[0001] L'invention a trait à un dispositif d'autoblocage d'un tablier de volet roulant en
position déployée constitué d'au moins deux maillons reliés à l'aide de moyens d'articulation,
l'un de ces maillons étant monté pivotant sur un arbre d'enroulement du tablier entre
une position repliée autour de cet arbre et une position déployée, l'autre maillon
étant raccordé, par des moyens de liaison articulés, à la première lame du tablier.
[0002] La présente invention trouvera son application dans le domaine des volets roulants.
[0003] L'on connaît déjà un certain nombre de dispositifs d'autoblocage de tabliers de volets
roulants correspondant à la description ci-dessus. A ce propos, il convient de rappeler
que de tels dispositifs d'autoblocage ont pour fonction d'empêcher le tablier du volet
roulant, lorsqu'il est en position totalement déployée, de remonter dans le caisson
abritant, habituellement, l'arbre d'enroulement de ce tablier, ceci sous l'action
d'une poussée exercée directement sur ce dernier correspondant, par exemple, à une
tentative d'effraction.
[0004] Ainsi, usuellement, de tels dispositifs d'autoblocage sont constitués d'un, deux
ou davantage de maillons qui ont la faculté, d'une part, de venir se replier autour
de l'arbre d'enroulement du tablier pour ne pas gêner l'enroulement de ce dernier
à l'intérieur du caisson et, d'autre part, de venir « s'arc-bouter » entre l'arbre
d'enroulement et la première lame du tablier lorsque celui-ci est en position totalement
déployée.
[0005] A ce propos, l'on comprend bien que ce dispositif d'autoblocage n'est efficace que
dans une position bien déterminée qu'il convient de maîtriser parfaitement. Tout particulièrement,
il y a lieu de tenir compte, dans ce but, de la distance séparant la première lame
du tablier et l'arbre d'enroulement sachant que cette distance est variable en fonction
de la section que présente le tablier enroulé et, donc, de la taille du volet roulant.
En quelque sorte, pour obtenir un fonctionnement optimal, la taille et le nombre des
maillons constituant le dispositif d'autoblocage devraient être strictement déterminés
par rapport à la distance précitée.
[0006] A cela vient s'ajouter un autre problème qui consiste en ce que, souvent, le nombre
des lames du tablier est ainsi déterminé que, en position totalement déployée, la
première lame s'étende à l'intérieur du caisson et, donc, au-dessus des coulisses
latérales de guidage, sur au moins la moitié, de préférence deux tiers, de sa hauteur.
Etant donné que l'on ne peut ajuster précisément le nombre des lames à la hauteur
exacte d'un volet roulant, il se peut que pour satisfaire à la condition ci-dessus,
l'on ait jusqu'à une lame et demi persistant à l'intérieur du caisson lorsque le tablier
est déployé.
[0007] L'on comprend que cela influence, également, la distance séparant cette première
lame du tablier de l'arbre d'enroulement et, donc, la longueur du dispositif d'autoblocage.
[0008] Plus encore, la hauteur des lames s'étendant dans le caisson lorsque le tablier est
déployé influence la position qu'emprunte le dispositif d'autoblocage au moment d'entrer
en action. Or, en fonction de cette position les contraintes imprimées sur la première
lame du tablier sont différentes.
[0009] A ce propos, le cas idéal correspond à la situation où la contrainte imprimée par
le dispositif d'autoblocage sur la première lame du tablier se situe, très exactement,
dans le plan de ce dernier, à supposer que cette première lame du tablier est, elle-même,
dans l'alignement des autres lames. Or, étant donné que cette première lame du tablier
se situe le plus souvent soit trop haut, soit trop bas par rapport à la position idéale
du dispositif d'autoblocage, la contrainte imprimée par ce dernier sur cette première
lame se traduit, très souvent, par une composante perpendiculaire au plan du tablier
de sorte que cette première lame est, soit repoussée contre la paroi du caisson, soit
repliée en direction de l'arbre d'enroulement sous cette contrainte. Cela a pour conséquence,
de solliciter, fortement, les moyens d'articulation reliant cette première lame à
la seconde jusqu'à entraîner, dans certains cas, leur rupture.
