[0001] L'invention a trait à une serrure électrique pour ouvrant de véhicule automobile
et, notamment, pour portière de véhicule automobile.
[0002] On sait que les serrures d'ouvrants de véhicules automobiles comportent fréquemment
un pêne pivotant en forme de fourche et un cliquet soumis à un rappel élastique qui
le pousse vers le pêne, ledit cliquet pouvant coopérer avec au moins un cran du pêne
pour empêcher une rotation dudit pêne, le pêne de ladite serrure coopérant avec une
gâche solidaire de la carrosserie, la fourche du pêne étant positionnée sur la trajectoire
relative de la gâche quand la portière est amenée en position de fermeture de sorte
que la gâche fasse pivoter le pêne jusqu'à une position dans laquelle le cliquet empêche
un pivotement inverse du pêne, la gâche étant alors positionnée dans la fourche du
pêne. Ce type de serrure peut être commandé manuellement par un système de tringle
qui relie un levier de la serrure, par exemple le cliquet, à une poignée de manoeuvre
intérieure ou extérieure.
[0003] Cependant, dans une version plus élaborée, on envisage, d'une part, d'éviter les
commandes par tringlerie qui posent toujours un problème au moment du montage et,
d'autre part, de supprimer les poignées de manoeuvre de la serrure en les remplaçant
par un simple interrupteur électrique qui est susceptible de provoquer l'alimentation
d'un moteur électrique associé à la serrure. Une telle serrure électrique a, par exemple,
été décrite dans le brevet DE-3 242 527. Parmi les serrures électriques antérieurement
décrites, on a déjà proposé l'utilisation d'un moteur électrique qui entraîne un élément
rotatif portant au moins un maneton, ledit maneton venant, directement ou indirectement,
coopérer avec le cliquet d'une serrure comportant un pêne à fourche. Un tel dispositif
a déjà été décrit dans la demande de brevet DE-A-4 015 522. Mais, jusqu'à ce jour,
les serrures électriques de ce type étaient relativement compliquées et onéreuses
et leur fonctionnement n'était pas d'une fiabilité satisfaisante.
[0004] La présente invention a, en conséquence, pour objet une serrure électrique du type
ci-dessus défini, caractérisée par le fait que le (ou un des) maneton(s) porté(s)
par l'élément rotatif entraîné par le moteur électrique peut coopérer avec un entraîneur
susceptible, dans un mouvement effectué à l'encontre d'un rappel élastique, de faire
pivoter le cliquet pour libérer le pêne en vue de l'ouverture de la serrure, l'élément
rotatif poursuivant sa rotation au moins jusqu'à ce que l'entraîneur échappe à l'action
du maneton et étant associé à un moyen d'arrêt du moteur, qui arrête sa rotation quand
l'entraîneur a échappé à l'action du maneton, ledit entraîneur comportant, dans sa
zone de coopération avec le (ou les) maneton (s), un évidement en forme de V dans
lequel le (ou un des) maneton(s) peut pénétrer pour générer un pivotement autour d'un
axe fixe de l'entraîneur, qui lui-même, dans ce mouvement effectué à l'encontre de
son rappel élastique, écarte le cliquet de sa position de retenue du pêne.
[0005] De préférence, l'élément rotatif est entraîné par un moteur à un seul sens de rotation
et porte deux manetons symétriques par rapport à son axe.
[0006] Dans un premier mode de réalisation de la serrure selon l'invention, l'entraîneur
et le cliquet sont solidaires l'un de l'autre. Dans un deuxième mode de réalisation,
l'entraîneur est constitué de deux leviers solidaires en rotation, l'un constituant
un levier d'ouverture qui peut agir sur le cliquet pour provoquer son pivotement,
alors que l'autre constitue un levier de commande qui porte l'évidement coopérant
avec le (ou un des) maneton(s).
