[0001] La présente invention concerne un dispositif pour la fixation de lattes à un sommier
et le sommier incorporant un tel dispositif.
[0002] Elle concerne plus particulièrement un dispositif de fixation de lattes à un sommier,
du type comprenant au moins un premier organe fixé à un élément longitudinal du cadre
du sommier, un second organe formant palier pour la réception d'au moins une extrémité
d'une latte s'étendant transversalement au-dessus du niveau du cadre de sommier, un
ressort étant disposé entre les premier et second organes et reliant lesdits premier
et second organes entre eux.
[0003] Les utilisateurs de sommier à lattes sont devenus de plus en plus exigeants à l'égard
de ces sommiers qui doivent présenter des caractéristiques de confort optimales. Aujourd'hui,
l'ensemble latte/fixation de la latte au sommier doit être réalisé de manière telle
que, lorsque l'on fait varier la position d'une force F constante le long de la latte,
la déflexion de cette latte demeure quasi-constante. Il en résulte donc la nécessité
d'un compromis entre la raideur de la latte et la raideur du ressort choisi. Parallèlement,
on demande aux lattes de s'adapter de façon optimale à la forme anatomique du corps
couché sur le sommier sans avoir à procéder à un ajustage séparé de la raideur de
chaque latte. Enfin, le dispositif de fixation de la latte au sommier doit être réalisé
de manière telle qu'il permette de ramener la latte en une position initiale fixe
prédéterminée avec un retour rapide et nerveux de cette latte en position hors charge
sans déformation rémanente ni hystérésis. Cette force de rappel doit pouvoir être
augmentée sans nuire à la flexibilité du dispositif de fixation des lattes.
[0004] Il est également demandé à un tel dispositif de fixation de lattes d'être conçu de
manière telle qu'il puisse présenter une bonne tenue dans le temps sans usure des
éléments le constituant. Le problème de l'usure des éléments constitutifs du dispositif
de fixation de latte est un problème qui a déjà été abordé dans la littérature et
tenté d'être résolu. Un exemple d'un sommier à lattes dans lequel le support de lattes
était conçu pour être à usure réduite est décrit dans le document EP-A-0.150.873.
Dans ce document, il est décrit un dispositif de fixation de lattes à un sommier du
type comprenant un ressort sensiblement en forme de V couché disposé entre une latte
et un élément longitudinal du cadre du sommier, ce ressort étant fixé de manière fixe
à ce dernier, l'autre extrémité du ressort étant solidaire d'un embout de réception
de l'extrémité de la latte. Un tel ensemble particulièrement rigide avait pour objectif
de limiter les déformations locales du ressort et par suite l'usure de ce dernier.
De ce dispositif, il en résultait une raideur très importante de l'ensemble. En outre,
un tel dispositif obligeait le fabricant à n'utiliser que des lattes non extensibles
en longueur. Or, aujourd'hui, pour répondre aux exigences décrites ci-dessus, il devient
quasi impératif d'utiliser des lattes cintrées vers le haut pour augmenter la course
de flexibilité de la latte. Ce cintrage engendre une déformation de la latte au cours
de la compression de l'ensemble du dispositif de fixation de lattes. Des fabricants
ont déjà imaginé d'utiliser de telles lattes convexes à convexité tournée vers le
haut. Un exemple est notamment décrit dans le brevet FR-A-2.688.668. Toutefois, dans
ce cas, la latte est tenue dans une pièce élastiquement déformable. Il en résulte
une usure très rapide de cette pièce palier qui tend très rapidement à ne plus revenir
à sa position d'origine hors charge. La déformation des lattes devient alors aléatoire
en fonction de la position initiale qu'elles occupent. En outre, un tel dispositif
ne peut du fait de sa conception présenter une grande course de débattement de l'ensemble
latte(s)/support de latte(s).
[0005] Par ailleurs, il a été proposé en particulier dans le brevet EP-A-0.512.569 un dispositif
de fixation de lattes à un sommier comprenant un ressort dont une extrémité est montée
à coulissement directement sur une latte. Un tel montage ne permet pas à nouveau d'obtenir
une grande course de débattement de l'ensemble latte(s)/support de latte(s). Par ailleurs,
un tel montage ne serait pas transposable à une latte cintrée, la déformation de la
latte s'effectuant dans une direction opposée à la direction du coulissement du ressort.
