[0001] La présente invention concerne une pièce d'horlogerie comprenant un générateur d'énergie
électrique comportant un rotor et des moyens pour fournir l'énergie électrique en
réponse à une rotation du rotor, et étant régulé par un circuit électronique comprenant
des moyens de freinage du rotor du générateur.
[0002] Généralement, dans de telles pièces, une source d'énergie mécanique entraîne un générateur
d'énergie électrique pour alimenter le circuit électronique. Le rotor du générateur
lui-même, peut être freiné par le circuit électronique afin de réguler le mouvement
mécanique en l'asservissant par exemple, sur la fréquence d'un quartz. L'intérêt de
ces pièces d'horlogerie est d'avoir un mouvement très précis, régulé par quartz ou
autre, sans nécessiter de pile ou d'accumulateur à durée de vie limitée.
[0003] Une telle pièce d'horlogerie est décrite par exemple dans le brevet US-A-3 937 001
dans laquelle la pulsation de la tension alternative du générateur est comparée à
la fréquence d'un quartz. Dans ce dispositif, lorsque les pulsations du générateur
prennent de l'avance par rapport aux impulsions du quartz, on freine le rotor en court-circuitant
le générateur par une résistance. Mais quand le mouvement prend une certaine avance,
la durée de freinage du rotor du générateur peut devenir très importante, au risque
de voir la tension d'alimentation issue du générateur devenir insuffisante pour le
circuit électronique.
[0004] Le document EP-A-0 679 968 décrit une autre pièce d'horlogerie palliant cet inconvénient,
en prévoyant de freiner le rotor pendant de brefs intervalles de temps fixes par rapport
à sa période de rotation. Le document démontre notamment que le freinage doit être
déclenché aux instants où la valeur de la tension alternative issue du générateur
est faible. Des impulsions de freinage sont ainsi appliquées dès l'instant où la tension
alternative change de signe, ce qui est détecté par un comparateur dont le seuil est
fixé au potentiel de référence, la tension nulle.
[0005] On constate malheureusement que de telles pièces d'horlogerie se dérèglent. Une agitation
de ces pièces ou des chocs angulaires répétés provoque ainsi l'apparition d'un retard
non corrigé par l'asservissement.
[0006] Les figures 1 à 4 illustrent l'allure de la tension alternative Ug et d'impulsions
de mesure SM obtenues avec deux comparateurs à seuil de l'état de la technique. Des
résultats de mesure effectuées avec un comparateur à seuil de tension nulle sont illustrés
aux figures 1 et 2. La figure 1 représente l'évolution de la tension Ug en fonction
du temps, la valeur 0 de la tension correspondant au seuil nul. La figure 2 représente
en fonction du temps, les impulsions SM en sortie du comparateur à seuil nul, le signal
de mesure SM variant d'un état "0" à un état "1" selon le résultat de la comparaison.
On voit notamment qu'un parasite électrique sur la tension Ug, à l'instant t1 provoque
l'apparition d'une impulsion I1 parasite sur le signal de mesure SM. Ce parasite électrique
peut être simplement un report du bruit de masse.
[0007] Ainsi les dysfonctionnements constatés semblent dus à une impulsion parasite I1 enregistrée
par le circuit électronique comme des pulsations normales I2 ou I3 du rotor.
[0008] Pour supprimer ces impulsions parasites, on peut prévoir un filtre de lissage du
signal. Mais le filtrage retarde l'apparition des impulsions normales. Or, les impulsions
de freinage doivent être appliquées sans retard, tant que la tension Ug est faible,
comme on l'a vu ci-dessus. Cette solution nécessite en outre d'encombrants condensateurs
de filtrage qui s'opposent à la miniaturisation et à l'intégration du circuit électronique.
[0009] Une autre solution envisageable consiste à élever le seuil du comparateur. Cependant
le seuil du comparateur doit remplir deux conditions contradictoires. D'une part,
il doit être suffisamment élevé pour masquer les impulsions parasites. D'autre part,
il doit être assez faible pour que les impulsions de freinage apparaissent quand la
tension du générateur est faible, comme on l'a vu précédemment.
[0010] Aux figures 3 et 4 sont représentés de façon similaire aux figures 1 et 2 des résultats
de mesure obtenues avec un comparateur à seuil élevé. De manière équivalente, le comparateur
pourrait être un amplificateur de Schmidt à deux seuils de valeurs écartées. Le seuil
Ut est représenté en pointillés sur le chronogramme de la tension Ug du générateur,
voir figure 3. On voit ainsi un affaiblissement de la tension du générateur Ug lors
du freinage à l'instant t4, et l'apparition de doubles impulsions I4 et I5 (voir figure
4), ce qui est à l'opposé du but recherché.
[0011] Un but de la présente invention est de stabiliser le fonctionnement d'une pièce d'horlogerie
à mouvement mécanique régulé par un circuit électronique.
