(19)
(11) EP 0 914 903 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
12.05.1999  Bulletin  1999/19

(21) Numéro de dépôt: 98500238.5

(22) Date de dépôt:  30.10.1998
(51) Int. Cl.6B24B 31/00
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH CY DE DK ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE
Etats d'extension désignés:
AL LT LV MK RO SI

(30) Priorité: 06.11.1997 ES 9702304
16.10.1998 ES 9802152

(71) Demandeur: Gaig Renter, Juan
08100 Mollet del Valles, Barcelona (ES)

(72) Inventeurs:
  • Gaig Renter, Juan
    08100 Mollet del Valles (Barcelona) (ES)
  • Gimenez Vidal, José
    08100 Mollet del Valles (Barcelona) (ES)
  • Gaig Gomez, Javier
    08100 Mollet del Valles (Barcelona) (ES)

(74) Mandataire: Morgades Manonelles, Juan Antonio 
Calle Valencia, 300 - entresuelo 1a
08009 Barcelona
08009 Barcelona (ES)

   


(54) Machine pour la finition de pieces non magnetiques


(57) Sur un conventionel châssis (10) en constituant une structure rigide on monte un moteur électrique (12) dont l'axe de tour s'accouple à un réducteur (13) dont l'ouverture de reaccordement (14) est solidarisée par les moyens adéquats au faer plat (23), sur le châssis (10) il y a un cylindre (15) fixe, où on place sur la surface laterale (15a) des aimants (16-17), à l'intérieur de (15) il y a une cuve (18) laquelle tourne par l'action d'un axe du réducteur (13), on trouve des petites saillies (30) à la base (18a) de (18), il y a dans la colonne filetée (27) un support (25) des bras (24) desquels pendent les châines en fer (32), la machine est destinée au polissage et nettoyage de matériaux non magnétiques qui sont utilisés en bijouterie, comme or, argent, leurs alliages et autres métaux semblables.




Description


[0001] La présente demande de Brevet d'Invention consiste, comme son énoncé l'indique, en une "MACHINE POUR LA FINITION DE PIECES NON MAGNETIQUES", dont les nouvelles caractéristiques de construction, conformation, conception et prestations remplissent, avec un maximum de sécurité et d'efficacité, la fonction pour laquelle elle a été spécifiquement projetée.

[0002] On entend par électromagnétisme, d'abord le magnétisme produit par un courant électrique et aussi le domaine de l'électricité qui étudie conjointement les phénomènes électriques et magnétiques, réunis pour former une synthèse dans laquelle le passage du courant est en liaison réciproque avec les phénomènes magnétiques mentionnés.

[0003] Il existe sur le marché - et ils peuvent donc être considérés comme Etat de la Technique - une diversité de machines, dont la fonction est d'effectuer un polissage et un nettoyage de matériaux non magnétiques, qui sont utilisés en bijouterie, comme or, argent, leurs alliages et autres métaux semblables, lesquels sont introduits dans un volume de forme sensiblement cylindrique formant une chambre ou une cuve statique; ce volume est soumis à un champ magnétique par suite de la rotation dans sa partie inférieure et à l'extérieur, d'un plateau rotatif qui est équipé d'aimants permanents, ce plateau pouvant tourner dans un sens ou dans l'autre.

[0004] Ces opérations sont réalisées grâce au fait d'avoir situé dans la partie inférieure et à l'extérieur de la base de cette chambre et sur un plateau rotatif, des aimants permanents qui font tourner de petits cylindres magnétiques en acier inoxydable ou d'un matériau semblable lesquels, en association avec des liquides aux caractéristiques déterminées, permettent d'effectuer la double fonction de nettoyage et de polissage des pièces introduites dans cette chambre, ces cylindres se heurtant contre la surface des pièces non magnétiques introduites à l'intérieur.