En outre, il est bien connu des fabricants de literie que tout contact glissant entre
matelas et pièces du dispositif de fixation de latte doit être évité car un tel contact
génère une usure rapide du matelas. Il doit être également noté que le dispositif
de fixation tel que décrit dans ce document génère immanquablement des bruits nuisibles.
Enfin, la latte est susceptible d'occuper dans certaines positions du ressort une
position dans laquelle elle n'est plus tenue et peut alors librement se déplacer dans
un sens transversal aux éléments longitudinaux du cadre du sommier. Pour toutes les
raisons précitées, le montage à coulissement d'un ressort directement sur une latte
doit être évité.
[0006] Le but de la présente invention est donc de pallier les inconvénients précités en
proposant un dispositif de fixation de lattes cintrées à un sommier dont la conception
permette l'obtention d'un ensemble simple, confortable, à usure limitée dans le temps.
[0007] Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif de fixation de
lattes cintrées à un sommier qui remplisse les exigences ci-dessus et qui soit conçu
de manière telle que, lorsqu'on fait varier la position d'une force constante le long
de la latte, la déflexion de cette latte demeure quasi-constante.
[0008] Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif de fixation de
lattes cintrées à un sommier dont la conception permet le retour à une position initiale
hors charge des lattes parfaitement définie par construction.
[0009] Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif de fixation de lattes cintrées
à un sommier dont la course de débattement et la force de rappel sont importantes
sans toutefois nuire à la flexibilité de l'ensemble.
[0010] A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif pour la fixation de lattes à
un sommier, du type comprenant au moins un premier organe fixé à un élément longitudinal
du cadre du sommier, un second organe formant palier pour la réception d'au moins
une extrémité d'une latte s'étendant transversalement au-dessus du niveau du cadre
de sommier, un ressort étant disposé entre les premier et second organes et reliant
lesdits premier et second organes entre eux, caractérisé en ce que chaque latte est
une latte cintrée vers le haut et en ce qu'au moins une des extrémités du ressort
est montée à coulissement sur l'un desdits premier et second organes et est guidée
en déplacement dans un plan transversal à l'élément longitudinal du cadre du sommier
par des moyens de guidage qui, lors du passage d'une position hors charge à une position
en charge du dispositif, autorisent un libre déplacement à coulissement d'au moins
l'une des extrémités du ressort en direction de l'extérieur du cadre du sommier et
qui, lors du passage d'une position en charge à la position hors charge du dispositif,
coopèrent avec des moyens de limitation de l'écartement des extrémités du ressort
pour empêcher le déplacement à coulissement en direction de l'intérieur du cadre du
sommier d'au moins l'une des extrémités du ressort au-delà d'une position prédéterminée.
[0011] Grâce à cette configuration, le dispositif présente une grande course de débattement,
une grande flexibilité et une grande nervosité avec un retour parfait à la position
initiale hors charge.
[0012] Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, le ressort est constitué
d'au moins deux branches dites supérieure et inférieure, la zone de liaison entre
lesdites branches du ressort étant située à l'intérieur du cadre du sommier. Les moyens
de limitation de l'écartement des extrémités du ressort sont quant à eux constitués
par une butée solidaire du ressort.
[0013] L'invention a encore pour objet un sommier du type à lattes, caractérisé en ce qu'il
comporte au moins un dispositif pour la fixation de lattes à un sommier tel que décrit
ci-dessus.
[0014] L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'un exemple
de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels :
la figure 1 représente une vue en coupe d'un dispositif de fixation de lattes à un
sommier selon l'invention en position hors charge du dispositif,
la figure 2 représente une vue en coupe du dispositif de la figure 1 en position en
charge du dispositif,
la figure 3 représente une vue en coupe transversale d'une variante d'un dispositif
de fixation de lattes à un sommier selon l'invention en position hors charge du dispositif
et
la figure 4 représente une vue en perspective du dispositif représenté à la figure
3.