[0007] Dans le premier mode de réalisation, l'entraîneur peut être un levier ayant, vu en
plan, la forme d'une botte, l'évidement correspondant au creux, qui existe entre la
partie semelle et la partie talon de la botte, l'articulation de pivotement dudit
levier s'effectuant à son extrémité opposée à celle qui porte les parties semelle
et talon de la botte ; le moyen d'arrêt du moteur peut être constitué, en premier
lieu, par la mise en butée mécanique, contre la partie semelle de l'entraîneur, de
celui des deux manetons de l'élément rotatif qui n'a pas, pendant l'ouverture de serrure
venant d'être réalisée, provoqué le pivotement de l'entraîneur et, en deuxième lieu,
par une coupure de l'alimentation du moteur, qui n'intervient qu'après la mise en
butée mécanique du maneton contre l'entraîneur. Avantageusement, dans la position
d'ouverture de la serrure, le cliquet s'appuie contre une bordure du pêne et, lorsque
la serrure arrive en position de fermeture, le cliquet venant coopérer avec un cran
du pêne sous l'action de son rappel élastique, l'entraîneur et le cliquet pivotent
d'un angle suffisant pour que le maneton, qui était au droit de la partie semelle
de l'entraîneur, se trouve au droit de l'évidement ; dans la position d'ouverture
de la serrure, une bordure de l'entraîneur peut venir en appui contre la bordure du
pêne. On préfère que la forme de la partie semelle de l'entraîneur et de son raccordement
à la zone, où se trouve l'axe de pivotement dudit entraîneur, confère à ladite partie
semelle une élasticité générant un léger rebond du maneton, qui vient en appui sur
ladite partie semelle, la partie talon de l'entraîneur se trouvant, au moment dudit
appui, au droit de l'autre maneton pour limiter le rebond. Lorsque le (ou un des)
maneton(s) est (sont) en butée contre l'entraîneur, la coupure de l'alimentation du
moteur peut être réalisée par une temporisation.
[0008] Dans le deuxième mode de réalisation de la serrure selon l'invention, l'élément rotatif,
qui porte le(s) maneton(s), comporte une came, qui coopère avec l'élément de commande
d'un interrupteur, ledit interrupteur constituant le moyen d'arrêt unique du moteur.
De préférence, quand l'élément rotatif porte deux manetons symétriques par rapport
à l'axe dudit élément rotatif, la bordure de la came comporte deux embrèvements symétriques
l'un de l'autre par rapport à l'axe de l'élément rotatif, l'élément de commande n'étant
pas, lorsqu'il est au droit d'un embrèvement, dans une position pour laquelle le moteur
est alimenté alors qu'il permet l'alimentation du moteur, quand il s'appuie sur la
bordure de la came dans la zone circulaire ménagée entre les deux embrèvements. Le
rappel élastique du cliquet peut, avantageusement, amener ledit cliquet, lorsque la
serrure est en position de fermeture, en appui contre une butée de cliquet fixe.
[0009] Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on va en décrire maitenant, à
titre d'exemples purement illustratifs et non limitatifs, deux modes de réalisation
représentés sur le dessin annexé.
[0010] Sur ce dessin :
- la figure 1 représente, schématiquement en plan, une vue d'ensemble d'un premier mode
de réalisation de la serrure selon l'invention en position de fermeture ;
- les figures 2 à 7 représentent, schématiquement, pour la serrure de la figure 1, l'élément
rotatif, l'entraîneur, le cliquet et le pêne de la serrure dans les différentes positions
correspondant aux différentes phases cinématiques de l'ouverture et de la fermeture
de ladite serrure ;
- la figure 8 représente, schématiquement dans son ensemble, une serrure selon une deuxième
variante de l'invention, vue en plan en position d'ouverture ;
- les figures 9 à 14 représentent, schématiquement, l'élément rotatif, l'entraîneur,
le cliquet et le pêne de la serrure dans les différentes positions correspondant aux
différentes phases cinématiques de l'ouverture et de la fermeture de la serrure de
la figure 8.
