l'intérieur, sur une hauteur H supérieure à la distance D du bord 30' à laquelle les faces 12 et 14 sont destinées à être soudées. De la sorte, les parties 48, 50 et la zone 34 sont constituées de deux épaisseurs doubles du matériau constituant l'emballage, garantissant ainsi un renforcement de la boucle formée à l'aide de la partie 50.

[0034] Dans certains cas, comme représenté figure 3, il peut être nécessaire que la partie supérieure du sachet soit perforée 56, afin que ce dernier soit présenté en liasse sur une broche, par exemple avec une machine automatique. Après remplissage du sachet, la machine soude le sachet transversalement le long de la ligne 28 et peut, éventuellement, couper la partie supérieure comportant la perforation 56 le long de la ligne 55 située entre la partie présentant la perforation 56 et la ligne de moindre résistance 32.

[0035] Dans ce cas, si la partie supérieure du sachet comporte un rabat 32, il peut être avantageux, lors de la fabrication du sachet, de souder ce rabat 32 aux faces 12 et 14, le long d'une ligne placée entre la ligne de moindre résistance 32 et la ligne de coupe 55. Ceci permet d'assurer que la boucle 50 soit bien constituée de deux épaisseurs doubles.

[0036] Selon les dimensions générales de l'emballage 10, la nature et l'épaisseur du matériau le constituant, et/ou la nature et/ou le poids de son contenu, on choisira les dimensions d de la partie destinée à former la boucle 50, et I de la zone 34 où cette boucle 50 est rattachée au reste de l'emballage, pour que le dispositif d'accrochage de l'emballage selon l'invention présente toutes les caractéristiques requises de solidité, en tenant compte des efforts auxquels ce dispositif d'accrochage est susceptible d'être soumis lorsque l'utilisateur décolle les pattes adhésives 20 ou 20', et lorsqu'il prélève un élément du contenu de l'emballage.

[0037] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été décrits, mais elle est susceptible au contraire de recevoir de nombreuses modifications qui apparaîtront à l'homme du métier. C'est ainsi, par exemple, que les lignes de moindre résistance pourront être obtenues au moyen de zones d'épaisseur inférieure à celle des autres parties de l'emballage, ou que les soudures des bords latéraux 22 et 24 ainsi que la ligne transversale 28 pourront être remplacées par des coutures, en fonction de la nature de la feuille ou du film constituant les faces 12 et 14.

[0038] De même, on pourra prévoir de laisser subsister la zone 34, dépourvue de ligne de moindre résistance, dans le milieu de l'emballage, et de réaliser deux lignes de moindre résistance de part et d'autre de cette zone 34. On pourra ainsi réaliser deux boucles de suspension de l'emballage situées chacune sur un côté de celui-ci, de façon à ce que l'emballage, une fois suspendu, ait une position sensiblement verticale.


Revendications

1. Emballage comportant une feuille pliée et présentant deux faces (12, 14) de part et d'autre d'un pli de fond (16, 16'), les deux faces (12, 14) étant réunies par leurs bords latéraux (22, 24) adjacents au pli de fond (16, 16') et par une ligne transversale (28) sensiblement parallèle aux bords (30, 30') des faces (12, 14) opposés au pli de fond (16, 16') et à une distance (D) prédéterminée de ces bords (30, 30'), caractérisé en ce qu'au moins une ligne de moindre résistance (32) est formée à partir d'au moins un des bords latéraux (22, 24), à une distance (d) des bords (30, 30') des faces (12, 14) inférieure à la distance (D) prédéterminée, et sur une longueur inférieure à la largeur (L) de l'emballage (10), de façon à former une zone (34) sur la largeur (I) de laquelle l'emballage (10) est dépourvu de ligne de moindre résistance.
 
2. Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie (50) de l'emballage (10) située entre la ligne de moindre résistance (32) et les bords (30, 30') des faces (12, 14) opposés au pli de fond (16, 16') est susceptible de former, après rupture de la ligne de moindre résistance (32), une boucle (50) d'accrochage de l'emballage (10).
 
3. Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'un trou (33) est formé à l'extrémité de la ligne de moindre résistance (32) distante du bord latéral (22, 24).
 
4. Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que des rabats (52) sont formés aux bords (30') des faces (12, 14) en repliant les extrémités (54) de la feuille constituant l'emballage (10) sur une hauteur (H) supérieure à la distance (D) prédéterminée.
 
5. Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le pli de fond (16') est un triple pli de fond pour former un soufflet de fond.
 
6. Emballage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la ligne de moindre résistance (32) est une ligne de tirets espacés et prédécoupés, alternés avec des tenons non découpés.
 
7. Emballage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une des faces (12, 14) comporte au moins une deuxième ligne de moindre résistance (18, 18') à une distance des bords (30, 30') des faces (12, 14) supérieure à la distance (D) prédéterminée.
 
8. Emballage selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'une patte adhésive (20, 20') est solidaire de la face (12, 14) d'un côté de la deuxième ligne de moindre résistance (18, 18'), et destinée à coopérer avec la partie de la face (12, 14) située de l'autre côté de la deuxième ligne de moindre résistance (18, 18').
 
9. Dispositif pour fabriquer un emballage selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il consiste en un outil de prédécoupe rotatif (36, 40) destiné à prédécouper la ligne de moindre résistance (32), ledit outil comportant un premier organe rotatif (36) cylindrique et un deuxième organe rotatif (40) portant une série de dents (42) régulièrement espacées et formé avec une partie (46) dépourvue de dents, et s'étendant sur un arc de cercle de longueur égale à la largeur (I) de la zone (34) de l'emballage dépourvue de ligne de moindre résistance (32).
 




Dessins













Rapport de recherche