[0001] La présente invention concerne des volets roulants pour ouvertures telles que portes,
fenêtres, etc.
[0002] Les volets roulants ont en commun de comporter un tablier de lames articulées les
unes aux autres, enroulable sur un tambour supérieur. Le tablier est engagé dans des
glissières latérales fixées de chaque côté de l'ouverture à protéger, qui le maintiennent
et le guident dans ses mouvements de montée et de descente. Le tambour est entraîné
en rotation par un moteur, ou bien manuellement par l'intermédiaire d'un engrenage
et d'une tringlerie ou d'un système à sangle et poulies. Dans la grande majorité des
cas, le tambour est logé à l'intérieur d'un coffre dont la base présente une fente
de passage du tablier.
[0003] Un problème permanent auquel sont confrontés les fabricants est de réduire toujours
plus l'encombrement du coffre, s'agissant plus spécialement de sa hauteur, du fait
notamment qu'en rénovation, il reste apparent et empiète sur le clair de vitrage.
Mais hauteur et profondeur du coffre doivent bien entendu être suffisantes pour l'admission
à l'intérieur du tablier complètement enroulé. Et malheureusement l'enroulement est
source de contraintes qui ne vont pas dans le sens d'une réduction d'encombrement.
En effet, tout d'abord, les lames de tablier ont un profil dont il serait a priori
non judicieux de modifier radicalement la forme et les dimensions, du fait qu'elles
constituent avec le matériau choisi (polychlorure de vinyle ou aluminium), un compromis
qui s'est affiné au fil du temps pour pratiquement s'imposer à tous. D'autre part,
étant donné que les lames ont une largeur de l'ordre de 4 à 5 cm, il est nécessaire,
pour obtenir un enroulement correct, que le tambour d'enroulement ait un diamètre
au-delà d'une valeur minimale. Si cette condition n'est pas respectée, les lames des
premières spires d'enroulement se disposent anarchiquement en formant des dièdres
susceptibles d'être excessivement fermés, dont les sommets vont affecter négativement
les spires suivantes. Au final, l'encombrement, plutôt que réduit, risque d'être augmenté
et de plus, les efforts en porte-à-faux s'exerçant sur les lames supérieures du tablier
formant les premières spires lors de l'enroulement peuvent être générateurs de fatigue
ou usure prématurée. En pratique, on peut donc considérer qu'il existe un diamètre
théorique minimal pour le tambour d'enroulement d'un tablier constitué de lames normales,
dont la valeur est de l'ordre de 4 à 5 cm.
[0004] De plus, dans leur quasi-totalité, les volets roulants sont aujourd'hui équipés d'un
système de blocage du tablier en position de fermeture, généralement de même type
que celui qui est divulgué dans le brevet français n° 2 317 469 au nom de Trendel
Joseph, intitulé "Dispositif de sécurité pour volet roulant". Il s'agit d'un ensemble
de liaison entre le tambour d'enroulement et la lame supérieure du tablier, formé
d'éléments articulés réalisant un blocage en position déployée. En pratique, ces éléments
ont généralement une épaisseur supérieure à celle des lames du tablier et ajoutent
donc de l'encombrement à l'enroulement.
[0005] La présente invention procède d'une recherche dont le but principal était malgré
tout de réduire les dimensions du coffre de volet sans modifier les lames de tablier
et tout en conservant de bonnes conditions d'enroulement des lames, ainsi que la possibilité
d'intégrer un système de blocage du tablier en position de fermeture.
[0006] L'invention consiste en ce que, dans un volet roulant comportant, pour l'enroulement
d'un tablier constitué d'une succession de lames articulées entre elles, un corps
d'enroulement de diamètre au-delà d'une valeur minimale propre à un enroulement correct
des lames, ledit corps d'enroulement est constitué par un axe de diamètre de section
nettement inférieur à ladite valeur minimale de diamètre d'enroulement, et par un
ensemble de liaison entre ledit axe et la lame supérieure du tablier, lequel ensemble
comprend au moins un groupe d'éléments articulés entre eux et conformés de telle façon
qu'en s'enroulant sur ledit axe, ils forment ledit corps d'enroulement.
[0007] En pratique, lorsque comme dans la plus grande majorité des cas, le volet roulant
comprend un coffre supérieur, ledit élément de liaison, en position déployée, fait
la jonction entre ledit axe et la lame supérieure de tablier qui se trouve au niveau
de la fente de sortie du coffre. Il consiste donc en une section de l'ensemble déroulant
qui, dans les volets connus, constitue le début de l'enroulement sur le tambour d'enroulement,
au lieu que selon l'invention, elle s'enroule à l'intérieur du volume dudit tambour
d'enroulement pour en constituer le corps.
