[0001] L'invention a trait à un procédé d'assemblage d'une ou plusieurs roues sur un véhicule
miniature et à un véhicule miniature.
[0002] Dans les véhicules miniatures, qui constituent le plus souvent des jouets pour enfants,
il est courant que les roues appartenant à un même train de roues soient liées entre
elles, en rotation et en translation, par un axe, c'est-à-dire que les roues d'un
même essieu tournent en même temps. Cette liaison en rotation et en translation nuit
à la capacité de ces véhicules miniatures à prendre des virages et peut faire perdre
de l'intérêt au jeu de l'enfant. Certaines voitures miniatures possèdent des roues
indépendantes en rotation sur le même axe. Dans ce cas, ces roues sont montées au
moyen de systèmes complexes sur le châssis ou la carrosserie du véhicule, ce qui majore
d'autant le coût de production de celui-ci et entraîne le plus souvent un caractère
fragile qui est incompatible avec l'utilisation du véhicule en tant que jouet par
un jeune enfant, en particulier par un enfant de moins de 36 mois.
[0003] US-A-5,380,231 vise à proposer un véhicule miniature dans lequel l'accrochage des
roues est instable au point que le véhicule se désassemble spontanément lors d'un
choc. L'accrochage temporaire des roues sur le châssis est réalisé sans cavalier mais
au moyen d'un dispositif complexe comprenant des leviers commandés par des ressorts.
[0004] Dans tous les cas, la tenue à l'arrachement des roues obtenue avec des dispositifs
de l'art antérieur est faible et ne permet pas de répondre aux normes en vigueur ou
en projet. De plus, les dispositifs connus nécessitent un montage délicat, c'est-à-dire
long et coûteux.
[0005] L'invention vise à résoudre ces problèmes et à proposer un procédé d'assemblage d'une
ou plusieurs roues sur un véhicule miniature permettant un accrochage efficace de
la roue ou des roues par rapport au reste du véhicule et une libre rotation d'une
roue par rapport à l'autre roue d'un même train de roues.
[0006] Dans cet esprit, l'invention concerne un procédé d'assemblage d'une ou plusieurs
roues sur un véhicule miniature comprenant un châssis et une carrosserie, caractérisé
en ce qu'il consiste à enfoncer l'extrémité d'un moyeu d'une roue à travers un cavalier
solidaire dudit châssis ou de ladite carrosserie et à maintenir ledit moyeu en position
enfoncée dans ledit cavalier.
[0007] Grâce à l'invention, le montage d'une roue sur un véhicule miniature est particulièrement
rapide et facile, car il suffit d'exercer un effort d'enfoncement pour mettre en place
la roue par rapport au véhicule.
[0008] Selon un aspect avantageux du procédé de l'invention, il est possible de prévoir
que le procédé consiste en outre à loger partiellement un axe à l'intérieur du moyeu
d'une première roue, avant d'enfoncer l'extrémité de ce moyeu à travers le cavalier
et à coiffer une extrémité libre de cet axe avec un moyeu d'une seconde roue destinée
à être montée en regard de la première roue en enfonçant l'extrémité du second moyeu
à travers un second cavalier solidaire du châssis ou de la carrosserie. Dans cette
variante de l'invention, un axe, qui peut être métallique, est ainsi prisonnier entre
les deux moyeux de deux roues d'un même train de roues, ce qui permet de conférer
une bonne rigidité à l'ensemble ainsi formé, cet axe servant d'essieu pour ce train
de roues.
[0009] L'invention concerne aussi un véhicule miniature assemblé grâce au procédé de l'invention,
et un véhicule miniature comprenant un châssis, une carrosserie et une pluralité de
roues, caractérisé en ce que chaque roue est solidaire d'un moyeu portant une collerette
externe apte à coopérer avec un cavalier solidaire dudit châssis ou de ladite carrosserie
pour immobiliser ledit moyeu en translation dans une direction d'arrachement par rapport
audit châssis ou à ladite carrosserie.
[0010] Dans le véhicule miniature de l'invention, la coopération de la collerette du moyeu
et du cavalier permet d'obtenir une bonne résistance à l'arrachement de la roue, dans
la mesure où la collerette est apte à immobiliser le moyeu, et par conséquent la roue,
lorsqu'une traction est exercée sur celle-ci pour la séparer du véhicule.
[0011] Selon un premier aspect avantageux du dispositif de l'invention, l'extrémité du moyeu
distante de la roue porte un chanfrein apte à faciliter son introduction dans le cavalier,
ce qui permet de corriger un alignement peu précis du moyeu et du cavalier lors de
la présentation du moyeu face au cavalier.
