[0001] La présente invention concerne une ferrure de verrouillage pour ouvrant coulissant
de porte, fenêtre ou analogue.
[0002] On connaît, d'après le FR-A-2 590 309, une ferrure de verrouillage pour ouvrant coulissant
de porte, fenêtre ou analogue, comprenant, à l'intérieur d'un boîtier, un coulisseau
mobile dans la direction longitudinale du boîtier et portant un porte-pêne, des moyens
pour bloquer le coulisseau par rapport au boîtier dans la position verrouillée dudit
coulisseau, et des moyens pour libérer le coulisseau de sa position verrouillée, le
coulisseau comportant des moyens formant organe de manoeuvre accessibles à travers
une lumière longitudinale ménagée sur la paroi extérieure du boîtier.
[0003] Selon ce document, le coulisseau est bloqué par rapport au boîtier dans la position
verrouillée du coulisseau par un cliquet présentant au moins une dent saillante et
actionné par un organe de manoeuvre solidaire du coulisseau. Pour le déblocage du
cliquet, il est prévu une course à vide du coulisseau avant l'entraînement du pêne.
[0004] Un tel dispositif à cliquet est onéreux et complexe.
[0005] Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients des ferrures connues,
et de proposer une ferrure du type précité simple, économique et fiable.
[0006] Suivant la présente invention, la ferrure du type précité est caractérisée en ce
que le coulisseau présente sur sa face adjacente à la paroi extérieure du boîtier
un élément en saillie d'une hauteur prédéterminée par rapport à ladite face adjacente,
cet élément en saillie étant agencé de manière telle que, dans la position verrouillée
du coulisseau, il fait saillie à travers la lumière et est en butée contre le chant
de la paroi extérieure définissant l'extrémité longitudinale de la lumière du côté
opposé au sens de verrouillage, et en ce que des moyens de rappel élastiques sont
agencés entre le coulisseau et le boîtier de façon à solliciter en permanence le coulisseau
vers la paroi extérieure du boîtier tout en permettant un déplacement du coulisseau
dans la direction perpendiculaire à ladite paroi extérieure sur une distance au moins
égale à ladite hauteur prédéterminée.
[0007] Ainsi, lorsque le coulisseau, actionné au moyen de l'organe de manoeuvre, arrive
dans sa position de verrouillage, l'élément en saillie se trouve devant la lumière
du boîtier et pénètre dans cette lumière sous l'action des moyens de rappel élastiques.
[0008] Pour débloquer le coulisseau, il suffit d'exercer sur l'organe de manoeuvre une légère
force dans la direction perpendiculaire à la paroi extérieure du boîtier pour déplacer
l'organe de manoeuvre et le coulisseau dans cette direction vers l'intérieur du boîtier
sur une distance au moins égale à la hauteur prédéterminée de l'élément en saillie.
On libère ainsi cet élément en saillie du chant définissant l'extrémité correspondante
de la lumière, et on déplace ensuite l'organe de manoeuvre et le coulisseau dans la
direction longitudinale du boîtier pour déverrouiller l'ouvrant.
[0009] Suivant une version avantageuse de l'invention, le boîtier est constitué par un profilé
comportant deux parois longitudinales latérales sensiblement parallèles en saillie
d'un même côté par rapport à la paroi extérieure, chaque paroi longitudinale latérale
comporte sur son bord longitudinal opposé à la paroi extérieure un repli longitudinal
s'étendant transversalement vers l'autre paroi latérale sur une partie au moins de
la dimension transversale du boîtier, et le coulisseau comporte au moins une patte
adaptée à s'appuyer sur l'un au moins des replis du boîtier.
[0010] Suivant une version préférée de l'invention, le coulisseau comporte des moyens adaptés
à coopérer avec des moyens complémentaires du boîtier pour faire des deux positions
déverrouillée et verrouillée du coulisseau des positions stables précises en s'opposant
d'une manière élastique avec une force prédéterminée à tout déplacement dans la direction
longitudinale, dans un sens ou dans l'autre, du coulisseau à partir de l'une ou l'autre
desdites positions stables, le cas échéant en aidant le déplacement du coulisseau
jusqu'à la position stable opposée en cas de dépassement d'une position moyenne instable.
[0011] D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description
détaillée ci-après.
