[0001] La présente invention a pour objet un élévateur destiné à transporter des personnes
entre un niveau inférieur et un niveau supérieur. Cet élévateur est principalement
destiné à être installé dans les habitations particulières pour faciliter l'accès
à l'étage des utilisateurs dont la mobilité est réduite, par exemple, des personnes
âgées.
[0002] Sur une telle installation, les sécurités sont habituellement obtenues par des systèmes
électriques constitués, par exemple, de verrous électromagnétiques associés à des
détecteurs, l'ensemble étant piloté par une armoire renfermant les différents circuits
de commande. La complexité d'un tel dispositif se traduit par des coûts d'achat, de
mise en oeuvre et de maintenance qui sont, en général, dissuasifs pour le particulier.
Une façon de rendre un tel élévateur accessible au particulier consiste à réaliser
toutes les fonctions à l'aide de moyens mécaniques simples, fiables et ne nécessitant
qu'une maintenance simplifiée. La fonction motrice pourra, par exemple, être réalisée
à l'aide d'un vérin à double allongement et à vitesse constante comme celui décrit
dans le document FR 9311277 au nom du demandeur. Il reste néanmoins à assurer la sécurité
et, en particulier, à gérer le verrouillage des portes à l'aide d'un dispositif mécanique
simple. La présente invention vise à procurer un élévateur muni d'un tel dispositif.
[0003] A cet effet, elle concerne un élévateur entre un niveau inférieur et un niveau supérieur,
comprenant une cabine fermée par une porte à battant s'ouvrant sur l'extérieur, ladite
cabine se translatant verticalement depuis un niveau inférieur jusqu'à une cage ,
située à un niveau supérieur et constituée par un garde-corps fermé par une porte
palière à battant normalement verrouillée, s'ouvrant vers l'extérieur de la cabine
selon une articulation disposée du même coté que celle de la porte 2 de la cabine
1, ledit élévateur étant caractérisé en ce qu'il est muni de moyens procurant :
- le déverrouillage automatique de la porte de la cabine lorsque ladite cabine arrive
en bonne place aux niveaux supérieur et inférieur,
- le blocage de la cabine au niveau inférieur tant que la porte de ladite cabine n'a
pas été fermée et verrouillée manuellement,
- le verrouillage de la porte de la cabine entre les niveaux supérieur et inférieur,
- la solidarisation automatique en rotation autour de leur articulation respective de
la porte de la cabine et de la porte palière lorsque ladite cabine atteint le niveau
supérieur,
- la désolidarisation automatique de la porte de la cabine et de la porte palière lorsque
ladite cabine quitte le niveau supérieur,
- sur mouvement ascendant de la cabine, le déverrouillage automatique de la porte palière
lorsque ladite cabine atteint le niveau supérieur,
- sur mouvement descendant de la cabine quittant le niveau supérieur, la fermeture automatique
complète de la porte palière et de la porte de ladite cabine et, simultanément, le
verrouillage automatique desdites portes, le battant de ladite porte ayant été, préalablement,
suffisamment tiré pour permettre la descente de la cabine,
lesdits moyens étant tous du type passif et entièrement mécanique.
[0004] On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution
de la présente invention, en référence aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective de l'élévateur selon une première variante
de l'invention, la cabine étant en cours de montée,
- la figure 2 est une vue en coupe verticale de l'élévateur selon une deuxième variante
de l'invention, la cabine étant au niveau supérieur,
- la figure 3a est une vue en élévation de la porte palière supérieure côté mécanisme,
- la figure 3b est une vue en coupe selon la ligne IIIb-IIIb de la figure 3a,
- la figure 3c est une vue en coupe selon la ligne IIIc-IIIc de la figure 3a,
- la figure 4 est une vue en élévation de l'élévateur de la figure 1, la cabine étant
au niveau inférieur,
- la figure 5 est une vue en perspective de la clenche de la porte palière inférieure
selon une troisième variante de l'invention.
[0005] L'élévateur selon l'invention est uniquement destiné à assurer le transfert entre
deux niveaux comme il est représenté en perspective sur la figure 1, sur laquelle
on a volontairement omis de représenter, pour des raisons de simplicité, les moyens
assurant l'élévation de la cabine 1 de l'élévateur, moyens qui n'entrent pas dans
l'objet de l'invention. La cabine 1 est fermée par une porte 2 à battant s'ouvrant
sur l'extérieur, ladite cabine 1 se translatant verticalement depuis un niveau inférieur
jusque dans une cage 3, située à un niveau supérieur et constituée par un garde-corps
4 fermé par une porte palière 5 à battant. Dans la variante particulièrement simple,
représentée sur les figures, la cabine 1 est constituée de trois parois verticales
disposées en "U" fermé par la porte 2 et montées sur un plancher 6. La cabine 1 se
déplace le long de rails de guidage non représentés sur les figures, fixés par exemple
à un mur porteur de l'habitation et parallèles à la face extérieure de la paroi 7
de ladite cabine 1, opposée à la porte 2. Selon cette même variante, l'élévateur est
dépourvu de cage au niveau inférieur, l'utilisateur accédant directement à la cabine
1 lorsque celle-ci repose sur le niveau inférieur, comme il est représenté sur la
figure 4. La porte palière 5, qui s'ouvre vers l'extérieur de la cabine 1 est disposée
de façon à se trouver en face de la porte 2 lorsque la cabine 1 est au niveau supérieur,
les articulations desdites portes 2 et 5 étant situées du même côté, comme il est
représenté sur la figure 1.