[0012] On peut, en outre, prévoir que le moyeu porte au moins un épaulement apte à coopérer
avec le cavalier, le châssis ou la carrosserie pour immobiliser le moyeu en translation
dans une autre direction par rapport au châssis ou à la carrosserie. Grâce à cet aspect
de l'invention, le moyeu est donc immobilisé dans les deux directions de translation
qu'il est susceptible d'avoir par rapport au cavalier. Le seul mouvement possible
du moyeu par rapport au cavalier est donc sa rotation qui permet la rotation de la
roue lors des déplacements du véhicule.
[0013] Selon un autre aspect avantageux de l'invention, le moyeu est pourvu d'un orifice
central apte à recevoir une partie d'un axe formant essieu d'un train de deux roues,
ce qui permet de rigidifier l'assemblage ainsi obtenu.
[0014] Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le cavalier est formé de deux
ergots déformables venus de matière avec le châssis ou la carrosserie. La déformation
du cavalier permet le passage de la collerette du moyeu lors de son introduction dans
le cavalier. Dans ce cas, on peut aussi prévoir que la carrosserie du véhicule porte
une butée apte à venir en appui contre le moyeu de façon à éviter le pivotement de
celui-ci autour d'un axe perpendiculaire à son axe principal.
[0015] Selon un second mode de réalisation de l'invention, chaque ergot comprend une extrémité
en contre-dépouille permettant le maintien du moyeu en position.
[0016] Selon un troisième mode de réalisation, le cavalier peut être formé d'un bloc percé
d'un orifice circulaire centré sur l'axe du moyeu de la roue. L'extrémité du moyeu
est enfoncée dans cet orifice grâce à la déformation du cavalier ou de la collerette
du moyeu. Dans ce cas, on peut prévoir que le moyeu est formé d'une pluralité de lamelles
souples, ce qui permet cette déformation.
[0017] Enfin, selon un autre aspect de avantageux de l'invention, le moyeu est venu de matière
avec la roue. On peut aussi prévoir que le moyeu est emmanché à force dans la roue.
Dans tous les cas, il constitue avec elle, éventuellement après son emmanchement,
une unique pièce facile à manipuler lors des opérations de montage et ne pouvant pas
être démontée par un enfant jouant avec le véhicule.
[0018] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus
clairement à la lumière de la description qui va suivre de trois modes de réalisation
d'un véhicule miniature conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple
et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- La figure 1 est une vue schématique en perspective d'un véhicule miniature en cours
de montage ;
- La figure 2 est une vue en coupe dans le plan du train de roues arrière du véhicule
de la figure 1 en cours de montage, la carrosserie étant ôtée ;
- La figure 3 est une vue analogue à la figure 2, alors que les roues sont montées ;
- La figure 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV à la figure 3 ;
- La figure 5 est une vue analogue à la figure 3, pour un second mode de réalisation
de l'invention, la roue gauche étant représentée en vue extérieure ;
- La figure 6 est une vue en coupe selon la ligne VI-VI à la figure 5 ;
- La figure 7 est une vue analogue à la figure 5 pour un troisième mode de réalisation
de l'invention et
- La figure 8 est une vue en coupe selon la ligne VIII-VIII à la figure 7.
[0019] Le véhicule 1 de la figure 1 comprend essentiellement un châssis 2 et une carrosserie
3 montée sur le châssis par tous moyens adéquats à la portée de l'homme du métier.
Quatre roues sont réparties entre un train avant, formé de deux roues avant dont les
axes de rotation sont alignés, et un train arrière, formé de deux roues arrière dont
les axes de rotation sont aussi alignés. Chaque roue comprend un moyeu 4
a venu de matière avec elle et susceptible de supporter celle-ci.
[0020] Conformément à l'invention, chaque moyeu 4
a porte une collerette 4
b externe, c'est-à-dire s'étendant radialement par rapport à l'axe du moyeu 4
a. Des cavaliers 5 sont formés sur la surface supérieure du châssis 2 par deux ergots
5
a et 5
b venus de matière avec le châssis et séparés par un espace 5
c dont la largeur est légèrement inférieure au diamètre de la collerette 4
b. Le châssis 2 comprend aussi quatre orifices 6, dont deux sont visibles à la figure
1, à travers lesquels le moyeu 4
a de chaque roue 4 peut être inséré en direction du cavalier 5 correspondant.