[0015] Le dispositif pour la fixation de lattes 4 à un sommier, objet de l'invention, permet
la fixation d'une ou plusieurs lattes 4 à un sommier, en particulier à un élément
longitudinal 1 du cadre du sommier.
[0016] Deux exemples de réalisation sont décrits ci-après. Les figures 1 et 2 correspondent
à un premier mode de réalisation et les figures 3 et 4 à un second mode de réalisation
de l'invention. Pour alléger la description les organes identiques ont été représentés
par des numéros identiques et les organes ayant une fonction identique ou une structure
similaire ont été représentés par des numéros identiques complétés par une apostrophe.
Aussi par exemple, le ressort 3 des figures 1 et 2 est représenté en 3' aux figures
3 et 4.
[0017] Le dispositif pour la fixation de lattes comprend, de manière en soi connue, un premier
organe 9 ou 9' fixé à l'élément longitudinal 1 du cadre du sommier et un second organe
8 ou 8' formant palier pour la réception d'au moins une extrémité de latte 4, cette
latte 4 s'étendant transversalement au-dessus du niveau du cadre de sommier. Ce dispositif
comprend encore un ressort 3 ou 3', disposé entre les premier 9 ou 9' et second 8
ou 8' organes et reliant lesdits premier 9 ou 9' et second 8 ou 8' organes entre eux.
[0018] Ces premier et second organes sont pour partie réalisés de manière classique. Ainsi,
comme le montrent les figures 1 à 4, le premier organe 9 ou 9', fixé à un élément
longitudinal 1 du cadre du sommier, comporte un logement 2 ou 2', borgne ou traversant,
débouchant en direction de l'élément longitudinal 1 du cadre de sommier lorsque le
dispositif de fixation est en position sur ledit cadre de sommier. Un tourillon, ou
tout autre organe de fixation 5 ou 5' approprié, assure la solidarisation entre l'élément
longitudinal 1 du cadre de sommier et ce premier organe 9 ou 9', généralement par
emmanchement à force dudit tourillon 5 ou 5' d'une part dans le logement 2 ou 2' ménagé
dans le premier organe, d'autre part dans un perçage borgne 6 (non représenté aux
figures 3 et 4) ménagé dans l'élément longitudinal 1 du cadre du sommier.
[0019] Le second organe 8 ou 8' formant palier pour la réception d'au moins une extrémité
de latte 4, affecte quant à lui la forme d'un embout à l'intérieur duquel est logé
de manière fixe ladite latte. En effet, cet embout délimite un logement pour la réception
d'une extrémité de latte. Cette latte 4 est généralement introduite à coulissement
dans le sens longitudinal à l'intérieur dudit logement jusqu'à venir en butée contre
un épaulement ménagé à l'intérieur dudit logement.
[0020] Cette latte 4 est une latte cintrée vers le haut ou, en d'autres termes, convexe,
à convexité orientée vers le haut pour augmenter sa course de flexibilité. Cette latte
4 peut être réalisée en un matériau quelconque. Le confort d'une telle latte cintrée
ne peut être égalé par une latte non cintrée.
[0021] Outre cette conception parfaitement classique, les premier et second organes comportent
des moyens de réception des extrémités du ressort 3 ou 3'. En effet, au moins une
des extrémités du ressort 3 ou 3' est montée à coulissement sur l'un desdits premier
9, 9' ou second 8, 8' organes et est guidée en déplacement par des moyens de guidage
11 ou 11'. Dans l'exemple représenté aux figures 1 et 2, c'est l'extrémité 3A du ressort
3 qui est montée à coulissement sur l'organe 8 formant palier pour la réception de
la latte 4. Cette solution est une solution préférée. A l'inverse, dans l'exemple
représenté aux figures 3 et 4 c'est l'extrémité 3'B du ressort 3' qui est montée libre
à coulissement sur le premier organe 9' fixé à un élément longitudinal 1 du cadre
du sommier.