[0012] En particulier, un but de l'invention est de connaître l'origine de tels dysfonctionnements
et d'y remédier.
[0013] Un autre but est de réaliser une pièce d'horlogerie miniature dont le circuit électronique
est simple et fiable.
[0014] En cherchant à atteindre ces buts, la Demanderesse a identifié un phénomène surprenant
au cours d'expérimentations délicates sur ces pièces d'horlogerie.
[0015] En effet, on a constaté que les seuils des circuits de détection utilisés auparavant
dépendent en fait de la valeur de la tension d'alimentation. De façon surprenante,
lors du freinage du rotor, l'affaiblissement de la tension du générateur suffit à
faire dériver le seuil du comparateur qui génère alors une nouvelle impulsion. Ainsi
pour un comparateur courant tel qu'un amplificateur de Schmidt ayant un faible seuil
Uth positif et un faible seuil Utb négatif, le comparateur délivre des doubles impulsions
au lieu de ne délivrer qu'une seule. En effet, la chute de la tension Ug fournie par
le générateur peut atteindre une valeur supérieure au seuil positif Uth du comparateur
ainsi déclenchant l'apparition d'une impulsion parasite. Ce phénomène se produit uniquement
lors de la commande de freinage, donc juste après l'apparition de la première impulsion.
[0016] C'est l'identification de ce problème méconnu qui a permis la Demanderesse de le
résoudre par une pièce d'horlogerie comprenant un générateur d'énergie électrique
comportant un rotor et des moyens pour fournir ladite énergie électrique en réponse
à une rotation dudit rotor, une source d'énergie mécanique couplée mécaniquement audit
rotor pour l'entraîner en rotation, des moyens de mesure couplés audit générateur
pour générer des impulsions de mesure de la pulsation d'une tension alternative fournie
par le générateur qui correspond à la pulsation du rotor, des moyens de freinage répondant
à une commande de freinage pour appliquer audit rotor un couple de freinage, et un
circuit électronique comportant des moyens de référence pour produire un signal ayant
une fréquence de référence, et des moyens d'asservissement agencés à commander lesdits
moyens de freinage lorsque lesdites impulsions de mesure sont en avance par rapport
audit signal de référence de sorte que la fréquence de référence régule la pulsation
dudit rotor et ladite source mécanique, cette pièce étant caractérisée en ce que ledit
circuit électronique comporte en outre des moyens d'inhibition (Inh) synchrone des
impulsions de mesure et agencés de sorte qu'un dédoublement desdites impulsions de
mesure soit supprimé.
[0017] Ainsi, selon l'invention, pendant la commande de freinage, la détection des impulsions
de mesure est inhibée, de façon à supprimer de tels dédoublements d'impulsions sans
retarder sensiblement le freinage par rapport au changement de signe de la tension
du générateur.
[0018] De façon avantageuse, l'invention prévoit que les moyens d'inhibition sont corrélés
avec une commande de freinage fournie par la boucle d'asservissement.
[0019] Un mode de réalisation préféré se caractérise en ce que les moyens d'inhibition génèrent
une commande de freinage, la temporisation de cette commande étant contrôlée par la
boucle d'asservissement.
[0020] Un autre mode de réalisation prévoit que les moyens d'inhibition comportent une base
de temps et répondent à l'apparition ou à la disparition d'une impulsion de mesure.
[0021] D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront
plus clairement à la lecture de la description suivante et des dessins annexés, donnés
à titre d'exemples non limitatifs; parmi les dessins annexés :
- les figures 1 à 4, précédemment décrites, représentent des chronogrammes de la tension
alternative et d'impulsions de mesure obtenues sur des pièces d'horlogerie à mouvement
mécanique régulé par un circuit électronique de l'état de la technique;
- la figure 5 représente un schéma de principe de circuit électronique de régulation
du mouvement mécanique d'une pièce d'horlogerie selon l'invention;
- la figure 6 représente un chronogramme de la tension alternative aux bornes d'un générateur
de la pièce d'horlogerie de la figure 5;
- les figures 7 à 11 représentent des chronogrammes d'impulsions obtenues en divers
points du circuit de la figure 5, et
- la figure 12 représente schématiquement un mode de réalisation de circuit électronique
de temporisateur Tmr du circuit électronique de régulation de la figure 5.
[0022] La partie électromécanique de la pièce d'horlogerie selon l'invention est représentée
schématiquement à la figure 5. Elle comporte une source 2 d'énergie mécanique comme
un ressort spiral, couplée par l'intermédiaire de trains d'engrenages 4 symbolisées
par des traits mixtes à des moyens d'affichage de l'heure, comme des aiguilles de
cadran, la source 2 d'énergie mécanique étant couplée également à un rotor 3a d'un
générateur d'énergie électrique 3. Le générateur 3 comprend encore une bobine 3b inductive,
le rotor 3a comportant un aimant bipolaire représenté conventionnellement par une
flèche. Cette partie ne sera pas décrite en détail car elle peut être réalisée de
diverses manières, bien connues des spécialistes.