[0011] En se référant au dessin et plus particulièrement aux figures 1 à 7, on voit que
l'on a désigné par 25 dans son ensemble la serrure correspondant au premier mode de
réalisation de l'invention. La serrure 25 comporte un moteur électrique 9 ; sur l'arbre
du moteur 9 est fixé un pignon 9
a, qui engrène avec un train d'engrenage 9
b dont le pignon de sortie 9
c coopère avec une roue dentée 27, qui constitue l'élément rotatif commandant la manoeuvre
de la serrure. L'élément rotatif 27 est un disque qui porte deux manetons 28, 29 diamétralement
opposés, ces manetons étant en regard d'un entraîneur 32, qui a la forme d'une botte.
L'extrémité de l'entraîneur 32, qui coopère avec les manetons 28, 29, a la forme d'une
botte, dont la partie semelle a été désignée par 32
a et la partie talon par 32
b ; entre ces deux parties se trouve un évidement 34 en forme de V ; l'extrémité de
l'entraîneur 32, qui est opposée aux parties 32a, 32b, est reliée à un axe de pivotement
37, l'entraîneur 32 étant susceptible d'un mouvement de pivotement autour dudit axe
37.
[0012] La serrure comporte un pêne à fourche 30, dont la fourche délimite un logement 38,
qui est destiné à recevoir la gâche 4 qui coopère avec la serrure. De façon connue,
la gâche 4 est un téton qui fait saillie sur le montant de porte en vis-à-vis de la
serrure, le mouvement relatif de la porte par rapport au montant de porte, dans le
sens de la fermeture de la porte, correspondant à un déplacement relatif de la gâche
4 selon la flèche F1 de la figure 6 et, dans le sens de l'ouverture de la porte, à
un déplacement relatif de la gâche 4 dans le sens de la flèche F2 de la figure 5.
Le pêne 30 est susceptible de pivoter autour d'un axe 39 et il coopère avec un cliquet
31, qui est susceptible de pivoter autour de l'axe 37. Le cliquet 31 est soumis à
une force de rappel élastique, qui le pousse vers le pêne 30.
[0013] Lorsque, à la fermeture de la porte, le pêne 30 est repoussé, à l'encontre d'une
force de rappel élastique qui agit sur lui, dans la position où il se trouve sur la
figure 2, le cliquet 31 vient prendre appui par son bec d'extrémité 31
a contre un cran 36 défini sur le pêne 30. De la sorte, le pêne 30 est retenu dans
la position qu'il occupe sur la figure 2 et la gâche 4 est emprisonnée dans l'évidement
38, ce qui maintient la porte en état de fermeture.
[0014] Si l'on alimente le moteur 9, l'élément rotatif 27 est entraîné en rotation et le
maneton 29 s'engage dans l'évidement en V 34 de l'entraîneur 32 en raison de la position
de repos qu'avait ledit entraîneur 32 au moment de la fermeture de la serrure, cette
position de repos correspondant à un appui d'une bordure incurvée 32
c de l'entraîneur 32 contre la bordure 35 de forme correspondante prévue sur le pêne
30. Le début de la rotation de l'élément rotatif 27 est représenté sur la figure 3.
[0015] Lorsque cette rotation se poursuit, le maneton 29 vient en contact avec la partie
talon 32
b de l'extrémité libre de l'entraîneur 32 et dès lors, toute rotation ultérieure du
disque 27 entraîne un pivotement de l'entraîneur 32 autour de l'axe 37 : cette étape
de la cinématique est représentée sur la figure 4.
[0016] Le cliquet 31 et l'entraîneur 32 sont solidaires l'un de l'autre en rotation autour
de l'axe 37 : il en résulte que, lorsque la rotation du disque 27 se poursuit, le
cliquet 31 pivote jusqu'à permettre l'échappement du cran 36 du pêne 30 auquel cas
le pêne pivote dans le sens de la flèche F3, comme représenté sur la figure 5. Le
bec 31
a du cliquet 31 reste en appui contre une bordure 35 du pêne 30. Cette étape du fonctionnement
est représentée sur la figure 5.
