[0001] L'invention concerne un marteau pour carillon comprenant des premiers moyens agencés
pour appliquer une première force à un premier clapet fixé sur un premier bras qui
est monté sur un premier axe de pivotement, ledit premier bras étant agencé pour appliquer,
sous contrôle de la première force, une deuxième force à un deuxième bras monté sur
un deuxième axe de pivotement, lequel deuxième bras est pourvu d'un battant agencé
pour frapper sur une cloche du carillon, ledit marteau comportant également des deuxièmes
moyens agencés pour appliquer une troisième force à un deuxième clapet fixé sur ledit
deuxième bras de façon à retirer le battant de la cloche.
[0002] Un tel marteau est connu du brevet allemand n° 197060. Le marteau est placé à l'intérieur
de la cloche mais il pourrait également être placé à l'extérieur. Le battant et les
premiers et deuxièmes bras sont libres de se mouvoir autour de leur axe de pivotement.
Lorsque les premiers moyens, qui suivant le marteau connu sont formés par un électro-aimant,
appliquent la première force sur le premier clapet, celui-ci se met en mouvement et
fait pivoter le premier bras autour de son premier axe de pivotement. Le mouvement
du premier bras va à son tour provoquer l'application de la deuxième force par le
deuxième bras, ce qui va propulser le battant, monté sur le deuxième bras, vers la
cloche. La frappe du battant sur la cloche produira ainsi le son du carillon. Le marteau
connu comporte également des deuxièmes moyens, ici également formés par un électro-aimant,
qui rappellent le battant en exerçant une troisième force sur ce dernier, assurant
ainsi un mouvement de va et vient du battant.
[0003] Un inconvénient des marteaux connus est que c'est le mouvement du battant même qui
détermine la période pendant laquelle la première et la troisième force sont appliquées
et ainsi l'énergie appliquée au battant, c'est-à-dire à la fois l'amplitude et la
durée de l'impulsion avec lesquelles le battant frappe sur la cloche. Ceci a pour
conséquence de limiter la dynamique de puissance sonore et la cadence de répétition
de frappe.
[0004] L'invention a pour but de réaliser un marteau pour carillon ayant une dynamique de
puissance sonore et une cadence de répétition de frappe plus élevées.
[0005] A cette fin un marteau pour carillon suivant l'invention est caractérisé en ce qu'il
comporte une unité de commande reliée audit premiers et deuxièmes moyens, ladite unité
de commande étant agencée pour produire une première respectivement une deuxième impulsion
et la transmettre aux premiers respectivement deuxièmes moyens, ladite première respectivement
deuxième impulsion déterminant la puissance de la première respectivement troisième
force. La présence de l'unité de commande permet de produire des impulsions qui déterminent
la puissance de la première et troisième force appliquée sur le battant. Ainsi ce
n'est plus le mouvement du battant qui détermine la force, mais bien l'unité de commande.
L'application de la troisième force sur le deuxième clapet va provoquer le retrait
du battant de la cloche au moment désiré. Le mouvement du battant n'est donc, après
une frappe, plus uniquement dicté par la libre course du battant puisque ce dernier
est retiré de la cloche pour mieux le relancer sous l'effet de la première force.
De par ce retrait du battant, une cadence de répétition de frappe plus élevée est
possible. De plus la course libre du battant étant ainsi enrayée elle ne pourra plus
perturber l'amplitude de l'impulsion ce qui permet d'augmenter la dynamique de puissance
sonore.
[0006] Une première forme de réalisation préférentielle d'un marteau pour carillon suivant
l'invention est caractérisée en ce que ladite unité de commande est agencée pour produire
ladite première respectivement deuxième impulsion, durant une première respectivement
une deuxième période de temps, ladite première et deuxième période ne se chevauchant
pas. La première impulsion conditionne ainsi la puissance de frappe puisque appliquée
aux premiers moyens alors que la deuxième impulsion, appliquée aux deuxièmes moyens,
assure le retour rapide du battant. Puisque les deux périodes de temps ne se chevauchent
pas, le battant peut atteindre la cloche en course libre entre les deux périodes.
[0007] De préférence ladite unité de commande est agencée pour produire ladite deuxième
impulsion après avoir laissé s'écouler une période de temps prédéterminée après la
production de la première impulsion. Le temps laissé à la course libre du battant
est ainsi contrôlé.