[0006] De façon à assurer la sécurité de l'utilisateur, l'élévateur possède des moyens qui,
bien que tous de type passif et entièrement mécanique, conditionnent le mouvement
de translation verticale de la cabine 1, le verrouillage et le déverrouillage des
portes 2 et 5 conformément à l'invention.
[0007] Tout d'abord, l'élévateur possède un bras de verrouillage 8 monté à rotation autour
d'un axe solidaire de la cabine 1. Cet axe peut, par exemple, comme c'est le cas sur
les figures 1,2 et 4, être horizontal et disposé dans la paroi 7. Ce bras de verrouillage
8 oscille alors le long de la paroi latérale 9 de la cabine 1 située diagonalement
à l'opposé de l'articulation de la porte 2 de la cabine 1. Il se prolonge, au-delà
de ladite paroi 7, par une came 10 destinée à collaborer avec une butée 11 verticale
fixe disposée le long du trajet de la cabine 1. Lorsque cette dernière se situe quelque
part entre le niveau inférieur et le niveau supérieur, comme il est représenté sur
la figure 1, le bras de verrouillage 8, en position horizontale, fait alors office
de rambarde de maintien et surtout, assure le verrouillage de la porte 2 de la cabine
1 par accrochage de son extrémité libre 8
a dans un mentonnet 12 placé sur la face interne de la porte 2. Ce verrouillage est
rendu inviolable entre les niveaux inférieur et supérieur grâce à la position relative
de la face postérieure 10
b de la came 10 et de la butée 11, qui est positionnée par rapport à la cabine 1 de
façon à maintenir un jeu relatif suffisant pour permettre la translation de la came
10 le long de ladite butée 11 tout en interdisant le basculement du bras de verrouillage
8. La longueur de la butée 11 est choisie de façon à n'autoriser le déverrouillage
du bras de verrouillage 8, et par suite celui de la porte 2 de la cabine 1, que lorsque
celle-ci est en bonne place aux niveaux supérieur et inférieur. Il est clair, que
tout autre forme de coopération entre une came solidaire du bras de verrouillage 8
et une butée disposée le long de l'élévateur est à la portée de l'homme du métier
et ne sortirait pas du cadre de l'invention.
[0008] Lorsque ladite cabine 1 arrive au niveau supérieur, le bras de verrouillage 8 est
alors automatiquement déverrouillé par une butée prenant, par exemple, la forme d'une
cale élastique 13 représentée sur la figure 2 et disposée dans le prolongement vertical
de l'extrémité supérieure 11
b de la butée 11 verticale fixe. Ladite cale 13 procure, par accrochage avec la came
10, lors de l'arrivée de la cabine 1 au niveau supérieur, un soulèvement du bras de
verrouillage 8 sur un angle suffisant pour provoquer la sortie de son extrémité libre
8
a hors du mentonnet 12. Il ne reste plus alors, à l'occupant de la cabine 1, qu'à ramener
le bras de verrouillage 8 en position verticale et ensuite, à ouvrir la porte 2, pour
sortir de ladite cabine 1. Le mouvement vertical descendant ne sera à nouveau possible,
qu'après fermeture de la porte 2, qui autrement viendrait bloquer le mouvement descendant
par appui de son battant sur le sol du niveau supérieur. Cette dernière condition
étant remplie, le mouvement descendant va provoquer, par coopération de la face postérieure
10
b de la came 10 avec l'extrémité supérieure 11
b de la butée 11, le basculement en position horizontale dudit bras de verrouillage
8 autour de son axe de rotation, et par suite le verrouillage de la porte 2 par accrochage
de l'extrémité libre 8
a du bras de verrouillage 8 dans le mentonnet 12.
[0009] Lorsque, au contraire la cabine 1 arrive au niveau inférieur, le bras de verrouillage
8 est alors automatiquement déverrouillé par une butée inférieure consistant par exemple
en une canne élastique 14 solidaire, à son extrémité supérieure 14
a, du bras de verrouillage 8 et traversant le plancher 6 de la cabine par son extrémité
inférieure 14
b, comme il est représenté sur la figure 4. La longueur de ladite extrémité inférieure
14
b est choisie de manière à procurer, lors de l'arrivée de la cabine 1 au niveau inférieur,
le soulèvement du bras de verrouillage 8 sur un angle suffisant pour provoquer la
sortie de son extrémité libre 8
a hors du mentonnet 12. Il ne reste plus alors, à l'occupant de la cabine 1, qu'à ramener
le bras de verrouillage 8 en position verticale et ensuite, à ouvrir la porte 2, pour
sortir de ladite cabine 1. Le départ vers le niveau supérieur ne sera, à nouveau possible,
qu'après fermeture de la porte 2 et rabattement du bras de verrouillage 8. En effet,
tant que ce dernier se trouve en position relevée, hors du mentonnet 12, la came 10
bloque le mouvement vertical ascendant de la cabine 1 par accrochage de sa face antérieure
10
a sur l'extrémité inférieure 11
a de la butée 11. Les différentes interdictions réalisées par la combinaison entre
la came 10 et la butée 11 sont rendues possibles grâce à la géométrie particulière
de ladite came 10. Dans la variante représentée sur les figures, cette géométrie se
traduit par une hauteur de la came 10, au-dessus de l'axe de rotation du bras de verrouillage
8, supérieure à sa longueur derrière ledit axe. Dans les faits, la butée 11 n'accompagne
pas la came 10 jusque dans sa position la plus basse, correspondant à la cabine 1
au repos sur le niveau inférieur. En effet, la canne élastique 14 provoque un début
de soulèvement du bras de verrouillage 8 avant cette position, puisqu'elle dépasse
en-dessous du plancher 6 de la cabine 1 ; il est donc nécessaire que la came 10 soit
libérée de son appui le long de la butée 11 avant que la cabine 1 n'ait atteint sa
position de repos sur le niveau inférieur. La buttée 11 est donc plus courte d'une
dizaine de centimètres. Il est donc possible de débuter le mouvement ascendant avec
le bras de verrouillage 8 en position relevée et déverrouillée. Néanmoins, ce mouvement
sera stoppé après une montée d'une dizaine de centimètres, la face antérieure 10
a de la came 10 venant buter sur l'extrémité inférieure 11
a de la butée 11. De plus, il est à priori possible de débuter le mouvement ascendant
sans avoir fermé la porte 2, il suffit pour cela d'abaisser le bras de verrouillage
8. Dans les faits, on remédie à cet inconvénient en fixant au plafond une butée, par
exemple sous forme d'un arceau, non représenté sur les figures, qui descend jusqu'au-dessus
du niveau du haut du battant de la porte 2.