[0005] Cependant, en raison des caractéristiques de fabrication de ces machines et par suite d'un mouvement angulaire influant sur ce plateau, toutes les pièces introduites à l'intérieur de la chambre ont une certaine tendance à se situer à proximité du périmètre de celle-ci, mais toutefois sans l'atteindre, parce que la masse des pièces à traiter est plus grande que celle des cylindres, si bien que le rendement est très réduit au cours de ces opérations; l'expérience prouve que dans ce type de machines, on ne peut placer au maximum qu'une charge très limitée de matériaux nobles à nettoyer et à polir, et que si l'on dépasse ces quantités, celles-ci n'agissent plus, à cause des effets des forces centrifuges susmentionnées, qui répercutent tant sur les pièces à traiter que sur les cylindres, le résultat étant que la machine n'accomplit que l'opération de nettoyage.

[0006] La présente invention a pour but une modification substantielle de ces machines et des systèmes ou procédés grâce auxquels elles travaillent, dans le sens de donner une nouvelle conception à ce qui existe déjà, en créant une nouvelle machine composée essentiellement de ce qui suit :
  • Un châssis équipé d'un motoréducteur.
  • Un support cylindrique sur lequel sont montés les aimants correspondants, celui-ci étant solidaire du châssis précédent.
  • Une cuve cylindrique impulsée par le motoréducteur précité, qui tourne à l'intérieur du support cylindrique précédent.


[0007] Grâce à quoi, par suite d'une plus grande efficacité du champ magnétique créé par ces aimants, il s'établit une différence de vitesses entre les cylindres en acier inoxydable magnétique, rendus stationnaires par ce champ magnétique par rapport à la force centrifuge qui les pousse vers le périmètre, et la vitesse induite par cette cuve rotative agissant sur les pièces et sur la masse non magnétique situées à l'intérieur de celle-ci.

[0008] La base du système qui fait fonctionner la machine préconisée est constituée par le champ magnétique statique, produit par des électroaimants ou aimants permanents et la rotation à la vitesse périphérique la mieux adaptée de la cuve qui contient la masse magnétique et les pièces antimagnétiques dans un milieu liquide, où de petites pièces de nature abrasive en forme de triangles et de cylindres non magnétiques sont ajoutées.

[0009] Dans cette invention, la fonction du champ magnétique est de retenir correctement la masse magnétique contenue dans la cuve rotative qui, en même temps sous l'effet de la force centrifuge, transporte les pièces et la masse non magnétiques dans un milieu liquide, préparé pour faciliter dans chaque cas l'action voulue sur les pièces que l'on traite.

[0010] La rétention de la masse magnétique provoque une turbulence dans la masse et les pièces non magnétiques, des résultats inattendus pouvant être atteints au cours du processus, par exemple le polissage, le brunissage et le nettoyage des pièces situées à l'intérieur de la cuve, le tout à cause de la turbulence et de la friction provoquée par la différence de vitesses entre la masse non magnétique et les pièces non magnétiques à traiter et les pièces non magnétiques abrasives qui entourent les pièces.

[0011] La vitesse de rotation de la cuve doit être la vitesse optimale pour le type de pièces à traiter et elle peut être unique pour un diamètre déterminé de celle-ci, puisque la vitesse périphérique détermine la force centrifuge requise. L'introduction d'un système réglable de variation de vitesse permet l'utilisation de cuves de diamètres différents et aussi un plus grand contrôle du degré de finition pour divers types de pièces, en fonction de la nature intrinsèque de celles-ci.

[0012] Grâce à la situation différente des aimants par rapport aux réalisations que l'on peut considérer comme "Etat de la Technique" et au fait qu'ils soient fixes, au lieu de tourner au-dessous de la cuve, on obtient une machine pour la finition de surfaces métalliques non magnétiques, qui réalise les opérations décrites précédemment, comme le polissage, le brunissage et le nettoyage, avec une efficacité vraiment surprenante, en utilisant pour atteindre ces résultats des liquides de densités différentes, ainsi que du granulé et de la poudre abrasive, qui se répartit entre les masses non magnétiques (cylindres, sphères ou autres formes) en produisant une action abrasive, qui aide à améliorer les fonctions susmentionnées.