[0023] En fonctionnement, la source 2 d'énergie mécanique entraîne la rotation du rotor
3a et il apparaît une tension alternative Ug aux bornes B0, B1 de la bobine 3b. Dans
la présente, la borne B0 est considérée comme la borne de référence ayant un potentiel
de référence V
0. La tension Ug du générateur sera mesurée sur la borne B1, par rapport au potentiel
de référence V
0=0 Volt de la borne B0 (voir figure 5).
[0024] Cette tension alternative Ug est appliquée à un redresseur 5 pour alimenter en tension
continue un circuit électronique 1 de régulation du mouvement. Un exemple de réalisation
préférée de redresseur sera indiqué plus tard.
[0025] Comme nous allons le voir, le circuit électronique 1 peut réguler le mouvement mécanique
de la pièce d'horlogerie en agissant sur des moyens de freinage du rotor 3a du générateur
3 prévus à cet effet.
[0026] Le mouvement d'horlogerie indiquera l'heure courante lorsque le rotor tourne à une
vitesse donnée, que nous appellerons vitesse normale.
[0027] La vitesse libre du rotor, c'est à dire en l'absence de freinage, sera légèrement
plus rapide que cette vitesse normale. Lorsque le mouvement aura pris du retard, on
pourra ainsi laisser le rotor tourner à sa vitesse libre et rattraper le retard. Au
contraire, lorsque le mouvement aura de l'avance, une commande de freinage fournie
par le circuit électronique 1 limitera la vitesse du rotor en dessous de la vitesse
normale afin que le mouvement perde cette avance. D'autres détails sur le choix de
ces vitesses et du mode de freinage sont donnés dans le document EP-A-0 679 968, susmentionné,
dont le contenu est incorporé par référence et auquel on se reportera autant de fois
que nécessaire.
[0028] Ainsi, la pièce d'horlogerie comporte encore des moyens de mesure de la vitesse du
mouvement. Ils sont constitués, de préférence, par des moyens de mesure de la pulsation
du rotor. L'invention cherche à obtenir des impulsions de mesure qui correspondant
bien à chaque pulsation du rotor, par exemple une impulsion par tour. Ces impulsions
de mesure sont en effet traitées par le circuit électronique 1 afin de mesurer la
dérive du mouvement et de fournir éventuellement une commande de freinage. Ces moyens
de mesure et le traitement des impulsions seront détaillés avec le circuit électronique.
[0029] Le freinage est obtenu en court-circuitant la bobine 3b du générateur 3. Le courant
électrique circulant alors dans cette dérivation provoque en effet l'apparition d'un
champ magnétique s'opposant à la cause du courant donc s'opposant au mouvement du
rotor. On peut envisager de dériver le courant dans une résistance de faible valeur.
Cependant le mode de réalisation préférée de l'invention prévoit un interrupteur électronique
K connecté directement entre les deux bornes B0, B1 de la bobine 3b du générateur.
On obtient ainsi un freinage très puissant.
[0030] L'interrupteur électronique K est avantageusement constitué d'un transistor bipolaire
ou à effet de champ, comme cela est expliqué dans le document EP-A-0 679 968 susmentionné.
D'autres équivalents étant bien connus des spécialistes. Le fonctionnement de cet
interrupteur électronique K ne sera pas détaillé ici.
[0031] Bien entendu, un tel court-circuit provoque la chute de la tension Ug du générateur,
la tension devenant sensiblement nulle pendant la commande de freinage.
[0032] La figure 3, déjà décrite ci-dessus, montre par exemple l'allure de la tension alternative
Ug lors d'un cycle de freinage, à comparer à la figure 1 représentant la tension Ug
en l'absence de freinage. On voit que sur une demi-période t0-t6, il y a un intervalle
de temps t4-t5, pendant lequel le freinage étant commandé, le générateur court-circuité
fournit toute son énergie à l'interrupteur K.
[0033] Pour limiter la baisse consécutive de la tension d'alimentation V+, V- fournie par
le redresseur 5, le document EP-A-0 679 968 indique que la commande de freinage doit
être appliquée aux instants où la tension Ug est proche de 0 et pendant un bref intervalle
de temps, inférieur de préférence à 1/8 de la pulsation de la tension alternative
Ug.
[0034] Dans un exemple de réalisation, le rotor 3a a ainsi une vitesse normale de quatre
tours par seconde et la durée des impulsions de freinage appliquées à l'interrupteur
K est limitée à environ 5 ms, soit 1/50 de la pulsation de 250 ms de la tension Ug.
