[0001] La présente invention est relative à un dispositif de mise à l'heure dans une pièce
d'horlogerie, ce dispositif comprenant une tige de mise à l'heure susceptible d'être
disposée, à l'aide d'une couronne coiffant l'une de ses extrémités, dans une première
position neutre enfoncée ou dans au moins une seconde position tirée pour laquelle
la tige coopère avec un mobile de minuterie comprenant une roue et un pignon pour
permettre la mise à l'heure des aiguilles d'heure et de minute.
[0002] Une telle disposition a été maintes fois proposée. La forme la plus usuel le utilise
un pignon coulant susceptible d'engrener, par un mécanisme de bascule et de tirette,
sur un renvoi en prise avec une roue de minuterie. Cette disposition, bien que largement
utilisée, est relativement complexe, onéreuse et demande un grand nombre de pièces.
[0003] On a cherché à simplifier ce système de mise à l'heure en diminuant le nombre de
pièces nécessaires. Par exemple le document EP-B-0 261 243 (= US-A-4 862 434) décrit
un dispositif de mise à l'heure utilisant un pignon non plus coulant mais fixe, ce
pignon présentant tout de même une denture de chant directement en prise avec la roue
de minuterie. L'entraînement de ce pignon par la tige est réalisé de la façon suivante
: La tige traverse le pignon. Elle présente une première section droite circulaire
de dimension légèrement inférieure à l'alésage du pignon, de telle sorte que la tige
tourne librement dans le pignon quand elle se trouve en position neutre enfoncée.
La même tige présente aussi, à la suite de la première, une seconde section droite
circulaire de dimension légèrement supérieure à l'alésage du pignon, cette seconde
section venant se coincer dans ledit alésage quand la tige se trouve en position tirée.
Dans cette position tirée, la tige entraîne donc le pignon, puis la roue de minuterie
et enfin les aiguilles de la pièce d'horlogerie pour la mise à l'heure.
[0004] L'exécution qui vient d'être décrite présente donc déjà une importante simplification
par rapport à l'exécution classique. Cependant subsiste encore un pignon de chant
et la difficulté qu'il y a à ajuster de façon précise l'alésage du pignon sur la section
droite de la tige. La présente invention évite ces inconvénients, d'abord en supprimant
le pignon, ensuite en proposant des pièces n'exigeant pas une très haute précision
d'exécution.
[0005] Pour cela, le dispositif de mise à l'heure selon l'invention, en plus qu'il satisfait
à la description préliminaire donnée au premier paragraphe de cette description, est
remarquable en ce que l'autre extrémité de la tige est arrangée pour prendre appui
sur une zone périphérique de la roue de minuterie quand la tige est tirée en seconde
position, la roue de minuterie étant alors susceptible d'être entraînée par friction
quand la tige est actionnée en rotation.
[0006] On va maintenant décrire en détail la présente invention sur la base d'une forme
d'exécution donnée en exemple et illustrée par des dessins parmi lesquels :
- la figure 1 est une vue en plan du dispositif de l'invention, montré avec tige en
position neutre enfoncée, les aiguilles d'heure et de minute étant entraînées par
un moteur et découplées de la tige de mise à l'heure;
- la figure 2 est une coupe selon la ligne II-II de la figure 1;
- la figure 3 est une vue en plan du dispositif de l'invention, montré avec tige en
position tirée, les aiguilles d'heure et de minute étant entraînées par la tige de
mise à l'heure et découplées du moteur,
- la figure 4 est une coupe selon la ligne IV-IV de la figure 3, et
- la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne V-V des figures 1 et 3.
