[0001] La présente invention concerne un contacteur de démarreur de moteur à combustion
interne de véhicule automobile.
[0002] Plus particulièrement, l'invention concerne un contacteur pour un démarreur de véhicule
automobile du type comportant un boîtier dans lequel sont agencés un noyau magnétique
fixe et un bobinage au centre duquel un noyau mobile se déplace axialement pour agir
sur une tige de commande mobile, dont un tronçon arrière est guidé en coulissement
axial dans un trou axial du noyau fixe et dont un tronçon avant porte un contact mobile
destiné à établir un contact électrique entre deux bornes fixes qui s'étendent axialement
à travers un capot avant qui est serti dans le boîtier, du type dans lequel le noyau
fixe délimite une chambre arrière, dans laquelle se déplace le noyau mobile, et une
chambre avant dans laquelle sont agencés le contact mobile et les bornes, et du type
dans lequel la face avant du noyau fixe comporte une cavité centrale cylindrique dans
laquelle est reçu un tronçon intermédiaire de la tige de commande comportant un collet
radial extérieur sur lequel un ressort de maintien du contact mobile est en appui
axial et dont la partie arrière est de forme complémentaire de celle du fond de la
cavité qui se prolonge par le trou de guidage de la tige.
[0003] Le rôle de ce contacteur est d'établir un contact électrique entre les deux bornes
fixes par l'intermédiaire du contact mobile. Cependant, il peut arriver que cette
fonction ne puisse plus être réalisée.
[0004] En effet, le contacteur du démarreur ne présente pas toujours une bonne étanchéité
à l'eau et, lorsque le véhicule roule sur une chaussée mouillée, des projections d'eau
peuvent pénétrer à l'intérieur du contacteur. De plus, étant donné la position du
contacteur du démarreur à proximité du moteur, la température à l'intérieur du démarreur
est relativement importante, en général proche de 90°C, La combinaison de la chaleur
et de l'humidité dans le contacteur présente plusieurs inconvénients.
[0005] Tout d'abord, du fait de la chaleur et de l'humidité, les pièces qui sont réalisées
en cuivre se recouvrent d'une fine pellicule d'oxyde noir qui a la propriété d'être
isolante et qui, par conséquent, empêche le contact électrique entre les différentes
pièces. Le contacteur du démarreur est alors inutilisable.
[0006] L'humidité a aussi pour conséquence d'oxyder les autres pièces métalliques telles
que par exemple les ressorts, les rondelles, les circuits magnétiques, etc. Les sels
provenant de l'oxydation de ces pièces peuvent gêner et même bloquer les déplacements
du contact mobile et de sa tige de commande qui ne peut alors plus assurer correctement
sa fonction.
[0007] Les pénétrations de l'eau dans le contacteur peuvent avoir lieu à différents endroits.
La majeure partie des pénétrations se fait par la zone de sertissage du capot avant
à l'extrémité avant du boîtier du contacteur. Cependant d'autres gouttelettes d'eau
peuvent aussi pénétrer à l'intérieur du contacteur par la chambre arrière du noyau
mobile, en particulier grâce au jeu qui existe entre le noyau mobile et les parois
internes du contacteur. Ensuite les particules d'eau pénètrent dans la chambre avant
du contacteur le long de la tige de commande par le jeu radial qui existe entre la
tige de commande et le noyau fixe.
[0008] Pour résoudre la première partie des problèmes d'étanchéité, à savoir l'étanchéité
entre le capot avant et le boîtier du contacteur, il est déjà connu d'utiliser un
cordon d'étanchéité déposé sur le sertissage du capot par la partie avant du boîtier,
ou d'utiliser un joint de caoutchouc disposé soit entre le capot avant et le boîtier,
soit entre le capot avant et le noyau fixe du contacteur.
[0009] Cependant ces dispositifs sont susceptibles de se dégrader au cours du temps et en
particulier en raison des différences de coefficient de dilatation entre les matériaux
des différents composants qui peuvent provoquer des défauts et des déformations créant
des passages par lesquels l'eau peut s'infiltrer à l'intérieur du contacteur.
