[0001] La présente invention concerne la fabrication de composants magnétiques en alliage
magnétique doux à base de fer ayant une structure nanocristalline.
[0002] Les matériaux magnétiques nanocristallins sont bien connus et ont été décrits, en
particulier, dans les demandes de brevet européen EP 0 271 657 et EP 0 299 498. Ce
sont des alliages à base de fer, contenant plus de 60 at % (atomes %) de fer, du cuivre,
du silicium, du bore, et éventuellement au moins un élément pris parmi le niobium,
le tungstène, le tantale, le zirconium, le hafnium, le titane et le molybdène, coulés
sous forme de rubans amorphes puis soumis à un traitement thermique qui provoque une
cristallisation extrêmement fine (les cristaux ont moins de 100 nanomètres de diamètre).
Ces matériaux ont des propriétés magnétiques particulièrement adaptées à la fabrication
de noyaux magnétiques doux pour appareils électrotechniques tels que des disjoncteurs
différentiels. En particulier, ils ont une excellente perméabilité magnétique et peuvent
présenter soit un cycle d'hystérésis rond (Br/Bm ≥ 0,5), soit un cycle d'hystérésis
couché (Br/Bm ≤ 0,3) ; Br/Bm étant le rapport de l'induction magnétique rémanente
à l'induction magnétique maximale. Les cycles d'hystérésis ronds sont obtenus lorsque
le traitement thermique est constitué d'un simple recuit à une température comprise
entre 500°C et 600 °C. Les cycles d'hystérésis couchés sont obtenus lorsque le traitement
thermique comporte au moins un recuit sous champ magnétique, ce recuit pouvant être
le recuit destiné à provoquer la formation de nanocristaux.
[0003] Les rubans nanocristallins, ou plus exactement, les composants magnétiques fabriqués
avec ces rubans, présentent cependant un inconvénient qui limite leur utilisation.
Cet inconvénient est une stabilité insuffisante des propriétés magnétiques lorsque
la température s'élève au dessus de la température ambiante. Cette stabilité insuffisante
entraîne un manque de fiabilité de fonctionnement des disjoncteurs différentiels équipés
de tels noyaux magnétiques.
[0004] Le but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient en proposant un
moyen pour fabriquer des noyaux magnétiques en matériau nanocristallin ayant des propriétés
magnétiques dont la stabilité en température est sensiblement améliorée.
[0005] A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de fabrication d'un composant magnétique
en alliage magnétique doux à base de fer ayant une structure nanocristalline dont
la composition chimique comprend, en atomes %, Fe ≥ 60 %, 0,1 % ≤ Cu ≤ 3 %, 0 % ≤
B ≤ 25 %, 0 % ≤ Si ≤ 30 %, et au moins un élément pris parmi le niobium, le tungstène,
le tantale, le zirconium, le hafnium, le titane, et le molybdène en des teneurs comprises
entre 0,1 % et 30 %, le reste étant des impuretés résultant de l'élaboration, la composition
satisfaisant en outre la relation 5 %≤Si + B ≤ 30 %, selon lequel :
- on fabrique avec l'alliage magnétique un ruban amorphe,
- avec le ruban on fabrique une ébauche de composant magnétique,
- et on soumet le composant magnétique à un traitement thermique de cristallisation
comprenant au moins un recuit de cristallisation à une température comprise entre
500°C et 600°C pendant un temps de maintien compris entre 0,1 et 10 heures, afin de
provoquer la formation de nanocristaux, et, avant d'effectuer le traitement thermique
de cristallisation, on réalise un traitement thermique de relaxation à une température
inférieure à la température de début de recristallisation de l'alliage amorphe.
[0006] Le traitement thermique de relaxation peut être un maintien pendant un temps compris
entre 0,1 et 10 heures, à une température comprise entre 250 °C et 480 °C.