[0010] Selon une variante particulière représentée sur la figure 1, le bras de verrouillage
8 est solidarisé à un second bras 8' monté à rotation autour du même axe, le long
de la paroi latérale 15 de la cabine 1 située du côté de l'articulation de la porte
2, ledit second bras 8' constituant ainsi une seconde rambarde de maintien rabattable.
Le bras de verrouillage 8 et le second bras 8' peuvent éventuellement se rejoindre
à leurs extrémités libres 8
a, 8'
a pour constituer un arceau de maintien rabattable.
[0011] L'élévateur selon l'invention possède également une coulisse, montée pivotante dans
le plan de la porte palière 5 du côté de la cabine 1. Cette coulisse forme une clenche
16 venant verrouiller la porte palière 5 dans un mentonnet 17 solidaire du garde-corps
4 et situé à l'opposé de l'articulation de la porte palière 5.
[0012] Selon une première variante, non représentée sur les figures, la clenche 16 est constituée
par un profilé de section en "L" constitué d'une aile principale 18, montée à rotation
par une de ses extrémités 18
a, dans le plan de la porte palière 5, autour d'un axe perpendiculaire à ladite porte
5 et coopérant, par son autre extrémité 18
b, avec le mentonnet 17 de la porte palière 5. L'aile principale 18 est bordée sur
sa longueur par une aile latérale supérieure 18
c s'étendant d'abord perpendiculairement à ladite aile principale 18 en direction de
la cabine 1, puis ensuite parallèlement et le long de l'aile principale 18, de façon
à former une glissière.
[0013] Selon une deuxième variante préférentielle représentée sur la figure 3
a, la clenche 16 est constituée par un profilé de section en "C" constitué de la même
aile principale 18 qui est bordée, en plus, par une aile latérale inférieure 18
d. Les ailes latérales supérieure 18
c et inférieure 18
d s étendent d'abord perpendiculairement à ladite aile principale 18 en direction de
la cabine 1 puis ensuite en direction l'une de l'autre, parallèlement à l'aile principale
18, de façon à former une glissière, l'aile latérale supérieure 18
c dépassant, du côté de l'extrémité 18
b coopérant avec le mentonnet 17, par rapport à l'aile latérale inférieure 18
d.
[0014] Le mentonnet 17 consiste en une découpe pratiquée dans l'épaisseur dudit garde-corps
4, débouchant à l'opposé de la cabine 1 et délimitée par un premier bord 17
a horizontal, prolongé, vers le bas et du côté de la cabine 1, par un deuxième bord
17
b vertical, lui-même prolongé vers l'extérieur de la cabine 1 par un troisième bord
17
c horizontal, lui-même prolongé vers le haut par un quatrième bord 17
d vertical, lui-même prolongé vers le haut et vers l'extérieur de la cabine 1 par un
cinquième bord 17
e constituant une rampe oblique et se prolongeant par un sixième bord 17
f vertical se terminant à la verticale de l'origine du premier bord 17
a, et à une distance de ce premier bord 17
a supérieure à la largeur de l'aile principale 18 de la clenche 16. Le deuxième bord
17
b vertical, le troisième bord 17
c horizontal et le quatrième bord 17
d vertical définissent une fente verticale destinée à recevoir l'extrémité 18
b de la clenche 16 qui, lorsqu'elle s'y trouve engagée à fond, est inclinée en contre-bas
de son axe d'articulation perpendiculairement à la porte palière 5. Cette première
variante est représentée sur les figures 3
a et 3
b. Une variante minimale assurant un bon fonctionnement est représentée sur la figure
3
c. Le mentonnet 17 comporte uniquement le quatrième bord 17
d vertical et le cinquième bord 17
e constituant la rampe oblique. L'arrêt en rotation de la porte palière 5 n'est plus
alors réalisé par l'intermédiaire de la clenche 16, mais par un couvre-joint, disposé
le long du bord vertical extérieur du battant de la porte palière 5 et qui vient prendre
appui sur le garde-corps 4. De même, l'arrêt en rotation de la clenche 16 est alors
réalisé par une butée prévue sur la porte palière 5.