[0012] Aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemples non limitatifs :
- la figure 1 est une vue de face, avec arrachement, d'une ferrure selon un mode de
réalisation de la présente invention, le coulisseau étant schématisé dans sa position
verrouillée ;
- la figure 2 est une vue en coupe selon II-II à la figure 1, le coulisseau étant représenté
dans sa position verrouillée ;
- la figure 3 est une vue semblable à la figure 2, le coulisseau étant dans sa position
déverrouillée ;
- la figure 4 est une vue schématique en coupe selon IV-IV à la figure 2 ;
- la figure 5 est une vue en perspective du coulisseau du mode de réalisation des figures
1 à 4, le coulisseau étant représenté avec l'organe de manoeuvre dirigé vers le haut
;
- la figure 6 est une vue semblable à la figure 5, l'organe de manoeuvre étant dirigé
vers le bas ;
- la figure 7 est une vue schématique semblable à la figure 2 d'un autre mode de réalisation
de l'invention ;
- la figure 8 est une vue schématique semblable à la figure 3 du mode de réalisation
de la figure 7 ;
- la figure 9 est une vue agrandie d'un détail de la figure 2 suivant un autre mode
de réalisation de la présente invention comportant une serrure dans le plan de la
figure ;
- la figure 10 est une vue en perspective éclatée du mode de réalisation représenté
à la figure 9 ;
- la figure 11 est une vue agrandie du détail XI à la figure 9 ;
- les figures 12A à 12D sont des vues de dessus agrandies de l'organe d'entraînement
du mode de réalisation des figures 9 à 11 représentant les différentes phases d'une
opération de déverrouillage, dans lesquelles le barillet est représenté respectivement
dans sa position de départ (O°) et après des rotations de 205°, 335° et 540°;
- la figure 13 est une vue semblable à la figure 2 d'un détail d'un autre mode de réalisation
de la présente invention ;
- la figure 14 est une vue de dessus du détail représenté à la figure 13 ;
- les figures 15 et 16 sont respectivement une vue de profil et une vue de dessus d'une
variante d'un détail de la figure 5.
[0013] Dans le mode de réalisation représenté aux figures 1 à 6, la ferrure 1 de verrouillage
pour ouvrant coulissant 2 de porte, fenêtre ou analogue, comprend, à l'intérieur d'un
boîtier 3, un coulisseau 4 mobile dans la direction longitudinale 5 du boîtier 3 et
portant un porte-pêne 6, des moyens pour bloquer le coulisseau 4 par rapport au boîtier
3 dans la position verrouillée dudit coulisseau 4, et des moyens pour libérer le coulisseau
4 de sa position verrouillée. Le coulisseau 4 comporte des moyens formant organe de
manoeuvre 7 accessibles à travers une lumière longitudinale 8 ménagée sur la paroi
extérieure 9 du boîtier 3.
[0014] Le coulisseau 4 présente sur sa face 10 adjacente à la paroi extérieure 9 du boîtier
3 un élément 11 en saillie d'une hauteur prédéterminée
C par rapport à ladite face adjacente 10. Cet élément en saillie 11 est agencé de manière
telle que, dans la position verrouillée du coulisseau 4, il fait saillie à travers
la lumière 8 et est en butée contre le chant 12 de la paroi extérieure 9 qui définit
l'extrémité longitudinale de la lumière 8 du côté opposé au sens de verrouillage 13
du coulisseau (voir figure 2).
[0015] De façon plus précise, l'élément en saillie 11 définit par sa face transversale 11a
opposée au sens 13 de verrouillage un chant 11a qui vient en prise avec le chant 12
dans la position verrouillée du coulisseau 4 (voir figure 2) . L'élément 11 constitue
ainsi un dispositif anti-effraction et bloque le coulisseau 4 dans sa position verrouillée.
[0016] Des moyens de rappel élastiques 14 sont agencés entre le coulisseau 4 et le boîtier
3 de façon à solliciter en permanence le coulisseau 4 vers la paroi extérieure 9 du
boîtier 3 tout en permettant un déplacement du coulisseau 4 dans la direction 15 perpendiculaire
à la paroi extérieure 9 sur une distance au moins égale à ladite hauteur prédéterminée
C. Ceci permet de repousser l'élément en saillie 11 vers l'intérieur du boîtier 3 afin
de débloquer le coulisseau 4 de sa position verrouillée, l'élément en saillie 11 coulissant
alors le long de la face interne 9a de la paroi extérieure 9 du boîtier 3. La distance
C est par exemple sensiblement égale à l'épaisseur de la paroi 9. On a ainsi dégagé
l'élément 11 anti-effraction.
[0017] De façon classique, et comme schématisé aux figures 1 à 4, le boîtier 3 est introduit
dans une lumière 16 ménagée dans la paroi intérieure 17 de l'ouvrant coulissant 2.
[0018] L'ouvrant coulissant 2 est un ouvrant classique constitué, par exemple, de cadres
en profilés d'aluminium ou d'une autre matière.
[0019] La paroi extérieure 9 du boîtier 3 recouvre entièrement l'ouverture 16. Le boîtier
3 est fixé de façon classique à la paroi intérieure 17 de l'ouvrant : chaque bord
transversal 19, 20 de l'ouverture 16 est pincé entre la paroi extérieure 9 du boîtier
3 et un élément de fixation 21 au moyen d'une vis de fixation 22 introduite depuis
l'extérieur du boîtier 3 dans un trou 23 de la paroi extérieure 9 (voir figures 1
à 3).