[0010] L'on remarquera que l'on a déjà imaginé des dispositifs d'autoblocage réglables permettant
d'ajuster leur position par rapport aux paramètres variables préalablement cités.
A ce propos, le document FR-A-2.720.100 décrit, déjà, un dispositif d'autoblocage
composé de plusieurs maillons dont le premier est monté pivotant sur l'arbre d'enroulement
du tablier par l'intermédiaire de moyens d'accrochage à position réglable. Plus précisément,
ces moyens d'accrochage se présentent sous forme de brides comportant des collerettes
s'étendant en partie autour de l'arbre d'enroulement et présentant une série de logements
pour la réception d'une goupille sur laquelle est monté, de manière pivotante, le
premier maillon du dispositif d'autoblocage.
[0011] Si une telle possibilité de réglage permet d'ajuster, du moins en partie, la longueur
du dispositif d'autoblocage par rapport à la variation de la section du tablier en
position enroulée, en aucun cas, elle ne résout le problème de l'action de ce dispositif
de déblocage sur la première lame du tablier, action, qui, tel que rappelé ci-dessus,
doit s'exercer dans le plan de ce dernier.
[0012] Il est encore connu par le document FR-A-2.552.485 un dispositif d'autoblocage composé
de plusieurs lames reliées entre elles par une articulation télescopique présentant
deux secteurs de rotation délimités par un décrochement et à même de limiter l'angle
de blocage de deux lames consécutives quand celles-ci sont en compression, soit par
le mouvement de l'arbre, soit par un essai de soulèvement du tablier. Plus précisément,
ces lames du dispositif d'autoblocage sont à même de s'opposer à une tentative de
soulèvement du tablier, ceci lorsqu'elles décrivent, entre elles, une forme concave
ou encore une forme convexe par rapport à l'axe de l'arbre d'enroulement de ce tablier.
En somme, un tel dispositif d'autoblocage est en mesure de remplir ces fonctions de
manière optimale, non pas dans un seul cas de figure comme pour le dispositif du document
cité précédemment, mais dans deux cas précis. En fait, en aucun cas, un tel dispositif
d'autoblocage ne peut répondre à toutes les situations rencontrées. Ainsi, sauf dans
deux situations idéales, l'action de ce dispositif d'autoblocage sur la première lame
du tablier ne s'effectue pas dans l'alignement de ce dernier, conduisant à une mise
sous contrainte de la lame finale et, donc, de ses moyens d'articulation la reliant
à la lame suivante, voire au dernier maillon du dispositif d'autoblocage.
[0013] En fin de compte, la présente invention se veut à même d'apporter une solution aux
problèmes précités ou permettant au dispositif d'autoblocage de s'ajuster aux contraintes
dimensionnelles variables, à savoir la section empruntée par le tablier enroulé autour
de son arbre d'enroulement et, plus particulièrement, la hauteur que définissent la
ou les lames persistant à l'intérieur du caisson du volet roulant lorsque le tablier
est en position déployée.
[0014] A cet effet, l'invention concerne un dispositif d'autoblocage d'un tablier de volet
roulant en position déployée, constitué d'au moins deux maillons reliés à l'aide de
moyens d'articulation, l'un de ces maillons étant monté pivotant sur un arbre d'enroulement
du tablier entre une position repliée autour de cet arbre et une position déployée,
l'autre maillon étant raccordé, par des moyens de liaison articulés, à la première
lame du tablier, caractérisé par le fait que les moyens d'articulation reliant les
deux maillons du dispositif d'autoblocage sont équipés de moyens à même d'assurer
le blocage en rotation des maillons, l'un par rapport à l'autre, dans une position
angulaire quelconque, ces moyens étant activés sous l'impulsion d'une force tendant
à repousser les maillons l'un en direction de l'autre.
[0015] Avantageusement, selon l'invention, le dispositif d'autoblocage comporte des moyens
de rappel élastiques à même de repousser le premier maillon dans sa position déployée
par rapport à l'arbre d'enroulement.
[0016] Le dispositif d'autoblocage peut être encore muni de trois ou davantage de maillons
dont au moins le dernier, rattaché à la première lame du tablier, est relié au précédent
à l'aide de moyens d'articulation conformes à l'invention.