[0015] Ladite clenche 16 coopère avec un téton faisant saillie à la surface extérieure de
la porte 2 de la cabine 1, qui, lorsque la cabine 1 atteint le niveau supérieur, vient
s engager dans la coulisse pour lever la clenche 16 hors du mentonnet 17 et déverrouiller
ainsi la porte palière 5 supérieure. Dans le cas où l'aile principale 18 de la clenche
16 ne possède pas d'aile inférieure 18
d, ce téton peut consister en une tige, non représentée sur les figures, en forme de
"L" dont la jambe est disposée horizontalement et fixée, par son extrémité libre,
perpendiculairement à la surface extérieure de la porte 2, de façon à ce que le pied
du "L" soit vertical et orienté vers le haut. Dans le cadre de la variante préférentielle
représentée sur les figures 2 et 3, dans laquelle l'aile principale 18 de la clenche
16 possède une aile inférieure 18
d, le téton est constitué d'une tige 19 en forme de "T" dont le pied 19
a, disposé horizontalement, est fixé, par son extrémité libre, perpendiculairement
à la surface extérieure de la porte 2 de façon à ce que la barre horizontale 19
b du "T" soit verticale. Lors de l'arrivée de la cabine 1 au niveau supérieur, l'extrémité
supérieure de la barre 19
b du "T" vient s'insérer entre l'aile principale 18 et l'aile latérale supérieure 18
c, du côté de l'extrémité 18
b de la clenche 16, bénéficiant pour cela, de la longueur réduite de l'aile inférieure
18
d. Le téton 19 est disposé sur la porte 2 de la cabine 1, de sorte que, lorsque ladite
cabine 1 a atteint sa hauteur maximale dans la cage 3, ledit téton 19 ait entraîné,
dans son mouvement vertical, la clenche 16 suffisamment haut, pour que son extrémité
18
b se situe au-dessus du niveau du sixième bord 17
f horizontal du mentonnet 17. La porte palière 5 se trouve ainsi déverrouillée. De
plus, la longueur de l'aile inférieure 18
d est telle que, lorsque la clenche 16 a terminé le mouvement de rotation qui l'a amenée
en position déverrouillée, l'extrémité de ladite aile inférieure 18
d se trouve en dessous de l'extrémité inférieure de la barre 19
b du "T", comme représenté en traits pleins sur la figure 3
a. Le téton 19 se trouve alors engagé par les deux extrémités de la barre 19
b de son "T" dans la glissière constituée par les ailes latérales supérieure 18
c et inférieure 18
d de la clenche 16. La porte palière 5 et la porte 2 de la cabine 1 sont alors solidarisées
en rotation autour de leurs articulations respectives, l'ouverture ou la fermeture
de l'une entraînant celle de l'autre et inversement. Le décalage existant entre les
articulations des deux portes 2 et 5 est compensé, lors de la manoeuvre desdites portes
2 et 5 par le glissement de la barre 19
b du "T" dans la glissière constituée par les ailes latérales supérieure 18
c et inférieure 18
d. On obtient bien entendu le même résultat avec le téton en "L", qui autorise une
conception plus simple, mais qui présente le risque de voir l'aile 18 de la clenche
16, par exemple en raison de vibrations, sauter et se décrocher du pied du "L", entraînant
ainsi une désolidarisation accidentelle des portes 2 et 5.
[0016] En vue de la descente du niveau supérieur vers le niveau inférieur, la cabine 1 se
trouvant en bonne place au niveau supérieur, et la porte palière 5 étant par conséquent
déverrouillée, l'utilisateur, après avoir ouvert ladite porte palière 5, et par suite,
provoqué ainsi l'ouverture de la porte 2 de la cabine 1, pénètre à l'intérieur de
ladite cabine 1 qu'il ferme en tirant la porte 2, et par suite la porte palière 5.
Si ladite porte 2 n'est pas suffisamment fermée, le mouvement de descente de la cabine
1 sera bloqué par appui inférieur du battant de ladite porte 2 sur le sol du niveau
supérieur. Par contre, si ladite porte 2 est suffisamment fermée pour autoriser la
descente de la cabine 1 mais pas assez pour permettre l'accrochage de l'extrémité
8
a du bras de verrouillage 8 dans le mentonnet 12 disposé sur la face interne de la
porte 2, on se trouve a priori dans une situation doublement dangereuse puisque, d'une
part, la cabine 1 va pouvoir exécuter son mouvement de descente sans que sa porte
2 soit verrouillée, et d'autre part, la porte palière 5 pourra demeurer éventuellement
non verrouillée, alors que la cabine 1 ne sera plus en bonne position au niveau supérieur.
Pour remédier à cet inconvénient, l'inclinaison et la longueur de la rampe oblique
constituée par le cinquième bord 17
e du mentonnet 17 ainsi que la longueur du téton 19 sont déterminées de sorte que,
dès que la position de la porte 2 autorise le mouvement de descente de la cabine 1,
c'est à dire dès que son battant ne dépasse plus au-dessus du sol du niveau supérieur,
l'extrémité 18
b de la clenche 16 se situe au moins à la verticale de la partie haute de ladite rampe.
Ainsi, lors de la descente de la cabine 1, la clenche 16 qui va descendre tout d'abord
entraînée par le téton 19, puis, lorsque la barre 19
b du "T" ne portera plus sur l'aile latérale inférieure 18
d qui se sera effacée par rotation, entraînée par son seul poids, va glisser le long
de ladite rampe et venir se placer, par son extrémité 18
b dans la fente verticale du mentonnet 17, assurant ainsi le verrouillage et la fermeture
complète de la porte palière 5, par rotation de cette dernière autour de son articulation.