[0007] Le traitement thermique de relaxation peut également consister en un chauffage progressif
depuis la température ambiante jusqu'à une température supérieure à 450 °C, à une
vitesse de chauffage comprise entre 30 °C/heure et 300 °C/heure entre 250 °C et 450
°C.
[0008] Selon les propriétés magnétiques souhaitées, en particulier selon la forme désirée
pour le cycle d'hystérésis, et conformément à l'état de l'art, au moins un recuit
constituant le traitement thermique peut être effectué sous champ magnétique.
[0009] Ce procédé s'applique plus particulièrement aux alliages magnétiques doux à base
de fer ayant une structure nanocristalline, dont la composition chimique est telle
que Si ≤ 14 %.
[0010] L'invention va maintenant être décrite plus en détails, mais de façon non limitative
et illustrée par des exemples.
[0011] Pour fabriquer en série des composants magnétiques, par exemple noyaux magnétiques
pour disjoncteur différentiel de la classe AC (sensible aux courants de défaut alternatifs),
on utilise un ruban en alliage magnétique doux ayant une structure amorphe, susceptible
d'acquérir une structure nanocristalline, constitué principalement de fer en une teneur
supérieure à 60 atomes %, et contenant en outre :
- de 0,1 à 3 at %, et de préférence, de 0,5 à 1,5 at % de cuivre ;
- de 0,1 à 30 at %, et, de préférence, de 2 à 5 at % d'au moins un élément pris parmi
le niobium, le tungstène, le tantale, le zirconium, le hafnium, le titane, et le molybdène
; de préférence, la teneur en niobium est comprise entre 2 et 4 at %;
- du silicium et du bore, la somme des teneurs en ces éléments étant comprise entre
5 et 30 at %, et, de préférence, entre 15 et 25 at % ; la teneur en bore pouvant aller
jusqu'à 25 at %, et, de préférence, étant comprise entre 5 et 14 at % ; la teneur
en silicium pouvant atteindre 30 at %, et, de préférence, étant comprise entre 12
et 17 at %.
[0012] Outre ces éléments, l'alliage peut comporter de faibles teneurs en impuretés apportées
par les matières premières ou résultant de l'élaboration.
[0013] Le ruban amorphe est obtenu de façon connue en elle même par solidification très
rapide de l'alliage liquide, coulé, par exemple, sur une roue refroidie.
[0014] Les ébauches de noyau magnétique sont fabriquées également de façon connue en elle
même, en enroulant le ruban sur un mandrin, en le coupant et en fixant son extrémité
par un point de soudure, afin d'obtenir des petits tores de section rectangulaire.
[0015] Pour conférer aux ébauches leurs propriétés magnétiques définitives, on les soumet
d'abord à un recuit dit "de relaxation", à une température inférieure à la température
de début de cristallisation de la bande amorphe, et, de préférence, comprise entre
250°C et 480 °C, puis à un recuit de cristallisation pouvant, ou non, être effectué
sous champ magnétique, et, éventuellement, être suivi par un recuit à plus basse température
effectué sous champ magnétique. Les inventeurs ont, en effet, constaté de façon tout
à fait inattendue, que ce recuit de relaxation avait pour avantage de réduire de façon
très sensible la sensibilité des propriétés magnétiques des noyaux à la température.
Les inventeurs ont également constaté que le recuit de relaxation préalable au recuit
de cristallisation avait l'avantage supplémentaire de réduire la dispersion des propriétés
magnétiques des noyaux observées sur des fabrications en série.
[0016] Le recuit de cristallisation est destiné à faire précipiter dans la matrice amorphe
des nanocristaux de taille inférieure à 100 nanomètres, de préférence comprise entre
10 et 20 nanomètres. Cette cristallisation très fine permet d'obtenir les propriétés
magnétiques souhaitées. Le recuit de cristallisation consiste en un maintien à une
température supérieure à la température de début de cristallisation et inférieure
à la température de début d'apparition des phases secondaires qui détériorent les
propriétés magnétiques. En général, la température de recuit de cristallisation est
comprises entre 500 °C et 600 °C, mais elle peut être optimisée pour chaque ruban,
par exemple, en déterminant par des essais la température qui conduit à la perméabilité
magnétique maximale. La température de recuit de cristallisation peut alors être choisie
égale à cette température, ou, mieux, être choisie pour lui être supérieure d'environ
30 °C.