[0017] Selon un autre mode de réalisation le premier maillon est défini par deux ou davantage
de tronçons de maillons rendus solidaires à l'aide d'articulations leur permettant
de se replier autour de l'arbre d'enroulement ou encore de se déployer sous l'action
de moyens de rappel élastiques.
[0018] Les avantages découlant de la présente invention consistent en ce que tant que le
dispositif d'autoblocage est en tension, le dernier maillon raccordé à la première
lame du tablier est en mesure de pivoter librement par rapport aux maillons suivants.
De cette manière, ce dernier maillon du dispositif de blocage peut venir se placer
idéalement par rapport à la première lame du tablier quelle que soit la position de
cette lame dans le caisson. Contrairement, en fin de manoeuvre de déploiement du tablier
et en poursuivant l'action exercée sur l'arbre d'enroulement, la contre-réaction procurée
par la première lame du tablier sur le dernier maillon tend à repousser celui-ci en
direction du maillon précédent, ce qui a pour conséquence d'immobiliser en rotation
ces maillons les uns par rapport aux autres. Aussi, l'action que vient exercer, alors,
ce dispositif d'autoblocage sur cette première lame du tablier se traduit par une
force s'exerçant, sensiblement, dans le plan de ce dernier. De ce fait, l'on atteint
le but recherché.
[0019] L'invention est exposée plus en détail dans la description qui va suivre se rapportant
au dessin joint en annexe et illustrant un mode de réalisation.
- la figure 1 est une Vue schématisée partielle et en coupe d'un volet roulant illustrant
un dispositif d'autoblocage, conforme à l'invention, venant s'interposer entre l'arbre
d'enroulement du tablier et la première lame de ce dernier, celle-ci ne s'étendant
que faiblement à l'intérieur du caisson dudit volet roulant ;
- la figure 2 est une vue similaire à la figure 1 et illustrant la position prise par
le dispositif d'autoblocage lorsque les deux premières lames persistent à l'intérieur
du caisson lorsque le tablier est en position déployée ;
- la figure 3 est une vue schématisée des moyens d'articulation reliant les deux maillons
du dispositif d'autoblocage ;
- la figure 4 est une vue similaire aux figures 1 et 2, le dispositif d'autoblocage
étant illustré sous forme de deux maillons dont le premier est composé de deux tronçons
de maillons montés pivotants l'un par rapport à l'autre.
[0020] Tel que représenté dans les figures des dessins ci-joints, la présente invention
concerne le domaine des volets roulants. Ainsi, un tel volet roulant 1 comporte un
arbre d'enroulement 2 d'un tablier 3 composé d'une juxtaposition de lames 4, 5, reliées
entre elles à l'aide d'articulations 6 souvent de nature télescopique permettant de
conférer à ce tablier 3 du volet roulant 1 une position ajourée et une position d'occultation
totale. A noter que ces lames 4, 5, sont amenées à se déplacer, au niveau de leurs
extrémités latérales, dans des rails de guidage 7 aboutant, usuellement, à leur extrémité
supérieure 8 à un caisson 9 à même d'abriter le tablier 3 en position enroulée autour
de l'arbre d'enroulement 2.
[0021] A ce propos, la première lame 4 de ce tablier 3 est raccordée à cet arbre d'enroulement
2 par l'intermédiaire d'un dispositif d'autoblocage 10 ayant pour fonction de s'opposer,
sous l'action d'une poussée exercée sur ledit tablier 3 totalement déployé, à la remontée
de ce dernier à l'intérieur du caisson 9. En fait, en l'absence d'un tel dispositif
d'autoblocage 10, il serait aisé, à un aigrefin, de pénétrer dans une habitation,
précisément, en soulevant le tablier qui viendrait, alors, se replier de manière incontrôlée
à l'intérieur du caisson.
[0022] En fait, selon l'invention, ce dispositif d'autoblocage 10 est constitué d'au moins
deux maillons 11, 12 reliés à l'aide de moyens d'articulation 13, l'un 11 de ces maillons
étant monté pivotant sur l'arbre d'enroulement 2, entre une position repliée autour
de ce dernier et une position déployée 14, plus particulièrement visible dans les
figures 1, 2 et 4. L'autre maillon 12 est raccordé, quant à lui, par des moyens de
liaison articulés 15 à la première lame 4 du tablier 3.
