[0001] La présente invention concerne d'une façon générale des codeurs magnétiques et, plus
particulièrement, des codeurs magnétiques pour produire une impulsion de référence
en addition à un signal de haute résolution.
[0002] Habituellement, dans un codeur incrémental rotatif, quand une impulsion de référence
est nécessaire, le codeur comporte, pour remplir la fonction concernant l'impulsion
de référence, une piste particulière qui est séparée de la piste de haute résolution.
Un détecteur séparé est utilisé pour détecter la piste d'impulsion de référence. Des
codeurs de ce genre peuvent comporter une cible constituée par un disque optique en
vue d'une utilisation avec un détecteur optique ou bien une cible formée par une roue
dentée ou un aimant en vue d'une utilisation avec un détecteur magnétique.
[0003] Pour des codeurs magnétiques, la piste de haute résolution et la piste d'impulsion
de référence ne peuvent pas être placées dans des positions très rapprochées l'une
de l'autre du fait que le champ magnétique provenant du pôle de référence créerait
une perturbation dans la piste de haute résolution. Spécifiquement, la piste de haute
résolution prévue sur le codeur doit être très précise. Si un champ perturbateur (comme
un champ provenant d'un pôle de référence) se manifeste à proximité de cette piste,
la précision sera altérée au voisinage de ce champ perturbateur.
[0004] En conséquence, les détecteurs utilisés avec des codeurs magnétiques produisent un
signal avec une assez mauvaise précision si la piste de référence est placée à proximité
de la piste de haute résolution. Il en résulte que des codeurs magnétiques qui font
intervenir une impulsion de référence doivent être relativement gros pour pouvoir
obtenir l'espacement nécessaire entre les deux pistes. En outre, il se pose de nombreux
problèmes de fabrication en ce qui concerne la magnétisation d'une impulsion de référence
placée très près d'une piste magnétique de haute résolution.
[0005] On se rend compte par conséquent que les appareils et procédés connus sont soumis
à des limitations. Il est assez évident qu'il serait avantageux de disposer d'autres
moyens pour contrebalancer une ou plusieurs des limitations indiquées ci-dessus. L'invention
a pour but de résoudre de ce problème, comme cela va être précisé plus complètement
dans la suite.
[0006] Selon un aspect de l'invention, le problème précité est résolu par la création d'un
codeur magnétique comprenant une série de pôles magnétiques espacés régulièrement
le long de la piste magnétique. Certains des pôles magnétiques sont séparés par des
transitions polaires régulières alignées uniformément par rapport à la voie de la
piste magnétique. Au moins deux des pôles magnétiques sont séparés par une transition
polaire irrégulière, inclinée par rapport aux transitions polaires régulières de telle
sorte qu'un détecteur magnétique situé à proximité d'un bord de la piste magnétique
détecte un pôle large et un pôle étroit afin de permettre la production d'un signal
de référence.
[0007] Selon un autre aspect de l'invention, ce problème est résolu par la création d'un
procédé approprié de production d'un signal de référence.
[0008] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mis en évidence dans
la description détaillée qui va suivre, faite en relation avec les dessins ci-joints
dans lesquels :
Les figures 1, 3, 4, 5, 7, 9 et 16 sont des représentations schématiques illustrant
différentes réalisations du codeur magnétique conforme à la présente invention ;
les figures 2, 6, 8, 10 et 17 sont des représentations graphiques illustrant des signaux
produits par les réalisations représentées ;
les figures 11, 12, 13 et 15 sont des représentations graphiques illustrant des traitements
des signaux produits par les réalisations représentées ; et
la figure 14 est une représentation schématique illustrant un autre dispositif de
détection utilisable avec la présente invention.
