[0001] La présente invention concerne un protège-main utilisable lors de l'ouverture d'huîtres
ou de coquillages similaires.
[0002] L'ouverture d'huîtres est une opération plutôt difficile, à l'origine de nombreuses
blessures de la main lorsque le couteau permettant cette ouverture dérape.
[0003] En outre, les coquilles sont relativement blessantes et peuvent irriter à la longue
la main de la personne chargée de les ouvrir, quand de nombreux coquillages doivent
être ouverts, par exemple dans un restaurant.
[0004] Il n'existe pas sur le marché, à l'heure actuelle, de protège-main donnant satisfaction.
[0005] Un simple torchon plié est fréquemment utilisé, mais n'est pas très efficace.
[0006] Le brevet français n° 1 461 667 décrit un protège-main comprenant une feuille plane
apte à recouvrir largement la paume et la base des doigts d'une main, cette feuille
étant munie d'une bride derrière laquelle la paume peut être engagée et d'un trou
ou d'un passant allongé destiné à recevoir le pouce.
[0007] Ce protège-main a pour inconvénient de ne pas assurer un parfait maintien du coquillage,
de sorte que le risque de glissement de ce dernier, et donc de blessure, n'est pas
parfaitement éliminé. De plus, ce protège-main présente une structure complexe, nécessitant
l'assemblage de plusieurs pièces, ce qui grèverait très notablement son prix de revient
si il était exploité, jusqu'à rendre ce prix inacceptable pour des articles de ce
genre.
[0008] L'invention vise à remédier à ces inconvénients essentiels.
[0009] Le protège-main qu'elle concerne comprend, de manière connue en soi, une plaque ou
feuille de matériau souple ou semi-souple, notamment en caoutchouc.
[0010] Selon l'invention, cette plaque présente au moins deux fentes qui la traversent,
dont deux sont perpendiculaires l'une à l'autre.
[0011] Ces fentes permettent à la plaque de prendre une forme sensiblement concave lorsque
cette plaque est placée dans la paume de la main et que la main est partiellement
fermée pour saisir le coquillage, et délimitent des languettes qui se recourbent lorsqu'un
coquillage est appuyé contre la plaque, au niveau de ces fentes. Ces languettes permettent
d'assurer une parfaite immobilisation du coquillage, évitant tout risque d'échappement
de ce dernier et, par conséquent, tout dérapage du couteau qui est utilisé pour ouvrir
ce coquillage.
[0012] Le protège-main selon l'invention est simple, rapide et peu onéreux à fabriquer,
de sorte que son prix de revient reste tout-à-fait adapté à des articles de ce genre.
[0013] De préférence, la plaque présente une forme carrée. Elle peut ainsi être découpée
sans chutes dans une plaque de matériau de grandes dimensions, cette découpe pouvant
être automatisée et réalisée simultanément à l'aménagement des fentes précitées.
[0014] La plaque peut alors comprendre, selon une forme de réalisation préférée, deux fentes
perpendiculaires, aménagées chacune parallèlement à l'un des bords de la plaque, ces
deux fentes se croisant sensiblement au milieu de cette plaque.
[0015] Pour sa bonne compréhension, l'invention est à nouveau décrite ci-dessous en référence
au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme
de réalisation préférée du protège-main qu'elle concerne.
La figure 1 en est une vue à plat ;
la figure 2 en est une vue en cours d'utilisation alors qu'il est placé dans une main,
et
la figure 3 en est une vue tel qu'il se présente lorsqu'il est placé dans cette main.
[0016] Les figures représentent, sous différents angles, un protège-main 2 utilisable lors
de l'ouverture d'huîtres ou de coquillages similaires.
[0017] Ce protège-main 2 est constitué par une plaque 3 de matériau souple ou semi-souple,
notamment de caoutchouc.
[0018] Cette plaque 3 est de forme carrée et présente deux fentes 4 qui la traversent, aménagées
perpendiculairement l'une à l'autre et, aménagées, pour chacune d'elles, parallèlement
à l'un des bords de la plaque 3, ces deux fentes 4 se croisant sensiblement au centre
de cette plaque 3.
[0019] Ainsi que le montrent les figures 2 et 3, ces fentes 4 permettent à la plaque 3 de
prendre une forme sensiblement concave lorsqu'elle est placée dans la paume d'une
main et que cette main est partiellement fermée pour saisir le coquillage. Ces fentes
4 délimitent des languettes 5 qui se recourbent lorsqu'un coquillage est appuyé contre
la plaque 3, en regard de ces fentes 4, ces languettes 5 permettant ainsi de délimiter
un logement propre à parfaitement immobiliser le coquillage, et à éviter tout risque
d'échappement de celui-ci.
[0020] Il va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite
ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes
de réalisation. Ainsi, la plaque pourrait comprendre plus de deux fentes, si cela
s'avérait nécessaire pour un parfait maintien du coquillage, et d'autres matériaux
que le caoutchouc peuvent être envisagés, l'essentiel étant l'obtention d'une bonne
protection contre tout risque de transpercer cette plaque avec un couteau.
1. Protège-main utilisable lors de l'ouverture d'huîtres ou de coquillages similaires,
comprenant une plaque (3) ou feuille de matériau souple ou semi-souple, notamment
en caoutchouc, apte à recouvrir largement la paume et la base des doigts d'une main,
protège-main (2) caractérisé en ce que la plaque (3) présente au moins deux fentes
(4) qui la traversent, dont deux sont perpendiculaires l'une à l'autre.
2. Protège-main selon la revendication 1, caractérisé en ce que la plaque (3) présente
une forme carrée.
3. Protège-main selon la revendication 2, caractérisé en ce que la plaque (3) comprend
deux fentes (4) perpendiculaires, aménagées chacune parallèlement à l'un des bords
de cette plaque (3), ces deux fentes (4) se croisant sensiblement au milieu de cette
plaque (3).