[0023] Plus spécifiquement, les moyens d'articulation 13, reliant les deux maillons 11,
12 du dispositif 10 et représentés selon un mode de réalisation préférentiel dans
la figure 3 sont équipés de moyens 16 à même d'assurer le blocage en rotation de ces
maillons 11, 12 l'un par rapport à l'autre dans une position angulaire quelconque,
sous l'impulsion d'une force de réaction imprimée par le tablier 3 ayant tendance
à repousser lesdits maillons 11, 12 l'un en direction de l'autre.
[0024] En fait, étant donné que les moyens de blocage 16 n'interviennent que sous l'effet
d'une compression d'un maillon 11 sur l'autre 12, ces derniers peuvent, en définitive,
librement pivoter l'un par rapport à l'autre tant que le tablier 3 n'est pas totalement
déployé . En effet, sous l'influence du poids des lames 4, 5, celles-ci maintiennent
ces maillons 11, 12 écartés l'un par rapport à l'autre.
[0025] Le cas échéant ce dispositif d'autoblocage 1 peut encore être muni de moyens de rappel
élastiques 17 à même de repousser le maillon 11 dans sa position déployée 14 par rapport
à l'arbre d'enroulement 2.
[0026] Finalement, comme cela ressort, notamment des figures 1 et 2, cette libre articulation
des maillons 11, 12, préalablement à leur blocage, permet au dispositif d'autoblocage
10 de s'ajuster, parfaitement, à la distance D séparant l'axe 18 dudit arbre d'enroulement
2 de l'extrémité libre 19 de la première lame 4 correspondant au tablier 3 en précisant,
à ce propos, que cette distance D est dépendante de la position prise par cette extrémité
libre 19 de cette première lame 4 à l'intérieur du caisson 9.
[0027] Finalement l'on s'aperçoit que le dispositif d'autoblocage étant systématiquement
bien ajusté en longueur, l'action qu'il vient exercer, une fois activé, sur la première
lame 4 du tablier 3 se traduit par une force s'étendant dans le plan de ce dernier
évitant toute mise sous contrainte de cette première lame 4 dans une direction perpendiculaire.
[0028] Selon un mode de réalisation préférentiel illustré dans la figure 3, les moyens d'articulation
13 présentent une configuration similaire à une genouillère, le maillon 12 comportant,
à son extrémité supérieure 20, opposée à celle destinée à coopérer avec la première
lame 4, une forme de crochet 21 engagé dans une gouttière 22 présente à l'extrémité
inférieure 23 du maillon suivant 11. Plus précisément, la partie en forme de crochet
21 comporte une terminaison 24 de forme arrondie venant prendre position dans un berceau
25 que définit l'une des parois latérales 26 délimitant la gouttière 22. A noter que
si la partie en forme de crochet 21 est en mesure de pivoter à l'intérieur de la gouttière
22, notamment sous l'influence de la coopération de la terminaison de forme arrondie
24 avec le berceau 25, cette partie en forme de crochet 21 présente, en outre, un
certain jeu 27 à l'intérieur de cette gouttière 22 pour les raisons qui vont à présent
être exposées.
[0029] Plus particulièrement, les moyens de blocage en rotation 16 se présentent sous forme
de moyens d'accrochage, tels que des dentures 28, ménagées en périphérie 29 de la
partie en forme de crochet 21 et destinées à coopérer avec des moyens d'accrochage
complémentaires tels qu'une denture de forme conjuguée 30, présente au niveau de la
paroi interne 31 de la gouttière 22.
[0030] Ainsi, tant qu'il est exercé sur le maillon 12 une traction, les moyens d'accrochage
28 restent dégagés des moyens d'accrochage complémentaires 30 en raison du jeu 27
existant au niveau de la partie en forme de crochet 21 à l'intérieur de la gouttière
22. Dans ces conditions, l'on comprend, évidemment, que le maillon 12 peut librement
pivoter par rapport au maillon 11 par rotation de la terminaison 24 dans le berceau
25.