[0020] Dans le présent exemple, et comme représenté en détail à la figure 4, le boîtier
3 est constitué par un profilé 24 comportant deux parois longitudinales latérales
25, 26 sensiblement parallèles en saillie d'un même côté par rapport à la paroi extérieure
9. Chaque paroi longitudinale latérale 25, 26 comporte sur son bord longitudinal 27,
28 opposé à la paroi extérieure 9 un repli longitudinal 29, 30 s'étendant transversalement
vers l'autre paroi latérale 26, 25.
[0021] Les replis longitudinaux 29, 30 s'étendent transversalement sur une partie au moins
de la dimension transversale du boîtier, et peuvent se rejoindre pour former une paroi
pleine formant un fond du boîtier 3.
[0022] Comme représenté aux figures, le coulisseau 4 comporte deux pattes latérales 14 adaptées
chacune à s'appuyer de façon élastique sur le repli 29, 30 correspondant du boîtier
3.
[0023] Les pattes 14 sont réalisées d'une manière connue quelconque. Elles peuvent être
fixées d'une manière quelconque, par exemple par soudage ou brasage, au coulisseau
4. Elles peuvent être également moulées d'une seule pièce avec le coulisseau 4.
[0024] Dans l'exemple représenté, le coulisseau 4 présente, dans sa partie médiane, des
moyens formant organe de manoeuvre 7 constitués par un évidement 32 dont la concavité
est tournée vers la lumière 8 de la paroi extérieure 9 du boîtier 3.
[0025] Cet évidement 32 peut être réalisé, par exemple, par moulage ou par pliage. Il permet
le passage des doigts d'un utilisateur de la ferrure, par la lumière 8, jusqu'au fond
33 de l'évidement 32 pour permettre d'exercer une force longitudinale pour déplacer
le coulisseau 4 dans un sens ou dans l'autre dans la direction longitudinale 5 du
boîtier, et une force dans la direction 15 perpendiculaire à la paroi extérieure 9
du boîtier 3 pour débloquer le coulisseau 4 de sa position verrouillée.
[0026] Le coulisseau 4 comporte des moyens 34 adaptés à coopérer avec des moyens complémentaires
36 du boîtier 3 pour faire des deux positions déverrouillée et verrouillée du coulisseau
4 des positions stables précises en s'opposant d'une manière élastique avec une force
prédéterminée à tous les déplacements dans la direction longitudinale 5 dans un sens
ou dans l'autre du coulisseau 4 à partir de l'une ou l'autre desdites positions stables,
le cas échéant en aidant le déplacement du coulisseau 4 jusqu'à la position stable
opposée en cas de dépassement d'une position moyenne instable ou sensiblement instable.
[0027] Dans cet exemple, le coulisseau 4 comporte deux doigts 34 en saillie longitudinalement
par rapport à une extrémité 35 du coulisseau 4. Chacune des parois longitudinales
latérales 25, 26 du boîtier 3, comporte un renflement 36 en saillie vers l'intérieur
du boîtier 3 par rapport à cette paroi 25, 26. Chaque renflement 36 est agencé de
manière qu'un palpeur 38 ménagé à l'extrémité libre du doigt 34 correspondant et en
saillie vers la paroi 25, 26 correspondante du boîtier 3 par rapport au doigt 34 se
trouve respectivement d'un côté et de l'autre dudit renflement 36 dans les positions
stables, déverrouillée et verrouillée, du coulisseau 4.
[0028] Chaque renflement 36 constitue ainsi, au départ de l'une ou l'autre des deux positions
stables des doigts 34, la position verrouillée bloquée représentée en traits pleins
à la figure 1, ou la position déverrouillée représentée en tirets à cette figure,
une première rampe au passage de laquelle les doigts 34 doivent s'effacer élastiquement
lorsque le coulisseau 4 passe de l'une ou l'autre desdites positions stables à une
position moyenne instable ou sensiblement instable, puis une seconde rampe sur laquelle
les doigts 34 appuient élastiquement lors du passage du coulisseau 4 de cette position
moyenne jusqu'à la position stable opposée.
[0029] L'instabilité de la position moyenne est due à la présence des renflements 36 et
à la contrainte élastique exercée par les doigts 34 sur ces renflements.
[0030] Les moyens que l'on vient de décrire s'opposent ainsi à tout déplacement intempestif
du coulisseau 4 en direction longitudinale.
[0031] Comme représenté en particulier à la figure 1, les renflements 36 sont, par exemple,
ménagés par déformation vers l'intérieur du boîtier 3 des parois longitudinales latérales
25, 26 du boîtier 3. Cette déformation, qui est une déformation plastique, est réalisable
facilement lorsque le boîtier 3 est un profilé 24 en métal léger ou en matière plastique.
