[0001] L'invention a trait à un réflecteur pour dispositif d'éclairage extérieur, défini
par une surface concave réfléchissante.
[0002] La présente invention concerne, plus particulièrement, le domaine de l'éclairage
de voirie. A ce propos, les dispositifs d'éclairage utilisés en extérieur, notamment
en milieu urbain, se composent d'une lanterne, généralement montée sur l'extrémité
supérieure d'un mât disposé aux abords de la voirie. A noter, à ce propos, que cette
lanterne peut encore être fixée soit sur un fil caténaire s'étendant, transversalement,
au-dessus d'une route, soit sur des infrastructures bordant cette dernière.
[0003] Quoi qu'il en soit, cette lanterne se présente telle un coffre et abrite un ensemble
optique comportant un réflecteur en forme d'une coquille destinée à refléter les rayons
lumineux produits par une ampoule électrique par ailleurs disposée à l'arrière d'une
vasque protectrice.
[0004] La qualité d'une lanterne correspondant à un tel dispositif d'éclairage extérieur
se détermine au travers de quatre paramètres, à savoir :
1. l'éclairement qui correspond à la quantité de lumière projetée, directement, sur
la surface à éclairer réellement. Plus particulièrement au travers de ce paramètre
intervient la notion de rendement, puisqu'il y a lieu de déterminer, par rapport à
la lumière totale produite par la lanterne, la partie servant, réellement, à éclairer,
directement, la chaussée par rapport à celle servant à éclairer « inutilement » les
abords de cette chaussée.
2. La luminance qui a pour fonction de quantifier, en quelque sorte, la partie de
la chaussée rendue visible au conducteur d'un véhicule par l'intermédiaire de ce dispositif
d'éclairage.
3. L'uniformité longitudinale et générale de la luminance.
4. Et un paramètre qui vient traduire, quantitativement, l'inconfort, plus précisément
l'éblouissement, que ressent un conducteur, soit directement au travers de la lanterne,
soit, indirectement, par rapport à la route.
[0005] Si l'ampoule électrique intervient, pour une partie, au niveau de ces paramètres
qui déterminent, qualitativement, un dispositif d'éclairage extérieur, c'est, en fait,
au travers de leur ensemble optique, plus particulièrement de leur réflecteur que
se distinguent les lanternes les unes par rapport aux autres.
[0006] Bien qu'il existe de nombreuses formules pour déterminer la surface d'un réflecteur,
celui-ci est, souvent, le résultat de démarches empiriques qui ont davantage pour
but de trouver un compromis au niveau des paramètres indiqués ci-dessus, sans que
l'on n'ait eu pour préoccupation d'atteindre une solution optimale dans le domaine.
[0007] Ainsi, la présente invention se rapporte à un réflecteur pour dispositif d'éclairage
extérieur dont on a déterminé une surface d'où résultent des performances remarquables
du point de vue de l'éclairement, de la luminance, de l'uniformité longitudinale et
générale de la luminance, ainsi que de l'éblouissement ressenti par un conducteur
depuis son véhicule au niveau d'une chaussée précisément éclairée par une lanterne
équipée d'un tel réflecteur conforme à l'invention.
[0008] A cet effet, ce réflecteur pour dispositif d'éclairage extérieur et défini par une
surface concave réfléchissante est caractérisé en ce que sa demi-surface, délimitée
par le plan de symétrie vertical, longitudinal, passe par au moins 20 % des points
aux coordonnées exprimées en millimètres du tableau I, en annexe, avec une tolérance
de plus ou moins 0,5 mm, les paramètres A, B et C étant des constantes de correction,
fonction de l'origine ○ d'un repère spatial (X, Y, Z) donné.
[0009] Préférentiellement, cette demi-surface passe par au moins 50 % des points aux coordonnées
exprimées en millimètres du tableau I avec une tolérance de plus ou moins 0,5 mm.
[0010] En définitive, l'on a pu s'apercevoir qu'un réflecteur dont la demi-surface délimitée
par un plan médian de symétrie, tel que défini ci-dessus, passant par l'ensemble des
points, aux coordonnées exprimées en millimètres, du tableau I, ceci avec une tolérance
de plus ou moins 0,5 mm, conduisait à des résultats particulièrement intéressants
en termes d'éclairement, de luminance, d'uniformité longitudinale et générale de la
luminance, mais aussi d'un point de vue de l'éblouissement ressenti par un conducteur
au volant de son véhicule au travers d'un dispositif d'éclairage extérieur équipé
d'un tel réflecteur.
[0011] L'invention est exposée plus en détail dans la description qui va suivre se rapportant
au dessin joint en annexe et illustrant un mode de réalisation.