[0031] Contrairement lorsque le maillon 12 est repoussé contre le maillon 11 résultant de
l'arrivée en fin de déploiement du tablier 3 et de la poursuite de la commande en
rotation de l'arbre d'enroulement 2, les moyens d'accrochage, sous forme de dentures
28, viennent coopérer avec les moyens d'accrochage complémentaires 30 ayant pour conséquence
le blocage en rotation des maillons 11, 12 l'un par rapport à l'autre. Etant donné
que, préalablement, le maillon 12 a pu se positionner, librement, par rapport à la
première lame 4 du tablier 3, l'on est assuré, lorsque intervient ce blocage en rotation
des maillons 11, 12, que l'action exercée, alors, par le dispositif d'autoblocage
10 sur cette première lame 4 se traduit par une force dans le plan du tablier 3.
[0032] Tel que visible sur la figure 3 des dessins ci-joints, ces moyens de blocage en rotation
16 peuvent encore adopter un autre mode de réalisation. Plus particulièrement, le
maillon 12 peut être pourvu, à son extrémité supérieure 20, d'une patte 32 pourvue,
sur son côté 33 en regard de l'extrémité inférieure 23 du maillon 11, de moyens d'accrochage,
notamment sous forme de dentures 28A destinées à coopérer avec des moyens d'accrochage
complémentaires, également le cas échéant sous forme de dentures 30A, que comporte
le pourtour externe 34 de la paroi latérale 26 correspondant à la gouttière 22 et
définissant le berceau 25. Il est à observer que le jeu 27A persistant entre la denture
28A et celle 30A lorsque les maillons 11, 12 sont en tension, est sensiblement égal
au jeu 27 entre les moyens d'accrochage 28 et les moyens d'accrochage complémentaires
30 correspondant, respectivement, à la partie en forme de crochet 21 et à la gouttière
22.
[0033] Il convient de préciser qu'en lieu et place de dentures constituant les moyens d'accrochage
28 ; 28A et les moyens d'accrochage complémentaires 30 ; 30A l'on peut imaginer d'autres
formes de réalisation de ces derniers. Tout particulièrement, à ces dentures l'on
peut substituer un revêtement à fort coefficient de frottement, tel qu'un revêtement
en caoutchouc ou analogue. L'on peut encore imaginer de combiner ces différentes solutions
de telle sorte que, par exemple, des dentures viennent, en position de blocage s'imbriquer
dans un revêtement souple en caoutchouc.
[0034] Comme déjà indiqué plus haut, tant que les maillons 11, 12 sont en tension, ils sont
en mesure de pivoter librement l'un par rapport à l'autre. Dans ces conditions et
avant que les moyens de blocage en rotation 16 entrent en action, le maillon 12, raccordé
à la première lame 4 du tablier 3, est apte à se rabattre librement sous le maillon
11, en direction de l'arbre d'enroulement 2. Une telle situation pourrait, notamment
se rencontrer dans le cas illustré dans la figure 2. Comme cela est visible, après
fermeture du tablier 3 une ou plusieurs lames 4 de ce tablier 3, restent encore engagées
dans le caisson 9 et ne sont pas maintenues par les rails de guidage 7. Aussi, avant
qu'agisse le dispositif d'autoblocage, ces lames 4 peuvent, elles-mêmes, basculer
en direction de cet arbre d'enroulement 2 en entraînant précisément le maillon 12.
En continuant à entraîner, à cet instant, l'arbre d'enroulement 2, l'ensemble, mis
sous contrainte, risque de se rompre. Pour éviter cela, ce dispositif d'autoblocage
10 reçoit des moyens butées 40 aptes à limiter l'angle de pivotement du maillon 12
par rapport au maillon 11, ceci au moins en direction de l'arbre d'enroulement 2.
Substantiellement et selon un exemple de réalisation, ces moyens butées 40 sont constitués
par un arrêt 41 faisant saillie sur le pourtour externe 34 de la paroi latérale 26
correspondant à la gouttière 22 du maillon 11, au-delà des dentures 30A. Contre cet
arrêt 41 est, ainsi, en mesure de buter l'extrémité libre de la patte 32 dont est
équipé le maillon 12 à son extrémité supérieure 20. Bien entendu, l'on pourrait encore
imaginer d'autres modes de réalisation de ces moyens butées 40.
