[0001] La présente invention a pour objet des chambres de combustion d'air chargé de particules
combustibles.
[0002] Le secteur technique de l'invention est le domaine de la construction d'appareils
à combustion.
[0003] L'application principale de l'invention est la réalisation de brûleurs permettant
d'incinérer les particules combustibles qui peuvent être présentent dans l'air et
qui sont constituées de composés organiques volatils ou non volatils : pour cela,
il est connu et même imposé par certaines législations nationales, qui exigent à présent
de ne plus pouvoir rejeter dans l'atmosphère de tels composés organiques (qui sont
en effet généralement polluants et qui peuvent dans certains domaines industriels
représenter plus d'1 % de l'air rejeté par les dites industries), de porter la température
de cet air à haute température, c'est à dite au moins 800 °C pendant 0,5 à 2 secondes
selon le type de composés organiques considérés ; une telle température pendant ce
temps déterminé permet en effet de réaliser une oxydation thermique totale des éléments
organiques avant le rejet de l'air dans l'atmosphère.
[0004] Il est donc nécessaire pour chauffer ainsi cet air chargé, de lui fournir un apport
énergétique assez important, cet apport étant d'autant plus gaspillé qu'il faut chauffer
toute la masse d'air, soit 99 % d'air pur. On utilise pour cela, en général, un combustible
de type gaz ou fuel, ou même de l'énergie électrique : cet apport énergétique coûte
assez cher en frais d'exploitation et tous les constructeurs de tels incinérateurs
ont cherché des moyens de réduire cet apport afin de diminuer le coût d'exploitation
du procès de traitement par incinération. Parmi les moyens connus, on peut citer :
- l'utilisation d'un catalyseur permettant d'obtenir une oxydation catalytique complète
à une température plus basse, soit en dessous des 800 °C, ce qui réduit d'autant la
nécessité d'apport calorifique extérieur mais cette technique est délicate et nécessite
de régénérer ou de remplacer périodiquement le catalyseur.
- l'utilisation de la chaleur contenue dans les fumées de combustion pour préchauffer
la masse d'air chargée des particules que l'on veut brûler afin de porter celles-ci
à une température aussi haute que possible et de diminuer alors ensuite l'apport calorifique
extérieur nécessaire pour atteindre les 800 °C. Pour obtenir un tel préchauffage plusieurs
techniques sont ainsi utilisées :
* la première dite "récupératrice" consiste à utiliser un ou plusieurs échangeurs
thermiques placés dans le conduit d'évacuation des fumées de combustion et à l'intérieur
desquels on fait circuler l'air chargé avant combustion ; cette technique soulève
cependant un problème important car un tel préchauffage de l'air chargé doit rester
en dessous de la température d'auto-inflamation des particules combustibles, qui est
en général de l'ordre de 450 °C, sous peine de risquer de détruire l'échangeur et/ou
les gaines situées en aval de celui-ci : de ce fait, la récupération thermique grâce
à de tels échangeurs et le rendement thermique global ne peuvent être que limités
; par voie de conséquence, l'apport calorifique extérieur, tel que par un brûleur
de combustible d'appoint, reste assez importante même si, pour éviter le gaspillage
énergétique, on dispose d'un deuxième échangeur récupérateur permettant de produire
alors de l'eau chaude, de la vapeur ou un autre fluide thermique, mais cela complique
bien sûr les installations, et ne réduit pas la consommation de combustible d'appoint,
et est surtout inutile s'il n'y a pas de besoins de chauffer un tel fluide annexe
;
* la deuxième technique connue de préchauffage de la masse d'air, dite "régénératrice",
consiste à chauffer un lit de matière (en général en matériaux réfractaires ou céramiques)
par les fumées de combustion pendant que l'air chargé est préchauffé par le passage
dans un deuxième autre lit de matière identique monté en parallèle avec le premier
; on inverse ensuite les deux circuits et la matière qui a stocké l'énergie dans un
premier temps la restitue ainsi dans un deuxième temps ; cette technique est assez
chère et plutôt complexe du fait de la nécessité de doubler les circuits, d'en assurer
l'étanchéité et d'avoir des manipulations de clapets ; de plus les lits de matières
s'encrassent par le dépôt d'impuretés de produits extra lourds ou de poussières, nécessitant
alors de les régénérer ; les installations utilisant de telles techniques sont volumineuses
et s'adaptent mal aux petites tailles pour des traitements sur site, près des points
d'émission des particules combustibles que l'on veut incinérer.