[0022] Des moyens de guidage 11 ou 11' sont agencés pour permettre le déplacement à coulissement
d'au moins une extrémité, en l'occurrence l'extrémité 3A dans l'exemple représenté
aux figures 1 et 2 et l'extrémité 3'B dans l'exemple des figures 3 et 4, du ressort
3 ou 3' dans un plan transversal à l'élément longitudinal 1 du cadre du sommier sur
lequel est disposé le dispositif. Dans l'exemple représenté aux figures 1 à 4, les
moyens de guidage 11 ou 11', de l'extrémité coulissante 3A, 3'B du ressort 3, 3' sont
constitués par un logement, de préférence traversant, ménagé dans le second organe
8 pour l'extrémité 3A et dans le premier organe 9' pour l'extrémité 3', ce logement
s'étendant transversalement à l'élément longitudinal 1 du cadre et formant un chemin
de guidage pour l'extrémité du ressort introduite à l'intérieur dudit logement. Un
résultat analogue aurait pu être obtenu en ménageant ledit logement dans le premier
organe 9 aux figures 1 et 2 et dans le second organe 8' aux figures 3 et 4 même si
la solution représentée aux figures 1 et 2 est préférée. Ces moyens de guidage 11
autorisent lors du passage d'une position hors charge (figure 1) à une position en
charge (figure 2) du dispositif un libre déplacement de l'extrémité coulissante 3A
du ressort 3 en direction de l'extérieur du cadre du sommier comme le montre la flèche
F. Il en est de même aux figures 3 et 4 des moyens de guidage 11' comme le montre
le flèche F'. De ce fait, la latte 4 peut ultérieurement ou parallèlement se déformer
par allongement sans que le ressort exerce une action antagoniste à cet allongement.
[0023] Par ailleurs, ces mêmes moyens de guidage 11 coopèrent, lors du passage de la position
en charge (figure 2) à la position hors charge (figure 1) du dispositif, avec des
moyens 10 de limitation de l'écartement des extrémités 3A, 3B du ressort pour empêcher
le déplacement à coulissement d'au moins l'une des extrémités du ressort 3 au-delà
d'une position prédéterminée. Dans l'exemple représenté aux figures 1 et 2, c'est
l'extrémité 3A du ressort 3 qui est montée à coulissement sur le second organe 8 tandis
que l'autre extrémité 3B est montée fixe sur le premier organe 9 du dispositif. Ces
moyens 10 représentés en 10' aux figures 3 et 4 seront décrits ci-après.
[0024] Généralement, le ressort 3 ou 3' est constitué d'au moins deux branches dites supérieure
et inférieure, la zone de liaison entre lesdites branches du ressort étant située
à l'intérieur du cadre du sommier. Dans les exemples représentés, le ressort 3 ou
3' affecte la forme d'un V couché dont la zone de liaison est disposée à l'intérieur
du cadre du sommier. Dans l'exemple représenté aux figures 1 et 2, la branche portant
l'extrémité 3A du ressort est montée à coulissement sur le dispositif en particulier
sur l'organe 8 formant palier tandis que l'autre branche 3B du ressort est montée
fixe sur le dispositif. Cette branche montée fixe sur le dispositif est introduite
à l'intérieur d'un logement, de préférence traversant, ménagé dans le premier organe
9, ce logement s'étendant transversalement à l'élément longitudinal 1 du cadre du
sommier. Ce maintien en position de l'extrémité fixe 3B du ressort s'effectue par
positionnement d'une pièce de type pince sur l'extrémité 3B du ressort, cette pièce
venant s'appliquer sur les deux faces du ressort et comportant sur l'une de ses branches
une encoche venant se loger à l'intérieur d'un perçage du ressort, les deux branches
de ladite pièce étant ensuite introduites à l'intérieur du logement traversant du
premier organe 9. Une butée permet l'immobilisation en position de cette pièce par
rapport au second organe 9. L'extrémité du ressort 3 est alors immobilisée. Cette
branche montée fixe sur le dispositif peut comporter plusieurs points de fixation
de manière à permettre un réglage de la force de rappel exercée par le ressort 3 lors
de la déformation de l'ensemble du dispositif. Il convient dans ce cas de ménager
plusieurs perçages dans l'extrémité 3B fixe du ressort. Ce montage de la branche 3B
du ressort permet un démontage aisé de l'ensemble.