[0035] Le circuit électronique 1 de régulation du mouvement de la pièce d'horlogerie, tel
qu'illustré à la figure 5, est constitué principalement d'un oscillateur Osc fournissant
un signal ayant une fréquence de base FO, de moyens de mesure, référencés Trig et
Inh, de la pulsation du rotor 3a et d'un circuit d'asservissement en fréquence, contrôlant
une commande de freinage du rotor.
[0036] Le circuit d'asservissement en fréquence commande le freinage lorsque des impulsions
de mesure IN fournies par les moyens de mesure Trig, Inh, et ayant une fréquence correspondant
à la pulsation du rotor, sont en avance par rapport à des impulsions, référencées
FR, fournies par l'oscillateur Osc, et ayant une fréquence de référence issue de la
fréquence de base FO de l'oscillateur Osc, par exemple en divisant le signal FO afin
d'obtenir un signal ayant la fréquence de référence.
[0037] A cet effet, le circuit d'asservissement comporte, de préférence, un correcteur de
fréquence Div qui met en forme le signal ayant une fréquence de base FO et délivre
des impulsions à une fréquence de référence FR. Le correcteur Div peut être simplement
un circuit diviseur de fréquence, bien connu des spécialistes et ne sera donc pas
détaillé ici.
[0038] On mentionnera cependant que des impulsions de fréquence intermédiaires F1 peuvent
être extraites de tels circuits.
[0039] Dans le mode de réalisation présenté à la figure 5, l'oscillateur Osc est un quartz
ayant une fréquence propre FO de 32'768 Hz. Le diviseur Div divise le signal ayant
la fréquence FO afin d'obtenir une série d'impulsions FR ayant une fréquence de référence
de 4 Hz correspondant à la pulsation normale du rotor. Enfin, des impulsions F1 d'une
fréquence intermédiaire valant 4'096 Hz peuvent également être extraites du diviseur.
Bien entendu, ces valeurs ne sont données qu'à titre d'exemple.
[0040] Ces impulsions F1, qui ont ici donc une période de 0,244 ms, sont destinées à servir
de base de temps ou de temporisation à la commande de freinage précitée et à cadencer
toute la logique.
[0041] Le circuit d'asservissement comporte encore un comparateur, référencé Cmp, délivrant
un signal AV indiquant l'avance (ou le retard) du mouvement par rapport à la fréquence
de référence FR. Ce comparateur Cmp peut être par exemple un compteur-décompteur,
ou compteur réversible, totalisant la différence du nombre d'impulsions de mesure
IN, reçues sur son entrée

+
", et du nombre d'impulsions de référence FR reçues sur son entree

-
", tel que décrit dans le document EP-A-0 679 968 susmentionné. L'état ou le niveau
du signal AV disponible en sortie du comparateur Cmp indique alors si les pulsations
du rotor sont en avance ou pas sur la fréquence de référence FR.
[0042] Le circuit d'asservissement comporte enfin un temporisateur Tmr, ou registre, délivrant
des impulsions de durée déterminée. Une première des deux entrées du temporisateur
Tmr est connectée à la sortie du circuit Inh, et l'autre entrée reçoit du diviseur
Div les impulsions Fi utilisées pour déterminer la durée des impulsions de sortie.
Le temporisateur comporte encore une borne de validation recevant le signal AV du
comparateur Cmp. Le temporisateur Tmr délivre à sa sortie des impulsions de freinage,
référencées IF, de durée fixe après l'apparition d'impulsion de mesure IN, si toutefois
le signal AV indique que les pulsations du rotor sont en avance sur la fréquence de
référence FR.
[0043] Dans l'exemple de réalisation suivi, le freinage aura bien une durée inférieure à
5 ms, en programmant un compteur interne de temporisateur Tmr dénombrant vingt impulsions
F1 ayant une période de 0,244 ms pour générer une impulsion de freinage IF ayant donc
une durée de 4,88 ms.
[0044] Des modes de réalisation préférés de temporisateur Tmr seront détaillés à la suite
de la description des moyens de mesure de la pulsation du rotor.
[0045] La figure 6 représente un exemple de chronogramme de la tension alternative Ug délivrée
par le générateur 3 lorsque des impulsions de freinage sont appliquées. Sur la figure
6, on voit en traits pointillés, deux niveaux de tension de seuil Uth et Utb de valeur
réduite par rapport à l'amplitude de la tension Ug. Le seuil Uth est positif, légèrement
supérieur à la valeur de référence 0 de la tension alternative Ug. Le seuil Utb est
négatif, de préférence, symétrique au seuil Uth par rapport à la tension 0.