[0005] Le problème posé est ainsi de pouvoir réaliser des chambres de combustion d'air chargé
de particules combustibles, dans lesquelles l'apport d'énergie calorifique extérieur
est réduit au minimum, en utilisant au mieux l'énergie de combustion des particules
de composés organiques que l'on y incinère, mais sans risque de destruction des conduits
par auto-inflamation de l'air d'alimentation chargé; lesquelles chambres de combustion
devant occuper un volume et un encombrement au sol minimum, afin d'une part de placer
lesdites chambres au plus près des endroits de production desdites particules combustibles,
limitant ainsi les longueurs de conduits et de gaines de canalisations de l'air et
d'autre part d'adapter la taille de chaque chambre de combustion à la quantité de
particules produites localement.
[0006] Une solution au problème posé est une chambre de combustion d'air chargé de particules
combustibles comportant une enceinte entourant le foyer, au moins une arrivée d'alimentation
dudit air et au moins un orifice d'évacuation des fumées de combustion telle que ladite
arrivée d'alimentation de l'air est orientée à contre courant de la direction de sortie
des fumées par l'orifice et débouche, suivant un angle d'inclinaison strictement inférieur
à 90° (en fait de préférence inférieur à 60° par rapport à l'axe de la chambre de
combustion), contre la paroi de l'enceinte entourant le foyer en amont dudit orifice,
de telle façon que l'air chargé ainsi injecté contre la paroi de l'enceinte de la
chambre de combustion, se réchauffe d'une part, au contact de cette paroi réfractaire
chauffée par la flamme et d'autre part, par le rayonnement direct de celle-ci, constituant
un échangeur à contact direct.
[0007] La dite chambre de combustion comprend en outre au moins un conduit d'alimentation
de l'air vers ladite arrivée dans l'enceinte de combustion, lequel conduit comporte
au moins une paroi commune avec celui d'évacuation des fumées et constitue avec celui-ci
un échangeur thermique.
[0008] La dite chambre de combustion comprend également un injecteur auxiliaire de combustible
d'appoint débouchant dans ladite enceinte suivant l'axe de la chambre de combustion.
[0009] Dans un mode préférentiel de réalisation ladite enceinte entourant le foyer est de
forme cylindrique ou tronconique de révolution à section droite circulaire et dont
l'axe de révolution, qui est également celui de la chambre de combustion, est disposé
verticalement.
[0010] Le résultat est de nouvelles chambres de combustion d'air chargé de particules, qui
répondent au problème posé sans avoir les inconvénients des dispositifs connus tels
que ceux cités précédemment. En effet de telles chambres de combustion peuvent être
très compactes dimensionnées à la quantité d'air et de particules que l'on veut traiter
et extrapolables en toutes dimensions tout en permettant une récupération maximum
d'énergie, sans risque d'auto-inflamation et avec une réalisation simple et donc d'un
coût raisonnable. Diverses options pour améliorer ladite récupération d'énergie calorifique
des fumées de combustion peuvent compléter la chambre de combustion suivant l'invention,
tel que décrits dans les modes de réalisation représentés dans les figures ci-jointes.
[0011] La disposition et la compacité des chambres de combustion permettent de les positionner
verticalement en occupant alors une surface réduite au niveau du sol, et au plus près
des endroits souhaités : de plus cette position verticale dirigeant l'évacuation des
fumées naturellement vers le haut améliore le tirage de la chambre de combustion et
permet un raccordement directement en toiture du local considéré.
[0012] On pourrait citer d'autres avantages de la présente invention mais ceux cités ci-dessus
en montrent déjà suffisamment pour en prouver la nouveauté et l'intérêt. La description
et les figures ci-après représentent des exemples de réalisation de l'invention mais
n'ont aucun caractère limitatif : d'autres réalisations sont possibles dans le cadre
de la portée de l'étendue de l'invention, en particulier en changeant la forme des
différents éléments constituant la chambre de combustion et/ou en y combinant les
options décrites ou toutes autres qui peuvent être rajoutées.
[0013] La figure 1 est une vue en coupe longitudinale, suivant I I' par exemple de la figure
2 A, d'un exemple de chambre de combustion suivant l'invention.
[0014] La figure 2 est une vue en coupe longitudinale partielle d'un autre exemple de chambre
de combustion, suivant la figure 2A.
[0015] La figure 2A est une vue en coupe suivant AA' du conduit d'évacuation des fumées
de la chambre de combustion de la figure 2.
[0016] La figure 3 est une vue en coupe longitudinale, comme pour la figure 1, d'un exemple
de chambre de combustion disposant de certaines options permettant en particulier
une meilleure récupération de l'énergie thermique.
