[0001] La présente invention se rapporte à un organe de contact électrique femelle.
[0002] L'invention vise, plus particulièrement, un organe de contact électrique femelle
du type comprenant un corps avec, à une extrémité, des moyens pour sa fixation à un
conducteur électrique et, à l'autre extrémité, un organe de réception d'un élément
mâle de contact électrique complémentaire, le corps présentant une douille ouverte
à son extrémité libre pour le passage de l'élément mâle, tandis que l'organe de réception
de ce dernier comprend une bague prolongée vers les moyens de fixation à un conducteur
électrique, par des languettes élastiques destinées à enserrer ledit élément mâle,
ladite bague étant montée flottante et coulissante dans la douille et étant reliée
par une liaison souple au corps, des moyens étant prévus pour limiter le coulissement
de la bague dans la douille.
[0003] Un tel organe de contact électrique femelle est décrit dans la demande française
n° 97.00109 déposée le 8 Janvier 1997 au nom de la demanderesse.
[0004] Dans ce type d'organe femelle, la douille comporte, découpées, des languettes de
retenue qui permettent sa fixation et son blocage dans un canal d'un élément de boîtier
isolant.
[0005] La douille doit par conséquent avoir des qualités mécaniques importantes si on veut
que les languettes de retenue soient efficaces, ce qui conduit à la réaliser en un
acier inox, mais celui-ci présente de faibles qualités de conduction électrique de
sorte qu'on a imaginé de réaliser un organe de contact électrique en deux parties,
soit une première partie comprenant la douille, celle-ci étant fixée à une seconde
partie comprenant les pattes de fixation du conducteur électrique, cette deuxième
partie étant reliée à la liaison souple et étant ainsi, par la bague, réalisée en
un alliage cuivreux bon conducteur de l'électricité. Un tel organe présente l'avantage
d'être parfaitement rigide sur toute sa longueur mais présente l'inconvénient d'être
cher.
[0006] L'un des buts de la présente invention est de réaliser un organe de contact électrique
femelle du type ci-dessus qui soit d'un prix de revient bien moins onéreux que celui
de la technique antérieure.
[0007] L'organe de contact électrique femelle, selon l'invention, est du type comprenant
un corps avec, à une extrémité, une paire de pattes de sertissage pour la fixation
d'un conducteur électrique logé dans une gaine isolante, une seconde paire de pattes
pour le sertissage d'une extrémité du conducteur préalablement dénudé et, à l'autre
extrémité, une douille ouverte à son extrémité libre pour le passage d'un élément
mâle de contact électrique, une bague logée dans la douille et réalisée en un matériau
bon conducteur de l'électricité et conformée pour présenter une pince élastique destinée
en enserrer l'élément mâle, ladite bague étant solidaire de l'une des extrémités d'une
tresse souple bonne conductrice de l'électricité dont l'autre extrémité est fixée
au corps par des languettes découpées dans ce dernier au voisinage de la seconde paire
de pattes de sertissage, ledit organe de contact électrique femelle étant caractérisé
en ce que le corps est réalisé en un matériau tel que de l'acier et ayant de bonnes
qualités mécaniques, tandis que sa partie comprenant les languettes et la seconde
paire de pattes de sertissage, est revêtue sur sa face interne d'une couche d'un matériau
différent de celui du corps et ayant des qualités de conductivité électrique supérieures
à celles dudit corps.
[0008] Grâce à cette disposition, on peut réaliser le corps en une seule pièce d'acier inox,
ce qui simplifie l'outillage et la fabrication et permet d'obtenir un organe femelle
à un prix de revient acceptable.
[0009] De préférence, la couche du matériau ayant des qualités de conductivité électrique
supérieures à celles du corps est un alliage cuivreux.
[0010] L'invention va maintenant être décrite avec plus de détails en se référant à un mode
de réalisation particulier donné à titre d'exemple seulement et représenté aux dessins
annexés, dans lesquels :
[0011] Figure 1 est une vue en coupe suivant la ligne 1-1 de la figure 2.
[0012] Figure 2 est une vue en coupe suivant la ligne 2-2 de la figure 1.