[0013] Pour optimiser le rendement de la machine, la vitesse de rotation de la cuve est contrôlée à travers un réducteur accouplé à la sortie d'un moteur électrique, qui permet de coordonner la vitesse de rotation des pièces introduites à l'intérieur de cette cuve, par rapport au poids, aux dimensions, formes et matériaux de celles-ci et à la nature du liquide introduit, grâce à quoi les prestations obtenues dans cette machine gardent leur pourcentage d'efficacité par rapport à ce poids, ces dimensions et la nature des matériaux introduits à l'intérieur de celle-ci, sans qu'il y ait limitation de charge comme dans le cas des machines existant sur le marché.

[0014] Le support central strié de la cuve coulisse sur l'axe claveté de l'axe vertical du moteur/réducteur et, une fois à l'arrêt, on peut l'introduire et l'extraire facilement pour rincer ou vider la cuve.

[0015] La rotation de la cuve peut être transmise en accouplant directement celle-ci à l'axe vertical d'un moteur, mais comme les vitesses de rotation requises ne sont pas élevées, il vaut mieux le faire à travers une réduction, qui fournit plus de force de rotation à l'axe, tandis que la puissance et la dimension du moteur sont moindres, ce qui contribue à réduire considérablement la taille de la machine.

[0016] Pour faciliter la pose et le retrait de la cuve, on a conçu un moyeu central strié, qui coulisse sur l'axe claveté de l'axe vertical du motoréducteur et peut, une fois à l'arrêt, être introduit et extrait facilement pour rincer ou vider la cuve, un logement cylindrique avec filetage intérieur ayant été usiné dans sa partie supérieure, pour pouvoir visser le couvercle correspondant et maintenir la cuve fermée, après que les pièces, cylindres et liquides correspondants aient été mis à l'intérieur.

[0017] Les champs magnétiques produits par les aimants restent statiques et enveloppent de façon stratégique l'environnement de la cuve rotative, un fer plat ayant été prévu, pour éviter la perte de champ magnétique par la partie extérieure de l'environnement ou cylindre qui contient les aimants, en laissant un espace minimum entre la cuve et le cylindre fixe qui leur sert de logement.

[0018] Une autre finalité de la présente invention se rapporte à des améliorations introduites dans l'objet du brevet principal, lesquelles sont fondées sur la modification de la disposition des éléments se trouvant à l'intérieur de la cuve de la machine, cuve dans laquelle s'effectue la finition des pièces non magnétiques. Ces modifications consistent en l'introduction à l'intérieur de cette cuve d'une plaque avec bras radiaux, sur lesquels sont greffées les chaînes en fer correspondantes et dont le but est de modifier l'état du mouvement des pièces introduites à l'intérieur de la dite cuve, afin d'augmenter le rendement de l'opération de finition, comme on va l'expliquer en détail ci-après.

[0019] Dans le brevet principal du même titulaire, P9702304(3), on décrivait et revendiquait une machine pour la finition de pièces non magnétiques, en entendant par finition les processus d'affinage, de polissage, de brillantage et de nettoyage des surfaces de pièces à base de matériaux non magnétiques, comme or, argent, laiton, cuivre, plastiques, minéraux et autres, machine qui comportait un châssis équipé dans sa partie inférieure d'un motoréducteur, un support cylindrique solidarisé à ce châssis, sur lequel étaient montés les aimants correspondants, eux-mêmes solidarisés à ce support, une cuve cylindrique impulsée par le motoréducteur tournant à l'intérieur du support cylindrique et recouverte de la gaine correspondante; moteur dont le fonctionnement et le procédé de travail reposaient sur le fait de profiter de la force du champ magnétique produit par les électroaimants ou aimants permanents, en association avec une rotation à la vitesse angulaire la mieux adaptée, plus une masse métallique magnétique mélangée avec des pièces et une masse antimagnétiques dans un milieu liquide; la masse antimagnétique correspond aux pièces à finir et aux petites pièces de nature abrasive en forme de triangles et de cylindres ou de toute autre forme connue.

[0020] Les processus qui sont réalisés à l'intérieur de la cuve rotative de la machine peuvent être des processus dits humides ou secs.