[0017] Lorsque la rotation du disque 27 se poursuit, la partie talon 32
b échappe au maneton 29 et la position de l'entraîneur 32 et du cliquet 31 est maintenue
par l'appui du bec 31
a contre la bordure 35 du pêne 30. Une rotation ultérieure du disque 27 amène le maneton
28 à venir en butée contre la partie semelle de l'entraîneur 32. Le moteur 9 est ainsi
bloqué mais son alimentation électrique est maintenue jusqu'à la fin d'une temporisation.
[0018] Lorsque la portière vient à nouveau en position de fermeture, la gâche 4 se déplace
vers le pêne 30 selon la flèche F1 et repousse ledit pêne 30 selon la flèche F4 de
la figure 6 jusqu'à ce que le cran 36 du pêne 30 vienne au-delà du bec 31
a du cliquet 31 ; à ce moment, le cliquet 31 pivote sous l'effet de son rappel élastique
selon la flèche F5 de la figure 6 pour venir bloquer le pêne dans la position qui
est représentée sur la figure 7, ce qui ramène les différents organes de la serrure
dans la position qu'ils occupent de la figure 2 : la gâche 4 est emprisonnée dans
l'évidement 38 de la fourche du pêne 30, ce qui assure l'état de fermeture de la serrure.
Dans ce mouvement de déplacement du cliquet 31 selon la flèche F5, la partie semelle
32
a de l'entraîneur 32 se déplace de sorte que le maneton 28 se trouve en vis-à-vis de
l'évidement en V 34, ce qui permet, lors d'un nouveau fonctionnement, de recommencer
le cycle d'ouverture qui a été précédemment décrit.
[0019] On constate que, lorsque le maneton 28 vient en butée contre la partie semelle 32
a de l'entraîneur 32, la forme adoptée pour l'extrémité libre de l'entraîneur 32 permet
une élasticité suffisante pour qu'il y ait un léger rebond du maneton 28 entraînant
une rotation inverse du disque 27 mais cette rotation inverse est d'angle limitée
car le maneton 29 se trouve en vis-à-vis de l'extrémité de la partie talon 32
b de l'entraîneur 32. Cette fonction élastique de l'extrémité libre de l'entraîneur
32 permet de réduire considérablement les chocs de fonctionnement.
[0020] Les figures 8 à 15 représentent un deuxième mode de réalisation de la serrure selon
l'invention. On voit que l'on a désigné ladite serrure par 125 dans son ensemble.
La serrure 125 comporte un moteur électrique 109 ; sur l'arbre du moteur 109 est fixé
un pignon 109
a, qui engrène avec un train d'engrenage 109
b, dont le pignon de sortie 109
c engrène avec une roue dentée 127, qui constitue l'élément rotatif commandant la manoeuvre
de la serrure. L'élément rotatif 127 est un disque qui porte deux manetons 128, 129
diamétralement opposés, lesdits manetons étant ménagés sur une came 150, qui est en
relief sur le disque 127. La came 150 est constituée de deux segments circulaires
150
a, symétriques par rapport au centre de la came, les deux segments circulaires étant
séparés l'un de l'autre par des embrèvements 150
b, également symétriques par rapport au centre de la came. Un interrupteur électrique
151 est interposé sur le circuit d'alimentation du moteur 109 ; son élément de commande
152 est un poussoir, qui coopère avec la bordure de la came 150 : lorsque le poussoir
s'appuie sur un segment circulaire 150
a, l'interrupteur est dans une position qui permet l'alimentation du moteur 109 ; au
contraire, lorsque l'élément de commande 152 est en appui contre un embrèvement 150
b, l'interrupteur est dans une position qui coupe l'alimentation électrique du moteur
109 et qui met en court-circuit le rotor du moteur pendant un temps donné.