[0008] Dans un volet roulant selon l'invention, ledit ensemble de liaison peut consister
en un groupe unique d'éléments qui auront alors de préférence une longueur sensiblement
égale à celle des lames du tablier. En variante, l'ensemble de liaison peut consister
en plusieurs groupes d'éléments répartis sur la longueur dudit axe, par exemple un
groupe central entre deux groupes latéraux.
[0009] Selon une autre caractéristique de l'invention, au moins dans l'un desdits groupes,
les éléments adjacents peuvent avoir entre eux une liberté de déplacement angulaire
limitée, de manière à former en position déployée un ensemble rigide à l'opposé du
côté d'enroulement, ayant pour fonction de bloquer le tablier en position fermée.
[0010] Selon d'autres caractéristiques de l'invention :
- ledit axe peut avoir une section polygonale tandis que dans l'ensemble de liaison,
le premier élément de chacun desdits groupes fixé audit axe présente longitudinalement
un alésage de même forme polygonale par lequel il est enfilé sur ledit axe en étant
ainsi solidarisé en rotation avec lui ;
- lesdits éléments dans chaque groupe dudit ensemble de liaison ont avantageusement
des formes conçues de manière à ce qu'elles contribuent à les positionner correctement
et précisément les uns par rapport aux autres lors de l'enroulement ;
- chaque groupe dudit ensemble de liaison peut avoir lorsqu'il est enroulé un profil
externe de forme sensiblement circulaire ou polygonale. En variante, il peut avoir
un profil externe spiralé pour présenter un redan contre lequel viendra se placer
la lame supérieure du tablier.
[0011] Les caractéristiques et avantages de l'invention mentionnés ci-dessus, ainsi que
d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante, donnée
à titre illustratif mais nullement limitatif, et faite en relation avec les dessins
joints, dans lesquels :
la Fig. 1 est une vue schématique partielle en perspective de la partie supérieure
d'un volet roulant selon l'invention, dont le coffre est représenté ouvert en partie
en sa façade, sa paroi supérieure et son extrémité apparente ;
la Fig. 2 est une vue schématique en coupe transversale selon la ligne II-II de la
Fig. 1, où le coffre est représenté maintenant dans sa totalité, et qui représente
l'ensemble déroulant du volet en partie enroulé ;
la Fig. 3 est une vue schématique en coupe longitudinale de l'extrémité du coffre
de même côté que le mécanisme d'entraînement en rotation de l'axe d'enroulement ;
les Figs. 4a et 4b sont des vues schématiques de côté représentant schématiquement
un ensemble de liaison selon l'invention, respectivement en position déroulée et position
enroulée ; et
les Figs. 5a et 5b sont des vues similaires aux Figs. 4a et 4b représentant une variante
d'ensemble de liaison selon l'invention.
[0012] Considérant d'abord la Fig. 1, elle représente un volet roulant selon l'invention
dans sa partie supérieure seulement, plus précisément au niveau d'une portion de la
longueur de son coffre C, dessiné largement ouvert pour laisser apparaître clairement
l'agencement contenu à l'intérieur.
[0013] Le coffre C est formé classiquement de panneaux inférieur, arrière, supérieur et
d'extrémité, s'agissant par exemple de panneaux alvéolaires en polychlorure de vinyle
(PVC), sur lesquels se fixe de façon amovible le panneau de façade. Avantageusement
et à des fins d'isolation thermique et phonique, le panneau de façade, ainsi que les
autres éventuellement, sont en polychlorure de vinyle expansé. En son coin arrière
inférieur, le coffre C présente une fente de passage F pour les lames L du tablier.
Comme on peut le voir à la Fig. 2, les lames L sont guidées et maintenues de chaque
côté au-dessous de la fente F dans des glissières G.
[0014] Intérieurement, le coffre C renferme un axe d'enroulement A et un ensemble de liaison
E entre celui-ci et la lame supérieure du tablier L1. A la Fig. 1, l'ensemble de liaison
E a été représenté sous la forme de plusieurs sous-ensembles ou groupes identiques
dont E1 et E2, répartis sur la longueur de l'axe A. En variante l'ensemble E peut
être unique, constitué alors d'éléments dont la longueur correspond sensiblement à
celle des lames L ; ou bien encore, les sous-ensembles E1, E2, ... peuvent différer
entre eux par la longueur de leurs éléments.
[0015] Le groupe E1, dont la description vaut pour les autres groupes avec lesquels il forme
l'ensemble E, comprend une succession de profilés de même longueur, juxtaposés et
articulés les uns aux autres. Il est fixé par son premier élément 1 à l'axe A, tandis
qu'en l'extrémité de son dernier élément 3, Fig. 2 et 4a, 4b, est accrochée la lame
supérieure de tablier L1. En position déployée, l'ensemble E amène la lame L1 à proximité
de la fente F, Fig. 2.