[0008] Une deuxième forme de réalisation préférentielle d'un marteau pour carillon suivant
l'invention est caractérisée en ce qu'il comporte une unité de commande reliée aux
premiers et deuxièmes moyens, ladite unité de commande étant agencée pour produire
une troisième, une quatrième et une cinquième impulsion, ladite troisième respectivement
quatrième impulsion étant destinées à commander lesdits premiers moyens durant une
troisième respectivement une quatrième période de temps afin de déterminer la puissance
de la première force, ladite cinquième impulsion étant destinée à commander lesdits
deuxièmes moyens durant une cinquième période de temps afin de déterminer la puissance
de la troisième force, ladite troisième impulsion étant une impulsion dont la largeur
d'impulsion est modulée durant la troisième période. Durant la troisième période le
battant est ainsi propulsé vers la cloche et ensuite, durant la quatrième période,
le battant est maintenu tout près de la cloche par la modulation de l'impulsion. Le
retrait étant réalisé durant la cinquième période. Ceci permet de rapidement ramener
le battant et d'annuler les rebondissements du battant sur la cloche, ce qui permet
d'augmenter la cadence des coups.
[0009] Une troisième forme de réalisation préférentielle d'un marteau pour carillon suivant
l'invention est caractérisée en ce que la largeur d'impulsion de la troisième impulsion
est modulée avec un rapport de cycle de 50%. Ceci permet de réduire la consommation
d'énergie tout en exerçant la première force.
[0010] De préférence ledit premier et deuxième axe de pivotement forment un même axe, le
premier et deuxième clapet étant montés indépendamment l'un de l'autre sur ledit même
axe. Ceci permet de simplifier la construction du marteau.
[0011] L'invention sera maintenant décrite plus en détail à l'aide des dessins qui représentent
un exemple de réalisation d'un marteau pour carillon suivant l'invention. Dans les
dessins :
La figure 1 respectivement 2 montre un marteau pour carillon en mode repos respectivement
en mode frappe;
la figure 3 respectivement 4 illustre les impulsions électriques de commande suivant
un premier respectivement un deuxième schéma de commande;
la figure 5 illustre le mouvement du battant soumis au deuxième schéma de commande.
[0012] Dans les dessins un même signe de référence a été attribué à un même élément ou à
un élément analogue.
[0013] Comme illustré aux figures 1 et 2 le marteau pour carillon suivant l'invention comporte
un premier électro-aimant 1, relié à une unité de commande 10. L'unité de commande
est agencée pour fournir la puissance électrique et les signaux de commande au premier
1 ainsi qu'à un deuxième 6 électro-aimant. Le premier électro-aimant 1 forme dans
l'exemple décrit les premiers moyens agencés pour appliquer une première force. Toutefois
d'autres formes de réalisation pour ces premiers moyens sont possibles comme par exemple
un piston et cylindre pneumatiques ou hydrauliques, ou un moteur entraînant une came.
Pour des raisons de clarté uniquement, la description qui suit sera toutefois limitée
à l'exemple de l'électro-aimant.
[0014] Un premier bras 3 est monté sur un premier axe de pivotement 4, de telle façon à
pouvoir pivoter par rapport à cet axe, qui s'étend perpendiculairement par rapport
au plan du dessin. Un premier clapet 2 est monté sur le premier bras 3 de telle façon
que le premier électro-aimant 1 puisse exercer une première force F
1 sur ce premier clapet 2.
[0015] Un deuxième bras 7 est également monté de façon à pouvoir pivoter sur ce premier
axe 4. Le deuxième bras est monté indépendamment du premier sur l'axe 4, de façon
à ce que chaque bras puisse pivoter sur l'axe indépendamment l'un de l'autre. Le cas
échéant le deuxième bras peut être monté sur un deuxième axe de pivotement. Un deuxième
clapet 11 est monté sur le deuxième bras 7 de telle façon qu'un deuxième électro-aimant
6 puisse exercer une troisième force F
3 sur ce deuxième clapet 11. Le deuxième électro-aimant forme les deuxièmes moyens
pour appliquer une force. Ces deuxièmes moyens peuvent également être formés par d'autres
formes de réalisation, comme dans le cas des premiers moyens.
[0016] Un battant 9 ou une masse de frappe est porté par le deuxième bras 7 de telle façon
que le deuxième clapet 11 et le battant se trouvent de part et d'autre du bras par
rapport à l'axe 4. Une première vis de réglage 5 limite le parcours du premier bras
3 alors qu'une deuxième vis de réglage 8 limite le parcours du deuxième bras 7. Un
côté du premier bras 3 vient buter contre la première vis de réglage 5, alors que
la deuxième vis de réglage 8 montée sur le deuxième bras 7, vient buter sur le côté
opposé de ce premier bras.