[0021] La serrure selon ce mode de réalisation comprend un pêne à fourche 130 susceptible
de pivoter autour d'un axe 139, ledit pêne coopérant avec une gâche 104 du même type
que la gâche 4 décrite pour le premier mode de réalisation. La gâche 104 peut donc,
à la fermeture de la portière, se déplacer par rapport au pêne 130 selon la flèche
G1 de la figure 8, pour venir s'engager dans l'évidement 138 de la fourche du pêne
; au moment où la gâche 104 vient en contact avec l'une des branches de la fourche
du pêne 130, ledit pêne est entraîné en rotation autour de son axe 139 à l'encontre
d'un moyen de rappel élastique.
[0022] Le cliquet 131 de la serrure est poussé par un rappel élastique contre le pêne 130
et, au cours du pivotement de ce pêne, le bec 131
a du cliquet vient s'engager dans un cran 136
b ménagé dans la bordure du pêne 130. Cet état de la cinématique est représenté sur
la figure 9 : la serrure est fermée au premier cran.
[0023] Si la gâche 104 continue son déplacement selon la flèche G1 pour aller jusqu'à la
fermeture complète de la porte, le pêne 130 continue à tourner et le bec 131
a vient coopérer avec le deuxième cran 136
a du pêne 130 : cet état est représenté sur la figure 10 et correspond à la fermeture
de la serrure au deuxième cran. Le cliquet 131 est poussé par son ressort de rappel
131
b pour venir s'engager dans les crans du pêne, comme ci-dessus expliqué, et lorsqu'il
est en position engagée, il est en appui contre une butée de cliquet 153 munie d'organes
d'amortissement élastique.
[0024] Lorsqu'à partir de la position fermée de la serrure représentée sur la figure 10
on veut assurer l'ouverture électrique de la serrure, on commande l'alimentation électrique
du moteur 109, ce qui entraîne en rotation de la came 150 dans le sens de la flèche
G2 de la figure 11. Le maneton 129 est initialement positionné à l'intérieur d'un
évidement 134 en forme de V pratiqué sur la bordure d'un levier de commande 332 monté
pivotant autour d'un axe 137. Ce levier de commande est solidaire d'un levier d'ouverture
232 qui comporte un bec susceptible de coopérer avec un doigt 131
c du cliquet 131. L'ensemble des leviers 232 et 332 constitue l'entraîneur 132. L'entraîneur
132 est soumis à une force de rappel élastique par un ressort 132
a, de sorte que l'entraîneur 132 est poussé en permanence dans le sens de la flèche
G3 de la figure 10.
[0025] Lorsque le moteur 109 entraîne alors en rotation le maneton 129, ce dernier vient
en appui contre une branche de l'évidement en V 134, ce qui contraint le levier de
commande 332 à pivoter à l'encontre de l'action du ressort 132
a, ce pivotement entraînant celui du levier d'ouverture 232 qui, par son bec, repousse
le doigt 131
c du cliquet 131 et entraîne le pivotement de ce cliquet à l'encontre de la force élastique
de rappel fournie par le ressort 131
b. On arrive ainsi à dégager le cliquet 131 du cran 136
a qui s'appuie sur lui, cette phase cinématique étant représentée sur la figure 12.
Lorsque le cran est dégagé, le pêne tourne sous l'action de son rappel élastique dans
le sens de la flèche G4 sur la figure 12, pour venir dans la position d'ouverture
représentée à la figure 8.
[0026] Lorsque le maneton 129 continue à tourner, le pivotement de l'entraîneur 132 autour
de son axe 137 se poursuit, ce qui maintient le cliquet grâce au bec du levier d'ouverture
232 pour assurer le libre déplacement du pêne vers sa position d'ouverture (voir figure
13).