[0021] A l'intérieur de la cuve, pour effectuer tout processus de finition, il faut toujours compter sur la présence des particules magnétiques, qui peuvent offrir n'importe quelle forme (bâtonnets, chaîne, boules, etc.) et qui sont retenues par l'action magnétique des aimants aux endroits prévus contre les parois en mouvement de la cuve rotative. A l'intérieur de la cuve, pour tout type de processus, qu'il soit humide ou sec, il faudra aussi obligatoirement la présence de la masse non magnétique, plus ou moins abrasive, sous forme de granulé d'une forme et d'une dimension les mieux adaptées, pour pouvoir développer le processus requis. La masse non magnétique est celle qui agit sur les pièces non magnétiques.

[0022] A l'intérieur de la cuve, en même temps que la masse non magnétique décrite, on introduit les pièces non magnétiques dont on veut traiter les surfaces. La force centrifuge créée à l'intérieur de la cuve rotative fait que la masse non magnétique, ainsi que les pièces non magnétiques que l'on veut traiter, se déplacent à la vitesse de la cuve qui les contient et, en raison de l'interférence des particules magnétiques retenues, il se produit une turbulence à ces points qui crée des différences de vitesse entre la masse non magnétique et les pièces à traiter, ce qui permet d'obtenir l'action requise sur la surface des pièces.

[0023] La rétention de la masse magnétique provoque une turbulence dans la masse et les pièces non magnétiques, des résultats étonnants étant atteints dans le processus de finition, comme le polissage, le brunissage et le nettoyage des pièces situées à l'intérieur de la cuve, le tout par suite de la turbulence et de la friction provoquée par la différence de vitesses entre la masse non magnétique et les pièces non magnétiques à traiter et les pièces non magnétiques abrasives qui entourent les pièces. La totalité du processus est décrite à la page 4 de ce mémoire.

[0024] La construction, fabrication et mise en pratique des machines objet du brevet principal, ont démontré que, même si les prévisions se sont accomplies et que la conception de la machine a donné le rendement attendu, il existe des parties de celle-ci qui sont susceptibles d'amélioration, moyennant quoi ce rendement pourra être augmenté.

[0025] Les améliorations introduites dans la machine préconisée consistent en l'intégration d'un support supérieur situé librement sur l'axe de la cuve et à partir duquel sont suspendues les chaînes en fer correspondantes.

[0026] La forme du support, comme il est décrit plus loin, présente une série de bras se prolongeant de façon radiale, aux extrémités desquels sont montées les chaînes en fer, qui pendent verticalement de ces bras et sont situées à l'intérieur de la cuve de la machine et maintenues contre sa paroi par l'attraction magnétique extérieure.

[0027] Comme il a été décrit précédemment, le fonctionnement de la machine repose sur la rotation des masses et des pièces non magnétiques à finir, qui se trouvent mélangées dans des milieux liquides ou paraliquides ou secs, à l'intérieur de la cuve, laquelle, en tournant, par suite de la force centrifuge générée, maintient ces masses collées à sa paroi.

[0028] Au cours des expérimentations faites avec la machine objet du brevet principal, on s'est aperçu que l'excès de masse (produits magnétiques et pièces non magnétiques) casse le champ magnétique généré par les aimants et il se forme une agglomération de la masse des produits à polir et des éléments, comme bâtonnets et étoiles, qui n'est rien d'autre que la conséquence de cet excès de masse ou bien d'une vitesse inadéquate, ces masses restant complètement collées sur cette surface latérale; c'est pourquoi on a introduit les présentes modifications qui contribuent à ce que ce phénomène ne se produise pas, parce que dans certains cas, bien que les instructions de la propre machine définissent les vitesses et les masses les mieux adaptées pour chaque type de pièces à traiter, il est parfois assez difficile pour l'utilisateur de les mesurer et de voir si, en petite quantité, il a dépassé les valeurs limites établies pour le fonctionnement optimum de la machine et avec les rendements souhaités.

[0029] Une autre des améliorations additionnelles de la présente invention est le fait de remplacer la cuve en méthacrylate avec sa gaine, par une autre fabriquée en acier inoxydable d'une épaisseur moindre, 1 mm, et recouverte d'une chemise antifriction de 3 mm, ce qui permet de réduire l'épaisseur totale et de faciliter le passage du flux magnétique, en augmentant ainsi la force de rétention de la masse magnétique à l'intérieur de la cuve, ce qui aide le flux à ne pas perdre autant d'intensité grâce à la présence de cette chemise et de sa gaine; de cette façon, la machine gagne en efficacité, le champ magnétique à l'intérieur de la cuve étant alors d'une grandeur supérieure à celle existant dans la machine originale.