[0035] Tel que cela ressort de ce qui précède, ces derniers sont les garants d'un fonctionnement
optimal et dans tous les cas de figure de ce dispositif d'autoblocage 10, conforme
à l'invention.
[0036] Tel qu'exposé dans la partie introductive, il est nécessaire que le dispositif d'autoblocage
10 soit ajusté à la section que peut emprunter le tablier 3 enroulé autour de l'arbre
d'enroulement 2. Aussi, l'on comprend que pour satisfaire certains cas de figure,
le premier maillon 11 doit présenter une certaine longueur qui, si on l'imaginait
rigide, entraverait, quelque peu, l'enroulement du tablier 3 autour de cet arbre d'enroulement
2. Dans ce but, ce premier maillon 11 peut être constitué par deux ou davantage de
tronçons de maillons 11A, 11B qui tel que visible dans la figure 4 sont repliables
autour de l'arbre d'enroulement 2. Plus précisément, de tels tronçons de maillons
11A, 11B sont rendus solidaires, dans ces conditions, par une articulation 35 leur
permettant, précisément, de s'enrouler autour de l'arbre d'enroulement 2, contre l'action
de moyens de rappel élastiques 36 ayant tendance à les repousser l'un par rapport
à l'autre pour les amener systématiquement, dans leur position déployée, sensiblement
alignés.
[0037] A ce propos, pour permettre à ce dispositif d'autoblocage d'épouser au mieux la périphérie
de l'arbre d'enroulement 2, les maillons 11, 12 et/ou les tronçons de maillons 11A,
11B peuvent être de forme curviligne adaptée à la section de l'arbre d'enroulement
2. L'on peut encore imaginer, au cas où ce dernier est de section polygonale, d'ajuster
les maillons 11, 12 ou encore les tronçons de maillons 11A, 11B à la forme des côtés
de cet arbre d'enroulement 2 de forme polygonale.
[0038] Selon un autre mode de réalisation le dispositif d'autoblocage 10 peut être constitué
de plus de deux maillons qui peuvent tous être reliés à l'aide de moyens d'articulation
13 équipés de moyens de blocage 16 sachant, cependant, qu'au moins le dernier maillon
12, rattaché à la première lame 4 du tablier 3 est relié au maillon précédent de cette
manière.
1. Dispositif d'autoblocage d'un tablier (3) de volet roulant (1) en position déployée,
constitué d'au moins deux maillons (11, 12) reliés à l'aide de moyens d'articulation
(13), l'un de ces maillons (11) étant monté pivotant sur un arbre d'enroulement (2)
du tablier (3) entre une position repliée autour de cet arbre (2) et une position
déployée (14), l'autre maillon (12) étant raccordé par des moyens de liaison articulés
(15), à la première lame (4) du tablier (3), caractérisé par le fait que les d'articulation
(13) reliant les deux maillons (11, 12) du dispositif d'autoblocage (10) sont équipés
de moyens (16) à même d'assurer le blocage en rotation de ces maillons (11, 12) l'un
par rapport à l'autre dans une position angulaire quelconque, ces moyens (16) étant
activés sous l'impulsion d'une force tendant à repousser les maillons (11, 12) l'un
en direction de l'autre.
2. Dispositif d'autoblocage selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comporte
trois ou davantage de maillons dont au moins le dernier (12), rattaché à la première
lame (4) du tablier (3), est relié au précédent (11) à l'aide de moyens d'articulation
(13) équipés de moyens de blocage (16).
3. Dispositif d'autoblocage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
par le fait que le premier maillon (11), monté pivotant sur l'arbre d'enroulaient
(2) du tablier (3), est constitué par deux ou davantage de tronçons de maillons (11A,
11B) repliables autour dudit arbre d'enroulement (2), contre l'action de moyens de
rappel élastiques (36) à même de les repousser l'un par rapport à l'autre pour les
amener dans leur position déployée, sensiblement alignés.
4. Dispositif d'autoblocage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
par le fait que les moyens d'articulation (13) présentent une configuration similaire
à une genouillère.