[0021] Lorsque la collerette 4 parvient au contact des ergots 5
a et 5
b, ceux-ci se déforment en s'écartant, de telle sorte que la largeur de l'espace 5
c est momentanément accrue, ce qui permet le passage de la collerette 4
b. Ainsi, l'extrémité du moyeu 4
a que constitue la collerette 4
b est introduite à travers le cavalier 5. Pour faciliter cette introduction, l'extrémité
du moyeu 4
a porte un chanfrein 4
c qui constitue la face avant de la collerette 4
b. L'effort axial exercé, par le monteur, sur la roue 4 est donc transformé, grâce
au chanfrein 4
c, en un effort radial et axial qui permet d'écarter les ergots 5
a et 5
b en utilisant leur caractère déformable.
[0022] Au contraire, la face arrière 4
d de la collerette 4
b tournée vers la roue 4 est sensiblement radiale, de sorte que, lorsque la collerette
4
b a dépassé les ergots 5
a et 5
b, la face arrière 4
d constitue une face d'appui radiale de la collerette 4
b sur les ergots 5
a et 5
b. Compte tenu de la géométrie des ergots 5
a et 5
b, ceux-ci sont beaucoup plus difficilement déformables dans une direction parallèle
à l'axe XX' commun aux moyeux des deux roues du train arrière, de sorte qu'ils ne
se déforment pas lorsqu'un effort d'arrachement est exercé sur la roue 4. Ainsi, la
collerette 4
b et le cavalier 5 sont aptes à immobiliser le moyeu 4
a en translation dans une direction d'arrachement de la roue 4 par rapport au châssis
2.
[0023] Conformément au procédé d'assemblage de l'invention, on introduit l'extrémité du
moyeu 4a formé par la collerette 4
b à travers le cavalier 5 et on maintient le moyeu 4
a en position enfoncée dans le cavalier 5 grâce à la géométrie de la collerette 4
b.
[0024] D'autre part, le moyeu 4
a porte deux épaulements 4
e et 4
f destinés à reposer respectivement contre le bord des ergots 5
a et 5
b et contre le bord de l'orifice 6, lorsque l'extrémité du moyeu 4
a est introduite au-delà du cavalier 5 par rapport à l'orifice 6. Ces deux épaulements
4
e et 4
f dont l'un, par exemple l'épaulement 4
e, peut être constitué par un chanfrein, servent à immobiliser le moyeu 4
a en translation dans la direction d'enfoncement du moyeu 4
a à travers l'orifice 6. En d'autres termes, ils ont pour fonction d'empêcher que l'on
enfonce trop profondément la roue 4 dans l'orifice 6 ou dans le cavalier 5.
[0025] Selon un aspect avantageux de l'invention, le véhicule du mode de réalisation des
figures 1 à 4 comprend aussi un axe 7, par exemple métallique, partiellement inséré
à l'intérieur d'un orifice central 4
g du moyeu 4
a des roues 4. Lorsque les deux extrémités de l'axe 7 sont coiffées par les moyeux
4a des deux roues d'un train de roues, cet axe constitue un essieu qui confère une
bonne stabilité mécanique au train de roues ainsi formé. En particulier, il évite
tout pivotement du moyeu 4 perpendiculairement à l'axe XX' dans un sens qui aurait
tendance à éloigner l'extrémité 4
b du moyeu 4
a de la surface supérieure du châssis 2.
[0026] Le procédé de montage est le suivant : on loge partiellement l'axe 7 à l'intérieur
du moyeu 4
a d'une roue, représentée à droite sur la figure 2, puis on introduit le moyeu 4
a à travers l'orifice 6 et son extrémité 4
b à travers le cavalier 5. L'extrémité libre 7
a de l'axe 7 dépasse alors du moyeu 4
a de la roue droite en direction de l'orifice 6 situé sur la gauche de la figure 2.
Dans cette position, on coiffe l'extrémité 7
a avec le moyeu 4
a de la roue gauche en introduisant l'extrémité de ce second moyeu à travers un second
cavalier 5 solidaire du châssis 2, situé sur la gauche de la figure 2.
[0027] Ainsi, le montage effectué, qui apparaît à la figure 3, est solide et permet un bon
accrochage des roues 4 sur le châssis 2. Le diamètre extérieur de l'axe 7 peut être
plus faible que le diamètre des orifices centraux 4
g des moyeux roues 4
a, de sorte que les roues 4 sont libres en rotation par rapport à l'arbre 7, ce qui
permet une vitesse différentielle des roues situées à gauche et à droite du véhicule
miniature, lorsque celui-ci suit une trajectoire courbe.