[0017] La figure 4 est une vue partielle d'une coupe longitudinale, suivant IV IV' de la
figure 4 B, d'un autre exemple de conduit d'évacuation des fumées.
[0018] La figure 4 B est une vue en coupe suivant B B' du conduit d'évacuation de la figure
4.
[0019] La figure 5 est une autre vue en coupe, comme celle de la figure 4, suivant V V'
de la figure 5 C.
[0020] La figure 5C est une vue en coupe suivant C C' de la figure 5.
[0021] La figure 6 est une vue en coupe longitudinale, comme celles des figures 1 et 3,
d'un autre exemple de réalisation d'une chambre de combustion suivant l'invention.
[0022] D'une manière connue, la chambre de combustion d'air chargé de particules combustibles,
comporte une enceinte 7 de révolution suivant un axe X X' qui est également celui
de la chambre de combustion, et de préférence cylindrique ou tronconique à section
droite circulaire, dont les parois entourent le foyer 1, au moins une arrivée 15 d'alimentation
dudit air chargé dont on veut incinérer les particules combustibles dans ledit foyer
1, et au moins un orifice 16 d'évacuation des fumées de combustion hors dudit foyer
1. Les parois de l'enceinte 7 sont en matériaux réfractaires pour résister aux températures
de l'ordre d'au moins 800 °C nécessaires pour brûler lesdites particules combustibles
; les autres conduits d'alimentation ou d'évacuation sont réalisés en matériaux résistant
certes à la chaleur mais à température en dessous de celle du foyer, ce qui est du
reste l'un des objectifs que permet d'atteindre la présente invention en éliminant
les risques d'auto-inflamation des particules de combustibles dans les conduits d'alimentation.
En effet, selon l'invention ladite arrivée 15 d'alimentation de l'air est orientée
dans l'enceinte 7 du foyer 1 à contre courant de la direction de sortie des fumées
par l'orifice 16 d'évacuation et débouche, suivant un angle α d'inclinaison dite radiale
(car donnant une composante de vitesse dirigée vers l'axe XX' et perpendiculaire à
celui-ci) compris entre 0 et 90°, en fait plutôt de 0 à 60° par rapport et vers l'axe
XX', pour être de toute façon toujours dirigé vers le fond de l'enceinte 7 à l'opposé
de l'orifice d'évacuation 16 et contre la paroi de l'enceinte 7 en amont de celui-ci.
L'air chargé, qui est injecté alors à une vitesse par exemple de l'ordre de 40 mètres
par seconde, commence à longer la paroi de l'enceinte 7 soit suivant l'axe des génératrices
de celle-ci si les angles d'injection α et β (défini ci-après) sont nuls dans le cas
d'une forme d'enceinte cylindrique, l'air ainsi injecté perdant ensuite de sa vitesse,
il est entraîné par l'air sortant en sens inverse de la chambre de combustion et en
rebroussant chemin il alimente la flamme formée à l'intérieur du foyer 1 dans laquelle
les particules de combustible sont ainsi incinérées.
[0023] Un injecteur 9 auxiliaire de combustible d'appoint (gazeux ou liquide atomisé) disposé
dans le fond de la chambre de combustion à l'opposé de l'orifice d'évacuation 16 et
suivant son axe X X', réalise l'apport de combustible éventuellement nécessaire pour
entretenir ladite flamme, la stabiliser et maintenir la température d'équilibre désiré
en sortie 16 dudit foyer 1.
[0024] La forme de la flamme ainsi réalisée peut être modifiée en variant l'angle α d'inclinaison
radiale de l'arrivée 15 d'alimentation de l'air dans le foyer 1 grâce à des déflecteurs
8 qui peuvent également donner une inclinaison β dite tangentielle ou périphérique
(car donnant une composante de vitesse perpendiculaire à l'axe XX' et tangente à la
courbe de section droite de l'enceinte 7) de ladite arrivée d'air qui est alors injectée
en formant un courant d'air en hélice : si la valeur de l'angle α est proche de 0,
l'alimentation de l'air étant alors tangentielle à la paroi, la flamme sera plus concentrée
à l'intérieur du foyer 1 alors que si l'angle α est plus ouvert, ladite flamme a tendance
à sortir du foyer 1.
[0025] L'air chargé ainsi injecté contre la paroi de l'enceinte 7 de la chambre de combustion
se réchauffe d'une part au contact de cette paroi réfractaire chauffée par la flamme
et d'autre part par le rayonnement direct de celle-ci : une telle disposition constitue
de fait un échangeur à contact direct qui permet de chauffer l'air chargé sans se
soucier de l'auto-inflamation des particules combustibles que l'on veut incinérer
puisqu'une telle auto-inflamation peut alors intervenir à tout moment sans risque
car elle se produira dans le foyer 1 lui-même.