[0046] De préférence, l'invention prévoit en effet que les moyens de mesure de la pulsation
comportent un amplificateur à hystérésis ou "trigger" de Schmidt, référencé Trig sur
la figure 5. La figure 7 montre un chronogramme d'impulsions obtenues à la sortie
de l'amplificateur Trig. On voit que la sortie IM de l'amplificateur passe à un premier
niveau (état 0) à partir de l'instant b2 auquel la tension d'entrée Ug devient inférieure
au seuil inférieur Utb; la sortie IM reste à ce premier niveau tant que la tension
Ug n'est pas supérieure au seuil supérieur Uth. A l'instant h3, la tension Ug dépassant
ce seuil Uth, et la sortie IM passe à un second niveau (état "1"), en générant ainsi
une impulsion H3 qui dure réciproquement jusqu'à l'instant b4 quand la tension Ug
descend sous le seuil inférieur Utb. La réalisation d'un tel amplificateur (également
appelé bascule de Schmidt ou

Schmidt-trigger
") étant bien connu des spécialistes et ne sera donc pas détaillée ici.
[0047] Un avantage d'un tel amplificateur à hystérésis est d'être peu sensible aux bruits
électriques, contrairement aux comparateurs à seuil unique de l'état de la technique
(voir figure 1). En particulier, le "trigger" Trig à double seuil Uth, Utb n'enregistre
pas les parasites de tension inférieure à la différence des seuils Uth - Utb.
[0048] De plus, le "trigger" de Schmidt avec seuil positif Uth et seuil négatif Utb ne devrait
pas être sensible au retour de la tension Ug à la valeur 0 pendant les périodes de
freinage.
[0049] Toutefois pour disposer de deux tensions de seuil opposées Uth et Utb, le circuit
électronique 1 dispose de préférence d'une alimentation symétrique continue V-, V0,
V+. Classiquement, une bonne alimentation symétrique comporte un générateur à point
milieu et un redresseur simple avec un condensateur entre deux sorties V+ et V-, la
sortie de référence V0 étant prise au point milieu. Cette solution a pour inconvénient
de diminuer de moitié l'amplitude de la tension alternative Ug mesurable, amplitude
déjà faible aux bornes d'une bobine 3b miniature.
[0050] Le mode de réalisation préféré de l'invention comporte un redresseur 5 symétrique
tel qu'illustré à la figure 5. Ce redresseur comprend notamment une sortie de référence
Vo reliée à la borne de référence B0 du générateur 3, et deux condensateurs disposés
respectivement entre une sortie de tension V+ ou V-, et la sortie V0. Le fonctionnement
du circuit redresseur 5 destiné à réguler l'alimentation continue du circuit électronique
1 ne sera pas décrit en détail car il peut être réalisé de diverses manières bien
connues des spécialistes.
[0051] On notera cependant que chaque condensateur est rechargé à chaque alternance sensiblement
au niveau de la valeur crête de la tension alternative Ug.
[0052] A la figure 7, on voit que le signal de sortie IM du "trigger" Trig ne reste pas
au niveau bas (état

0
") pendant que la tension Ug et inférieure au seuil inférieur Utb du

trigger
" Trig donc à partir de l'instant b4, mais que ce signal IM présente des impulsions
dédoublées H3 et H5.
[0053] La Demanderesse a découvert, au cours d'expérimentations élaborées, que ce phénomène
surprenant se produit lors de freinage pendant la demi-alternance négative comme illustré
aux figures 6 à 11. Un cycle de freinage est par exemple représenté à la figure 10
par l'état "1" du signal AV. Le phénomène semble dû à la dérive des seuils Uth et
Utb du "trigger" de Schmidt Trig. On remarque en effet qu'il n'y a pas de dédoublement
d'impulsion au début du cycle de freinage. La figure 7 montre par exemple l'absence
de dédoublement au début de l'impulsion H3, au moment de la première impulsion de
freinage F3, représentée schématiquement à la figure 11. Le dédoublement de l'impulsion
H3-H5 apparaît seulement à la seconde impulsion de freinage F4. En fait, la valeur
crête de la tension alternative Ug est diminuée après la première impulsion F3 de
freinage. Aussi, la valeur de la tension redressée V+ s'affaiblit. Cette dérive de
la tension d'alimentation semble provoquer une dérive des seuils Uth et Utb du "trigger"
Trig. Ainsi on a constaté que, à l'impulsion de freinage F4 suivante, la chute de
la tension Ug peut atteindre une valeur supérieure au seuil Uth en déclenchant donc
l'apparition d'une impulsion parasite H5 représentée à la figure 7. Le phénomène peut
être provoqué aussi par l'existence d'une certaine tension de déchet aux bornes de
l'interrupteur K (voir figure 5). Cette tension de déchet pourrait empêcher la tension
Ug de revenir à une valeur strictement nulle.
[0054] Pour éviter ce problème, l'invention prévoit des moyens d'inhibition synchrone des
impulsions de mesure.
[0055] A cet effet, le circuit électronique l selon l'invention comporte en outre un circuit
d'inhibition synchrone Inh recevant les impulsions de mesure IM délivrés par le comparateur
à seuil Trig, l'ensemble constituant ainsi les moyens de mesure de la pulsation du
rotor 3a.