[0028] Les figures 5 et 6 représentent un second mode de réalisation de l'invention, dans
lequel les éléments constitutifs analogues à ceux du mode de réalisation des figures
1 à 4 portent des références identiques augmentées de 50. Ce mode de réalisation diffère
du précédent en ce qu'il n'est pas prévu d'axe reliant les moyeux 54
a de deux roues 54 appartenant à un même train de roues du véhicule 51. Comme précédemment,
chaque moyeu 54
a comprend une collerette externe 54
b dont la face avant est formée par un chanfrein 54
c facilitant son introduction à travers un cavalier 55. Chaque cavalier 55 est constitué
de deux ergots déformables 55
a et 55
b venus de matière avec le châssis 52. Chaque moyeu 54
a comprend comme précédemment une face arrière de collerette 54
d sensiblement radiale et deux épaulements 54
e et 54
f aptes à immobiliser, dans le sens de l'enfoncement, la roue 54 par rapport à un orifice
56 du châssis 52 et au cavalier 55. Comme précédemment, la collerette 54
b coopère avec le cavalier 55 pour immobiliser le moyeu 54
a en translation dans le sens de l'arrachement.
[0029] Les ergots 55
a et 55
b comprennent chacun une extrémité, respectivement 55
a1 et 55
b1, en contre-dépouille par rapport à l'espace 55
c ménagé entre les deux ergots 55
a et 55
b, de sorte que lorsque le moyeu 54
a est engagé dans l'espace 55
c, il et retenu vers le haut par les extrémités 55
a1 et 55
b1. Ceci permet d'éviter les mouvements de pivotement des roues 54 par rapport à un
axe horizontal perpendiculaire à l'axe XX'.
[0030] Selon une alternative non représentée de l'invention, il est aussi possible de prévoir
que la carrosserie du véhicule comprend une butée qui, lorsque la carrosserie est
montée sur le châssis 52, est apte à venir en appui contre la face supérieure du moyeu
54
a. Cette butée a aussi pour fonction d'éviter le pivotement précédemment évoqué du
moyeu 54
a. Dans ce cas, les extrémités en contre-dépouille 55
a1 et 55
b1 peuvent éventuellement être supprimées.
[0031] Les figures 7 et 8 représentent un troisième mode de réalisation de l'invention dans
lequel les éléments analogues à ceux du mode de réalisation des figures 1 à 4 portent
des références identiques augmentées de 100. Ce mode de réalisation diffère des précédents
essentiellement en ce que les cavaliers 105 sont portés par la carrosserie 103 du
véhicule 101. Cette carrosserie comprend un voile 103
a s'étendant transversalement au-dessus d'un châssis 102. Chaque cavalier 105 est formé
d'un bloc venu de matière avec le voile 103
a percé d'un orifice circulaire 105
a centré sur l'axe XX' des moyeux 104
a des roues 104 du train de roues considéré.
[0032] Chaque moyeu 104 comprend à son extrémité une collerette 104b dont la forme extérieure
est sensiblement identique à celle des collerettes 4
b et 54
b des modes de réalisation précédents. Le moyeu 104
a porte un chanfrein 104
c, une face arrière radiale 104
d et deux épaulements 104
e et 104
f. Cette collerette est apte à coopérer avec le cavalier 105 pour immobiliser le moyeu
104
a dans le sens de l'arrachement parallèlement à l'axe XX' grâce à la face arrière 104
d de la colerette 104
b. Comme précédemment, le moyeu 104
a porte des épaulements 104
e et 104
f s'opposant à l'enfoncement de la roue 104 dans la carrosserie 103 dans la mesure
où l'épaulement 104
e vient en butée contre le cavalier 105 et/ou l'épaulement 104
f vient en butée contre le bord d'un orifice 106 ménagé, par exemple dans la carrosserie
103.
[0033] L'orifice 106 est circulaire et centré sur l'axe XX' des moyeux 104
a. Afin de permettre sa déformation lorsqu'il doit être introduit dans l'orifice 105
a, le moyeu 104
a est formé d'une pluralité de lamelles souples 104
g qui apparaissent plus particulièrement, au nombre de quatre, à la figure 8. Grâce
à leurs propriétés de souplesse, ces lamelles peuvent se déformer pour permettre le
passage de la collerette 104
b dans l'orifice 105
a.