[0009] La présente invention résout les problèmes rencontrés dans l'art antérieur par intégration
de l'impulsion de référence dans la piste magnétique utilisée de façon à produire
le signal de haute résolution. Au moyen d'une légère modification d'une zone localisée
sur la piste magnétique, une interférence magnétique est évitée tout en permettant
la création d'un moyen d'obtention d'une impulsion de référence. Par exemple, si une
zone d'un pôle est réalisée légèrement plus grande ou plus petite, une impulsion de
référence peut être produite avec seulement une perturbation minimale ou nulle dans
le signal de haute résolution.
[0010] Ce principe constitue la caractéristique de base des codeurs magnétiques d'impulsions
de référence intégrées qui vont être décrits dans la suite. Dans tous les cas, une
impulsion de référence analogique ou numérique est créée en exploitant la différence
entre le signal de sortie d'un détecteur de référence et le signal de sortie d'un
détecteur haute résolution. Ce signal de référence a une précision angulaire relativement
faible, mais cependant le signal peut être synchronisé avec le signal de haute résolution
pour produire un signal de référence très précis.
[0011] En référence maintenant aux dessins, la figure 1 représente une réalisation de l'invention
dans laquelle des transitions polaires régulières 10, prévues dans un aimant magnétisé
axialement, sont normalement perpendiculaires à une voie circulaire d'une piste magnétique
circulaire, les transitions polaires régulières n'étant pas parfaitement parallèles
entre elles mais convergeant vers un point situé au centre de la voie circulaire.
Dans un aimant magnétisé radialement et comportant une piste magnétique le long d'une
voie linéaire, non représentée, les transitions polaires régulières seraient normalement
perpendiculaires à la voie linéaire et seraient parallèles entre elles.
[0012] Pour une intégration d'une impulsion de référence, une transition polaire irrégulière
12 située entre des pôles magnétiques 14 et 16 est inclinée par rapport à une ligne
perpendiculaire à la voie de la piste magnétique. Dans cette réalisation, la transition
polaire irrégulière 12 est définie par une ligne droite, inclinée de telle sorte qu'elle
ne soit pas perpendiculaire à la piste et de telle sorte qu'elle divise les pôles
magnétiques 14 et 16 en deux zones trapézoïdales de dimensions semblables. Un ou deux
détecteurs magnétiques 18 et 20 sont placés vers les bords des pôles magnétiques comme
indiqué. Si cela est souhaité, un détecteur magnétique 22 prévu sur option peut être
disposé au centre de la piste magnétique pour obtenir une piste de haute résolution.
[0013] Pendant un fonctionnement normal, quand la transition polaire irrégulière 12 n'est
pas proche des détecteurs magnétiques 18, 20 ou 22, tous les signaux de sortie des
détecteurs sont en phase et se présentent d'une façon semblable, comme indiqué par
la courbe 24 sur la figure 2. Quand la transition polaire irrégulière 12 est proche
des détecteurs 18 ou 20, le champ magnétique sinusoïdal sera soit en avance soit en
retard par rapport au champ magnétique détecté par le détecteur opposé, comme le montrent
les courbes 26 et 28. La différence entre les signaux de sortie des détecteurs 18
et 20 permet la création d'une impulsion de référence 30 non synchronisée. Il existe
au centre des pôles magnétiques une zone où le champ de haute résolution n'est pas
perturbé, ce qui est détecté par le détecteur 22 sous la forme de la courbe 32 et
ce qui correspond à la moyenne des courbes 26 et 28.
[0014] Dans la réalisation préférée représentée sur la figure 3, des parties distinctement
séparées de la piste magnétique sont utilisées pour produire un signal de haute résolution
et une impulsion de référence. Des transitions polaires régulières 34 sont perpendiculaires
à la voie de la piste de haute résolution et au moins une transition polaire irrégulière
36 est inclinée par rapport à une perpendiculaire sous l'effet d'une transition avec
échelon 38 se manifestant entre les bords polaires rectilignes 40 et 42. Il en résulte
que la partie de la piste magnétique qui est définie par le bord polaire rectiligne
40 comporte une forme polaire idéale pour créer un signal de haute résolution et que
la partie définie par le bord polaire rectiligne 42 comporte une forme polaire idéale
pour créer un signal correspondant à une impulsion de référence.