[0032] Des moyens formant butées 41 sont ménagés sur la face interne 25a, 26a d'au moins
une paroi longitudinale latérale 25, 26 du boîtier 3 après l'insertion du coulisseau
4 à l'intérieur du boîtier 3, pour limiter la course du coulisseau 4 dans au moins
un sens à l'intérieur du boîtier 3.
[0033] Il y a de préférence une butée 41 sur chaque paroi longitudinale 25, 26 du boîtier
3 au voisinage de chaque extrémité longitudinale dudit boîtier 3. Ces butées sont
réalisées d'une manière connue quelconque, par exemple sous forme de crevés par poinçonnage
d'une languette dirigée vers l'intérieur du boîtier dans chacune des parois longitudinales
latérales 25, 26 de celui-ci.
[0034] Dans l'exemple représenté, le coulisseau 4 porte près de l'extrémité 42 de l'élément
formant organe de manoeuvre 7 opposée à l'élément en saillie 11 un porte-pêne 6. La
longueur L de la lumière 8 (voir figure 7) et la position du porte-pêne 6 sont prédéterminées
de façon telle qu'une vis 43 de blocage de la saillie P du pêne 40 (voir figure 1)
est accessible par la lumière 8 dans la position déverrouillée du coulisseau 4 représentée
à la figure 3.
[0035] Dans le mode de réalisation des figures 7 et 8, des moyens formant ressort 44 sont
agencés entre le boîtier 3 et le coulisseau 4 et sollicitent en permanence le coulisseau
4 vers sa position de verrouillage de la figure 7. On obtient ainsi un déplacement
automatique du coulisseau 4 vers sa position de verrouillage.
[0036] On peut faire en sorte que le déplacement du coulisseau 4 sous l'action du ressort
44 soit arrêté avant la position verrouillée, comme représenté à la figure 7, pour
rendre nécessaire une action manuelle pour atteindre cette position verrouillée et
bloquer le coulisseau 4 dans cette position.
[0037] De cette manière, si l'on manoeuvre l'ouvrant dans le sens de la fermeture, le chanfrein
40a du pêne 40 prenant appui sur la gâche (non représentée) repousse le pêne 40 et
le coulisseau 4 dans le sens de déverrouillage contre l'action du ressort 44. Ce dernier
rappelle automatiquement le coulisseau 4 et le pêne 40 jusqu'à la position représentée
à la figure 7, qui est proche mais distincte de la position verrouillée bloquée des
figures 1 et 2.
[0038] Des moyens d'indexage quelconques, crevé, rampe coopérant avec le doigt 34, etc,
sont prévus pour arrêter le coulisseau 4 dans cette position.
[0039] Une fausse manoeuvre est ainsi possible sans risque d'endommager la gâche et/ou le
pêne. Mais une manoeuvre manuelle sur le coulisseau 4 est nécessaire pour placer le
coulisseau 4 dans sa position verrouillée pour obtenir l'effet anti-effraction de
la présente invention.
[0040] Le ressort 44 peut également être dimensionné de façon à ramener automatiquement
le coulisseau 4 dans sa position verrouillée. Dans ce cas un dispositif anti-fausse
manoeuvre d'un type quelconque est à prévoir de façon à détecter la proximité du dormant
et à déverrouiller le coulisseau avant qu'une fausse manoeuvre de l'ouvrant n'endommage
la gâche et/ou le pêne.
[0041] Un tel dispositif anti-fausse manoeuvre n'est nécessaire que dans le cas d'un verrou
automatique équipé d'un dispositif anti-effraction.
[0042] Dans le mode de réalisation représenté aux figures 9 à 11, le dispositif anti-effraction
11 peut être débloqué depuis l'extérieur de l'ouvrant 2 au moyen d'une clé 45 actionnant
par l'intermédiaire d'une serrure 46 un organe 47 d'entraînement du coulisseau 4.
Dans cet exemple, l'organe 47 est adapté à coulisser le long de la face interne 9a
de la paroi extérieure 9.
[0043] Dans l'exemple représenté, la serrure 46 est une serrure à barillet se terminant
axialement par un disque 48 portant un doigt de manoeuvre 49 adapté à être engagé
dans un logement 50 de l'organe d'entraînement 47.
[0044] L'organe d'actionnement 47 présente dans l'axe du logement du logement 50 et de part
et d'autre de cet axe parallèlement à la paroi 9 un évidement 51 permettant les déplacements
du doigt 49.
[0045] On a schématisé aux figures 12A à 12D les différentes positions relatives occupées
par le doigt 49 par rapport à l'évidement 51, au cours des différentes phases d'une
opération de déverrouillage.
[0046] Dans la position verrouillée de la figure 12A, l'organe d'entraînement 47 a été déplacé
dans le sens 13 de verrouillage vers la gauche de la figure, et le doigt 49 occupe
la position relative 49a près de la paroi 51a, hors de prise avec les parois du logement
50. Le doigt 49 en position 49a est ici en butée contre un élément de paroi 80 parallèle
à la direction 5.