[0007] Les figures 1 à 4 montrent comment est réalisé le dispositif de mise à l'heure de
la pièce d'horlogerie. Ce dispositif comprend une tige 8 de mise à l'heure. Cette
tige est coiffée à l'une de ses extrémités par une couronne 28 qui permet de manipuler
la tige avec les doigts. La tige peut être disposée dans une première position neutre
enfoncée 20 comme cela est montré sur les figures 1 et 2. Dans cette position neutre,
la tige est sans action sur la minuterie 24 de la pièce d'horlogerie. Si elle est
entraînée en rotation, elle tourne donc dans le vide. A partir de cette position enfoncée,
la tige 8 peut être tirée pour occuper la position illustrée par les figures 3 et
4. Dans cette position tirée 21, la tige 8 coopère avec un mobile de minuterie 24
comprenant une roue 29 et un pignon 30 solidaire d'un arbre 35 pour permettre la mise
à l'heure des aiguilles d'heure 23 et de minute 22. Les figures 2 et 4 montrent particulièrement
bien que l'extrémité de la tige 8 opposée à celle coiffée par la couronne 28 est arrangée
pour prendre appui sur une zone périphérique 32 de la roue de minuterie 29 quand la
tige 8 est tirée en seconde position 21. A ce moment, la roue de minuterie 29 peut
être entraînée par friction par la tige 8 quand cette tige est actionnée en rotation.
[0008] On comprendra que dans la position tirée ou de mise à l'heure de la tige 8, il est
indispensable de débrayer les aiguilles d'heure 23 et de minute 22 du moteur 3 qui
les entraîne normalement pour afficher le temps.
[0009] Les figures 1 à 4 montrent un tel dispositif de débrayage inséré dans un train d'engrenage
1 de pièce d'horlogerie, ce train actionnant une roue des minutes 2 à partir d'un
organe moteur 3. Les figures montrent que le train d'engrenages 1 comporte une pluralité
de mobiles 4, 5 et 6 disposés en chaîne et engrenant l'un sur l'autre. Cette chaîne
comporte un mobile détachable 5 d'au moins l'un des autres mobiles (du mobile 6 dans
l'exécution illustrée par les figures) sous l'action d'un levier 7 commandé par la
tige 8 de mise à l'heure pour interrompre la chaîne et stopper la roue des minutes
2. Les figures 2 et 4 montrent le mobile détachable 5 respectivement attaché et détaché
du train d'engrenages 1. Il est important de noter ici que le mobile détachable 5
subit, quand il est actionné par le levier 7, un mouvement de translation par rapport
aux autres mobiles 4 et 6. En effet, les axes autour desquels tournent tous les mobiles
4 à 6 restent sensiblement parallèles entre eux.
[0010] On va décrire maintenant dans le détail, un mode d'exécution d'abord du dispositif
de mise à l'heure comprenant la tige de mise à l'heure et la minuterie qui lui est
associée, ensuite du dispositif de débrayage inséré dans le train d'engrenages reliant
le moteur à l'affichage de l'heure et de la minute.
Le dispositif de mise à l'heure
[0011] Les figures 1 à 4 montrent que la pièce d'horlogerie est munie d'une tige 8 coiffée
d'une couronne 28 qui facilite la manipulation de la tige. Cette tige peut être disposée
en une première position enfoncée 20 (figures 1 et 2) ou en une seconde position tirée
21 (figures 3 et 4). La tige 8 est guidée dans une platine 40 et présente une première
gorge 41 dans laquelle s'engage un ressort de positionnement 42 quand cette tige se
trouve en première position enfoncée, et une seconde gorge 43 dans laquelle s'engage
ce même ressort 42 quand la tige se trouve en seconde position tirée. Les gorges 41
et 43 sont séparées par un bourrelet 44.
[0012] L'autre extrémité de la tige 8, celle opposée à la couronne 28, présente un pommeau
31. La référence 24 désigne le mobile de minuterie qui comporte un arbre 35, une roue
29 et un pignon 30. Dans une zone périphérique de la roue de minuterie 29 et plus
précisément sous celle-ci, se trouve un bourrelet annulaire 32 sur lequel vient s'appuyer
le pommeau 31 de la tige 8 quand cette tige se trouve en seconde position tirée (figure
4). Ainsi dans cette situation tirée, quand on actionne la tige 8 en rotation, on
entraîne le bourrelet 32 par friction et avec lui tout le mobile de minuterie 24.