[0010] Pour résoudre la seconde partie du problème d'étanchéité, à savoir entre les deux
chambres du contacteur, et plus particulièrement pour empêcher l'eau de pénétrer dans
la chambre du contacteur, des solutions telles qu'un joint torique situé sur la tige
de commande ont déjà été proposées.
[0011] Mais ces dispositions provoquent d'une part un freinage de la tige de commande, et
donc gênent les mouvements du contact mobile, et elles provoquent d'autre part une
dégradation du joint, les particules provenant de cette usure risquant de détériorer
le fonctionnement du contacteur en se plaçant entre les bornes fixes et le contact
mobile, et en formant une pellicule isolante empêchant le contact électrique entre
les bornes.
[0012] Pour résoudre ces différents problèmes, l'invention propose un contacteur de démarreur
dans lequel sont agencés un noyau magnétique fixe et un bobinage au centre duquel
un noyau se déplace pour agir sur une tige, dont un tronçon porte un contact destiné
à établir un contact entre deux bornes, du type dans lequel le noyau fixe délimite
deux chambres et du type dans lequel le noyau fixe comporte une cavité dans laquelle
est reçu un tronçon de la tige, caractérisé en ce qu'il comporte une cloison d'étanchéité
entre les deux chambres comportant une plaque transversale d'orientation radiale,
en appui axial contre la face avant du noyau fixe, qui se prolonge à sa périphérie
par une collerette axiale orientée vers l'avant perpendiculairement à la plaque qui
coopère de manière étanche avec une face arrière du capot avant du contacteur, et
comportant une partie centrale tubulaire qui s'étend axialement vers l'arrière dont
la forme est complémentaire de celle de la cavité centrale du noyau fixe avec laquelle
elle coopère de manière étanche.
[0013] De cette façon, l'étanchéité est réalisée pour les deux sources principales de pénétration
d'eau dans le contacteur, et la chambre du contact mobile est isolée de toute humidité
ambiante.
[0014] Selon d'autres caractéristiques:
- la collerette avant de la cloison est montée à force dans un logement complémentaire
du capot avant du contacteur pour assurer l'étanchéité radiale extérieure entre la
chambre du contact mobile et la chambre du noyau mobile ;
- la longueur axiale de la collerette de la cloison d'étanchéité est supérieure à la
profondeur du logement, afin de réaliser l'étanchéité par écrasement du bord avant
de la collerette ;
- la partie tubulaire de la cloison d'étanchéité possède une extrémité arrière en forme
de tronc de cône, complémentaire de la forme de la cavité centrale du noyau fixe,
sur laquelle le collet de la tige de commande est en appui axial pour assurer l'étanchéité
radiale intérieure entre la chambre du contact mobile et la chambre du noyau mobile
;
- l'extrémité arrière de la partie tubulaire de la cloison d'étanchéité comporte une
lèvre annulaire dont le diamètre interne est inférieur au diamètre externe d'un collet
radial de la tige de commande qui prolonge l'extrémité arrière du collet pour réaliser
l'étanchéité entre les deux chambres ;
- la cloison d'étanchéité est moulée en matière plastique;
- la cloison d'étanchéité est réalisée dans la même matière plastique que le capot avant
du contacteur pour éviter des défauts dus à la dilatation.
[0015] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera
aux dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un contacteur de démarreur avec des
moyens d'étanchéité conformes aux enseignements de l'invention ;
- la figure 2 est une vue en section longitudinale de la cloison d'étanchéité ;
- la figure 3 est une vue de face de la cloison d'étanchéité selon la flèche F3 de la
figure 1; et
- la figure 4 est une vue partielle en section de la partie centrale tubulaire de la
cloison, traversée par la tige de commande.
[0016] Dans la description qui suit, des éléments semblables, similaires ou identiques sont
désignés par les mêmes chiffres de référence.
[0017] La figure 1 représente un contacteur 10 de démarreur (non représenté) d'un moteur
à combustion interne de véhicule automobile.