[0015] La partie polaire de référence de la piste magnétique peut être réalisée plus petite
ou plus grande en rapprochant ou en éloignant les bords polaires de référence d'une
transition en échelon. Cette technique permet de disposer la partie de référence à
proximité de la partie haute résolution sans perturber la partie de haute résolution
et il est ainsi possible d'obtenir une plus grande zone utilisable sur la partie de
haute résolution.
[0016] A de plus grandes distances du codeur, le champ magnétique a tendance à s'incurver
en prenant un profil se rapprochant du champ magnétique engendré dans la réalisation
de la figure 1 et en diminuant la zone de service utilisable à la fois pour les parties
de haute résolution et de référence de la piste magnétique. La figure 4 met en évidence
une modification de la réalisation de la figure 1, comportant une transition polaire
irrégulière 44 pourvue d'un motif en échelon 46, qui dépasse des bords polaires rectilignes
48 et 50. Le champ magnétique résultant de la transition en échelon a tendance à se
rapprocher d'une orientation idéale correspondant à un angle de 90 degrés pour les
distances d'espacement entre l'aimant et le détecteur.
[0017] La figure 5 représente une autre réalisation de la présente invention dans laquelle
toutes les paires de pôles 51 situés sur la partie de référence de la piste, dans
la partie principale de l'aimant, sont successivement larges puis étroites en considérant
l'aimant dans le sens des aiguilles d'une montre. La paire de pôles 53 séparés par
la transition de référence 54 présente une disposition inversée. Spécifiquement, elle
est d'abord étroite puis large lorsqu'on considère l'aimant dans le sens des aiguilles
d'une montre. Les paires de pôles 55 et 57 sont semblables aux paires de pôles 51
excepté que le pôle le plus proche du pôle de référence est un pôle de largeur moyenne
(c'est-à-dire ayant la même largeur qu'un pôle de la piste de haute résolution).
[0018] La figure 7 représente une réalisation de la présente invention comportant en alternance
des transitions polaires 60 avec un échelon et des transitions polaires 62 sans échelon.
La transition polaire de référence 64 est décalée dans la direction opposée par rapport
aux autres transitions polaires. Cette configuration permet de créer une marge supplémentaire
de sécurité lors du traitement des signaux sans perturbation de la partie de haute
résolution de la piste haute résolution. La figure 8 représente le champ magnétique
de la partie haute résolution sous la forme d'une courbe 66 et elle représente le
champ magnétique de la partie à impulsion de référence sous la forme d'une courbe
68.
[0019] Dans la réalisation de la figure 9, un déphasage est créé entre la partie haute résolution
de la piste magnétique et la partie à impulsion de référence en produisant un décalage
dans une direction pour la transition polaire de référence 70, en supprimant le décalage
pour les deux transitions polaires adjacentes 72 et 74 et en produisant un décalage
dans la direction opposée pour toutes les autres transitions polaires 76. La figure
10 représente le champ magnétique de la partie haute résolution sous la forme d'une
courbe 70 et elle représente le champ magnétique de la partie à impulsion de référence
sous la forme d'une courbe 80.
[0020] Le codeur magnétique multipolaire de la présente invention peut être magnétisé en
utilisant les techniques décrites d'une façon générale dans différents brevets des
Etats-Unis. En principe, une impulsion de courant très forte mais courte est transmise
par l'intermédiaire d'un conducteur (comme un fil), de telle sorte que le champ magnétique
résultant soit canalisé à travers les pôles désirés. Pour une magnétisation avec une
pièce polaire, cette pièce polaire est profilée de telle sorte que la transition polaire
inclinée soit orientée de l'angle nécessaire. Pour une magnétisation avec un conducteur
placé directement sur les transitions polaires désirées, ce conducteur est disposé
sur l'aimant avec un angle semblable. Pour des aimants en matière plastique à base
de ferrite (80%-93% de ferrite associée à du strontium ou du baryum dans une matrice
plastique), les champs résultant sont typiquement compris entre 100 et 200 gauss sur
la surface de l'aimant.