Comme la roue de minuterie 29 est en prise avec une chaussée 45 qui porte, en même
temps qu'une roue des minutes 2, une aiguille de minute 22 et comme le pignon de minuterie
30 est en prise avec une roue à canon 33 portant une aiguille d'heure 23, on comprend
que lorsqu'on actionne la tige 8 en rotation, on entraîne les roue 29 et pignon 30
de minuterie qui entraînent à leur tour et respectivement les aiguilles de minute
22 et d'heure 23, ce qui permet leur mise à l'heure.
[0013] En position neutre enfoncée (figure 2), le pommeau 31 est dégagé du bourrelet 32
ainsi que de la roue de minuterie 29 qu'il ne touche pas. Dans cette situation enfoncée,
la tige tourne donc dans le vide si elle est entraînée en rotation.
[0014] Comme on l'a indiqué ci-dessus, pour entraîner la roue de minuterie 29 à partir du
pommeau 31 une force d'appui doit s'exercer sur la roue pour que le bourrelet 32 soit
bien entraîné par le pommeau 31. Cela peut être réalisé par soulèvement de la roue
de minuterie 29 quand on tire la tige 8 en seconde position. En effet quand on passe
de la situation montrée en figure 2 (tige enfoncée) à la situation montrée en figure
4 (tige tirée), le pommeau 31 soulève la roue 29 à l'encontre de la force de rappel
d'un ressort 34 qui, dans cet exemple d'exécution, appuie sur l'arbre 35 de la minuterie
24. Le ressort 34 appuie sur la roue de minuterie avec une contrainte bien déterminée
afin de garantir l'entraînement par la friction voulue. Un bon contact est alors assuré
entre le bourrelet 32 et le pommeau 31. On observe qu'en se soulevant, la roue 29
et le pignon 30 restent toujours en prise avec, respectivement la chaussée 45 et la
roue à canon 33.
[0015] Le bon contact entre pommeau et bourrelet n'est pas limité à l'exemple qui vient
d'être décrit. Par exemple, le ressort de rappel pourrait être commandé par la tige
au moment où celle-ci est tirée. Ce ressort appuierait alors sur l'arbre pour l'empêcher
de se soulever, la roue restant toujours dans un même plan.
[0016] On doit noter ici qu'il a déjà été proposé de munir de dents un bourrelet annulaire
pratiqué sur une roue de minuterie, ce bourrelet denté étant en prise avec un pommeau
denté lui aussi. Une telle exécution est très onéreuse du fait du taillage des dents
et ne conviendrait donc pas à une pièce d'horlogerie bon marché.
[0017] Le dispositif de mise à l'heure qui vient d'être décrit se distingue du document
EP-B-0 261 243 cité plus haut, d'abord par le fait qu'il ne comporte aucun pignon
de chant, ensuite par le fait qu'il ne nécessite pas une extrême précision pour entraîner
par friction deux pièces coopérant l'une avec l'autre.
[0018] Comme on le voit particulièrement bien sur les vues en plan des figures 1 et 3, lorsque
la tige 8 est disposée en seconde position tirée 21, le pommeau 31 actionne un levier
7 qui interrompt l'avance horaire des aiguilles d'heure 23 et de minute 22 par découplage
ou débrayage d'un mobile 5 inséré dans un train d'engrenage 1 reliant le moteur 3
à la roue des minutes 22 de la pièce d'horlogerie. Ce dispositif de débrayage va être
décrit en détail maintenant.
Le dispositif de débrayage
[0019] Comme on l'a vu plus haut et comme les figures 1 à 4 le montrent bien, le dispositif
de débrayage comporte un mobile 5 détachable d'un train d'engrenages 1 comportant
une pluralité de mobiles 4 à 6 disposés en chaînes, ce mobile 5 subissant, quand il
est actionné par un levier 7 commandé par la tige de mise à l'heure 8, un mouvement
de translation par rapport aux autres mobiles 4 et 6, les axes de tous les mobiles
restant sensiblement parallèles entre eux.