[0047] Dans la situation représentée à la figure 12B, le barillet 46a de la serrure 46 à
tourné de 205° dans le sens 81 de déverrouillage, le sens anti-horaire à la figure.
le doigt 49, en position 49b, pénètre dans le logement 50. L'organe d'entraînement
47 n'a pas encore été déplacé.
[0048] Dans la situation représentée à la figure 12C, le barillet 46a a tourné au total
de 335° dans le sens 81 depuis la position de la figure 12A. Pendant la rotation de
205° à 335°, le doigt 49 est resté prisonnier du logement 50, et a poussé la paroi
50a vers la droite de la figure pour déplacer l'organe d'entraînement 47 dans le sens
de déverrouillage, opposé au sens 13 de verrouillage, vers la droite de la figure,
d'une longueur A égale au coulissement du pêne 40 entre ses deux positions verrouillée
(figure 2) et déverrouillée (figure 3). Le doigt 49 est maintenant dans la position
49c dans laquelle il n'est plus en prise avec la paroi 50a.
[0049] Dans la situation représentée à la figure 12D, le barillet 46a a tourné au total
d'un angle de 540°, et le doigt 49 est maintenant dans la position 49d en butée contre
la paroi 51d opposée à la paroi 51a, et contre la paroi 82 située dans le prolongement
de la paroi 80.
[0050] Dans cette dernière phase, l'organe d'entraînement 47 est resté immobile dans sa
position déverrouillée.
[0051] On a ainsi débloqué manuellement le coulisseau 4 au moyen de la serrure 46 et on
l'a amené dans sa position déverrouillée (il n'y a pas de ressort 44). Le doigt 49
est passé dans la position relative 49d, près de la paroi 51d, hors de prise avec
les parois du logement 50, qui correspond à la position déverrouillée du coulisseau,
et qui est en butée contre la paroi 82 parallèle à la direction 5.
[0052] Pour la manoeuvre inverse de verrouillage, on fait tourner le barillet 46a sans le
sens inverse 83. le doigt 49, partant de la position 49d, arrive dans la position
49c dans laquelle la paroi 50a le laisse pénétrer dans le logement 50 où il vient
en butée contre la paroi 50b. Dans la rotation de 335° à 205°, le doigt 49 passe de
la position 49c à la position 49b et repousse dans le sens 13 de verrouillage, vers
la gauche de la figure, la paroi 50b et l'ensemble de l'organe d'entraînement 47 sur
la même distance A. Dans la position 49b, le doigt 49 n'est plus en prise avec la
paroi 50b, quitte le logement 50 et peut retourner librement à la position 49a.
[0053] Pour permettre le déblocage du coulisseau 4 de sa position verrouillée de la figure
2, l'organe d'entraînement 47 et le coulisseau 4 comportent des moyens complémentaires
à conjugaison de formes agencés de manière à transformer un déplacement en direction
longitudinale 5 de l'organe d'entraînement 47 au début d'une opération de déverrouillage
en un déplacement du coulisseau 4 dans la direction 15 perpendiculaire à la paroi
extérieure 9 du boîtier 3.
[0054] Comme représenté en détail à la figure 11, le coulisseau 4 comporte un plot 52 dont
la face transversale 53 tournée vers le sens 13 de verrouillage du coulisseau 4 est
inclinée par rapport à ladite direction perpendiculaire 15 et s'étend dans le sens
13 de verrouillage et vers l'intérieur du boîtier 3. De son côté, l'organe d'entraînement
47 comporte une face complémentaire 54 inclinée sensiblement dans le même sens de
façon à déplacer le coulisseau 4 dans la direction 15 vers l'intérieur du boîtier
3 au début d'une opération de déverrouillage du coulisseau 4 au moyen de la clé 45.
[0055] La face 54 de l'organe d'entraînement 47 appartient à un élément formant levier 55
porté par un bras 56 de l'organe 47.
[0056] Le levier 55 est retenu entre le plot 52 et une butée 57 du coulisseau 4, ce qui
oblige à insérer le levier 55 transversalement par rapport au coulisseau 4.
[0057] La surface 58 du levier 55 tournée vers la plaque extérieure 9 du boîtier est située
en face d'une surface correspondante 59 du coulisseau 4.
[0058] Pour que le levier 55 agissant sur la face transversale inclinée 53 du plot 52 parvienne
à sortir l'élément 11 de sa position en prise avec le chant 12 de la plaque 9, il
faut que la distance entre les deux surfaces 58 et 59 soit légèrement supérieure à
la hauteur C de la plage de contact entre le chant 12 et l'épaulement ou chant 11a
de l'élément 11, et soit par exemple égale à C + ε, comme schématisé à la figure 11.