[0021] Dans la réalisation de la figure 1, un angle d'inclinaison de 2 à 45 degrés par rapport
à une perpendiculaire serait satisfaisant. De plus grands angles d'inclinaison permettent
d'obtenir une zone physiquement limitée qui est appropriée pour une détection de haute
résolution mais qui produisent de grandes impulsions de référence. Des angles d'inclinaison
plus petits produiront une impulsion de référence plus petite mais permettent d'obtenir
une plus grande zone appropriée pour une détection de haute résolution. Egalement
de grands angles d'inclinaison produiront un champ magnétique pour lequel la partie
de référence modifiée de la piste de haute résolution sera très proche de la partie
de haute résolution non modifiée, en permettant ainsi un plus petit dimensionnement
du détecteur. Inversement, de petits angles d'inclinaison nécessiteront des détecteurs
de plus grandes dimensions.
[0022] Lors de la mise en oeuvre des réalisations illustrées, la dimension de l'échelon
devrait de façon idéale être comprise entre 12,5 % et 25 % de la largeur des pôles.
De petits échelons produiront une petite impulsion de référence et feront en sorte
que théoriquement aucune interférence ne soit produite dans la zone de haute résolution.
De plus grands échelons produiront une plus grande impulsion de référence et commenceront
à créer une interférence dans la zone haute résolution.
[0023] Le détecteur utilisé avec le codeur magnétique de la présente invention pourrait
être un dispositif à effet Hall ou un détecteur magnéto-résistif, mais on n'est pas
limité aux dispositifs précités. De façon idéale, le détecteur devrait être très petit
et comporterait les éléments de détection incorporés dans la même pièce en silicium.
En fonction de la technique de traitement sélectionnée, les détecteurs devraient avoir
approximativement le même gain et devraient être placés approximativement à la même
distance de la face de l'aimant.
[0024] L'impulsion de référence analogique est obtenue en exploitant la différence entre
le détecteur de haute résolution et le détecteur d'impulsion de référence. Ce signal
est comparé avec un seuil prédéterminé. Le seuil pourrait être fixé, ou adapté à une
fraction de l'amplitude de crête de l'onde sinusoïdale du signal. Par exemple le seuil
pourrait être égal à 67 % de la crête de l'onde sinusoïdale, comme illustré par la
courbe 86 sur la figure 11. Le signal produit par la partie de haute résolution de
la piste magnétique est représenté par la courbe 82, le signal correspondant à la
partie à impulsion de référence est représenté par la courbe 84 et une valeur triplée
du signal différentiel est représentée par la courbe 88.
[0025] Pour la réalisation de la figure 5, le signal différentiel pourrait être traité de
deux manières :
1) Une comparaison entre le détecteur de référence et le détecteur de haute résolution
permet d' obtenir un signal de différence. Le seuil est choisi à zéro. La figure 12
met en évidence le signal de sortie du détecteur de haute résolution sous la forme
de la courbe 90, le signal de sortie du détecteur de référence sous la forme de la
courbe 92 et le signal différentiel sous la forme de la courbe 94.
2) Au lieu de déterminer un signal différentiel entre les signaux provenant des détecteurs
de référence et de haute résolution, on effectue juste une comparaison numérique des
signaux. Si l'impulsion de référence est inférieure au signal du détecteur haute résolution,
alors la référence numérique est "inactive". Si le signal du détecteur de référence
est plus grand que le signal du détecteur haute résolution, alors la référence numérique
est "active". Cela est plus simple que la technique précédente et donne de meilleurs
résultats du fait qu'on ne fait pas intervenir un décalage additionnel à la sortie
d'un amplificateur différentiel parce qu'un amplificateur concernant le signal de
différence n'est pas nécessaire. Cette technique est mise en évidence sur la figure
13, où le signal de sortie du détecteur haute résolution est représenté par la courbe
96, le signal de sortie du détecteur d'impulsion de référence est représenté par la
courbe 98 et le signal de sortie numérique est représenté par la courbe 100.