[0016] Selon l'invention, les dimensions de la section de l'axe A et de celle des éléments
1 à 3 sont telles que lorsqu'il est enroulé, le groupe El constitue un corps d'enroulement
pour les lames de tablier L dont la section équivaut sensiblement à celle d'un tambour
d'enroulement classique de diamètre de l'ordre de 5 à 6 cm. En outre, la forme des
éléments 1 à 3 est conçue de telle manière que l'enroulement des lames L au niveau
des premières spires soit optimal, comme illustré à la Fig. 4b. En pratique, l'axe
A peut avoir une section équivalent dans une forme circulaire à un diamètre de l'ordre
de 1 cm. Il peut être entraîné en rotation par un motoréducteur placé dans une extrémité
du coffre C. En variante, le mécanisme d'entraînement peut comprendre, comme schématisé
à la Fig. 3, une roue dentée R solidarisée en rotation avec l'axe A dans une extrémité
du coffre C, coopérant avec un pignon P dont l'axe est oblique et sort par l'extrémité
du coffre, sur le côté du volet roulant, de telle manière que le reste du mécanisme
se trouvera déporté latéralement au-delà de l'ouverture dans lequel le volet sera
monté.
[0017] Comme le montre plus clairement les Figs. 4a et 4b, l'axe A présente avantageusement
une section polygonale, qui permet d'y fixer solidaire en rotation l'élément 1 en
l'enfilant sur lui, l'élément 1 étant percé longitudinalement à cet effet d'un alésage
de même section 18 dans une partie formant noyau 10.
[0018] La partie formant noyau 10 de l'élément 1, que l'on appellera simplement noyau dans
la suite, est prolongée d'un côté par une partie 11 présentant un front 12, une paroi
externe 13, et à l'arrière, une concavité 14 à la base de laquelle une aile repliée
15 forme un crochet d'articulation. Extérieurement, la concavité 14 définit avec la
paroi externe 13 une butée arrière 16. Enfin, des bossages longitudinaux 17 formant
des sortes de cannelures sur la partie de pourtour restante du noyau 10 définissent
des plans variant en inclinaison pour recevoir et guider jusqu'à un positionnement
correct des surfaces correspondantes des autres éléments 2 et 3.
[0019] Entre les premier et dernier éléments 1 et 3, sont intercalés plusieurs éléments
2 qui, comme représentés dans les dessins, sont avantageusement identiques. Les éléments
2 présentent un front 21, une paroi externe 22, une butée arrière 23 au-dessus d'une
concavité 24 à la base de laquelle une aile 25 est repliée en forme de crochet d'articulation,
une paroi arrière de base 26 se prolongeant vers l'avant par l'intermédiaire d'un
pan coupé 27 en une concavité 28 bordée antérieurement par une aile d'articulation
29. L'élément 2 adjacent au premier élément 1 est articulé avec celui-ci par engagement
mutuel de leur ailes respectives 29 et 15. Entre eux, les éléments 2 sont articulés
par engagement mutuel de leurs ailes 25 et 29.
[0020] Le dernier élément 3 a un profil en forme de coin, et comporte un front 31, une paroi
externe 32, une gorge 33 dans sa partie avant en pointe, servant à l'accrochage de
la lame supérieure de tablier L1, et une paroi de base 34 prolongée vers l'avant par
un pan coupé 35, un front bas 36, et une concavité 37 bordée antérieurement par une
aile en forme de crochet 38. L'élément 3 est articulé avec l'élément 2 adjacent par
engagement mutuel de leurs ailes respectives 38 et 25.
[0021] On voit aux Figs. 4a et 4b que les articulations entre les éléments 1, 2 et 3 ne
leur permettent qu'un mouvement relatif limité : à partir de la position déployée
de la Fig. 4a, le groupe E1 ne peut se refermer que dans le sens de la flèche f1 correspondant
au sens horaire de rotation de l'axe A. En revanche, dans le sens de la flèche f2,
le groupe E1 est rigide, du fait que le front 12, 21 ou 31 de chacun des éléments
1, 2 et 3 est en appui contre une butée correspondante 16 ou 23 de l'élément adjacent
1 ou 2 qui le précède. De plus, étant donné que l'élément 1 est solidaire en rotation
de l'axe A, celui-ci immobilise le groupe E1 déployé dans le sens de la flèche F2,
le groupe E1 bloquant donc à son tour le tablier du volet en position de fermeture.