[0027] Enfin, le maneton 129 poursuivant sa course, permet l'échappement du bec 332
a du levier de commande 332, de sorte que l'entraîneur 132 pivote autour de son axe
137 dans le sens de la flèche G5 de la figure 14 jusqu'à revenir dans la position
initiale représentée sur la figure 8. Pendant toutes les phases de fonctionnement
précédemment décrites, l'interrupteur 151 avait son élément de commande 152 en appui
sur un segment circulaire 150a de la came 150, de sorte que le moteur 109 restait
alimenté. Au moment où l'entraîneur 132 échappe au maneton 129, un embrèvement 150b
de la came 150 vient au droit de l'élément de commande 152, ce qui coupe l'alimentation
électrique du moteur 109. Par inertie, le disque 127 continue à tourner sur un petit
angle jusqu'à ce que l'élément de commande 152 soit au voisinage immédiat d'une extrémité
de l'embrèvement 150
b avec lequel il coopère. Lorsque l'entraîneur 132 a pivoté selon la flèche G5, le
bec du levier de commande 332 a pivoté autour de l'axe 137, ce qui permet le déplacement
du cliquet 131 dans le sens de la flèche G6 de la figure 14 sous l'effet de son rappel
élastique jusqu'à ce que le cliquet 131 vienne en appui contre la butée élastique
de cliquet 153.
[0028] On voit que l'on a, ainsi, assuré par un dispositif simple et fiable l'ouverture
électrique de la serrure décrite.
1. Serrure électrique pour un ouvrant de véhicule automobile comportant un pêne pivotant
(30,130) en forme de fourche et un cliquet pivotant (31,131) soumis à un rappel élastique
qui le pousse vers le pêne (30,130), ledit cliquet pouvant coopérer avec au moins
un cran (36, 136a, 136b) du pêne (30,130) pour empêcher une rotation dudit pêne, le
pêne (30,130) de ladite serrure coopérant avec une gâche (4,104) solidaire de la carrosserie,
la fourche du pêne étant positionnée sur la trajectoire relative de la gâche (4,104)
quand la portière est amenée en position de fermeture, de sorte que la gâche (4,104)
fasse pivoter le pêne (30,130) jusqu'à une position dans laquelle le cliquet (31,131)
empêche un pivotement inverse du pêne (30,130), ladite gâche étant alors prisonnière
dans la fourche du pêne, le cliquet pouvant être manoeuvré par un moteur électrique
(9, 109) qui entraîne un élément rotatif (27,127) portant au moins un maneton (28,29,
128,129), caractérisé par le fait que le (ou un des) maneton (s) peut coopérer avec
un entraîneur (32,132) susceptible, dans un mouvement effectué à l'encontre d'un rappel
élastique, de faire pivoter le cliquet (31,131) pour libérer le pêne en vue de l'ouverture
de la serrure, l'élément rotatif (27,127) poursuivant sa rotation au moins jusqu'à
ce que l'entraîneur (32,132) échappe à l'action du maneton et étant associé à un moyen
d'arrêt du moteur, qui arrête sa rotation quand l'entraîneur (32,132) a échappé à
l'action du maneton, ledit entraîneur comportant, dans sa zone de coopération avec
le (ou les) maneton (s), un évidement (34) en forme de V dans lequel le (ou un des)
maneton(s) peut pénétrer pour générer un pivotement, autour d'un axe fixe (37, 137)
de l'entraîneur (32,132), qui lui-même, dans ce mouvement effectué à l'encontre de
son rappel élastique, écarte le cliquet de sa position de retenue du pêne.
2. Serrure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que son élément rotatif
(27,127) est entraîné par un moteur (9,109) à un seul sens de rotation et porte deux
manetons (28, 29 ; 128,129) symétriques par rapport à son axe.
3. Serrure selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée par le fait que l'entraîneur
(32) et le cliquet (31) sont solidaires l'un de l'autre.