[0026] Le dispositif présente de plus l'avantage de pouvoir adapter les conditions de fonctionnement
de la chambre de combustion aux caractéristiques d'inflammabilité de l'air chargé
grâce à l'ajustement si nécessaire dudit angle α en fonction de la concentration en
composés organiques dans l'air.
[0027] Pour permettre à cet air injecté par l'arrivée 15 d'alimentation, d'être chauffé
ainsi directement dans le foyer à une température la plus proche de celle d'auto-inflamation,
si ce n'est de préférence même au delà, et réduisant alors pour incinérer ensuite
les composés organiques l'apport énergétique externe, il est préférable de préchauffer
cet air avant l'arrivée 15 de l'air dans l'enceinte 7 de combustion : pour cela la
chambre de combustion comprend au moins un conduit 3 d'alimentation de l'air, comportant
en amont de ladite arrivée 15, au moins une paroi commune 17 avec celui 5 d'évacuation
des fumées et constituant avec celui-ci un échangeur thermique tant par rayonnement
que par convection.
[0028] Suivant le mode de réalisation de la figure 1, ladite arrivée d'air est constituée
d'une couronne annulaire 15
1 entourant ledit orifice 16 d'évacuation des fumées et ledit conduit d'alimentation
3
1 constitue alors une paroi annulaire périphérique au conduit d'évacuation 5.
[0029] Suivant le mode de réalisation des figures 2 et 2 A, ladite arrivée d'air 15 est
constituée de plusieurs orifices 15
2 disposés autour dudit orifice 16 d'évacuation des fumées et chacun desdits orifices
15
2, comportant également un déflecteur 8, et celui d'un tube 3
2. Placé, les uns contre les autres ou non, dans le conduit d'évacuation 5 des fumées
vers une cheminée externe 6.
[0030] Pour optimiser encore au plus le rendement thermique global de la chambre de combustion
il peut être rajouté un échangeur supplémentaire dans la zone des basses températures
des fumées de combustion soit celle la plus éloignée du foyer 1 dans le conduit 5
d'évacuation, en épuisant la chaleur contenue et réduisant ainsi le plus possible
la température des fumées qui seront ensuite rejetées dans la cheminée 6.
[0031] Afin d'éviter d'avoir à augmenter pour cela d'une manière trop importante la surface
d'échange qui serait nécessaire pour compenser l'écart de température qui est ainsi
de plus en plus faible entre les fumées sortantes et l'air chargé rentrant 2, le transfert
thermique peut être amélioré par l'adjonction des éléments suivants tels que représentés
sur les figures 3 à 5 :
- le au moins dit conduit 3 d'alimentation de l'air comporte des plots 11 en matériau
conducteur de chaleur traversant ladite paroi commune 17 et formant des excroissances
au moins par rapport à la surface de celle-ci située dans le conduit 5 d'évacuation
des fumées ; de tels plots réalisent un pontage thermique entre les fumées et l'air
chargé rentrant 2 à préchauffer et sont réalisés avec un métal à fort coefficient
de conductivité thermique tel que le cuivre.
- ledit conduit 5 d'évacuation des fumées comporte un déflecteur 10 central forçant
les fumées à passer près de ladite paroi commune 17 et suivant une vitesse plus élevée
que celle au niveau de l'orifice d'évacuation 16.
[0032] Les figures 4 et 4B représentent un exemple de réalisation dans lequel l'alimentation
de l'air est réalisé par des tubes 3
2 situés à l'intérieur du conduit d'évacuation 5 des fumées et disposés à contre sens
de celles-ci ; lesdits tubes 3
2 comportent des ailettes longitudinales 11 correspondant à des plots formant excroissance
uniquement à l'extérieur desdits tubes, alors que suivant le mode de réalisation de
la figure 3 qui comporte un seul conduit d'alimentation 3
1 annulaire, lesdits plots 11 traversent l'unique paroi commune 17 et constitue des
excroissances dans les deux conduits 3 et 5.
[0033] Suivant le mode de réalisation des figures 5 et 5 C, l'alimentation d'air est réalisée
avec le même type de tubes 3
2 que dans les figures 4, mais le déflecteur 10, au lieu d'être limité à occuper la
section proche de l'axe X X' comme sur les figures 4 occupe toute la section du conduit
d'évacuation 5 des fumées en laissant seulement des orifices entourant chaque tube
3
1 aileté, obligeant les fumées à circuler autour de ceux-ci.