[0017] Dans l'exemple de réalisation repris aux figures 1 et 2 le battant 9 est agencé pour
buter contre la face externe d'une cloche 12 reprise en pointillé puisqu'elle ne fait
pas partie du marteau en tant que tel. Toutefois le marteau peut également être agencé
pour être monté à l'intérieur d'une cloche.
[0018] Le marteau pour carillon suivant la présente invention est agencé pour fonctionner
suivant deux schémas de commande qui seront décrits en détail ci-dessous. Les schémas
de commande se distinguent essentiellement par la commande des électro-aimants.
[0019] La figure 3 (A+B) illustre les impulsions de commande produites par l'unité de commande
10 lorsque le marteau fonctionne suivant le premier schéma de commande. Ce premier
schéma de commande consiste à gérer en alternance la période de temps d
1 respectivement d
2 d'une première P
1 respectivement d'une deuxième P
2 impulsion, destinée à commander le premier 1 respectivement le deuxième 6 électro-aimant.
Entre les impulsions P
1 et P
2 s'écoule une période de temps d
3 prédéterminée en fonction de la course libre du battant jusqu'à la cloche.
[0020] Lorsque le marteau se trouve en mode repos, comme illustré à la figure 1, aucune
force n'est appliquée sur les clapets 2 et 11 et le battant est à l'arrêt. L'application
de la première impulsion P
1 durant la période d
1 au premier électro-aimant 1, va provoquer l'application d'une première force F
1 au premier clapet 2 comme illustré à la figure 2. Puisque cette première force F
1 est appliquée sous contrôle de la première impulsion P
1, c'est cette dernière qui détermine la période pendant laquelle la force est appliquée
ainsi que sa puissance. Sous l'effet de cette force F
1 le premier clapet 2 est attiré contre le premier électro-aimant 1. Ce mouvement du
premier clapet 1 fera pivoter le premier bras 3 autour de l'axe 4. Le pivotement du
premier bras 3 va à son tour provoquer l'application d'une deuxième force F
2 contre la deuxième vis de réglage 8 solidaire du deuxième bras 7. Sous l'effet de
cette deuxième force F
2 le deuxième bras 7 va également pivoter autour de l'axe 4 entraînant ainsi le battant
9 pour l'envoyer vers la cloche (mode frappe). Le pivotement du deuxième bras 7 provoque
également que le deuxième clapet 11 s'écarte du deuxième électro-aimant, qui n'est
pas alimenté durant la période d
1. La durée d
1 de la première impulsion P
1 conditionne la puissance de frappe du battant sur la cloche, puisque c'est sous l'influence
de la première impulsion P
1 que le battant est lancé vers la cloche. La puissance de frappe peut ainsi être modifiée
en faisant varier la durée de la première impulsion P
1. La variation de la durée de la première impulsion P
1 est obtenue par exemple par un signal de contrôle 14 fourni à l'unité de commande
10 ou sous contrôle d'un programme de gestion exécuté par l'unité de commande.
[0021] Après l'application de la première impulsion P
1 aucun des deux électro-aimants ne sont alimentés durant la troisième période d
3. Le battant est ainsi en course libre. Ce délai est nécessaire pour amener le battant
contre la cloche en course libre.
[0022] Après écoulement de la période d
3 la deuxième impulsion P
2 est appliquée durant la période d
2 au deuxième électro-aimant 6. L'application de cette deuxième impulsion va provoquer
l'application d'une troisième force F
3 sur le deuxième clapet 11 qui sera ainsi rappelé vers le deuxième électro-aimant.
Puisque la troisième force est appliquée sous contrôle de la deuxième impulsion, c'est
cette dernière qui détermine la durée de l'application de la troisième force et sa
puissance. Tout comme la durée de la première impulsion, celle de la deuxième peut
également être variée. Puisque le premier électro-aimant 1 n'est plus alimenté, le
premier bras peut librement pivoter sur l'axe 4 et ne gênera pas le mouvement du deuxième
bras. Le rappel du deuxième clapet 11 vers le deuxième électro-aimant 6 provoquera
le pivotement du deuxième bras 7 autour de l'axe 4 et ainsi le retour rapide du battant
vers le mode repos. En effet au lieu de laisser le battant en course libre, comme
c'est le cas dans les carillons connus, le battant est maintenant, suivant l'invention
rapidement ramené en mode repos sous l'influence de la troisième force F
3. Ce rappel accéléré du battant permet d'enrayer les rebondissements du battant sur
la cloche. La dynamique de puissance sonore du carillon peut ainsi sensiblement être
améliorée puisque le rebondissement a été enrayé. Des essais ont permis d'obtenir
une dynamique de 20 dBA contre 4 dBA pour un marteau classique. La cadence de répétition
des coups est de 4 à 5 coups par seconde.