[0034] Les moyeux 54
a et 104
a des second et troisième modes de réalisation sont, comme le moyeu 4
a du premier mode de réalisation, venus de matière avec la roue à laquelle ils appartiennent.
Cependant, il est aussi possible de prévoir que le moyeu est constitué par une pièce
distincte de la roue et emmanchée à force dans un orifice axial de celle-ci. Dans
ce cas, le moyeu et la roue constituent un ensemble unitaire qui ne risque pas d'être
démonté par un enfant jouant avec le véhicule miniature de l'invention.
[0035] Bien entendu, il est possible de combiner les caractéristiques des différents modes
de réalisation décrits sans sortir du cadre de l'invention. En particulier, on peut
prévoir que les moyeux 54
a et 104
a sont pourvus d'un orifice central de réception d'une partie d'un axe formant essieu
d'un train de deux roues.
1. Procédé d'assemblage d'une ou plusieurs roues (4, 54, 104) sur un véhicule (1, 51,
101) miniature comprenant un châssis (2, 52, 103) et une carrosserie (3, 53, 103)
caractérisé en ce qu'il consiste à introduire l'extrémité (4b, 54b, 104b) du moyeu (4a, 54a, 104a) d'une roue à travers un cavalier (5, 55, 105) solidaire dudit châssis ou de ladite
carrosserie et à maintenir ledit moyeu en position enfoncée dans ledit cavalier.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste à loger partiellement
un axe (7) à l'intérieur dudit moyeu (4a) d'une première roue (4) avant d'introduire l'extrémité (4b) dudit moyeu à travers ledit cavalier (5) et à coiffer une extrémité libre (7a) dudit axe avec un moyeu (4a) d'une seconde roue (4) destinée à être montée en regard de ladite première roue
en introduisant l'extrémité du second moyeu à travers un second cavalier (5) solidaire
dudit châssis (2) ou de ladite carrosserie (3).
3. Véhicule miniature (1) assemblé par un procédé selon l'une des revendications 1 ou
2.
4. Véhicule miniature (1, 51, 101) comprenant un châssis (2, 52,102), une carrosserie
(3, 53, 103) et une pluralité de roues (4, 54, 104) caractérisé en ce que chaque roue
est solidaire d'un moyeu (4a, 54a, 104a) portant une collerette (4b, 54b, 104b) externe apte à coopérer avec un cavalier (5, 55, 105) solidaire dudit châssis ou
de ladite carrosserie pour immobiliser ledit moyeu en translation dans une direction
d'arrachement par rapport audit châssis ou à ladite carrosserie.
5. Véhicule miniature selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit moyeu (4a, 54a, 104a) porte au moins un épaulement (4e, 4f, 54e, 54f, 104e, 104f) apte à coopérer avec ledit cavalier (5, 55, 105), ledit châssis (2, 52) ou ladite
carrosserie (103) pour immobiliser ledit moyeu en translation dans une autre direction
par rapport audit châssis ou à ladite carrosserie.
6. Véhicule miniature selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit moyeu (4)
est pourvu d'un orifice central (4g) apte à recevoir une partie d'un axe (7) formant essieu d'un train de deux roues.
7. Véhicule miniature selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit cavalier
(5, 55) est formé de deux ergots (5a, 5b, 55a, 55b) déformables venus de matière avec ledit châssis (2, 52) ou ladite carrosserie (103).
8. Véhicule miniature selon l'une des revendications 4 à 7, caractérisé en ce que ledit
cavalier (5, 55) est solidaire dudit châssis (2, 52) et ladite carrosserie (3, 53)
comprend une butée apte à venir en appui contre ledit moyeu (4a, 54a).
9. Véhicule miniature selon la revendication 7, caractérisé en ce que chaque ergot (55a, 55b) comprend une extrémité (55a1, 55b1) en contre-dépouille.
10. Véhicule miniature selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que ledit
cavalier (105) est formé d'un bloc percé d'un orifice circulaire (106) centré sur
l'axe (XX') dudit moyeu (104a) de ladite roue (104).
11. Véhicule miniature selon l'une des revendications 4 à 10, caractérisé en ce que ledit
moyeu (104) est formé d'une pluralité de lamelles souples (104g).
12. Véhicule miniature selon l'une des revendications 4 à 11, caractérisé en ce que ledit
moyeu (4a, 54a, 104a) est venu de matière avec ladite roue (4, 54, 104).
13. Véhicule miniature selon l'une des revendications 4 à 11, caractérisé en ce que ledit
moyeu est emmanché à force dans ladite roue.