[0034] Suivant le mode de réalisation de la figure 6, ledit déflecteur 10 est creux, constitue
une partie de conduit 3 d'alimentation de l'air avant que celui-ci soit introduit
dans le ou les conduits 3 d'alimentation disposés à la périphérie du conduit 5 d'évacuation
des fumées et peut comporter lui-même des plots 11 traversant sa paroi.
[0035] Tel que représenté sur la figure 3, la chambre de combustion selon l'invention peut
comprendre un dispositif de régulation du débit du combustible d'appoint en fonction
de la température des fumées mesurées en aval de l'orifice 16 d'évacuation de ces
fumées : un tel dispositif comporte au moins un moyen de mesure 12 de la température
des fumées, un organe 14 de réglage du débit d'alimentation de l'injecteur 9 auxiliaire
de combustible d'appoint, et une unité de calcul 13 pilotant ledit organe de réglage
14 en fonction de la mesure de température 12.
[0036] Suivant cette figure 5 la chambre de combustion selon l'invention est représentée
avec son axe X X' vertical et montée sur des pieds supports 18 posés sur le sol occupant
ainsi un faible encombrement par rapport à celui-ci : un raccordement direct en toiture
du local peut être effectué, améliorant le tirage naturel.
[0037] L'ensemble des chambres de combustion représenté sur les différentes figures comporte
bien entendu une paroi isolante externe 4 au moins autour des différents conduits
3 d'alimentation de l'air chargé et préchauffé, et du conduit 5 d'évacuation des fumées
au niveau de la zone d'échange thermique entre ces deux fluides.
1. Chambre de combustion d'air chargé de particules combustibles comportant une enceinte
(7) entourant le foyer (1), au moins un orifice (16) d'évacuation des fumées de combustion
et au moins une arrivée (15) d'alimentation dudit air orientée à contre courant de
la direction de sortie des fumées par l'orifice (16) caractérisé en ce que ladite
amenée d'air (15) débouche en couronne suivant un angle d'inclinaison inférieur à
90 ° par rapport à l'axe XX', contre la paroi de l'enceinte (7) entourant le foyer
(1) en amont dudit orifice (16).
2. Chambre de combustion suivant la revendication 1 caractérisée en ce que ladite arrivée
d'air (15) est constituée d'une couronne annulaire (151) entourant ledit orifice (16) d'évacuation des fumées.
3. Chambre de combustion suivant la revendication 1 caractérisée en ce que ladite arrivée
d'air (15) est constituée de plusieurs orifices (152) disposés en couronne autour dudit orifice (16) d'évacuation des fumées.
4. Chambre de combustion suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisée
en ce qu'elle comprend au moins un conduit (3) d'alimentation de l'air vers ladite
arrivée (15) dans l'enceinte (7) de combustion, lequel conduit (3) comporte au moins
une paroi commune (17) avec celui (5) d'évacuation des fumées et constitue avec celui-ci
un échangeur thermique.
5. Chambre de combustion suivant la revendication 4 caractérisée en ce que le au moins
dit conduit (3) d'alimentation de l'air comporte des plots (11) en matériau conducteur
de chaleur, traversant ladite paroi commune (17) et formant des excroissances par
rapport à la surface de celle-ci située dans le conduit (5) d'évacuation des fumées.
6. Chambre de combustion suivant l'une quelconque des revendications 4 ou 5 caractérisée
en ce que ledit conduit (5) d'évacuation des fumées comporte un déflecteur (10) central
forçant les fumées à passer près de ladite paroi commune (17) et suivant une vitesse
plus élevée que celle au niveau de l'orifice d'évacuation (16).
7. Chambre de combustion suivant la revendication 6 caractérisée en ce que ledit déflecteur
(10) est creux et constitue une partie du conduit (3) d'alimentation de l'air.
8. Chambre de combustion selon l'une quelconque des revendications 1 à 7 caractérisée
en ce qu'elle comprend un injecteur (9) auxiliaire de combustible d'appoint débouchant
dans ladite enceinte (7) suivant son axe de révolution XX'.
9. Chambre de combustion suivant la revendication 8 caractérisée en ce qu'elle comprend
un dispositif (12, 13, 14) régulant le débit du combustible d'appoint en fonction
de la température des fumées mesurée en aval de l'orifice (16) d'évacuation des fumées.
10. Chambre de combustion suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9 caractérisée
en ce que ladite enceinte (7) entourant le foyer (1) est de forme cylindrique de révolution
à section droite circulaire et dont l'axe de révolution XX' est disposé verticalement.