[0025] Dans l'exemple représenté aux figures 3 et 4, l'extrémité 3'A de la branche supérieure
du ressort comporte plusieurs lumières 15 qui constituent plusieurs points de fixation
du ressort sur le deuxième organe 8' formant palier de latte de manière à permettre
un réglage de la force de rappel exercée par le ressort lors de la déformation de
l'ensemble du dispositif. Ce second organe 8' comporte sur sa face inférieure un organe
16 en saillie affectant la forme d'un ergot venant se loger à l'intérieur d'une lumière
15 de la branche supérieure du ressort. Cette branche terminée par l'extrémité 3'A
du ressort 3' est ainsi maintenue fixe sur le dispositif, l'autre branche terminée
par l'extrémité 3'B étant montée à coulissement.
[0026] La branche supérieure portant l'extrémité 3A ou 3'A du ressort 3 ou 3' s'étend de
manière inclinée vers le bas à partir de son point de liaison avec le second organe
8 ou 8' formant palier pour empêcher tout contact de ladite branche avec la latte
4 de manière à empêcher toute génération de bruits nuisibles au confort de l'utilisateur.
[0027] Le ressort 3 ou 3' est, quant à lui, un ressort à lame, de préférence à raideur progressive.
Il est à noter que la zone de liaison entre la branche supérieure terminée par l'extrémité
3A ou 3'A et la branche inférieure terminée par l'extrémité 3B ou 3'B du ressort 3
ou 3' peut affecter un grand nombre de formes. Elle sera de préférence courbe, se
présentant éventuellement sous forme d'une ou plusieurs boucles ouvertes. De ce fait,
le ressort pourra, de manière équivalente, affecter la forme d'un V, d'un U, d'un
S, etc. Généralement, ce ressort 3 ou 3' présente une raideur de valeur inférieure
à la raideur de la latte 4 de manière à permettre, dans un premier temps, lors du
passage de la position hors charge (figure 1) à la position en charge (figure 2),
la déformation du ressort puis la déformation de la latte. De ce fait, lors du retour
en position hors charge, la latte aide le ressort à revenir en position initiale et
inversement. Il y a une véritable coopération entre latte et ressort au cours de leurs
déformations respectives.
[0028] Dans l'exemple représenté aux figures 1 et 2, le premier organe 9 est également revêtu
sur sa face supérieure d'une couche 14 d'une matière synthétique de manière à empêcher
la génération de bruits nuisibles dans la position en charge du dispositif. En effet,
lors du passage de la position hors charge à la position en charge du dispositif,
les extrémités 3A et 3B du ressort tendent à se rapprocher l'une de l'autre, l'extrémité
3A coulissant à l'intérieur du chemin de guidage 11 ménagé dans le second organe 8,
comme le montre le passage entre la figure 1 et la figure 2, jusqu'à une position
maximale de déformation dans laquelle le second organe 8 vient en appui sur le premier
organe 9, en particulier sur la surface synthétique 14 recouvrant ce premier organe
9. A l'inverse, lors du passage de la position en charge à la position hors charge,
l'extrémité 3A du ressort tend à se déplacer à coulissement en direction inverse,
c'est-à-dire dans le sens de la flèche B dans la figure 1, pour revenir à sa position
initiale.