[0056] L'expression générale d'

inhibition synchrone" sera entendue comme une inhibition déclenchée par des signaux,
de préférence par des impulsions internes au système formé par la pièce d'horlogerie,
son générateur, le circuit électronique et son oscillateur. En particulier, l'inhibition
d'impulsions de mesure pourra être synchronisée sur les impulsions elles-mêmes, une
première impulsion déclenchant l'inhibition de l'apparition des impulsions suivantes.
Comme divers équivalents sont à la portée du spécialiste, la présente demande vise
tout "inhibition synchrone" sans préciser la source de synchronisation.
[0057] Selon un premier mode de réalisation, le circuit d'inhibition Inh comporte une base
de temps (interne ou externe) et, normalement, il transmet les impulsions de mesure
IM venant de l'amplificateur Trig directement vers le temporisateur Tmr. Toutefois,
quand le circuit d'inhibition Inh est activé, le circuit ne transmet plus les impulsions
IM
· pendant une durée d'inhibition. L'inhibition débute lors de l'apparition et/ou de
la disparition d'une impulsion, c'est-à-dire que le circuit d'inhibition réagit sur
les flancs montant ainsi que descendant des impulsions IM, et sa durée d'activation
t
i est temporisée par sa base de temps. Par exemple, en se reportant à la figure 6 et
aux figures 7, et 8 qui représentent respectivement les différentes impulsions transmises
par l'amplificateur Trig (figure 7) et par le circuit d'inhibition Inh (figure 8),
le circuit d'inhibition transmet normalement les impulsions de mesure H1, H3 et H7,
respectivement sous forme d'impulsions M1, M3 et M5, car leurs transitions aux instants
b2, h3, b4, h7 sont séparées par des intervalles de temps supérieurs au temps d'inhibition
ti. Mais ce circuit d'inhibition ne transmet pas l'impulsion parasite H5 qui apparaît
pendant le temps d'inhibition ti débutant au front descendant (instant b4) de l'impulsion
H3, voir la figure 8.
[0058] Selon une variante non représentée du premier mode de réalisation, le circuit d'inhibition
génère une impulsion normale IN de durée déterminée à chaque front d'impulsion de
mesure IM sauf si ce front apparaît pendant une impulsion normale IN. Un tel circuit
d'inhibition peut être réalisé de façon analogue au temporisateur Tmr précité. Le
circuit Inh comporte par exemple un monostable multivibrateur sensible aux transitions
des impulsions de mesure IM appliquées à son entrée. Au front montant d'une impulsion
IM, le monostable délivre ainsi en sortie une impulsion normale IN de durée déterminée.
De même, au front descendant d'une impulsion IM, le monostable délivre une autre impulsion
normale IN de durée déterminée. On notera qu'un tel monostable délivre deux impulsions
normales IN à chaque pulsation du rotor, donc que la fréquence des impulsions normales
IN devra être comparée à une fréquence de référence FR double. On comprend que d'autres
circuits d'inhibition équivalents bien connus des spécialistes peuvent également être
utilisés.
[0059] Selon un autre mode de réalisation, illustré à la figure 5, le circuit d'inhibition
reçoit sur une entrée des impulsions IF, représentée à la figure 11, chacune étant
une commande de freinage pour freiner le rotor du générateur, issue du temporisateur
Tmr et l'inhibition correspond à la durée de freinage tf, voir figure 11. En effet,
comme on l'a observé, les impulsions parasites de dédoublement apparaissent seulement
pendant le freinage. On réalise ainsi une inhibition synchrone avec l'avantage de
la simplicité.
[0060] Le mode de réalisation préféré de l'invention comporte toutefois une commande d'inhibition
II de durée supérieure à la commande de freinage IF, et couvrant tous les instants
de freinage. L'impulsion d'inhibition II couvre ainsi les instants suivants la fin
de l'impulsion de freinage IF et l'apparition de l'impulsion II précède éventuellement
l'apparition de cette impulsion IF. Ce "débordement" garanti que des retards de propagation
de l'inhibition ou du freinage ou de la tension Ug ne déclenchent encore des impulsions
parasites. Dans le mode de réalisation préférée de l'invention, Le temporisateur Tmr
comporte deux sorties qui délivrent une impulsion d'inhibition II et une impulsion
de freinage IF corrélées.
[0061] Le concept de "corrélation" désigne l'apparition simultanée, ou avec un délai de
temps sensiblement constant de deux phénomènes physiques comme des signaux ou impulsions.
On notera cependant que ces deux phénomènes peuvent avoir des durées différentes.
Par exemple des impulsions corrélées temporairement peuvent avoir des largeurs différentes,
ce qui est bien connu de l'homme du métier.