[0017] Afin de modifier la forme du cycle d'hystéresis ce qui est nécessaire pour les disjoncteurs
différentiels de la classe A (sensibles aux courants de défaut polarisés), le recuit
de cristallisation peut être effectué sous champ magnétique transversal. Le traitement
de cristallisation peut également être complété par un recuit à une température inférieure
à la température de début de cristallisation, par exemple vers 400°C, effectué sous
champ magnétique transversal.
[0018] D'une façon plus générale, le traitement thermique des ébauches de composant magnétique
comportent un recuit de relaxation, un recuit de cristallisation éventuellement effectué
sous champ magnétique, et, éventuellement, un recuit complémentaire effectué sous
champ magnétique.
[0019] Le recuit de relaxation qui précède le recuit de cristallisation, et qui peut être
effectué aussi bien sur le ruban amorphe lui même que sur l'ébauche de composant magnétique,
peut consister en un maintien à une température constante pendant un temps qui, de
préférence, doit être compris entre 0,1 et 10 heures. Ce recuit peut également consister
en une montée progressive en température, qui précède, par exemple, le recuit de cristallisation,
et qui doit se faire à une vitesse de montée en température comprise entre 30 °C/
h et 300 °C/h, au moins entre 250°C et 450 °C ; de préférence, la vitesse de montée
en température doit être d'environ 100 °C/h.
[0020] Dans tous les cas, il est préférable d'effectuer les traitements thermiques dans
des fours à atmosphère contrôlée, neutre ou réductrice.
[0021] A titre d'exemple, on a fabriqué deux rubans en alliage Fe
73Si
15B
8Cu
1Nb
3, (73 at % de fer, 15 at % de silicium, etc), de 20 µm d'épaisseur et 10 mm de largeur
obtenus par trempe directe sur une roue refroidie. Avec chacun des rubans, on a fabriqué
deux séries d'ébauches de noyaux magnétiques repérés respectivement A1 et A2 (pour
le premier ruban) et B1 et B2 (pour le deuxième ruban). Les séries d'ébauches de noyaux
magnétiques A1 et B1 ont été soumises à un traitement thermique conforme à l'invention
et consistant en un recuit de relaxation de 3 heures à 400°C suivi d'un recuit de
cristallisation de 3 heures à 530 °C. Les séries d'ébauches de noyaux magnétiques
A2 et B2 ont, à titre de comparaison, été traité conformément à l'Art Antérieur par
un unique recuit de cristallisation de 3 heures à 530 °C. Sur les quatre séries d'ébauches
de noyaux magnétiques on a mesuré la perméabilité magnétique maximale à 50 Hz à différentes
températures comprises entre - 25°C et + 100°C, et on l'a exprimée en % de la perméabilité
magnétique maximale à 50 Hz à 20°C. Les résultats sont les suivants :
échantillon |
-25 °C |
-5°C |
20°C |
80°C |
100°C |
A1 (inv) |
100 % |
102 % |
100 % |
93 % |
86 % |
A2 (comp) |
102 % |
103 % |
100 % |
87 % |
78 % |
B1 (inv) |
97 % |
98 % |
100 % |
88 % |
78 % |
B2 (comp) |
98 % |
99 % |
100 % |
75 % |
60 % |
[0022] Ces résultats doivent être interprétés en examinant séparément le cas des échantillons
A1 et A2 d'une part, et des échantillons B1 et B2 d'autre part. En effet, bien que
l'alliage constituant tous les échantillons soit le même, on a utilisé deux rubans
fabriqués séparément et qui, de ce fait, ont des propriétés un peu différentes.