[0059] Il faut également que le levier 55 puisse se déplacer dans le sens de déverrouillage,
opposé au sens de verrouillage 13, d'une longueur suffisante fonction de l'inclinaison
des faces inclinées 53 et 54, pour soulever le plot 52, immobilisé en direction longitudinale,
d'une distance au moins égale à C + ε.
[0060] On a représenté aux figures 13 et 14 un autre mode de réalisation de moyens assurant
à la fois la fonction de rappel élastique du coulisseau 4 vers la paroi extérieure
9 du boîtier 3, et la fonction consistant à s'opposer d'une manière élastique avec
une force prédéterminée à tout déplacement du coulisseau 4 dans la direction longitudinale,
dans un sens ou dans l'autre, à partir de l'une ou l'autre des positions stables déverrouillée
et verrouillée du coulisseau 4.
[0061] A cet effet, le coulisseau 4 présente, au dessus de l'élément 11, une patte 61 s'étendant
dans la direction longitudinale 5 du boîtier dans le sens opposé au sens de verrouillage
13.
[0062] La patte 61 comporte à son extrémité libre, au moins une conformation 62 adaptée
à venir en prise de manière élastique, respectivement dans la position verrouillée
et dans la position déverrouillée du coulisseau 4, avec des conformations complémentaires
63 et 64 solidaires ou faisant partie des replis 29 et 30 constituant le fond du boîtier
3.
[0063] Dans l'exemple représenté, la patte 61 comporte deux conformations 62, situées respectivement
près des parois longitudinales latérales 25 et 26 du boîtier 3. Les conformations
62 sont ici des excroissances convexes de forme sensiblement sphérique.
[0064] De façon complémentaire, les replis 29 et 30 portent chacun une conformation 63 et
une conformation 64, réalisées ici sous forme d'un évidement concave de forme sensiblement
sphérique.
[0065] Les conformations 63 et 64 sont évidemment espacées l'une de l'autre, dans la direction
longitudinale 5 du boîtier 3, d'une distance correspondant au déplacement du coulisseau
4 entre ses positions respectives verrouillée, schématisée en traits pleins à la figure
13, et déverrouillée, schématisée en tirets à cette même figure. Les conformations
63 et 64 sont avantageusement ménagées sur des bras 65 s'étendant longitudinalement
sous les replis 29 et 30 et fixés d'une manière quelconque sous ces replis.
[0066] Les bras 65 peuvent avantageusement appartenir à un organe de fixation adapté à fixer
l'extrémité correspondante du boîtier 3 à l'extrémité correspondante de la lumière
16 de la paroi 17 de l'ouvrant.
[0067] Pour la clarté de la figure 13, la patte 61 a été représentée à la figure 13 écartée
des bras 65 dans la direction 15. Il est clair qu'en réalité, la patte 61 s'appuie
élastiquement sur ces bras.
[0068] Le coulisseau 4 que l'on a décrit ci-dessus peut être avantageusement réalisé par
moulage par injection sous pression à chaud d'une matière plastique. La patte 61 réalisée
de cette manière présente une force de rappel élastique suffisante pour remplir les
fonctions décrites ci-dessus.
[0069] On peut évidemment prévoir à l'inverse des excroissances convexes sur les replis
29 et 30 et des évidements concaves complémentaires sur la patte 61.
[0070] Comme schématisé à la figure 5, la tête de la vis 43 de blocage du pêne 40 peut avantageusement
être masquée par un cache 66.
[0071] Dans le cas où le coulisseau 4 est réalisé en matière plastique, le cache 66 peut
avantageusement être réalisé d'une seule pièce avec le coulisseau 4 auquel il peut
être relié par une charnière 67 constituée par une partie amincie de la matière plastique.
Le cache 66 a une forme rectangulaire adaptée à la forme rectangulaire représentée
aux figures 1 à 6 de la lumière 8 de la serrure 1.
[0072] Dans le mode de réalisation représenté aux figures 15 et 16, le cache 68 comporte
deux extrémités transversales arrondies parallèles adaptées au cas où la lumière 8
a des extrémités longitudinales semi-circulaires.
[0073] Le cache 68 comporte, sur sa face dirigée vers l'intérieur du coulisseau, deux griffes
69 munies chacune d'un ergot 70 adapté à venir en prise avec des conformations complémentaires
non représentées du coulisseau pour fixer de façon amovible le cache 68 audit coulisseau
4.
[0074] Dans l'exemple représenté, le cache 68 comporte également un doigt allongé 71 portant
à son extrémité libre deux languettes 72 formant une pointe de flèche adaptées à être
rabattues le long du doigt 71 pour pénétrer dans un trou complémentaire non représenté
du coulisseau 4 et à s'écarter du doigt pour retenir celui-ci dans le trou, afin de
retenir le cache 68 sur le coulisseau pendant l'actionnement de la vis 43.