[0029] Afin d'obtenir une position initiale fixe toujours identique, indépendamment de la
déformation réalisée, le dispositif comporte des moyens 10 ou 10' de limitation de
l'écartement des extrémités 3A, 3B ou 3'A, 3'B du ressort 3 ou 3' pour empêcher le
déplacement à coulissement d'au moins l'une des extrémités du ressort 3 ou 3' au-delà
d'une position prédéterminée. Ces moyens 10 ou 10' de limitation de l'écartement des
extrémités du ressort peuvent affecter un grand nombre de formes. Dans l'exemple représenté
aux figures 1 et 2, ces moyens 10 de limitation de l'écartement des extrémités du
ressort 3 constituent en quelque sorte une butée de fin de course du ressort 3 lors
de son passage de la position en charge à la position hors charge. Dans cet exemple,
ces moyens sont constitués par une butée solidaire du ressort 3. Cette butée 10, solidaire
du ressort 3, est ménagée sur une pièce rapportée 12 formant coulisseau. Ce coulisseau
est solidarisé au ressort 3 au moyen d'un ergot 7 venant se loger à l'intérieur d'un
perçage ménagé à son extrémité libre 3A du ressort. Ce coulisseau comporte une butée
10 constituée par un épaulement ménagé à son extrémité. Ceci facilite le montage et
le démontage du ressort et permet éventuellement de changer ce ressort de manière
aisée. Ainsi, lors du passage de la position en charge (figure 2) à la position hors
charge (figure 1) du dispositif, cette butée 10 vient en appui contre une face du
second organe 8 et empêche le déplacement de l'extrémité libre 3A du ressort au-delà
de cette position prédéterminée. Bien évidemment, d'autres formes de réalisation de
ces moyens 10 de limitation de l'écartement des extrémités 3A, 3B du ressort peuvent
être envisagées.
[0030] Dans l'exemple représenté aux figures 3 et 4, les moyens 10' de limitation de l'écartement
des extrémités 3'A, 3'B du ressort 3' sont constituées par une structure creuse intercalée
entre premier 9' et second 8' organes et formant en coopération avec lesdits premier
9' et second organe 8' un anneau élastiquement déformable. Cette structure est disposée
dans un plan parallèle au plan vertical passant par l'élément longitudinal 1 du cadre
du sommier sur lequel est fixé le dispositif. De ce fait, lors du passage d'une position
hors charge à une position en charge du dispositif, l'extrémité libre 3'B du ressort
tend à coulisser dans son chemin de guidage 11', la structure creuse annulaire tend
à se déformer en s'aplatissant et la latte 4 s'allonge. Toutefois, du fait du montage
à coulissement de l'une des extrémités du ressort, ce ressort travaille dans une position
adéquate et ne tend pas à exercer une traction sur la latte. Lors du passage de la
position en charge à la position hors charge, l'extrémité libre à coulissement 3'B
coulisse dans le sens inverse grâce aux moyens de guidage 11', la latte 4 revient
à sa position initiale et le ressort est empêché de se déformer par écartement de
ses extrémités 3'A et 3'B grâce aux moyens 10' de limitation de cet écartement. En
effet, la structure annulaire revient à sa position initiale après déformation, position
correspondant aux figures 3 et 4 dans lesquelles l'écartement entre les extrémités
3'A et 3'B du ressort est parfaitement défini. Il en résulte une position initiale
du dispositif parfaitement sûre.
[0031] Il est à noter en outre, que dans les figures 1 et 2, le second organe 8, qui affecte
la forme d'un embout à l'intérieur duquel est logée de manière fixe ladite latte 4,
comporte en outre à sa base une encoche 13 ménageant de part et d'autre deux lames
susceptibles de déformation élastique pour permettre, lors du passage de la position
hors charge à la position en charge du dispositif, un pivotement de l'embout 8 coopérant
à une mise à l'horizontal de la latte 4.
[0032] Le sommier du type à lattes comportant au moins un dispositif pour la fixation de
lattes à un sommier du type précité est ainsi rendu particulièrement performant.