De plus, ce mouvement de rotation est communiqué par la porte palière 5 à la porte
2 par l'intermédiaire du téton 19, permettant ainsi la fermeture complète de ladite
porte 2, et ce, avant que le bras de verrouillage 8 n'ait terminé son mouvement d'abaissement
entraîné par la coopération de la face postérieure 10
b de sa came 10 avec l'extrémité supérieure 11
a de la butée 11, assurant ainsi le verrouillage de la porte 2 par accrochage de l'extrémité
libre 8
a dans le mentonnet 12. L'ordre chronologique d'occurrence des différentes phases pourra,
par exemple, être obtenu grâce au profil adapté de la came 10. De même, comme il a
déjà été dit ci-avant, la longueur de l'aile inférieure 18
d est choisie de façon à ce que, lorsque la clenche 16 se trouve au fond de la fente
verticale du mentonnet 17, le téton 19 soit libre de poursuivre son mouvement de translation
vers le bas. Enfin, l'utilisation de la rampe oblique du mentonnet 17 permet aussi,
selon le même mécanisme, d'assurer la fermeture complète et le verrouillage de la
porte palière 5 lorsque la fermeture complète de la porte 2 ne suffit pas à les obtenir,
en raison, par exemple, du jeu fonctionnel existant entre le téton 19 et la clenche
16. On obtient des résultats semblables avec le téton en "L" et la clenche 16 dépourvue
d'aile latérale inférieure 18
d, la descente de ladite clenche 16 étant alors provoquée par son seul poids. Néanmoins,
les risques de décrochage et donc, de désolidarisation accidentels des deux portes
2,5 sont plus importants.
[0017] Selon une variante particulière représentée sur les figures 2 et 5, l'élévateur selon
l'invention possède au niveau inférieur, une cage 3' fermée par une porte palière
5' à battant, normalement verrouillée, s'ouvrant vers l'extérieur de la cabine 1 selon
une articulation disposée du même coté que celle de la porte 2 de la cabine 1. Il
est alors muni de moyens permettant, à l'instar de ceux existant sur la porte palière
5 supérieure :
de solidariser automatiquement en rotation autour de leur articulation respective
la porte 2 de la cabine 1 et la porte palière 5' inférieure lorsque la cabine 1 atteint
le niveau inférieur,
de désolidariser automatiquement la porte 2 de la cabine 1 et la porte palière 5'
inférieure lorsque la cabine 1 quitte le niveau inférieur,
de procurer, sur mouvement descendant de la cabine 1, le déverrouillage automatique
de la porte palière 5' inférieure lorsque la cabine 1 atteint le niveau inférieur,
de procurer automatiquement, sur mouvement ascendant de la cabine 1 quittant le niveau
inférieur, la fermeture complète de la porte palière 5' et de la porte 2 de la cabine
1 et, simultanément, le verrouillage desdites portes 2,5', le battant de ladite porte
2 ayant été, préalablement, suffisamment tiré pour permettre la montée de la cabine
1.
[0018] Bien entendu lesdits moyens sont ici encore tous de type passif et entièrement mécanique,
consistant en une coopération du téton 19 avec une coulisse, montée pivotante dans
le plan de la porte palière 5' inférieure, du côté de la cabine 1, pour constituer
une clenche 16' venant verrouiller ladite porte palière 5' dans un mentonnet 17' solidaire
du garde-corps 4' et situé à l'opposé de l'articulation de ladite porte palière 5'.
[0019] La clenche 16' inférieure et le mentonnet 17' sont les symétriques de la clenche
16 et du mentonnet 17 par rapport à un plan horizontal situé à mi-hauteur entre les
niveaux inférieur et supérieur. La clenche 16' est donc, par exemple, constituée par
un profilé de section en "L" constitué d'une aile principale 18' montée à rotation
par une de ses extrémités 18'
a dans le plan de la porte palière 5' autour d'un axe perpendiculaire à ladite porte
5' et coopérant par son autre extrémité 18'
b, avec le mentonnet 17' de la porte palière 5'. L'aile principale 18' est bordée sur
sa longueur par une aile latérale inférieure 18'
d s'étendant d'abord perpendiculairement à ladite aile principale 18' en direction
de la cabine 1 puis ensuite parallèlement et le long de l'aile principale 18', de
façon à former une glissière. Selon une autre variante préférentielle représentée
sur la figure 5, la clenche 16' est constituée par un profilé de section en "C" constitué
de l'aile principale 18' précédente bordée sur sa longueur par une deuxième aile latérale
supérieure 18'
c. Les deux ailes latérales supérieure 18'
c et inférieure 18'
d s'étendent d'abord perpendiculairement à ladite aile principale 18' en direction
de la cabine 1 puis ensuite en direction l'une de l'autre, parallèlement à l'aile
principale 18', de façon à former une glissière, l'aile latérale inférieure 18'
d dépassant, du côté de l'extrémité coopérant avec le mentonnet 17', par rapport à
l'aile latérale supérieure 18'
c.
[0020] De même, ledit mentonnet 17' consiste en une découpe pratiquée dans l'épaisseur du
garde-corps 4', débouchant à l'opposé de la cabine 1 et délimitée par un premier bord
17'
a horizontal, prolongé, vers le haut et du côté de la cabine 1, par un deuxième bord
17'
b vertical, lui-même prolongé vers l'extérieur de la cabine 1 par un troisième bord
17'
c horizontal, lui-même prolongé vers le bas par un quatrième bord 17'
d vertical, lui-même prolongé vers le bas et vers l'extérieur de la cabine 1 par un
cinquième bord 17'
e constituant une rampe oblique et se prolongeant par un sixième bord 17'
f vertical se terminant à la verticale de l'origine du premier bord 17
a, et à une distance de ce premier bord 17
a supérieure à la largeur de l'aile principale 18' de la clenche 16'. Le deuxième bord
17'
b vertical, le troisième bord 17'
c horizontal et le quatrième bord 17'
d vertical définissent une fente verticale destinée à recevoir l'extrémité 18'
b de la clenche 16' qui, lorsqu'elle s'y trouve engagée à fond, est inclinée en contre-haut
de son axe d'articulation perpendiculairement à la porte palière 5'. La clenche 16'
est, à cet effet, prolongée, au-delà de son axe de rotation, par un contrepoids 20
assurant son inclinaison en contre-haut de son axe d'articulation et par suite, le
verrouillage de la porte palière 5' inférieure lorsque le téton 19 n'est pas engagé
dans la glissière de ladite porte 5'. Un tel dispositif est représenté sur la figure
5. Tout autre moyen équivalent, assurant le verrouillage de la clenche 16', tel un
ressort, ne sortirait bien évidemment pas du cadre de l'invention. Selon une variante
minimale assurant un bon fonctionnement, non représentée sur les figures, le mentonnet
17' comporte uniquement le quatrième bord 17'
d vertical et le cinquième bord 17'
e constituant la rampe oblique. L'arrêt en rotation de la porte palière 5' n'est plus
alors réalisé par l'intermédiaire de la clenche 16', mais par un couvre-joint, disposé
le long du bord vertical extérieur du battant de la porte palière 5' et qui vient
prendre appui sur le garde-corps 4'. De même, l'arrêt en rotation de la clenche 16'
est alors réalisé par une butée prévue sur la porte palière 5'.