[0018] Ce contacteur 10 comporte un boîtier métallique 12 dans lequel sont agencées des
bobines 14. Ces bobines 14 commandent le déplacement axial d'un noyau mobile 16 dont
une extrémité est reliée à un levier pivotant (non représenté) qui agit sur le lanceur
du démarreur. L'autre extrémité avant 18 du noyau mobile 16 agit sur une tige de commande
20 par poussée à travers un trou 22 d'un noyau magnétique fixe 24 dans lequel la partie
arrière de la tige 20 est montée coulissante axialement.
[0019] La tige de commande 20 peut donc être poussée axialement vers l'avant par son tronçon
arrière 26 et elle porte, sur son tronçon opposé avant 28, un contact mobile 30, monté
coulissant sur la tige de commande 20.
[0020] Le contact mobile 30 est sensiblement en forme de plaque rectangulaire et il s'étend
transversalement pour coopérer avec deux bornes électriques 32 et 34 du circuit électrique
de puissance et établir un contact électrique entre elles. Les deux bornes électriques
32 et 34 sont fixes et elles sont portées par un capot avant 36 dont le bord annulaire
arrière est serti dans une partie avant 38 du boîtier 12 du contacteur 10.
[0021] Le contacteur 10 comporte aussi un ressort de rappel 35, agencé à l'intérieur du
capot avant 36, sensiblement entre les bornes de contact 32 et 34. Ce ressort de rappel
35 sert à repousser la tige de commande 20 et par conséquent le contact mobile 30,
lorsque le contact électrique entre les bornes 32 et 34 doit être interrompu, et lorsque
la tige de commande 20 n'est plus poussée vers l'avant par le noyau mobile 16.
[0022] La tige de commande 20 comporte aussi un tronçon intermédiaire sur lequel est agencé
un collet radial extérieur 27. Ce collet radial 27 comporte une face radiale avant
29 sur laquelle un ressort de maintien 31 est en appui pour solliciter le contact
mobile 30 vers l'avant de la tige de commande 20. Le collet radial 27 comporte aussi
une face arrière tronconique 33 qui est inclinée vers l'axe de la tige.
[0023] Le noyau fixe 24 délimite deux chambres : une chambre avant 40 dans laquelle sont
agencées le contact mobile 30 et les bornes électriques 32 et 34, et une chambre arrière
42 dans laquelle le noyau mobile 16 se déplace axialement.
[0024] La face avant du noyau fixe 24 comporte une cavité centrale cylindrique axiale 44
dont le fond débouche dans le trou 22 de passage de la tige de commande 20. Le trou
22 possède un diamètre inférieur à celui de la cavité centrale 44, et le raccordement
entre le trou 22 et la cavité 44 est assurée par une partie tronconique 46 de la cavité
44 qui est inclinée vers l'arrière et vers l'axe X-X du contacteur 10.
[0025] Dans un contacteur classique, le collet radial 27 de la tige de commande 20 est en
appui axial arrière sur la partie inclinée 46 de la cavité centrale 44 du noyau fixe
24, par sa partie tronconique complémentaire 33. Les inclinaisons de la partie inclinée
46 et de la face arrière du collet radial 27 sont sensiblement les mêmes pour que
les deux éléments soient en contact mutuel sur la plus grande surface possible.
[0026] Conformément aux enseignements de l'invention, le contacteur 10 comporte une cloison
interne d'étanchéité 48.
[0027] Comme on peut le voir plus particulièrement sur les figures 2 et 3, cette cloison
d'étanchéité 48 comporte une plaque transversale 50 d'orientation radiale par rapport
à l'axe X-X du contacteur 10. La plaque transversale 50 est prolongée à sa périphérie
par une collerette axiale 52, orientée vers l'avant perpendiculairement à la plaque
50, et elle comporte une partie centrale tubulaire 54 qui s'étend axialement vers
l'arrière. Une partie d'extrémité arrière 56 de la partie centrale tubulaire 54 est
inclinée vers l'axe, pour définir une section de forme générale tronconique.