5. Dispositif d'autoblocage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le maillon (12) comporte, à son extrémité supérieure (20), opposée
à celle destinée à coopérer avec la première lame (4), une forme de crochet (21) engagée
dans une gouttière (22) présente à l'extrémité inférieure (23) du maillon suivant
(11), la partie en forme de crochet (21) comportant une terminaison (24) de forme
arrondie venant prendre position dans un berceau (25) que définit l'une des parois
(26) délimitant ladite gouttière (22), ladite partie en forme de crochet (21) présentant,
en outre, un certain jeu (27) à l'intérieur de ladite gouttière (22).
6. Dispositif d'autoblocage selon la revendication 5, caractérisé par le fait que les
moyens de blocage en rotation (16) se présentent sous forme de moyens d'accrochage,
tels que des dentures (28), ménagées en périphérie (29) de la partie en forme de crochet
(21) et destinées à coopérer avec des moyens d'accrochage complémentaires, tels qu'une
denture de forme conjuguée (30), présente au niveau de la paroi interne (31) de la
gouttière (22), lesdits moyens d'accrochage (28) venant à coopérer avec les moyens
d'accrochage complémentaires (30) sous l'action d'une poussée des maillons (11, 12)
l'un en direction de l'autre.
7. Dispositif d'autoblocage selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisé par le
fait que les moyens de blocage en rotation (16) sont constitués, d'une part, par des
moyens d'accrochage, notamment sous forme d'une denture (28A), équipant le côté (33),
en regard de l'extrémité inférieure (23) du maillon (11), d'une patte (32) que comporte
le maillon (12) à son extrémité supérieure (20) et, d'autre part, par des moyens d'accrochage
complémentaires, tels qu'une denture (30A), ménagée sur le pourtour externe (34) de
la paroi latérale (26) correspondant à la gouttière (22) et définissant le berceau
(25), entre ces moyens d'accrochage (28A) et les moyens d'accrochage complémentaires
(30A) persiste un jeu (27A) lorsque les maillons (11, 12) sont en tension tandis que
lesdits moyens d'accrochage (28A) coopèrent avec les moyens d'accrochage complémentaires
(30A) lorsque les maillons (11, 12) sont repoussés l'un en direction de l'autre.
8. Dispositif d'autoblocage selon les revendications 6 et 7, caractérisé par le fait
que le jeu (27) entre les moyens d'accrochage (28) et les moyens d'accrochage complémentaires
(30) et le jeu (27A) entre les moyens d'accrochage (28A) et les moyens d'accrochage
complémentaires (30A) sont sensiblement égaux.
9. Dispositif d'autoblocage selon l'une quelconque des revendications 6 et 7, caractérisé
par le fait que les moyens d'accrochage (28 ; 28A) sont constitués par des dentures
et/ou un revêtement à fort coefficient de frottement, tel qu'un revêtement en caoutchouc,
tandis que les moyens d'accrochage complémentaires (30 ; 30A) sont constitués par
des dentures et/ou un revêtement à fort coefficient de frottement, tel qu'un revêtement
en caoutchouc.
10. Dispositif d'autoblocage selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé
par le fait que les maillons (11, 12) et/ou les tronçons de maillons (11A, 11B) sont
de forme curviligne adaptée à la section de l'arbre d'enroulement (2).
11. Dispositif d'autoblocage selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé
par le fait que les maillons (11, 12) et/ou les tronçons de maillons (11A, 11B) sont
ajustés à la forme des côtés d'un arbre d'enroulement (2) de forme polygonale.
12. Dispositif d'autoblocage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
par le fait qu'il comporte des moyens butées (40) aptes à limiter l'angle de pivotement
du maillon 12 par rapport au maillon (11) en direction de l'arbre d'enroulement (2).
13. Dispositif d'autoblocage selon les revendications 7 et 12, caractérisé par le fait
que les moyens butées (40) sont constitués par un arrêt (41) faisant saillie sur le
pourtour externe (34) de la paroi latérale (26) correspondant à la gouttière (22)
du maillon (11), contre cet arrêt (41) étant en mesure de buter l'extrémité libre
de la patte (32) équipant le maillon (12) à son extrémité supérieure (20).
14. Dispositif d'autoblocage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
par le fait qu'il comporte des moyens de rappel élastiques (17) à même de repousser
le maillon (11), monté pivotant sur l'arbre d'enroulement (2), dans sa position déployée
(14) par rapport à cet arbre d'enroulement (2).