[0030] D'autres améliorations additionnelles dans la présente invention concernent la situation des aimants fixes dans la partie inférieure de la base de la cuve, ce qui oblige les chaînes en fer qui pendent du support préconisé à rester en position verticale, en évitant ainsi par leur présence l'entassement des masses et des pièces à traiter qui, parfois, se trouvaient collées à la paroi, tandis que grâce à la présence des chaînes en fer, elles n'atteignent maintenant plus celle-ci et continuent leur mouvement angulaire à la base de la cuve autour des aimants.

[0031] D'autres détails et diverses caractéristiques de cette demande de Brevet d'Invention apparaîtront au cours de la description que l'on en donne ci-dessous, dans laquelle il est fait référence au dessin adjoint à ce mémoire, où, d'une manière un peu schématique, les détails retenus sont représentés. Ces détails sont donnés à titre d'exemple, en évoquant un cas possible de réalisation pratique, mais l'objet de ce brevet n'est pas limité aux détails qui sont ici exposés; cette description doit donc être envisagée d'un seul point de vue explicatif et sans limitations d'aucune sorte.

[0032] Nous allons maintenant donner la liste des différents éléments numérotés sur le dessin adjoint au présent mémoire; (10) châssis, (11) pattes, (12) moteur électrique, (13) réducteur, (14) ouverture de raccordement, (15) cylindre extérieur, (15a) surface latérales, (16) aimants, (17) aimants, (18) cuve, (18a) base de la cuve (18), (18b) surface latérale intérieure de la cuve (18), (19) fer plat, (20) vis, (21) axe du réducteur (13), (23) fer plat, (24) bras, (25) support, (26) moyeu strié, (26a) zone biseautée, (27) colonne filetée, (28) écrou, (29) couvercle, (31a) logement dans la zone (26a), (32) chaînes en fer, (33) chemise, (34) aimants.

[0033] La figure nº 1 correspond à une section transversale en projection verticale et schématisée de la machine préconisée, avec motoréducteur (12-13) et la situation aléatoire de plusieurs aimants permanents.

[0034] La figure nº 2 est une vue supérieure en projection horizontale et schématisée de la cuve (18).

[0035] La figure nº 3 est une vue frontale en projection verticale et éclatée de la machine.

[0036] La figure nº 4 est une vue frontale en projection verticale d'une section longitudinale de la machine améliorée, où l'on peut voir la situation du support (25) placé sur la colonne (27) de la machine et à partir duquel sont suspendues les chaînes en fer correspondantes (32).

[0037] La figure nº 5 est une vue supérieure en projection horizontale où l'on peut voir les caractéristiques de forme du support étoilé (25) avec bras (24).

[0038] On ajoute que la machine objet de la présente invention peut devenir plus versatile et plus efficace si l'on introduit une régulation de la vitesse de rotation et des électroaimants à champ magnétique réglable.

[0039] Dans l'une des réalisations retenues de ce qui constitue l'objet de ce brevet d'invention, comme il apparaît sur la figure nº 1, la machine préconisée se compose d'un châssis (10), construit à partir d'un ensemble de rampes horizontales ou verticales, soudées entre elles, et muni (10) de pattes (11), ce qui forme une structure rigide sur laquelle sont montées les différentes parties de la machine, comme un moteur électrique classique (12), dont l'axe de rotation est accouplé à un réducteur (13), dont l'ouverture de raccordement (14) est solidarisée par les moyens adéquats au fer plat (23), à l'aide des vis (23a) qui pénètrent dans les orifices alésés (23b) prévus sur ce fer plat (23).