[0023] La durée de la deuxième impulsion P
2 doit être suffisamment longue. Une durée trop brève pourrait amplifier le rebondissement
du battant sur la première vis de réglage. La durée d
2 doit permettre au battant de revenir en mode repos sinon il pourrait rebondir davantage
et même entraîner une deuxième frappe. Après une autre durée d
4 réglable en fonction de la mélodie à jouer le cycle de frappe d
1, d
3, d
2 peut recommencer.
[0024] La figure 4(a, b et c) illustre les impulsions de commande produites par l'unité
de commande 10 lorsque le marteau fonctionne suivant le deuxième schéma de commande.
Pour augmenter la cadence de répétition des coups du battant il est nécessaire de
diminuer le parcours du battant vers la cloche. La solution consiste à prendre comme
position de départ du battant une position où le battant se trouve tout près de la
cloche sans bien sûr la toucher. Pour obtenir cette position il faut donc pratiquement
appliquer en permanence une force sur le premier clapet et l'interrompre brièvement
avant de laisser frapper le battant sur la cloche.
[0025] Cette solution est réalisée, suivant l'invention, en alimentant le premier électro-aimant
1 à une puissance réduite ce qui s'obtient en pratique avec une commande par modulation
de la largeur de l'impulsion, appelée PWM (Pulse-Width-Modulation), où la période
de temps de l'impulsion est fractionnée en intervalles réguliers d'alimentation et
de non-alimentation.
[0026] Durant une période d'initialisation d
6-1 de mise en marche du carillon, une sixième impulsion P
6 est appliquée au premier électro-aimant 1 pour exercer une force F'
1 sur le premier clapet 2. Cette période d
6-1 est suivie d'une période d
6-2 durant laquelle un septième impulsion P
7 de type PWM est appliquée au premier électro-aimant 1. Durant cette période d
6-2 une force F"
1 est appliquée sur le premier clapet 2. L'application des forces F'
1 + F"
1 va permettre d'amener le battant 9 vers la cloche sans pour autant réaliser une première
frappe. La durée d
6-1 représente la durée d'enclenchement du premier électro-aimant 1. La durée d
6-2 représente celle durant laquelle le battant se trouve au voisinage de la cloche.
Durant cette période d
6 le deuxième électro-aimant 6 n'est pas activé. L'impulsion PWM est de préférence
modulée avec un rapport de cycle de 50% ce qui est facile à générer et limite la consommation
en énergie des électro-aimants.
[0027] Le battant se trouvant maintenant tout près de la cloche, comme illustré à la figure
5-A, la frappe même peut commencer. A cette fin, le deuxième électro-aimant 6 est
activé par une cinquième impulsion P
5 durant une cinquième période d5, pendant laquelle le premier électro-aimant n'est
pas activé. Ceci a pour conséquence que le battant s'écarte de sa position d'attente
près de la cloche. Sous l'effet de la cinquième impulsion une force F
3 sera produite sur le deuxième clapet 11 rappelant ainsi le battant vers le deuxième
électro-aimant 6 (figure 5-B).
[0028] Une troisième impulsion P
3 est ensuite produite durant une troisième période d
3 qui suit immédiatement la période d
5. La troisième impulsion est fournie au premier électro-aimant 1 (figure 5-C) et va
donc provoquer l'application d'une force F"'
1 sur le premier clapet 2 lançant ainsi le battant contre la cloche. Le deuxième électro-aimant
6 n'est pas alimenté durant cette troisième période d
3.
[0029] La troisième période d3 est immédiatement suivie d'une quatrième période d4 durant
laquelle une quatrième impulsion P
4 de type PWM est appliquée au premier électro-aimant 1. Le deuxième électro-aimant
n'est pas alimenté durant cette quatrième période. Par l'application de cette quatrième
impulsion une force F""
1 reste appliquée sur le premier clapet de façon à maintenir le clapet fermé. Cette
force ne permet toutefois pas de frapper sur la cloche et maintient donc le battant
en position d'attente. La quatrième période caractérise la pause entre les coups.