[0020] Le train d'engrenage 1 en question ici relie un moteur 3 mu par des impulsions horaires
à une roue des minutes 2 qui porte l'aiguille des minutes 22. Le moteur 3 est de préférence
du type pas à pas comprenant un stator 46, un noyau 47 entouré par une bobine 48 et
un rotor aimanté 10 dont l'arbre porte un pignon 9. Comme on le voit sur les figures
1 à 4, le train d'engrenages 1 comporte d'abord un mobile intermédiaire 4 en prise
avec le pignon 9 porté par le rotor 10 du moteur 3, ensuite le mobile détachable 5
en prise avec ledit mobile intermédiaire 4 et un mobile moyen 6 en prise avec ledit
mobile détachable 5, ce mobile moyen étant en prise avec la roue des minutes 2.
[0021] Plus précisément, le mobile intermédiaire 4 comporte une roue 49 engrenant avec le
pignon 9 du rotor 10 et un pignon 12 engrenant avec une roue 11 portée par le mobile
détachable 5. Le mobile détachable comprend encore un pignon 13 en prise avec une
roue moyenne 14 portée par le mobile moyen 6, lequel mobile moyen 6 porte encore un
pignon 50 qui engrène avec la roue des minutes 2. De plus, comme le montrent les figures
2 et 4, le mobile détachable 5 est monté pivotant sur un tenon 15 lequel est solidaire
du levier 7 commandé par la tige 8.
[0022] Si l'on examine de près les figures 1 et 3 le levier 7 commandé par la tige 8 est
une lame 16 montée pivotante sur l'axe autour duquel tourne le mobile intermédiaire
4. L'extrémité 17 de ce levier 7 est retroussée en forme de nez pour coopérer avec
la tige 8 ou plus exactement avec le pommeau 31 de cette tige. L'autre extrémité 18
de ce même levier 7 présente une partie amincie pour former une portion élastique
qui prend appui sur un téton 19.
[0023] Ainsi, toutes les pièces en présence ayant été définies, on peut expliquer comment
fonctionne le dispositif de débrayage.
[0024] Lorsque la tige 8 de mise à l'heure est disposée en première position 20 neutre enfoncée
(figures 1 et 2), l'extrémité 17 du levier 7 se trouve engagée dans une gorge 51 qui
suit le pommeau 31 de la tige. La lame 16 du levier 7 repose alors contre un téton
52, contraint qu'il est par la portion élastique 18 du levier 7. Dans cette situation,
le mobile détachable 5 est en prise à la fois avec le mobile intermédiaire 4 et avec
le mobile moyen 6. Le moteur 3 actionne alors les aiguilles d'heure 23 et de minute
22 de la pièce d'horlogerie.
[0025] Lorsque la tige 8 est disposée en seconde position tirée 21 (figures 3 et 4), l'extrémité
17 du levier 7 monte sur le pommeau 31 de la tige et fait pivoter la lame 16 dans
la direction de la flèche A autour de l'axe supportant le mobile intermédiaire 4,
tout en cintrant la portion élastique 18 du levier 7. Dans cette situation, le mobile
détachable 5 se détache du mobile moyen 6 - plus précisément le pignon 13 du mobile
détachable 5 se détache de la roue moyenne 14 - alors que sa roue 11 reste en prise
avec le pignon 12 du mobile intermédiaire 4. Ainsi donc le train 1 comprend un mobile
détachable d'au moins l'un des autres mobiles, mais on comprendra qu'une autre disposition
pourrait amener le mobile détachable à se détacher de chacun des mobiles voisins.
Quoiqu'il en soit, les aiguilles d'heure 23 et de minute 22 sont maintenant stoppées,
ce qui permet à la tige 8 de coopérer avec le mobile de minuterie pour procéder à
la mise à l'heure des aiguilles.