[0040] La cuve (18) est formée d'un cylindre ouvert, sans base supérieure et dont la base (18a) inférieure est occupée au centre par un moyeu strié (26-26a), qui sert à la fois d'élément de soutien d'une colonne (27) filetée aux deux extrémités, l'extrémité inférieure de cette colonne étant vissée dans le logement (31a) et l'extrémité supérieure sur l'écrou (28), lequel traverse un petit disque ou couvercle (29), situé sur la base inexistante de cette cuve (18), qui permet la sortie des pièces à traiter introduites à l'intérieur de (18), quand commence l'opération de polissage, de nettoyage et autres.

[0041] Sur la base de la machine, voir figure nº 3, sont montés par les moyens adéquats des vis de fixation ou similaires et un cylindre extérieur (15) sans bases supérieure et inférieure, qui sert d'élément de soutien des aimants correspondants (16) et (17), situés sur sa surface latérale (15a), voir figures nos 2 et 3.

[0042] A l'intérieur du cylindre extérieur (15), se trouve la cuve (18), le moyeu strié (26) étant accouplé à l'axe (21) du réducteur (13), à travers le logement (31a), par gravité.

[0043] Comme il a déjà été expliqué, dans l'Etat de la Technique, les aimants situés à la base de la machine, dans la partie inférieure et à l'extérieur de la cuve (18), ont été éliminés, tandis que dans la machine objet de l'invention, les aimants situés dans le cylindre extérieur (15) et sur sa surface latérale (15a), ont été augmentés considérablement, en passant à occuper presque toute la hauteur de (15a) et de plus, un aimant (16) a été placé sur l'autre (17) à un même niveau, ce qui contribue à accroître la marge de travail des cylindres magnétiques introduits à l'intérieur de la cuve (18), avec des morceaux d'abrasif et les pièces à traiter.

[0044] Dans le même but, c'est-à-dire, augmenter le rendement de ces aimants (16-17), une plaque de fer (19), voir figure nº 2, est placée à la partie postérieure de ceux-ci, pour que le champ magnétique généré par eux soit sensiblement augmenté, la force magnétique créée étant alors orientée vers l'avant, à savoir vers l'axe (21) de la cuve (18), grâce à quoi les cylindres métalliques et magnétiques sont obligatoirement attirés avec plus de force à cause de l'augmentation du champ magnétique obtenue; cela permet un accroissement du rendement de 30%, par rapport aux machines qui font partie de l'Etat de la Technique, dans lesquelles les aimants sont disposés à la base de la machine parallèlement à la base (18a) de la cuve.

[0045] Le positionnement différent des aimants (16-17), ainsi que leur situation en double couche et sur double niveau dans le cylindre extérieur (15), font que les cylindres métalliques ou bâtonnets se trouvent totalement collés sur la surface latérale intérieure (18a) de la cuve (18), en formant comme le dos d'un hérisson, si bien qu'ils s'opposent au mouvement des pièces de bijouterie introduites à l'intérieur de la cuve (18) et impulsées par la force centrifuge contre cette surface en hérisson, ce qui, associé aux liquides mis à l'intérieur de celle-ci, provoque leur polissage, leur brunissage et leur nettoyage.

[0046] Dans le même but, c'est-à-dire pour augmenter le mouvement des pièces de bijouterie introduites à l'intérieur de la cuve (18), il a été disposé d'une manière uniforme et à la base (18a) de celle-ci, un ensemble de pales ou de petites saillies (30) qui obligent ces pièces à ne pas rester immobilisées sur la base (18a) de celle-ci en raison de leur propre poids, mais au contraire à cause du mouvement angulaire et de l'impulsion de la force centrifuge qui les pousse sur ces saillies (30), elles se voient forcées à entreprendre des sortes de culbutes jusqu'au point de heurter les cylindres ou les bâtonnets métalliques qui se trouvent retenus pendant que la surface latérale (18a) de la cuve (18) tourne, en servant ainsi de moyen pour vaincre l'inertie des pièces au moment du démarrage du moteur (12) et du mouvement de l'axe (21).