[0021] Le fonctionnement décrit ci-dessus, pour la porte palière 5 du niveau supérieur,
vaut bien entendu encore pour la porte palière inférieure 5', à la condition d'inverser
le sens des mouvements. Cette variante dans laquelle on dispose d'une cage 3' au niveau
inférieur présente l'avantage d'interdire strictement tout mouvement ascendant de
la cabine 1, lorsque la porte 2 est ouverte, car le haut de son battant vient alors
en appui sur le haut de la partie du garde-corps 4'. Il n'est donc pas nécessaire
de disposer un arceau au dessus de la zone d'ouverture du battant de la porte 2.
[0022] Cette variante nécessite néanmoins un aménagement supplémentaire sous la forme d'un
marchepied 21, représenté sur la figure 2, solidaire du niveau supérieur et présentant
une découpe 22 autorisant le passage du téton 19 prévu sur la porte 2 de la cabine
1. En effet, dans le cas où seul le niveau supérieur présente une cage 3, il est possible
de disposer la porte 2 en retrait du plancher 6 de la cabine 1, et avec elle, le téton
19. Il suffit alors que la clenche 16 dépasse au delà de la limite du sol du niveau
supérieur, au dessus de la partie du plancher 6 dépassant de la porte 2, pour pouvoir
coopérer avec le téton 19. Cette disposition qui présente l'avantage de pouvoir faire
affleurer le plancher 6 et le sol du niveau supérieur, n'est cependant plus possible
lorsque l'on utilise une porte palière 5' inférieure, car le plancher 6 de la cabine
1 viendrait en contact avec la clenche 16' inférieure lors de la descente de la cabine
1. C'est pourquoi le plancher 6 de la cabine 1 s'arrête au ras de la porte 2 de ladite
cabine 1. On comble alors l'espace entre ledit plancher 6 de la cabine 1, en bonne
position au niveau supérieur, et le sol du niveau supérieur par un marchepied 21.
[0023] Enfin, dans le cas où, pour des raisons de disposition du lieu d'implantation de
l'élévateur, l'accès à la cabine 1 n'est pas possible sur la même face de ladite cabine
1 aux niveaux inférieur et supérieur, on peut très bien, selon une variante non représentée
sur les figures, remplacer une des parois latérales 9,15 par une seconde porte de
cabine 1. Cette seconde porte présentera également un mentonnet sur la face intérieure
de son battant, dans lequel viendra se loger, non plus, l'extrémité 8
a ou 8'
a du bras de verrouillage 8 ou 8', mais le bras de verrouillage 8 ou 8' lui-même. Chacune
des deux portes de cabine pourra être munie d'un téton et coopérer avec sa porte palière
respective, lesdites portes palières 5 et 5' n'étant plus situées l'une en dessous
de l'autre.
1. Elévateur entre un niveau inférieur et un niveau supérieur, comprenant une cabine
(1) fermée par une porte (2) à battant s'ouvrant sur l'extérieur, ladite cabine (1)
se translatant verticalement depuis un niveau inférieur jusqu'à une cage (3), située
à un niveau supérieur et constituée par un garde-corps (4) fermé par une porte palière
(5) à battant normalement verrouillée, s'ouvrant vers l'extérieur de la cabine (1)
selon une articulation disposée du même coté que celle de la porte (2) de ladite cabine
(1),
caractérisé en ce qu'il est muni de moyens procurant :
- le déverrouillage automatique de la porte (2) de la cabine (1) lorsque ladite cabine
(1) arrive en bonne place aux niveaux supérieur et inférieur,
- le blocage de la cabine (1) au niveau supérieur tant que la porte (2) de ladite
cabine (1) n'a pas été suffisamment fermée,
- le blocage de la cabine (1) au niveau inférieur tant que la porte (2) de ladite
cabine (1) n'a pas été fermée et verrouillée manuellement,
- le verrouillage de la porte (2) de la cabine (1) entre les niveaux supérieur et
inférieur,
- la solidarisation automatique en rotation autour de leur articulation respective
de la porte (2) de la cabine (1) et de la porte palière (5) lorsque ladite cabine
(1) atteint le niveau supérieur,
- la désolidarisation automatique de la porte (2) de la cabine (1) et de la porte
palière (5) lorsque ladite cabine (1) quitte le niveau supérieur,
- sur mouvement ascendant de la cabine (1), le déverrouillage automatique de la porte
palière (5) lorsque ladite cabine (1) atteint le niveau supérieur,
- sur mouvement descendant de la cabine (1) quittant le niveau supérieur, la fermeture
automatique complète de la porte palière (5) et de la porte (2) de ladite cabine (1)
et, simultanément, le verrouillage automatique desdites portes (2,5), le battant de
ladite porte (2) ayant été, préalablement, suffisamment tiré pour permettre la descente
de la cabine (1),
lesdits moyens étant tous du type passif et entièrement mécanique.