- la figure 1 est une représentation schématisée et en perspective d'un réflecteur d'un
dispositif d'éclairage extérieur, conforme à l'invention, sur cette représentation
ayant été reportés les différents points, identifiés au travers de leurs coordonnées,
dans le tableau I joint en annexe ;
- les figures 2 et 3 correspondent à des représentations schématisées et en coupe longitudinale
et transversale du réflecteur, ces figures ayant été reportées de l'origine O du repère
spatial (X, Y, Z) à partir de laquelle ont été déterminées les coordonnées des points
du tableau I avec des constantes de correction A, B, C, sensiblement égales à zéro.
[0012] Ainsi, tel que visible dans la figure 1, un réflecteur 1 venant équiper, habituellement,
une lanterne d'un dispositif d'éclairage extérieur, présente une surface S concave
et réfléchissante en forme d'une demi-coquille. En outre, un tel réflecteur 1 comporte,
habituellement à sa base 2, un rebord horizontal 3 d'une part, lui conférant une certaine
rigidité et, d'autre part, contribuant, souvent, à son positionnement, mais aussi
à l'étanchéité de ladite lanterne.
[0013] En outre, si ce réflecteur 1 est refermé à l'une de ses extrémités 4, à son extrémité
opposée 5 il comporte une ouverture 6 pour le passage de l'ampoule électrique, y compris
la douille et ses moyens supports.
[0014] Comme visible, encore, dans cette figure 1, il reçoit, dans sa partie supérieure
et à ses extrémités, respectivement, 4 et 5, des bossages de positionnement 7 ; 8,
8', par ailleurs percés pour le passage d'organes de fixation, tels que vis ou analogue.
[0015] En fait, la partie 9 la plus utile d'un tel réflecteur 1, c'est à dire la partie
dont dépendent les qualités de ce dernier, se situe, sensiblement, entre ces bossages
7 ; 8, 8', sachant que les parties d'extrémité 4 et 5 n'interviennent que très peu
par rapport aux caractéristiques recherchées et rappelées plus haut.
[0016] Un tel réflecteur 1 présente, en outre, un plan de symétrie vertical P suivant son
axe longitudinal 10. Ceci permet, en fait, de définir sa forme au travers d'un ensemble
de points PT 1 à 135 se situant sur une demi-surface S/2.
[0017] Sur les figures 1 à 3 a été positionné le repère spatial (X, Y, Z) d'origine 0 ayant
permis de définir les coordonnées des points PT du tableau I avec des constantes de
correction A, B, C, sensiblement égales à zéro, ceci par rapport à un exemple de réalisation.
A ce propos, il convient tout particulièrement d'observer que les coordonnées des
points n'ont pas été déterminées exclusivement par rapport à une telle origine 0,
suivant l'axe Z, se situant à la base 2 du réflecteur 1. En effet, l'on pourrait tout
particulièrement imaginer que le rebord inférieur 3 définissant cette base 2 du réflecteur
1 se situe, en définitive, plus haut ou plus bas par rapport à cette origine 0 sans
que cela ne modifie, substantiellement, les qualités du réflecteur 1. C'est d'ailleurs
pour cette raison que l'invention s'étend à un réflecteur 1 dont la demi-surface S/2
recoupe au moins 20 % des points aux coordonnées du tableau I avec les tolérances
indiquées plus haut, lesdites coordonnées étant exprimées en millimètres.
[0018] Les avantages découlant de la présente invention sont substantiels dans la mesure
où, un dispositif d'éclairage extérieur comportant un réflecteur 1 dont la surface
répond aux critères précédemment mentionnés procure une qualité d'éclairage non égalée
à ce jour.

1. Réflecteur pour dispositif d'éclairage extérieur défini par une surface concave réfléchissante
(S), caractérisé par le fait que sa demi-surface (S/2), délimitée par le plan de symétrie
vertical longitudinal (P), passe par au moins 20 % des points (PT) aux coordonnées
exprimées en millimètres du tableau I en annexe, avec une tolérance de plus ou moins
0,5 mm, les paramètres A, B, C étant des constantes de correction, fonction de l'origine
(0) d'un repère spatial (X,Y,Z) donné.
2. Réflecteur selon la revendication 1, caractérisé par le fait que sa demi-surface (S/2)
passe par au moins 50 % des points (PT) aux coordonnées exprimées en millimètres du
tableau I en annexe, avec une tolérance de plus ou moins 0,5 mm.
3. Réflecteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que la demi-surface (S/2) passe
par l'ensemble des points (PT) aux coordonnées exprimées en millimètres du tableau
I en annexe avec une tolérance de plus ou moins 0,5 mm.