[0062] Pour illustrer la corrélation des impulsions issues du temporisateur Tmr du mode
de réalisation préféré, reprenons l'exemple dans lequel, le temporisateur Tmr reçoit
les impulsions F1 de période 0,244 ms sur une première entrée connectée à la sortie
du diviseur Div. Quand une impulsion normale IN apparaît sur l'autre entrée, qui est
connectée à la sortie des moyens d'inhibition, et si l'état du signal d'avance AV
le commande au moyen d'une impulsion sur l'entrée de validation du temporisateur (voir
la figure 5), le temporisateur Tmr délivre immédiatement une impulsion d'inhibition
II. Une impulsion de freinage IF apparaît également à la sortie du temporisateur Tmr
avec un retard d'une période F1 de 0,244 ms sur le début de l'impulsion d'inhibition
II et un compteur interne limite sa durée à 21 impulsions F1 soit 5,124 ms. En effet,
le compteur interne doit assurer que la durée de freinage est autour de 5 ms. Un autre
compteur interne limite la durée de l'impulsion II à 25 impulsions F1, soit 6,1 ms.
L'impulsion d'inhibition II finit donc 0,732 ms après la fin de l'impulsion de freinage
IF.
[0063] Un mode de réalisation de circuit électronique de temporisateur Tmr fournissant de
telles impulsions d'inhibition II et impulsions de freinage IF va maintenant être
décrit en détail en se référant à la figure 12. Le circuit représenté est un circuit
logique recevant les signaux d'impulsions de fréquence intermédiaire F1, le signal
AV d'avance (ou de retard) et les impulsions de mesure IM précités et délivrant des
signaux d'impulsions de freinage IF, d'impulsions d'inhibition II et d'impulsions
normales IN précités.
[0064] Le circuit logique de la figure 12 comporte un registre à décalage Reg, recevant
les impulsions F1 en entrée d'horloge, le registre ayant quatre sorties R0, R1, R2
et R3, sur lesquelles apparaissent successivement une impulsion.
[0065] Selon l'exemple de réalisation précédent, les impulsions F1 ont une période de 0,244
ms. La sortie R3 génère ainsi des impulsions ayant une période de 0,976 ms, similaires
mais retardées de 0,244 ms par rapport aux impulsions de la sortie R2. De plus, le
registre Reg comporte une borne d'activation S qui est reliée à la sortie d'une porte

ET
", référencée And, effectuant l'opération logique ET entre le signal d'avance AV et
le signal d'impulsions de mesure IM. Lorsque la borne S passe à l'état "1", le registre
Reg est activé et la sortie R1 passe à l'état "1". A l'impulsion F1 suivante, la sortie
R2 passe à l'état "1", la sortie R1 étant remise à l'état "0".
[0066] La sortie R3 est connectée à un compteur Cptr qui va permettre de limiter la durée
des impulsions IF, II et IN. Le compteur peut par exemple s'incrémenter jusqu'à la
valeur cinq, une sortie de retenue Q passant à l'état "1" après un décompte de cinq
impulsions R3. Le comptage est initialisé et la sortie Q est remise à l'état "0" si
la borne d'initialisation R est à l'état "1". La sortie Q du compteur Cptr est connectée
à l'entrée d'horloge d'une bascule Fli, de type bascule D. Cette bascule comporte
encore une entrée de donnée recevant l'état "0". Une borne S de mise à un, permet
de forcer l'état des sorties Q et NQ respectivement aux états "1" et "0". La borne
S de mise à un est également connectée à la sortie de la porte logique And.
[0067] Considérons que les pulsations du rotor sont en avance sur la fréquence de référence
FR. Le signal d'avance AV est dans l'état "1". A l'instant h, lorsque la tension Ug
dépasse, en montant, le seuil Uth, une impulsion de mesure IM passe à l'état "1".
Les bornes S du registre Reg et de la bascule Fli sont alors dans l'état "1". La bascule
Fli est activée et sa sortie Q passe à l'état "1". Le signal de sortie Q de la bascule
Fli est appliqué à une entrée d'une porte

Ou
", référencée Ou, dont la sortie délivre les impulsions d'inhibition II. Dès l'instant
h, le signal d'impulsions d'inhibition II passe donc à l'état "1". La porte Ou effectue
en fait l'opération logique OU entre la sortie Q de la bascule Fli et une sortie Q
d'une autre bascule Flo. Cette deuxième bascule Flo, de type bascule D, reçoit sur
son entrée de donnée le signal de sortie Q de la bascule Fli. Cependant, le signal
de sortie R2 du registre à décalage Reg est appliqué à l'entrée d'horloge de la bascule
Flo. Le transfert de la donnée Q sur la sortie de la bascule Fli sera ainsi retardé
jusqu'à la transition suivante du signal R2. Les deux sorties Q des bascules Fli et
Flo sont également appliquées aux deux entrées d'une porte Et effectuant l'opération
logique ET. La sortie de la porte Et fournit enfin le signal d'impulsions de freinage
IF.