[0028] Comme on peut le voir sur la figure 1, la cloison d'étanchéité 48 est placée dans
le contacteur 10 entre le capot avant 36 et le noyau fixe 24. La collerette axiale
52 de la cloison 48 est agencée dans un logement 58 de la face arrière du capot avant
36 du contacteur 10. Une fois mise en place, la cloison d'étanchéité 48 est fixée
au capot avant 36 de façon définitive par collage, soudage ou sertissage pour empêcher
toute intrusion d'eau dans la chambre 40 du contact mobile et réaliser une étanchéité
radiale extérieure.
[0029] La longueur de la collerette 52 permet d'augmenter la surface de contact entre la
collerette 52 et les parois latérales du logement 58, ce qui favorise encore l'étanchéité
entre les chambres 40 et 42 et/ou entre la chambre 40 du contact mobile 30 et l'extérieur
du contacteur 10.
[0030] Selon un autre mode de réalisation, la cloison d'étanchéité 48 peut être montée à
force dans le logement 58. Dans ce cas, la longueur axiale de la collerette 52 peut
être supérieure à la profondeur du logement 58 du capot avant 36, et l'extrémité avant
53 de la collerette est légèrement écrasée contre le fond du logement 58, lors de
la mise en place à force de la cloison d'étanchéité 48, réalisant ainsi l'étanchéité
radiale extérieure entre les deux chambres 40 et 42.
[0031] Afin de limiter les efforts pour l'écrasement de l'extrémité avant 53 de la collerette
52, cette extrémité avant 53 peut comporter une lèvre d'écrasement en proéminence,
qui s'écrasera plus facilement sur le fond du logement 58, tout en assurant l'étanchéité
entre les deux chambres 40 et 42. Cette lèvre d'écrasement pourra aussi être agencée
dans le fond du logement 58, pour réaliser l'étanchéité entre les chambres de la même
façon, par écrasement de la lèvre lors de la mise en place à force de la cloison d'étanchéité
48.
[0032] Comme on peut le voir plus particulièrement sur la figure 1, la cloison d'étanchéité
48 est agencée transversalement dans la chambre 40 du contact mobile 30, au contact
de la face avant du noyau fixe 24.
[0033] La partie tubulaire 54 de la cloison d'étanchéité 48 est en contact avec les parois
de la cavité cylindrique 44 du noyau fixe 24. En particulier, la partie 56 d'extrémité
arrière inclinée de la cloison d'étanchéité est en contact avec la partie inclinée
46 de la cavité 44 du noyau fixe 24 avec laquelle elle coopère de manière étanche.
[0034] Le collet radial 27 de la tige de commande est donc en appui vers l'arrière, non
plus comme cela était connu, sur le noyau fixe 24, mais sur la partie arrière inclinée
56 de la cloison d'étanchéité 48 par sa partie tronconique 33.
[0035] L'étanchéité radiale interne entre la chambre 40 du contact mobile 30 et la chambre
42 du noyau mobile 16 est assurée par la face arrière inclinée 33 du collet 27 de
la tige de commande qui est en appui sur la partie 56 d'extrémité arrière inclinée
de la cloison 48. En effet, le ressort 35 de rappel de la tige de commande 20 maintien
fermement celle ci en position reculée, et par conséquent, le collet radial 27 est
en appui sur la cloison 48 en provoquant l'étanchéité.
[0036] Selon un autre mode de réalisation, la partie arrière 56 comporte une lèvre annulaire
souple, dont le diamètre interne est inférieur au diamètre externe d'un collet radial
60 qui prolonge le collet radial 27 de la tige de commande 20 vers l'arrière. L'étanchéité
radiale interne est ainsi améliorée, en particulier lors des mouvements de la tige
de commande 20. En effet, lorsque celle-ci est ramenée en arrière en position de repos
par le ressort de rappel, le collet radial 60 écarte élastiquement la lèvre annulaire
souple de la cloison d'étanchéité, empêchant toute particule d'eau de pénétrer à l'intérieur
de la chambre 40 du contacteur.
[0037] La cloison d'étanchéité 48 est réalisée en matériau plastique, ce matériau présentant
différents avantages tels qu'un faible prix de revient, un poids faible pour la cloison,
et il peut subir sans gravité des faibles déformations et en particulier permettant
une insertion à force, la déformation du matériau réalisant l'étanchéité.