[0075] On voit à la figure 16 que le doigt 71 est décalé transversalement par rapport aux
griffes 69, 70.
[0076] On a ainsi décrit une ferrure de verrouillage de structure très simple et économique
comportant un nombre de composants notablement réduit par rapport à l'art antérieur
connu. Cette ferrure est donc particulièrement fiable tout en respectant l'ensemble
des critères fonctionnels de sécurité imposés pour une telle ferrure, qui par ailleurs
est compatible avec les exigences du marché concernant les aspects esthétiques variés
à proposer à la clientèle.
[0077] Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation que
l'on vient de décrire et on peut apporter à ceux-ci de nombreux changements et modifications
sans sortir du domaine de l'invention.
[0078] On peut ainsi adapter à un coulisseau selon la présente invention une poignée d'un
type quelconque autre que celui décrit ci-dessus, par exemple une poignée à levier
ou à bascule ou à poussoir, traversant la lumière 8.
[0079] De même, on peut prévoir un coulisseau et un boîtier comportant respectivement les
doigts 34 et renflements 36, ou la patte 61 et les conformations 62, 63 et 64, sans
comporter un élément en saillie 11 adapté à faire saillie par la lumière 8 dans la
position verrouillée du coulisseau 4.
[0080] Le porte-pêne 6 et le pêne 40 peuvent être d'un type quelconque.
[0081] Le coulisseau 4 comporte au moins un doigt 34 en saillie longitudinalement par rapport
à une extrémité 35 du coulisseau 4, et en ce qu'une paroi longitudinale 25, 26 correspondante
du boîtier 3 comporte un renflement 36 en saillie vers l'intérieur par rapport à cette
paroi 25, 26 et agencé de manière qu'un palpeur 38 ménagé à l'extrémité du doigt 34
et en saillie vers cette paroi 25, 26 par rapport au doigt 34 se trouve respectivement
d'un côté et de l'autre dudit renflement 36 dans les positions stables déverrouillée
et verrouillée du coulisseau 4 et exerce une résistance élastique au contact de ce
renflement 36 lorsque le coulisseau 4 passe de l'une à l'autre desdites positions
stables.
[0082] Le coulisseau 4 comporte une patte 61 s'étendant en porte-à-faux depuis le coulisseau
4 dans la direction longitudinale 5 du boîtier 3, et la patte 61, comporte des conformations
62 situées en face de conformations complémentaires 63, 64 des replis 29, 30 du boîtier
et adaptées à coopérer de façon élastique avec lesdites conformations complémentaires
63, 64.
1. Ferrure (1) de verrouillage pour ouvrant coulissant (2) de porte, fenêtre ou analogue,
comprenant, à l'intérieur d'un boîtier (3), un coulisseau (4) mobile dans la direction
longitudinale (5) du boîtier (3) et portant un porte-pêne (6), des moyens pour bloquer
le coulisseau (4) par rapport au boîtier (3) dans la position verrouillée dudit coulisseau
(4), et des moyens pour libérer le coulisseau (4) de sa position verrouillée, le coulisseau
(4) comportant des moyens formant organe de manoeuvre (7) accessibles à travers une
lumière longitudinale (8) ménagée sur la paroi extérieure (9) du boîtier (3), caractérisée
en ce que le coulisseau (4) présente sur sa face (10) adjacente à la paroi extérieure
(9) du boîtier (3) un élément (11) en saillie d'une hauteur prédéterminée (C) par
rapport à ladite face adjacente (10), cet élément en saillie (11) étant agencé de
manière telle que, dans la position verrouillée du coulisseau (4), il fait saillie
à travers la lumière (8) et est en butée contre le chant (12) de la paroi extérieure
(9) définissant l'extrémité longitudinale de la lumière (8) du côté opposé au sens
de verrouillage (13), et en ce que des moyens de rappel élastiques (14, 61) sont agencés
entre le coulisseau (4) et le boîtier (3) de façon à solliciter en permanence le coulisseau
(4) vers la paroi extérieure (9) du boîtier (3) tout en permettant un déplacement
du coulisseau (4) dans la direction (15) perpendiculaire à ladite paroi extérieure
(9) sur une distance au moins égale à ladite hauteur prédéterminée (C).
2. Ferrure de verrouillage selon la revendication 1, le boîtier (3) étant constitué par
un profilé (24) comportant deux parois longitudinales latérales (25, 26) sensiblement
parallèles en saillie d'un même côté par rapport à la paroi extérieure (9), chaque
paroi longitudinale latérale (25, 26) comportant sur son bord longitudinal respectif
(27, 28) opposé à la paroi extérieure (9) un repli respectif longitudinal (29, 30)
s'étendant transversalement vers l'autre paroi latérale (26, 25), sur une partie au
moins de la dimension transversale du boîtier (3), caractérisée en ce que le coulisseau
(4) comporte au moins une patte (14, 61) adaptée à s'appuyer de façon élastique sur
l'un au moins des replis (29, 30) du boîtier (3).