[0068] En reprenant l'exemple de réalisation précédent, la transition du signal R2 se produit
0,244 ms après l'instant h. De sorte que l'impulsion de freinage IF apparaît 0,244
ms après l'apparition de l'impulsion d'inhibition II.
[0069] Par ailleurs, la sortie NQ de la bascule Fli est connectée à la borne d'initialisation
R du compteur Cptr. A l'instant h, la sortie NQ passant à l'état "0", le compteur
est activé et se met à compter les impulsions R3 issues du registre Reg. Selon l'exemple
de comptage, après cinq périodes d'impulsions R3, la sortie Q du compteur Cptr passera
à l'état "1". Cette transition sur l'entrée d'horloge conduit la bascule Fli à reproduire
en sortie Q l'état "0" de la donnée. La sortie NQ passe alors à l'état "1" en initialisant
le compteur Cptr et sa sortie Q. Les sorties Q du compteur Cptr et de la bascule Fli
restent alors à l'état "0", cette situation perdurant tant qu'une transition de l'état
"0" à "1" n'apparaît pas sur la borne S de mise à un de la bascule Fli.
[0070] Selon l'exemple de réalisation précédent, le comptage du compteur Cptr est synchronisé
sur le signal R3 O,488 ms après l'instant h. Le comptage dure 4,88 ms comme indiqué
précédemment. Donc 5,368 ms après l'instant h, la sortie Q du compteur Cptr passe
à l'état "1". Aussitôt les sorties Q et NQ de la bascule Fli repassent aux états "0"
et "1" respectivement. Le compteur est réinitialisé et le reste jusqu'à une nouvelle
impulsion de mesure IM. Le signal d'impulsion de freinage IF repasse ainsi à l'état
"0" à l'instant h+5,368 ms.
[0071] Cependant, la sortie Q de la bascule Flo est toujours à l'état "1", jusqu'à la transition
suivante de la sortie R2 du registre Reg.
[0072] Selon l'exemple de réalisation, cette transition se produit 0,732 ms après la réinitialisation
du compteur Cptr, soit à l'instant h + 6,1 ms. L'impulsion d'inhibition II disparaît
ainsi 0,732 ms après la disparition de l'impulsion de freinage IF.
[0073] Les signaux du circuit de temporisateur Tmr restent dans cet état tant qu'une nouvelle
impulsion de mesure IM n'apparaît pas.
[0074] Finalement, on voit que le circuit de temporisateur Tmr délivre des impulsions d'inhibition
II et de freinage IF corrélées, la durée d'une impulsion d'inhibition II couvrant
et débordant la durée de l'impulsion de freinage IF pour éviter toute erreur lors
des commutations.
[0075] Le circuit de la figure 12 illustre également une réalisation de circuit d'inhibition
Inh. Selon cet exemple, le circuit d'inhibition Inh est une bascule de type D sensible
à l'état de l'entrée de validation E. Le signal d'impulsions d'inhibition II est appliqué
à cette entrée E, l'entrée de donnée recevant les impulsions de mesure IM et la sortie
de donnée délivrant les impulsions normales IN.
[0076] En fonctionnement, la sortie des impulsions normales IN d'un tel circuit Inh recopie
l'état du signal d'impulsion de mesure IM uniquement si l'entrée de validation E est
à l'état "0". Pendant l'inhibition, c'est à dire lorsque le signal d'inhibition II
est à l'état "1" (entre l'instant h et l'instant h + 6,1 ms, selon l'exemple de réalisation),
l'état de la sortie est inchangé quels que soient les transitions du signal d'impulsions
de mesure IM.
[0077] On voit finalement que les moyens d'inhibition permettent d'éliminer les impulsions
parasites qui occasionnaient un retard non corrigé de la pièce d'horlogerie.
[0078] On voit en outre que les moyens d'inhibition combinés à des moyens de mesure comportant
un amplificateur à hystérésis confèrent à la pièce d'horlogerie une bonne immunité
aux parasites électriques en général.
[0079] Les condensateurs du redresseur 5 peuvent avantageusement avoir des capacités relativement
faibles puisqu'il n'est plus nécessaire de fournir des tensions de seuil rigoureusement
stables aux moyens de mesure.
[0080] L'homme du métier verra aisément que de nombreuses modifications peuvent être apportées
à la pièce d'horlogerie qui vient d'être décrite sans que celle-ci sorte pour autant
du cadre de la présente invention.
[0081] On mentionnera en particulier que les durées des impulsions de freinage IF peuvent
être modulées selon l'importance de l'avance des impulsions de mesure IM sur les impulsions
de référence FR. Cette variante s'applique particulièrement bien à un circuit d'asservissement
comportant une boucle à verrouillage de phase, le circuit fournissant alors un signal
AV dont le niveau peut varier proportionnellement au déphasage des impulsions IN par
rapport aux impulsions de freinage IF, et le niveau du signal AV modulant alors la
durée des impulsions de freinage IF fournit par le temporisateur Tmr.