2. Elévateur selon la revendication précédente
caractérisé en ce que les moyens de type passif et entièrement mécanique consistent en :
- un bras de verrouillage (8), monté à rotation autour d'un axe solidaire de la cabine
(1) et assurant alternativement par pivotement dans un mentonnet (12) placé sur la
face interne de la porte (2) de la cabine (1), le verrouillage de ladite porte (2)
et simultanément le déblocage du mouvement de translation de ladite cabine (1), ou
le déverrouillage de ladite porte (2) et simultanément le blocage du mouvement de
translation de ladite cabine (1),
- une coulisse, montée pivotante dans le plan de la porte palière (5) du côté de la
cabine (1), pour constituer une clenche (16) venant verrouiller la porte palière (5)
dans un mentonnet (17) solidaire du garde-corps (4) du côté situé à l'opposé de l'articulation
de la porte palière (5),
- un téton (19) faisant saillie à la surface extérieure de la porte (2) de la cabine
(1), qui, lorsque la cabine (1) atteint le niveau supérieur, vient s'engager dans
la coulisse pour lever la clenche (16) hors du mentonnet (17) et déverrouiller ainsi
la porte palière (5),
- des butées inférieure (14) et supérieure (13) assurant respectivement le déverrouillage
automatique de la porte (2) lorsque la cabine (1) arrive en bonne place aux niveaux
supérieur et inférieur.
3. Elévateur selon la revendication précédente
caractérisé en ce que le bras de verrouillage (8) comporte une came (10) qui régit le mouvement
de pivot dudit bras de verrouillage (8) entre :
- une position dégagée hors d'un mentonnet (12) où :
* lorsque la cabine (1) est au niveau inférieur, la came (10) bloque le mouvement
vertical ascendant de la cabine (1) par accrochage sur l'extrémité inférieure (11a) d'une butée (11) verticale fixe disposée le long du trajet de ladite cabine (1)
* lorsque la cabine (1) est au niveau supérieur, la came (10) provoque, par coopération
avec l'extrémité supérieure (11b) de ladite butée (11) verticale fixe, sur mouvement descendant de la cabine (1),
le basculement en position horizontale dudit bras de verrouillage (8) autour de son
axe de rotation, et
- une position horizontale dans laquelle ledit bras de verrouillage (8) assure le
verrouillage de la porte (2) de la cabine (1) par accrochage de son extrémité libre
(8a) dans le mentonnet (12), verrouillage rendu inviolable entre les niveaux inférieur
et supérieur par portée de la came (10) le long de la butée (11) verticale fixe.
4. Elévateur selon l'une quelconque des revendications 2 à 3 caractérisé en ce que la clenche (16) est constituée par un profilé de section en "L" constitué
d'une aile principale (18) montée à rotation par une de ses extrémités (18a) dans le plan de la porte palière (5) autour d'un axe perpendiculaire à ladite porte
(5) et coopérant par son autre extrémité (18b) avec le mentonnet (17) de la porte palière (5), ladite aile principale (18) étant
bordée sur sa longueur par une aile latérale supérieure (18c) s'étendant d'abord perpendiculairement à ladite aile principale (18) en direction
de la cabine (1) puis ensuite parallèlement et le long de l'aile principale (18),
de façon à former une glissière.
5. Elévateur selon l'une quelconque des revendications 2 à 3 caractérisé en ce que la clenche (16) est constituée par un profilé de section en "C" constitué
d'une aile principale (18) bordée sur sa longueur par une seconde aile latérale inférieure
(18d), les deux ailes latérales supérieure (18c) et inférieure (18d) s'étendant d'abord perpendiculairement à ladite aile principale (18) en direction
de la cabine (1) puis ensuite en direction l'une de l'autre, parallèlement à l'aile
principale (18), de façon à former une glissière, l'aile latérale supérieure (18c) dépassant, du côté de l'extrémité coopérant avec le mentonnet (17), par rapport
à l'aile latérale inférieure (18d).
6. Elévateur selon l'une quelconque des revendications 2 à 5 caractérisé en ce que le mentonnet (17) consiste en une découpe pratiquée dans l'épaisseur du
garde-corps (4), ladite découpe débouchant horizontalement de part et d'autre de l'épaisseur
du garde-corps (4) et étant délimitée en bas, par un premier bord (17d) vertical, prolongé vers le haut et vers l'extérieur de la cabine (1) par un second
bord (17e) constituant une rampe oblique dont l'extrémité supérieure est éloignée du haut de
la découpe, d'une distance supérieure à la largeur de l'aile principale (18) de la
clenche (16).
7. Elévateur selon l'une quelconque des revendications 2 à 6
caractérisé en ce que :
- la butée supérieure consiste en une cale élastique (13) disposée dans le prolongement
vertical de l'extrémité supérieure (11b) de la butée (11) verticale fixe et procurant, par accrochage avec la came (10),
lors de l'arrivée de la cabine (1) au niveau supérieur, un soulèvement du bras de
verrouillage (8) sur un angle suffisant pour provoquer la sortie de son extrémité
libre (8a) hors du mentonnet (12),
- la butée inférieure consiste en une canne élastique (14) solidaire, à son extrémité
supérieure (14a), du bras de verrouillage (8) et traversant le plancher de la cabine (6) pour dépasser,
par son extrémité inférieure (14b) d'une longueur procurant, par contact avec le sol, lors de l'arrivée de la cabine
(1) au niveau inférieur, un soulèvement du bras de verrouillage (8) sur un angle suffisant
pour provoquer la sortie de son extrémité libre (8a) hors du mentonnet (12).