3. Ferrure de verrouillage selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le coulisseau
(4) comporte des moyens (34, 62) adaptés à coopérer avec des moyens complémentaires
(36 ; 63, 64) du boîtier (3) pour faire des deux positions déverrouillée et verrouillée
du coulisseau (4) des positions stables précises en s'opposant d'une manière élastique
avec une force prédéterminée à tout déplacement dans la direction longitudinale (5),
dans un sens ou dans l'autre, du coulisseau (4) à partir de l'une ou l'autre desdites
positions stables, le cas échéant en aidant le déplacement du coulisseau (4) jusqu'à
la position stable opposée en cas de dépassement d'une position moyenne instable.
4. Ferrure de verrouillage selon la revendication 3, caractérisée en ce que le coulisseau
(4) comporte au moins un doigt (34) en saillie longitudinalement par rapport à une
extrémité (35) du coulisseau (4), et en ce qu'une paroi longitudinale (25, 26) correspondante
du boîtier (3) comporte un renflement (36) en saillie vers l'intérieur par rapport
à cette paroi (25, 26) et agencé de manière qu'un palpeur (38) ménagé à l'extrémité
du doigt (34) et en saillie vers cette paroi (25, 26) par rapport au doigt (34) se
trouve respectivement d'un côté et de l'autre dudit renflement (36) dans les positions
stables déverrouillée et verrouillée du coulisseau (4) et exerce une résistance élastique
au contact de ce renflement (36) lorsque le coulisseau (4) passe de l'une à l'autre
desdites positions stables.
5. Ferrure de verrouillage selon la revendication 4, caractérisée en ce que les renflements
(36) sont ménagés par déformation vers l'intérieur des parois longitudinales latérales
(25, 26) du boîtier (3).
6. Ferrure de verrouillage selon la revendication 3, caractérisée en ce que le coulisseau
(4) comporte une patte (61) s'étendant en porte-à- faux depuis le coulisseau (4) dans
la direction longitudinale (5) du boîtier (3), et en ce que la patte (61), comporte
des conformations (62) situées en face de conformations complémentaires (63, 64) des
replis (29, 30) du boîtier et adaptées à coopérer de façon élastique avec lesdites
conformations complémentaires (63, 64).
7. Ferrure de verrouillage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que des moyens formant butées (41) sont ménagés sur la face interne (25a, 26a)
d'au moins une paroi longitudinale latérale (25, 26) du boîtier (3) après l'insertion
du coulisseau (4) à l'intérieur du boîtier (3) pour limiter la course du coulisseau
(4) dans au moins un sens à l'intérieur du boîtier (3).
8. Ferrure de verrouillage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que le coulisseau (4) porte près de l'extrémité (42) de l'élément formant organe
de manoeuvre (7) opposée à l'élément en saillie (11) un porte-pêne (6), et en ce que
la longueur (1) de la lumière (8) et la position du porte-pêne (6) sont prédéterminées
de façon telle qu'une vis (43) de blocage de la saillie (P) du pêne (44) est accessible
par la lumière (8) dans la position déverrouillée du coulisseau (4).
9. Ferrure de verrouillage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce qu'elle comporte des moyens formant ressort (44) agencés entre le boîtier (3)
et le coulisseau (4) et sollicitant en permanence le coulisseau (4) dans le sens (13)
vers sa position verrouillée.
10. Ferrure de verrouillage selon l'une quelconque des revendications précédentes, le
coulisseau (4) pouvant être débloqué depuis l'extérieur de l'ouvrant (2) au moyen
d'une clé (45) actionnant un organe (47) d'entraînement du coulisseau (4), caractérisée
en ce que l'organe d'entraînement (47) et le coulisseau (4) comportent des moyens
complémentaires (53, 54) à conjugaison de formes agencés de manière à transformer
un déplacement en direction longitudinale (5) de l'organe d'entraînement (47) au début
d'une opération de déverrouillage en un déplacement du coulisseau (4) dans la direction
(15) perpendiculaire à la paroi extérieure (9) du boîtier (3) vers l'intérieur dudit
boîtier (3).
11. Ferrure de verrouillage selon la revendication 10, caractérisée en ce que le coulisseau
(4) comporte un plot (52) dont la face transversale (53) tournée vers le sens (13)
de verrouillage du coulisseau (4) est inclinée par rapport à ladite direction perpendiculaire
(15) et s'étend dans le sens (13) de verrouillage et vers l'intérieur du boîtier (3),
et en ce que l'organe d'entraînement (47) comporte une face complémentaire (54) inclinée
sensiblement dans le même sens de façon à déplacer le coulisseau (4) dans la direction
(15) vers l'intérieur du boîtier (3) au début d'une opération de déverrouillage du
coulisseau (4) au moyen de la clé (45).