[0026] Le document EP-B-0 261 243 cité plus haut, décrit aussi un dispositif de débrayage
qui est réalisé par l'inclinaison de la roue moyenne. Outre que ce mécanisme prend
beaucoup de place en hauteur, il peut, lors du réembrayage, amener à une erreur de
plus ou moins une demi-minute sur l'affichage de l'aiguille des minutes. Contrairement
à cela, le dispositif d'embrayage décrit ci-dessus ne prend pas de place en hauteur
puisqu'il y a seulement translation d'un mobile. De plus, le mobile débrayé n'est
pas la roue moyenne, mais un mobile situé en amont, ce qui réduit au moins par dix
l'erreur d'affichage lors du réembrayage.
L'entraînement de l'aiguille des secondes
[0027] Le mouvement décrit ci-dessus prévoit un affichage des secondes. Comme cela est montré
à la figure 5, le pignon 9 qui se trouve sur l'arbre du rotor 10 du moteur 3 est en
prise avec la roue 49 du mobile intermédiaire 4 comme on l'a déjà vu plus haut pour
l'entraînement du train d'engrenages 1. Avec le pignon 12 de la roue intermédiaire
4 engrène, en plus de la roue 11 du mobile détachable 5 (figures 1 à 4), une roue
des secondes 25 qui entraîne par son arbre 26, une aiguille des secondes 27. Un tube
de centre 60, chassé dans la platine 40, est traversé par la chaussée 45 et est coiffé
par la roue à canon 33. Au moment de la mise à l'heure des aiguilles de minute 22
et d'heure 23, l'aiguille des secondes 27 continue à afficher la seconde. En variante,
cette aiguille pourrait être stoppée électriquement si un interrupteur est installé
sur la tige.
1. Dispositif de mise à l'heure dans une pièce d'horlogerie, ce dispositif comprenant
une tige (8) de mise à l'heure susceptible d'être disposée, à l'aide d'une couronne
(28) coiffant l'une de ses extrémités, dans une première position (20) neutre enfoncée
ou dans au moins une seconde position (21) tirée pour laquelle la tige (8) coopère
avec un mobile de minuterie (24) comprenant une roue (29) et un pignon (30) pour permettre
la mise à l'heure des aiguilles d'heure (23) et de minute (22), caractérisé par le
fait que l'autre extrémité (31) de la tige (8) est arrangée pour prendre appui sur
une zone périphérique (32) de la roue de minuterie (29) quand la tige (8) est tirée
en seconde position (21), la roue de minuterie (29) étant alors susceptible d'être
entraînée par friction quand la tige est actionnée en rotation.
2. Dispositif de mise à l'heure selon la revendication 1, caractérisé par le fait que
l'autre extrémité de la tige (8) présente un pommeau (31) susceptible de prendre appui
sur un bourrelet annulaire (32) pratiqué dans la zone périphérique de la roue de minuterie
(29).
3. Dispositif de mise à l'heure selon la revendication 2, caractérisé par le fait que
lorsque la tige (8) est disposée en seconde position tirée (21), le pommeau (31) actionne
un levier (7) qui interrompt l'avance horaire des aiguilles d'heure (23) et de minute
(22) par découplage d'un mobile (5) inséré dans un train d'engrenages (1) reliant
le moteur (3) à la roue des minutes (2) que comporte la pièce d'horlogerie.
4. Dispositif de mise à l'heure selon la revendication 2, caractérisé par le fait que
la roue de minuterie (29) est en prise avec une chaussée (45) portant la roue des
minutes (2) et l'aiguille des minutes (22), que le pignon de minuterie (30) est en
prise avec une roue à canon (33) portant l'aiguille des heures (23) et que, lorsque
la tige (8) est actionnée en seconde position tirée (21), le pommeau (31) de la tige
soulève la roue de minuterie (29) à l'encontre de la force de rappel d'un ressort
(34), la roue (29) et le pignon (30) de minuterie restant en prise avec, respectivement,
la chaussée (45) et la roue à canon (33).
5. Dispositif de mise à l'heure selon la revendication 4, caractérisé par le fait que
le ressort de rappel (34) appuie sur l'arbre (35) que présente la minuterie (24).