[0047] En raison de la situation des aimants (16-17) sur la surface latérale (15a) du cylindre extérieur (15), on a pu constater que les petits cylindres métalliques, sous l'action de la force magnétique générée par (16-17), restent placés comme des colonnes à l'intérieur sur la surface (18a), de telle sorte que le choc entre les pièces lancées vers le haut par les saillies (30) provoque le grattage de la surface de ces pièces, mais pas le "piquetage" - appelé "peening" dans ce secteur technique - de cette surface, lequel, vu à la loupe, apparaît comme une série de points sur ces pièces créant des déformations de celles-ci, ce qui constitue jusqu'à présent l'un des inconvénients les plus graves relatifs aux machines existant sur le marché.

[0048] En raison du haut rendement obtenu et pour éviter que la surface latérale (18a) de la cuve (18) ne subisse aucun type d'usure prématurée, on place à l'intérieur de celle-ci une chemise d'un matériau antifriction (33), voir figure nº 2.

[0049] Egalement en vue d'améliorer le rendement de la machine, c'est-à-dire de provoquer le maximum de mouvement des pièces introduites à l'intérieur de la cuve (18), la partie centrale de la cuve (18), à savoir le moyeu (26), a été conçue d'une forme légèrement conique et avec une base supérieure formant une zone biseautée (26a).

[0050] Dans l'une des réalisations retenues de ce qui est l'objet de cette demande de Brevet d'Invention, comme on peut le voir sur la figure nº 2, sur la colonne (27) on a placé le support (25), ce support (25) au stade opérationnel de la machine restera immobile et ses bras (24), disposés radialement servent de moyens de soutien des chaînes en fer (32) placées aux extrémités de ceux-ci, lesquelles se trouvent situées en face des aimants correspondants (16-17) distribués sur le corps de la machine et dans son cylindre extérieur (15), de telle sorte que la combinaison du champ magnétique généré par eux et de celui créé par d'autres aimants (34), situés dans la partie inférieure de la cuve (18), oblige ces chaînes en fer (32) à rester en position verticale, comme un obstacle qui se trouve en parallèle à la surface latérale de la cuve (18) et à celle de la gaine (33), collées à cette surface de (18) par l'action de la force magnétique des aimants (16-17) et empêchant ainsi que la masse de traitement, ainsi que la masse des produits à traiter se retrouvent, sous l'effet d'un excès de poids ou de vitesse, collées à cette surface latérale; ces masses sont donc obligées à décrire un mouvement vers l'intérieur et orienté vers le centre de la machine, autour des chaînes en fer (32), ce qui améliore le mouvement de turbulence et de rotation sur elle-même de cette masse, tout en augmentant le rendement du polissage et de la finition des pièces.

[0051] Une autre des améliorations additionnelles de cette invention consiste à remplacer la cuve en méthacrylate (18), qui dans le brevet principal devait être recouverte de la gaine correspondante (33), par une autre cuve (18), fabriquée en acier inoxydable avec un fond à deux pentes (18a) et dont l'épaisseur sera d'environ 1 mm, ce qui, associé à l'épaisseur de la gaine de 3 mm environ, fera que l'épaisseur totale que devra traverser le champ magnétique produit par les aimants situés sur le corps de la machine, passera de 6 à 4 mm, grâce à quoi la grandeur du champ magnétique créé sera accrue, ce qui développera l'action exercée sur la masse magnétique qui se trouve à l'intérieur de (18).

[0052] L'association d'une augmentation de la turbulence provoquée par les chaînes en fer (32) qui restent verticales et collées à la surface de la chemise (33) et de l'accroissement du champ magnétique provoque un rendement plus élevé dans le traitement des pièces non magnétiques introduites à l'intérieur de la cuve (18) pour leur finition.

[0053] On considérera comme améliorations équivalentes à celles préconisées dans la présente invention, le fait que la modification des caractéristiques formelles du support (25), avec des bras radiaux (24) en forme d'étoile, permette la suspension d'éléments comme chaînes en fer, plaques, fils ou éléments similaires, dont la finalité est d'éviter l'agglomération des pièces introduites à l'intérieur, quand celles-ci sont traitées et soumises à une vitesse angulaire par rotation de la cuve (18).

[0054] Après avoir suffisamment décrit en quoi consiste ce Brevet, en référence aux plans ci-joints, il est entendu que l'on pourra y introduire toute modification de détail que l'on jugera opportune, pourvu que les variations préconisées n'altèrent pas l'essence du brevet qui se trouve résumée dans les revendications suivantes.