[0026] Une autre méthode pour la détection du signal de référence consiste à utiliser deux
ou plus de deux détecteurs opérant sur la partie de référence de la piste magnétique,
comme illustré sur la figure 14. De façon idéale, cette technique serait utilisée
avec la réalisation des figures 5 ou 7. De préférence, deux détecteurs 102 et 104
seraient utilisés, en étant espacés l'un de l'autre d'une distance correspondant approximativement
à un espacement polaire sur une seule pièce de silicium 106 comportant un détecteur
haute résolution 108. Lorsque des signaux 110 et 112 provenant des détecteurs de référence
102 et 104 sont additionnés ensemble, il y a production d'un signal qui est proportionnel
à la moyenne des deux signaux précités, ce qui est indiqué par la courbe 114. Il en
dépend pas du détecteur haute résolution 108 d'obtenir une impulsion de référence
ou un seuil. La courbe 116 représente le signal de sortie du détecteur haute résolution
108.
[0027] Un autre procédé de fabrication d'un aimant qui est semblable à de nombreux points
de vue au procédé décrit ci-dessus consiste à décaler physiquement une paire de pôles
118 vers la périphérie intérieure ou à la périphérie extérieure d'une piste magnétique
circulaire 120, comme illustré sur la figure 16. Le détecteur 122, décalé en direction
de la périphérie intérieure, produira un signal plus faible, comme le montre la courbe
116 pour impulsion de référence. Le détecteur 124, orienté en direction de la périphérie
extérieure, produira un signal plus puissant, comme indiqué par la courbe 128. La
différence entre ces deux signaux permet d'obtenir une impulsion de référence non
synchronisée qui est représentée par la courbe 130. Le détecteur haute résolution
peut être disposé directement au milieu de l'aimant. Un signal de haute résolution
correspondant à la courbe 132 peut être obtenu en faisant la moyenne des signaux de
sortie des deux détecteurs de référence.
1. Codeur magnétique, caractérisé en ce qu'il comprend :
- une série de pôles magnétiques, régulièrement espacés le long d'une voie pour former
une piste magnétique, certains des pôles magnétiques étant séparés par des transitions
polaires régulières alignées uniformément par rapport à la voie de la piste magnétique,
cette piste magnétique comportant un bord ; et
- au moins deux des pôles magnétiques sont séparés par une transition polaire irrégulière,
inclinée par rapport aux transitions polaires régulières, de telle sorte qu'un détecteur
magnétique situé à proximité du bord de la piste magnétique détecte un pôle large
et un pôle étroit afin de permettre la production d'un signal de référence.
2. Codeur magnétique selon la revendication 1, dans lequel les transitions polaires régulières
sont perpendiculaires à la voie de la piste magnétique et la transition polaire irrégulière
est définie par une ligne droite inclinée par rapport à une ligne perpendiculaire
à la voie, en définissant ainsi deux pôles magnétiques adjacents ayant une forme trapézoïdale
et des dimensions semblables.
3. Codeur magnétique selon la revendication 1, dans lequel les transitions polaires irrégulières
inclinées comprennent deux segments parallèles perpendiculaires à la voie de la piste
magnétique et entre lesquels est prévue un échelon, orienté sensiblement dans le sens
de la voie de la piste magnétique afin de créer un décalage entre les deux segments
parallèles.
4. Codeur magnétique selon la revendication 3, dans lequel les transitions polaires magnétiques
comportent deux segments polaires parallèles perpendiculaires à la voie de la piste
magnétique et entre lesquels est prévu un échelon, orienté sensiblement le long de
la voie de la piste magnétique et agencé de façon à créer entre les deux segments
parallèles un décalage qui soit opposé à celui des transitions polaires irrégulières.