[0022] On peut voir à la Fig. 4b que lors de l'enroulement, chacun des éléments 2 et 3 va
se refermer l'un après l'autre sur le noyau 10 du premier élément 1. Ce faisant, les
surfaces 26 et 27 de chaque élément 2, et les surfaces 35 et 36 de l'élément 3 vont
venir rencontrer des surfaces correspondantes du noyau 10, sur lesquelles elles vont
glisser jusqu'à y être parfaitement appliquées en assurant un positionnement précis
et stable de l'élément sur le noyau. En fin d'enroulement, le groupe E1 constitue
donc un corps d'enroulement parfaitement stable et rigide, notamment en torsion, et
dont le pourtour est parfaitement défini et se reproduit de façon strictement identique
à chaque enroulement. Il a ici un profil spiralé et constitue par les parois externes
légèrement convexes des éléments 1, 2 et 3 un appui sur lequel se conforment de façon
optimale et invariable les spires d'enroulement du tablier. Cette parfaite maîtrise
de l'enroulement du tablier permet de définir au plus juste l'enveloppe, figurée par
le cercle en traits interrompus à la Fig. 2, contenant l'enroulement complet du tablier
et, par voie de conséquence, de définir également au plus juste la largeur et la hauteur
du coffre C.
[0023] Les Figs. 5a et 5b illustrent une autre forme de réalisation du groupe E1 ayant exactement
les mêmes caractéristiques fonctionnelles que celle des Figs. 4a et 4b et qui, de
ce fait, ne sera pas décrite en détail. Les différences apparaissent essentiellement
au niveau des articulations entre éléments, qui ici sont formées d'une partie mâle
de section circulaire, engagée dans une concavité de même section de l'élément adjacent.
D'autre part, un véritable engrènement s'opère lors de l'enroulement entre les éléments
2' et 3' et le noyau 10' de l'élément 1'. A cet effet, le noyau 10' comprend des bossages
longitudinaux 11', de profil par exemple semi-circulaire comme représenté, sur lesquels
viennent s'adapter des concavités 21' et 31' de la base des éléments 2' et 3' ayant
un profil complémentaire, et qui sont flanquées de surfaces planes 22', 32' venant
s'appliquer sur des surfaces planes correspondantes 12' du noyau.
[0024] Outre ses avantages du point de vue structurel et fonctionnel, l'invention permet
une réduction des largeur et hauteur du coffre de volet qui est de l'ordre de plusieurs
centimètres, ce qui est d'importance lorsque cette réduction se répercute sur l'empiétement
d'un clair de vitrage.
1. Volet roulant comportant, pour l'enroulement d'un tablier constitué d'une succession
de lames (L) articulées entre elles, un corps d'enroulement de diamètre au-delà d'une
valeur minimale propre à un enroulement correct des lames (L), caractérisé en ce que
ledit corps d'enroulement est constitué par un axe (A) de diamètre de section nettement
inférieur à ladite valeur minimale de diamètre d'enroulement, et par un ensemble (E)
de liaison entre ledit axe (A) et la lame supérieure (L1) du tablier, lequel ensemble
(E) comprend au moins un groupe (E1, E2) d'éléments (1, 2, 3) articulés entre eux
et conformés de telle façon qu'en s'enroulant sur ledit axe (A), ils forment ledit
corps d'enroulement.
2. Volet roulant selon la revendication 1, caractérisé en ce que dans au moins l'un (E1)
desdits groupes formant l'ensemble (E), les éléments adjacents (1 à 3) ont entre eux
une liberté de déplacement angulaire limitée, de manière à former en position déployée
un ensemble rigide à l'opposé du côté d'enroulement, ayant pour fonction de bloquer
le tablier en position fermée.
3. Volet roulant selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'axe (A) présente
une section polygonale tandis que dans l'ensemble de liaison (E), le premier élément
(1) de chacun desdits groupes (E1, E2, ...) fixé audit axe présente longitudinalement
un alésage de même forme polygonale par lequel il est enfilé sur ledit axe (A) en
étant ainsi solidarisé en rotation avec lui.
4. Volet roulant selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits
éléments (1 à 3) dans chaque groupe (E1, E2, ...) dudit ensemble de liaison (E) ont
des formes conçues de manière à ce qu'elles contribuent à les positionner correctement
et précisément les uns par rapport aux autres lors de l'enroulement.
5. Volet roulant selon la revendication 4, caractérisé en ce que lors de l'enroulement,
lesdits éléments (2, 3) dans chaque groupe d'enroulement (E1, E2, ...) s'engrènent
sur une partie formant noyau (10) du premier élément (1).
6. Volet roulant selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que chaque groupe
(E1, E2, ..) dudit ensemble de liaison (E) a lorsqu'il est enroulé un profil externe
de forme sensiblement circulaire ou polygonale.
7. Volet roulant selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que chaque groupe
(E1, E2, ..) dudit ensemble de liaison (E) a lorsqu'il est enroulé un profil externe
spiralé pour présenter un redan contre lequel viendra se placer la lame supérieure
(L1) du tablier.