[0013] L'organe de contact électrique femelle représenté aux figures comprend un corps 1
réalisé en acier inox et conformé pour présenter, à une extrémité, une première paire
de pattes 2 destinées au sertissage d'un conducteur électrique logé dans une gaine
isolante et une seconde paire de pattes 3 destinées au sertissage de l'extrémité dénudée
dudit conducteur.
[0014] Au voisinage des pattes 3 est pratiqué un crevé 6 de manière à former une surface
d'appui 6a, tandis qu'au droit du crevé sont découpées deux languettes 4 destinées
à être rabattues contre la surface d'appui 6a afin d'assurer la fixation de l'une
des extrémités d'une tresse souple 7 bonne conductrice de l'électricité dont l'autre
extrémité est fixée à une bague 10 par des pattes 11.
[0015] La bague 10 est réalisée en un alliage cuivreux bon conducteur de l'électricité et
est conformée pour présenter une ouverture 12 d'introduction d'un organe mâle avec
une pince élastique présentant deux languettes 16 et deux bandes 15 qui forment un
coude 15a afin également d'enserrer un organe mâle.
[0016] Le corps, du côté opposé aux pattes de sertissage 2 et 3, est prolongé par une douille
20 dans laquelle sont découpés deux barrettes de retenue 21 et deux replis 22. Les
barrettes 21 sont destinées à assurer le blocage de l'organe de contact dans un canal
d'un élément de boîtier d'un connecteur, tandis que les replis 22 forment des épaulements
pour coopérer avec une clé de verrouillage.
[0017] A l'extrémité libre de la douille 20, il peut être prévu des organes de détrompage
23.
[0018] L'extrémité libre de la douille 20 présente une ouverture 25 de passage de l'élément
mâle.
[0019] Dans la douille 20 sont pratiquées deux ouvertures 26 dont les bords, situés vers
les pattes 3, forment des bossages internes afin de constituer des butées 17 pour
des replis 14 de la bague 10 afin de limiter le coulissement de cette dernière dans
la douille 20.
[0020] Conformément à l'invention, la partie du corps 1 comprenant les barrettes 4 et les
pattes de sertissage 3 sont revêtues. Sur ces parties est disposée une couche 30 d'un
alliage cuivreux dont les qualités de conductivité électrique sont supérieures à celles
du matériau dans lequel est fabriqué ledit corps 1. Ainsi, on réalise une continuité
électrique qui s'étend depuis la bague 10 jusqu'aux pattes 3, tous les éléments compris
entre ces deux parties étant bons conducteurs de l'électricité.
[0021] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être
décrit et représenté. On pourra y apporter de nombreuses modifications de détail sans
sortir pour cela du cadre de l'invention.
1. Organe de contact électrique femelle du type comprenant un corps (1) avec, à une extrémité,
une paire de pattes de sertissage (2) pour la fixation d'un conducteur électrique
logé dans une gaine isolante, une seconde paire de pattes (3) pour le sertissage d'une
extrémité du conducteur préalablement dénudé et, à l'autre extrémité, une douille
(20) ouverte à son extrémité libre pour le passage d'un élément mâle de contact électrique,
une bague (10) logée dans la douille (20) et réalisée en un matériau bon conducteur
de l'électricité et conformée pour présenter une pince élastique destinée à enserrer
l'élément mâle, ladite bague (10) étant solidaire de l'une des extrémités d'une tresse
souple (7) bonne conductrice de l'électricité dont l'autre extrémité est fixée au
corps (1) par des languettes (4) découpées dans ce dernier au voisinage de la seconde
paire de pattes de sertissage (3), ledit organe de contact électrique femelle étant
caractérisé en ce que le corps (1) est réalisé en un matériau tel que de l'acier et
ayant de bonnes qualités mécaniques, tandis que sa partie comprenant les languettes
(4) et la seconde paire de pattes de sertissage (3) est revêtue, sur sa face interne,
d'une couche d'un matériau (30) différent de celui du corps (1) et ayant des qualités
de conductivité électrique supérieures à celles dudit corps (1).
2. Organe de contact électrique femelle, selon la revendication 1, caractérisé en ce
que la couche du matériau (30) ayant des qualités de conductivité électrique supérieures
à celles du corps (1) est un alliage cuivreux.