Revendications

1. "MACHINE POUR LA FINITION DE PIECES NON MAGNETIQUES", de celles qui se composent d'un châssis (10), construit à base de rampes et reposant sur un plan horizontal ou plancher par l'intermédiaire de pattes (11), ce châssis (10) comportant à l'intérieur des moyens d'impulsion, comme un moteur électrique (12), qui imprime un mouvement angulaire à un disque muni d'aimants générant un champ magnétique à l'intérieur d'une cuve fixe, laquelle contient des pièces à traiter, non magnétiques; avec comme caractéristique que sur ce châssis (10), un cylindre (15) est monté, sans bases, et présentant sur sa surface latérale (15a) des aimants (16) et (17), répartis en cercle à intervalles réguliers et distribués sur plusieurs niveaux par rapport à un plan horizontal, ce cylindre (15) étant situé au milieu d'une cuve rotative (18).
 
2. "MACHINE POUR LA FINITION DE PIECES NON MAGNETIQUES", caractérisée selon la revendication précédente par le fait que l'axe (21) du réducteur (13) s'emboîte dans la cuve (18), laquelle est équipée d'une colonne (27), qui sert à son tour d'élément de réception d'un écrou (28) permettant de fixer un couvercle (29) sur la partie supérieure inexistante de cette cuve (18), l'ouverture de raccordement (14) du réducteur (13) se solidarisant par l'intermédiaire des vis (23a) à travers les orifices alésés (23b) du fer plat (23).
 
3. "MACHINE POUR LA FINITION DE PIECES NON MAGNETIQUES", caractérisée selon les revendications précédentes par le fait que de la base (18a) de la cuve (18), il émerge un ensemble de saillies (30), la cuve (18) étant solidarisé à l'axe (21) du réducteur (13) par l'intermédiaire d'un moyeu (26), dont la base inférieure reçoit des vis (20), qui traversent la base (18a).
 
4. "MACHINE POUR LA FINITION DE PIECES NON MAGNETIQUES", caractérisée selon les revendications précédentes par le fait que dans la partie centrale de la cuve (18), il existe un moyeu strié (26), dont les zones supérieures sont biseautées (26a) et dont la zone centrale comporte le logement correspondant (31a) pour l'emboîtement de la colonne (27).
 
5. "MACHINE POUR LA FINITION DE PIECES NON MAGNETIQUES", caractérisée selon la 1re revendication par le fait que, comme alternative, dans le cylindre extérieur (15) et sur sa surface latérale (15a), on pourra disposer d'une ou de plusieurs couches concentriques d'aimants (16).
 
6. "MACHINE POUR LA FINITION DE PIECES NON MAGNETIQUES", caractérisée selon la 1re et la 5e revendication par le fait que, comme alternative, les aimants (16) pourront être équipés sur leur face extérieure d'une surface métallique, par exemple un fer plat (19).
 
7. "MACHINE POUR LA FINITION DE PIECES NON MAGNETIQUES", caractérisée selon les revendications précédentes par le fait que la surface latérale (18b) de la cuve (18) disposera d'une chemise d'un matériau antifriction (33).
 
8. "MACHINE POUR LA FINITION DE PIECES NON MAGNETIQUES", caractérisée selon la 1re revendication par le fait que, comme alternative, sur la colonne (27) est monté un support (25) muni de prolongations radiales ou bras (24), d'où pendent en position verticale des chaînes en fer (32), ces chaînes en fer (32) se disposant parallèlement à la surface latérale d'une cuve (18) fabriquée en acier inoxydable et recouverte de la gaine correspondante (33).
 
9. "MACHINE POUR LA FINITION DE PIECES NON MAGNETIQUES", caractérisée selon la 1re revendication par le fait que le fond ou base (18a) de la cuve (18) présente une pente vers l'extérieur à deux versants.
 
10. "MACHINE POUR LA FINITION DE PIECES NON MAGNETIQUES", caractérisée selon la 1re revendication par le fait que sur le châssis (10) et au-dessous de la base (18a) de la cuve (18), des aimants (34) ont été installés.
 




Dessins