[0038] Avantageusement, la cloison d'étanchéité 48 est réalisée dans le même matériau que
le capot avant 36, afin d'éviter les problèmes causés par les différences de dilatation
qui peuvent avoir lieu et qui peuvent causer des déformations par lesquelles l'eau
peut s'infiltrer.
1. Contacteur (10) pour un démarreur de véhicule automobile du type comportant un boîtier
(12) dans lequel sont agencés un noyau magnétique fixe (24) et un bobinage (14) au
centre duquel un noyau mobile (16) se déplace axialement pour agir sur une tige de
commande (20) mobile, dont un tronçon arrière est guidé en coulissement axial dans
un trou axial (22) du noyau fixe (24) et dont un tronçon avant (28) porte un contact
mobile (30) destiné à établir un contact électrique entre deux bornes fixes (32, 34)
qui s'étendent axialement à travers un capot avant (36) qui est serti dans le boîtier
(12), du type dans lequel le noyau fixe (24) délimite une chambre arrière (42),
dans laquelle se déplace le noyau mobile (16), et une chambre avant (40) dans laquelle
sont agencés le contact mobile (30) et les bornes (32, 34), et du type dans lequel
la face avant du noyau fixe (24) comporte une cavité centrale cylindrique (44) dans
laquelle est reçu un tronçon intermédiaire de la tige de commande (20) comportant
un collet radial extérieur (27) sur lequel un ressort de maintien du contact mobile
est en appui axial et dont la partie arrière est de forme complémentaire de celle
du fond de la cavité (44) qui se prolonge par le trou de guidage (22) de la tige (20),
caractérisé en ce qu'il comporte une cloison d'étanchéité (48) entre les deux chambres
(40, 42) comportant une plaque transversale (50) d'orientation radiale, en appui axial
contre la face avant du noyau fixe (24), qui se prolonge à sa périphérie par une collerette
axiale (52) orientée vers l'avant perpendiculairement à la plaque (50) qui coopère
de manière étanche avec une face arrière du capot avant (36) du contacteur (10), et
comportant une partie centrale tubulaire (54) qui s'étend axialement vers l'arrière
dont la forme est complémentaire de celle de la cavité centrale (44) du noyau fixe
(24) avec laquelle elle coopère de manière étanche.
2. Contacteur (10) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la collerette avant
(52) de la cloison (48) est montée à force dans un logement complémentaire (58) du
capot avant (36) du contacteur (10) pour assurer l'étanchéité radiale extérieure entre
la chambre (40) du contact mobile (30) et la chambre (42) du noyau mobile (16).
3. Contacteur (10) selon la revendication 2, caractérisé en ce que la longueur axiale
de la collerette (52) de la cloison d'étanchéité (48) est supérieure à la profondeur
du logement (58), afin de réaliser l'étanchéité par écrasement du bord avant (53)
de la collerette (52).
4. Contacteur (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce
que la partie tubulaire (54) de la cloison d'étanchéité (48) possède une extrémité
arrière (56) en forme de tronc de cône, complémentaire de la forme de la cavité centrale
(44) du noyau fixe (24), sur laquelle le collet (27) de la tige de commande (20) est
en appui axial pour assurer l'étanchéité radiale intérieure entre la chambre (40)
du contact mobile (30) et la chambre (42) du noyau mobile (16).
5. Contacteur (10) selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'extrémité arrière
(56) de la partie tubulaire (54) de la cloison d'étanchéité (48) comporte une lèvre
annulaire dont le diamètre interne est inférieur au diamètre externe d'un collet radial
(60) de la tige de commande (20) qui prolonge l'extrémité arrière du collet (27) pour
réaliser l'étanchéité entre les deux chambres (40, 42).
6. Contacteur (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que la cloison d'étanchéité (48) est moulée en matière plastique.
7. Contacteur (10) selon la revendication 6, caractérisé en ce que la cloison d'étanchéité
(48) est réalisée dans la même matière plastique que le capot avant (36) du contacteur
(10) pour éviter des défauts dus à la dilatation.