4. Serrure selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée par le fait que l'entraîneur
(132) est constitué de deux leviers solidaires en rotation, l'un constituant un levier
d'ouverture (232) qui peut agir sur le cliquet pour provoquer son pivotement alors
que l'autre constitue un levier de commande (332) qui porte l'évidement (134) coopérant
avec le (ou un des) maneton(s) (128, 129).
5. Serrure selon la revendication 3, caractérisée par le fait que l'entraîneur (32) est
un levier, ayant, vu en plan, la forme d'une botte, l'évidement (34) correspondant
au creux, qui existe entre la partie semelle (32a) et la partie talon (32b) de la botte, l'articulation de pivotement dudit levier s'effectuant à son extrémité
opposée à celle qui porte les parties (32a, 32b) de la botte.
6. Serrure selon les revendications 2 et 5 prises en combinaison, caractérisée par le
fait que le moyen d'arrêt du moteur est constitué, en premier lieu, par la mise en
butée mécanique, contre la partie semelle (32a) de l'entraîneur (32), de celui des manetons (28, 29) qui n'a pas, pendant l'ouverture
de serrure venant d'être réalisée, provoqué le pivotement de l'entraîneur (32) et,
en deuxième lieu, par une coupure de l'alimentation du moteur, qui n'intervient qu'après
la mise en butée mécanique du maneton contre l'entraîneur (32).
7. Serrure selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisée par le fait que, dans
la position d'ouverture de la serrure, le cliquet (31) s'appuie contre une bordure
(35) du pêne (30) et que, lorsque la serrure arrive en position de fermeture, le cliquet
(31) venant coopérer avec un cran (36) du pêne (30) sous l'action de son rappel élastique,
l'entraîneur (32) et le cliquet (31) pivotent d'un angle suffisant pour que le maneton
qui était au droit de la partie semelle (32a) de l'entraîneur se trouve au droit de l'évidement (34).
8. Serrure selon la revendication 7, caractérisée par le fait que, dans la position de
fermeture de la serrure, une bordure (32c) de l'entraîneur (32) vient en appui contre la bordure (35) du pêne (31).
9. Serrure selon la revendication 6 prise seule ou en combinaison avec l'une des revendications
7 ou 8, caractérisée par le fait que la forme de la partie semelle (32a) de l'entraîneur (32) et de son raccordement à la zone, où se trouve l'axe de pivotement
(37) dudit entraîneur, confère à ladite partie semelle (32a) une élasticité générant un léger rebond du maneton qui vient en appui sur ladite
partie (32a), la partie talon (32b) de l'entraîneur se trouvant, au moment dudit appui, au droit de l'autre maneton
pour limiter le rebond.
10. Serrure selon l'une des revendications 5 à 8, caractérisée par le fait que la coupure
de l'alimentation du moteur (9, 109) est dûe à une temporisation.
11. Serrure selon la revendication 4, caractérisée par le fait que l'élément rotatif (127),
qui porte le (s) maneton (s), comporte une came (150), qui coopère avec l'élément
de commande (152) d'un interrupteur (151), ledit interrupteur constituant le moyen
d'arrêt unique du moteur.
12. Serrure selon les revendications 2 et 11 prises en combinaison, caractérisée par le
fait que la bordure de la came (150) comporte deux embrèvements (150b) symétriques l'un de l'autre par rapport à l'axe de l'élément rotatif (127), l'élément
de commande (152) n'étant pas, lorsqu'il est au droit d'un embrèvement (150b), dans une position pour laquelle le moteur est alimenté alors qu'il permet l'alimentation
du moteur (109), quand il s'appuie sur la bordure de la came (150) dans la zone circulaire
(150a) ménagée entre les deux embrèvements (150b).
13. Serrure selon l'une des revendications 11 ou 12, caractérisée par le fait que le rappel
élastique du cliquet (131) amène ledit cliquet, lorsque la serrure est en position
de fermeture, en appui contre une butée de cliquet fixe (153).