[0030] La durée d
5 + d
3 conditionne la puissance de frappe, puisque ce sont la cinquième et la troisième
impulsion qui déterminent la puissance avec laquelle le battant est d'abord reculé
puis envoyé contre la cloche. En pratique il suffit de moduler d
5 et de maintenir d
3 constant. La durée d
4, qui est nettement supérieure à d
3 + d
5, conditionne la cadence de répétition puisqu'elle caractérise la pause. La durée
des périodes d
3 à d
6 peut être variée sous contrôle de l'unité de commande.
[0031] Des essais avec ce deuxième schéma de commande ont permis d'obtenir une dynamique
de puissance sonore de 21 dBA et une cadence de répétition de 7 coups par seconde
(contre 3 coups pour le marteau connu) pour une frappe d'intensité quelconque. Plus
de 10 coups par seconde ont été obtenus pour une frappe de faible intensité, ce qui
satisfait largement les besoins tels que repris dans la littérature musicale.
1. Marteau pour carillon comprenant des premiers moyens (1) agencés pour appliquer une
première force à un premier clapet (2) fixé sur un premier bras (3) qui est monté
sur un premier axe de pivotement, ledit premier bras étant agencé pour appliquer,
sous contrôle de la première force, une deuxième force à un deuxième bras (7) monté
sur un deuxième axe de pivotement, lequel deuxième bras est pourvu d'un battant (9)
agencé pour frapper sur une cloche du carillon, ledit marteau comportant également
des deuxièmes moyens (6) agencés pour appliquer une troisième force à un deuxième
clapet (11) fixé sur ledit deuxième bras de façon à retirer le battant de la cloche,
caractérisé en ce qu'il comporte une unité de commande (10) reliée audit premiers
(1) et deuxièmes (6) moyens, ladite unité de commande étant agencée pour produire
une première respectivement une deuxième impulsion et la transmettre aux premiers
respectivement deuxièmes moyens, ladite première respectivement deuxième impulsion
déterminant la puissance de la première respectivement troisième force.
2. Marteau suivant la revendication 1, caractérisé en ce que ladite unité de commande
(10) est agencée pour produire ladite première respectivement deuxième impulsion,
durant une première respectivement une deuxième période de temps, ladite première
et deuxième période ne se chevauchant pas.
3. Marteau suivant la revendication 2, caractérisé en ce que ladite unité de commande
est agencée pour produire ladite deuxième impulsion après avoir laissé s'écouler une
période de temps prédéterminée après la production de la première impulsion.
4. Marteau pour carillon comprenant des premiers moyens (1) agencés pour appliquer une
première force à un premier clapet (2) fixé sur un premier bras (3) qui est monté
sur un premier axe de pivotement, ledit premier bras étant agencé pour appliquer,
sous contrôle de la première force, une deuxième force à un deuxième bras (7) monté
sur un deuxième axe de pivotement, lequel deuxième bras est pourvu d'un battant (9)
agencé pour frapper sur une cloche du carillon, ledit marteau comportant également
des deuxièmes moyens (6) agencés pour appliquer une troisième force à un deuxième
clapet (11) fixé sur ledit deuxième bras de façon à retirer le battant de la cloche,
caractérisé en ce qu'il comporte une unité de commande (10) reliée aux premiers (1)
et deuxièmes (6) moyens, ladite unité de commande étant agencée pour produire une
troisième, une quatrième et une cinquième impulsion, ladite troisième respectivement
quatrième impulsion étant desti-nées à commander lesdits premiers moyens durant une
troisième respectivement une quatrième période de temps afin de déterminer la puissance
de la première force, ladite cinquième impulsion étant destinée à commander lesdits
deuxièmes moyens durant une cinquième période de temps afin de déterminer la puissance
de la troisième force, ladite troisième impulsion étant une impulsion dont la largeur
d'impulsion est modulée durant la troisième période.
5. Marteau suivant la revendication 4, caractérisé en ce que la largeur d'impulsion de
la troisième impulsion est modulée avec un rapport de cycle de 50%.
6. Marteau suivant la revendication 2 ou 3 respectivement 4 ou 5, caractérisé en ce que
la durée de ladite première respectivement troisième et cinquième période de temps
conditionne la puissance de la première force.
7. Marteau suivant la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que la durée de ladite
quatrième période de temps conditionne la cadence de répétition de la frappe du battant.
8. Marteau suivant l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ledit premier
et deuxième axe de pivotement forment un même axe, le premier et deuxième clapet étant
montés indépendamment l'un de l'autre sur ledit même axe.
9. Marteau suivant l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les premiers
respectivement les deuxièmes moyens sont formés par un premier respectivement un deuxième
électro-aimant.