1. Dispositif pour la fixation de lattes (4) à un sommier, du type comprenant au moins
un premier organe (9;9') fixé à un élément longitudinal (1) du cadre du sommier, un
second organe (8;8') formant palier pour la réception d'au moins une extrémité d'une
latte (4) s'étendant transversalement au-dessus du niveau du cadre de sommier, un
ressort (3;3') étant disposé entre les premier (9;9') et second (8;8') organes et
reliant lesdits premier (9;9') et second (8;8') organes entre eux,
caractérisé en ce que chaque latte (4) est une latte cintrée vers le haut et en ce
qu'au moins une (3A;3'B) des extrémités du ressort (3;3') est montée à coulissement
sur l'un desdits premier (9;9') et second (8;8') organes et est guidée en déplacement
dans un plan transversal à l'élément longitudinal (1) du cadre du sommier par des
moyens de guidage (11;11') qui, lors du passage d'une position hors charge à une position
en charge du dispositif, autorisent un libre déplacement à coulissement d'au moins
l'une (3A;3'B) des extrémités du ressort (3;3') en direction de l'extérieur du cadre
du sommier et qui, lors du passage d'une position en charge à la position hors charge
du dispositif, coopèrent avec des moyens (10 ou 10') de limitation de l'écartement
des extrémités (3A, 3B) (3'A, 3'B) du ressort pour empêcher le déplacement à coulissement
en direction de l'intérieur du cadre du sommier d'au moins l'une (3A;3'B) des extrémités
du ressort (3;3') au-delà d'une position prédéterminée.
2. Dispositif selon la revendication 1,
caractérisé en ce que les moyens de guidage (11;11') de l'extrémité coulissante (3A;3'B)
du ressort (3;3') sont constitués par un logement, de préférence traversant, ménagé
dans le premier (9;9') et/ou le second (8;8') organes, ce logement s'étendant transversalement
à l'élément longitudinal (1) du cadre et formant un chemin de guidage pour l'extrémité
(3A;3'B) du ressort (3;3') introduite à l'intérieur dudit logement.
3. Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2,
caractérisé en ce que les moyens (10) de limitation de l'écartement des extrémités
(3A, 3B) du ressort (3) sont constitués par une butée (10) solidaire du ressort (3).
4. Dispositif selon la revendication 3,
caractérisé en ce que la butée (10) solidaire du ressort (3) est ménagée sur une pièce
rapportée (12) formant coulisseau.
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2,
caractérisé en ce que les moyens (10') de limitation de l'écartement des extrémités
(3'A;3'B) du ressort (3') sont constitués par une structure creuse intercalée entre
premier (9') et second (8') organes et formant en coopération avec lesdits premier
(9') et second (8') organes un anneau élastiquement déformable, cette structure étant
disposée dans un plan parallèle au plan de l'élément longitudinal (1) du cadre du
sommier sur lequel est fixé le dispositif.
6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5,
caractérisé en ce que le ressort (3;3') est constitué d'au moins deux branches dites
supérieure et inférieure, la zone de liaison entre lesdites branches du ressort (3,3')
étant située à l'intérieur du cadre du sommier.
7. Dispositif selon la revendication 6,
caractérisé en ce que l'une des branches du ressort (3;3') est montée à coulissement
sur le dispositif tandis que l'autre branche du ressort (3;3') est montée fixe sur
le dispositif, la branche montée fixe sur le dispositif comportant plusieurs points
de fixation de manière à permettre un réglage de la force de rappel exercée par ledit
ressort (3;3') lors de la déformation de l'ensemble du dispositif.
8. Dispositif selon l'une des revendications 6 et 7,
caractérisé en ce que la branche supérieure du ressort (3;3') s'étend de manière inclinée
vers le bas à partir de son point de liaison avec le second organe (8;8') formant
palier pour empêcher tout contact de ladite branche avec la latte (4).
9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8,
caractérisé en ce que le ressort (3;3') est un ressort à lame, de préférence à raideur
progressive.
10. Dispositif selon la revendication 1,
caractérisé en ce que le premier organe (9) comporte, sur sa face tournée vers le
second organe (8), une couche (14) de matière synthétique.
11. Dispositif selon l'une des revendications 1 et 10,
caractérisé en ce que le second organe (8) affecte la forme d'un embout à l'intérieur
duquel est logée, de manière fixe, ladite latte (4), cet embout (8) comportant à sa
base une encoche (13) délimitant deux lames susceptibles de déformation élastique
pour permettre, lors du passage de la position hors charge à la position en charge
du dispositif, un pivotement de l'embout (8) coopérant à une mise à l'horizontal de
la latte (4).
12. Sommier du type à lattes,
caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif pour la fixation de lattes
à un sommier selon l'une des revendications 1 à 11.