8. Elévateur selon l'une quelconque des revendications 2 à 7 caractérisé en ce que le bras de verrouillage (8) est solidarisé à un second bras (8') monté
à rotation autour du même axe, lesdits bras (8,8') pouvant se rejoindre par leurs
extrémités libres respectives (8a,8'a) pour constituer un arceau de maintien rabattable.
9. Elévateur selon l'une quelconque des revendications 2 à 8 caractérisé en ce que le téton est constitué d'une tige en forme de "L" dont la jambe, disposée
horizontalement, est fixée, par son extrémité libre, perpendiculairement à la surface
extérieure de la porte (2) de façon à ce que le pied du "L" soit vertical et orienté
vers le haut.
10. Elévateur selon l'une quelconque des revendications 2 à 8 caractérisé en ce que le téton est constitué d'une tige (19) en forme de "T" dont le pied (19a), disposé horizontalement, est fixé, par son extrémité libre, perpendiculairement
à la surface extérieure de la porte (2) de façon à ce que la barre (19b) du "T" soit verticale.
11. Elévateur selon la revendication précédente, possédant au niveau inférieur, une cage
(3') fermée par une porte palière (5') à battant, normalement verrouillée, s ouvrant
vers l'extérieur de la cabine (1) selon une articulation disposée du même coté que
celle de la porte (2) de la cabine (1),
caractérisé en ce qu'il est muni de moyens procurant :
- la solidarisation automatique en rotation autour de leur articulation respective
de la porte (2) de la cabine (1) et de la porte palière (5') lorsque ladite cabine
(1) atteint le niveau inférieur,
- la désolidarisation automatique de la porte (2) de la cabine (1) et de la porte
palière (5') lorsque ladite cabine (1) quitte le niveau inférieur,
- sur mouvement descendant de la cabine (1), le déverrouillage automatique de la porte
palière (5') lorsque ladite cabine (1) atteint le niveau inférieur,
- sur mouvement ascendant de la cabine (1) quittant le niveau inférieur, la fermeture
automatique complète de la porte palière (5') et de la porte (2) de ladite cabine
(1) et, simultanément, le verrouillage automatique desdites portes (2,5'), le battant
de ladite porte (2) ayant été, préalablement, suffisamment tiré pour permettre la
montée de la cabine (1),
lesdits moyens étant tous du type passif et entièrement mécanique.
12. Elévateur selon la revendication précédente
caractérisé en ce que les moyens de type passif et entièrement mécanique consistent en :
- une coulisse, montée pivotante dans le plan de la porte palière (5') inférieure
du côté de la cabine (1), pour constituer une clenche (16') venant verrouiller ladite
porte palière (5') dans un mentonnet (17') solidaire du garde-corps (4') et du côté
situé à l'opposé de l'articulation de ladite porte palière (5'), et
- le téton (19) faisant saillie à la surface extérieure de la porte (2) de la cabine
(1).
13. Elévateur selon la revendication précédente caractérisé en ce que la clenche (16') est constituée par un profilé de section en "L" constitué
d'une aile principale (18') montée à rotation par une de ses extrémités (18'a) dans le plan de la porte palière (5') autour d'un axe perpendiculaire à ladite porte
(5') et coopérant par son autre extrémité (18'b) avec le mentonnet (17') de la porte palière (5'), ladite aile principale (18') étant
bordée sur sa longueur par une aile latérale inférieure (18'd) s'étendant d'abord perpendiculairement à ladite aile principale (18') en direction
de la cabine (1) puis ensuite parallèlement et le long de l'aile principale (18'),
de façon à former une glissière.
14. Elévateur selon la revendication 12 caractérisé en ce que la clenche (16') est constituée par un profilé de section en "C" constitué
d'une aile principale (18') bordée sur sa longueur par une seconde aile latérale supérieure
(18'c), les deux ailes latérales supérieure (18'c) et inférieure (18'd) s'étendant d'abord perpendiculairement à ladite aile principale (18') en direction
de la cabine (1) puis ensuite en direction l'une de l'autre, parallèlement à l'aile
principale (18'), de façon à former une glissière, l'aile latérale inférieure (18'd) dépassant, du côté de l'extrémité coopérant avec le mentonnet (17'), par rapport
à l'aile latérale supérieure (18'c).
15. Elévateur selon l'une quelconque des revendications 12 à 14 caractérisé en ce que le mentonnet (17') consiste en une découpe pratiquée dans l'épaisseur du
garde-corps (4'), ladite découpe débouchant horizontalement de part et d'autre de
l'épaisseur dudit garde-corps (4') et étant délimitée en haut, par un premier bord
(17'd) vertical, lui-même prolongé vers le bas et vers l'extérieur de la cabine (1) par
un second bord (17'e) constituant une rampe oblique dont l'extrémité inférieure est éloignée du bas de
la découpe, d'une distance supérieure à la largeur de l'aile principale (18') de la
clenche (16').
16. Elévateur selon une quelconque des revendications 12 à 15 caractérisé en ce que le plancher (6) de la cabine (1) s'arrête au ras de la porte (2) de ladite
cabine (1) et en ce que l'espace entre ledit plancher (6) de ladite cabine (1), en
bonne position au niveau supérieur, et le sol du niveau supérieur est comblé par un
marchepied (21), solidaire du niveau supérieur, présentant une découpe (22) autorisant
le passage du téton (19) prévu sur la porte (2) de la cabine (1).