[0023] Cette remarque faite, on peut constater que, aussi bien pour le groupe A1, A2 que
pour le groupe B1, B2, la dégradation de la perméabilité magnétique engendrée par
un échauffement à 80 °C ou 100 °C, est beaucoup plus faible pour les échantillons
conformes à l'invention que pour les échantillons donnés à titre de comparaison. A100
°C, par exemple, la perte de perméabilité magnétique est, pour les échantillons conforme
à l'invention, environ moitié de ce qu'elle est pour les échantillons fabriqués conformément
à l'art antérieur.
[0024] Outre l'effet obtenu sur la stabilité en température des propriétés magnétiques,
les inventeurs ont constaté que l'invention améliorait la reproductibilité des propriétés
magnétiques de noyaux fabriqués en série. Cet effet favorable va maintenant être illustré
par les deux exemples suivants.
[0025] Le premier exemple, concerne des noyaux magnétiques toriques fabriqués à partir de
rubans de 20 µm d'épaisseur et 10 mm de largeur obtenus par trempe directe sur une
roue refroidie, d'un alliage de composition (en at %) Fe
73,5Si
13,5B
9Cu
1Nb
3. Après la trempe sur roue, on a vérifié par rayons X que le ruban était bien complètement
amorphe. On a alors séparé le ruban en trois tronçons, l'un, A, est resté en l'état,
les deux autres, B et C, ont été soumis à un recuit de relaxation, pour l'un, B, 1
heure à 400 °C, pour l'autre, C, 1 Heure à 450 °C. On a mesuré le champ coercitif
dont les valeurs minimales et maximales étaient, en mOe (1 mOe = 0,079577 A/m) :A
de 80 à 200 mOe, B et C de 25 à 35 mOe. Ces résultats montrent l'effet du traitement
de relaxation qui non seulement réduit la dispersion du champ coercitif, mais également,
réduit très sensiblement sa valeur.
[0026] Les trois portions de ruban ont alors été utilisées pour former des ébauches de noyaux
magnétiques toriques et ces noyaux ont été d'abord soumis à un recuit de cristallisation
de 1 heure à 530 °C pour obtenir un cycle d'hystérésis rond, puis à un recuit sous
champ magnétique transverse d'1 heure à 400 °C pour obtenir un cycle d'hystérésis
couché. Les valeurs de champ coercitif, perméabilité maximale à 50 Hz, et, pour les
cycles couchés uniquement, le rapport Br/Bm (induction rémanente sur induction à saturation)
ont été déterminés.
[0027] Les résultats ont été les suivants :
a)
cycles ronds :
échantillon |
traitement relaxation |
champ coercitif (mOe) |
perméabilité max à 50 Hz |
A |
sans |
6,1 |
650 000 |
B |
1 h à 400 °C |
5,2 |
690 000 |
C |
1 h à 450 °C |
5,1 |
760 000 |
b)
cycles couchés :
échantillon |
Trait relax |
ch coercitif (mOe) |
Br / Bm |
perm max à 50 Hz |
A |
sans |
5 |
0,12 |
200 000 |
B |
1 h à 400 °C |
3,8 |
0,08 |
215 000 |
C |
1 h à 450 °C |
3,4 |
0,07 |
205 000 |
[0028] Ces résultats montrent bien l'amélioration des propriétés magnétiques engendrée par
le traitement de relaxation : diminution du champ coercitif, augmentation de la perméabilité
maximale, et plus grande facilité pour obtenir des cycles couchés.
[0029] Le deuxième exemple, concerne des noyaux magnétiques toriques fabriqués à partir
de rubans de 20 µm d'épaisseur et 10 mm de largeur obtenus par trempe directe sur
une roue refroidie, d'un alliage de composition (en at %) Fe
73Si
15B
8Cu
1Nb
3. Avec le ruban, on a fabriqué deux lots de 300 tores de diamètre intérieur 11 mm
et diamètre extérieur 15 mm à l'aide de machines à enrouler automatiques. Les lots
ont alors été traités dans de fours à atmosphère neutre. Un lot témoin A n'a été soumis
qu'à un recuit de cristallisation d'1 heure à 530 °C. Le deuxième lot a été traité
conformément à l'invention : on a d'abord réalisé un recuit de relaxation d'1 heure
à 400 °C, puis un recuit de cristallisation d'1 heure à 530 °C. Les tores ont été
mis sous boîtier et calés avec une rondelle de mousse. Pour chaque lot, on a déterminé
la moyenne et l'écart type de la perméabilité maximale à 50 Hz.
[0030] Les résultats ont été les suivants :
traitement |
perméabilité max à 50 Hz moyenne |
perméabilité max à 50 Hz écart type |
sans relaxation (lot A) |
585 000 |
28 000 |
avec relaxation (lot B) |
615 000 |
20 000 |
[0031] Ils montrent l'effet du recuit de relaxation qui, d'une part, améliore la valeur
moyenne de la perméabilité maximale, et, d'autre part, réduit la dispersion.
[0032] Les deux lots ont ensuite été traités pendant 1 heure à 400 °C sous champ magnétique
transverse afin d'obtenir des cycles d'hystérésis couchés. On a mesuré le champ coercitif,
le rapport Br/Bm et la perméabilité à 5 mOe à 50Hz. Les résultats ont été les suivants
:
Traitement |
ch coercitif (mOe) |
Br / Bm |
perm à 5mOe à 50 Hz |
sans relaxation (lot A) |
5,2 |
0,08 |
117 000 |
avec relaxation (lot B) |
4,3 |
0,06 |
124 000 |
[0033] Ces résultats montrent bien l'amélioration des propriétés magnétiques engendrées
par le traitement de relaxation : diminution du champ coercitif, augmentation de la
perméabilité dans 5 mOe à 50 Hz, et plus grande facilité pour obtenir des cycles couchés.
1. Procédé de fabrication d'un composant magnétique en alliage magnétique doux à base
de fer ayant une structure nanocristalline dont la composition chimique comprend,
en atomes %, Fe ≥ 60 %, 0,1 % ≤ Cu ≤ 3 %, 0 % ≤ B ≤ 25 %, 0 % ≤ Si ≤ 30 %, et au moins
un élément pris parmi le niobium, le tungstène, le tantale, le zirconium, le hafnium,
le titane, et le molybdène en des teneurs comprises entre 0,1 % et 30 %, le reste
étant des impuretés résultant de l'élaboration, la composition satisfaisant en outre
la relation 5 % ≤ Si + B ≤ 30 %, selon lequel :
- on fabrique avec l'alliage magnétique un ruban amorphe,
- avec le ruban, on fabrique une ébauche de composant magnétique par enroulement du
ruban magnétique autour d'un mandrin de façon à former un tore,
- et on soumet le composant magnétique à un traitement thermique de cristallisation
comprenant au moins un recuit de cristallisation à une température comprise entre
500°C et 600°C pendant un temps de maintien compris entre 0,1 et 10 heures, afin de
provoquer la formation de nanocristaux, caractérisé en ce que, avant le traitement
thermique de cristallisation on effectue un traitement thermique de relaxation à une
température inférieure à la température de début de cristallisation de l'alliage amorphe.
2. Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce que le traitement thermique de
relaxation est un maintien pendant un temps compris entre 0,1 et 10 heures, à une
température comprise entre 250 °C et 480 °C.
3. Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce que le traitement thermique de
relaxation consiste en un chauffage progressif depuis la température ambiante jusqu'à
une température supérieure à 450 °C, à une vitesse de chauffage comprise entre 30
°C/heure et 300 °C/heure entre 250 °C et 450 °C.
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que le recuit
de cristallisation est effectué sous champ magnétique.
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que on effectue
en outre un recuit complémentaire sous champ magnétique à une température inférieure
à la température de début de cristallisation.
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5 caractérisé en ce que la composition
chimique de l'alliage est telle que Si ≤ 14 %.