[0001] La présente invention concerne le domaine du traitement des gaz d'échappement issus
d'un moteur à combustion interne.
[0002] Plus précisément l'invention a trait à la dépollution catalytique de ces gaz d'échappement.
[0003] Un problème important lié à la dépollution peut provenir, dans certaines applications
de la forte exothermicité des réactions au niveau des catalyseurs habituellement disposés
dans la ligne d'échappement. On appellera dans la suite du texte "catalyseur" ou "monolithe"
tout élément comprenant un support mécanique sur lequel est disposé le catalyseur
lui-même. L'exothermicité provoque des élévations importantes de la température des
monolithes ; ces températures sont dangereuses pour la tenue mécanique du support
(métal, céramique ou autre). En outre, ces températures élevées sont néfastes à l'activité
catalytique du catalyseur déposé sur le support.
[0004] Afin d'éviter l'endommagement des monolithes, plusieurs concepts ont déjà été proposés.
[0005] Une première voie consiste à équiper la ligne d'échappement de deux catalyseurs.
Le brevet US 5 377 486 est un exemple. Dans de telles lignes un monolithe principal,
dans lequel va passer en permanence le gaz d'échappement est précédé d'un monolithe
dit de "light-of" ou "d'amorçage" dans lequel vont passer les gaz au démarrage du
moteur, donc quand ils ne sont pas encore très chauds. Bien qu'étant de petite taille,
le monolithe "de light off" est cependant efficace dès les premiers moments de fonctionnement
du système. Lorsque les gaz vont se réchauffer, un vannage pilote va permettre de
contourner ce premier catalyseur pour envoyer le gaz directement dans le monolithe
principal.
[0006] Le document JP-08 189344 permet ainsi un vannage en fonction de la température des
gaz en sortie du moteur.
[0007] Un autre concept connu, tel que décrit dans le brevet US 3 796 546, consiste à faire
passer les gaz par des chemins différents, selon leur température. Ainsi, selon ce
document, les gaz passent soit successivement à travers deux catalyseurs soit n'en
traversent aucun.
[0008] La problématique à l'origine de la présente invention est la suivante :
[0009] Il peut arriver que la composition des gaz ait un effet défavorable à la dépollution
catalytique. On peut en effet se trouver en présence d'un gaz d'échappement contenant
simultanément une forte quantité de réducteurs (CO, HC) et une forte quantité d'oxydants
(oxygène).
[0010] Ceci va entraîner une forte activité d'oxydation des réducteurs qui vont provoquer
une augmentation importante de la température de gaz (réaction exothermique).
[0011] De plus, le mélange gazeux, bien que contenant beaucoup d'oxygène, peut cependant
ne pas en contenir suffisamment pour oxyder à la fois l'oxyde de carbone et les hydrocarbures
(en CO
2 et H
2O). Une partie des hydrocarbures n'est alors oxydée que partiellement pour former
des de l'oxyde de carbone dans le catalyseur. L'efficacité catalytique vis-à-vis du
CO sera donc un compromis entre le CO oxydé en CO
2 et le CO reformé par cette oxydation partielle des hydrocarbures. Ce processus est
favorisé à haute température.
[0012] On peut représenter ce phénomène par le rapport CO/HC à la sortie du catalyseur (à
comparer à celui existant en entrée).
[0013] Il s'agit donc de réaliser un compromis entre la température d'une part et le rapport
CO/HC en sortie de la ligne d'échappement d'autre part. La situation idéale serait
celle où l'on n'aurait ni oxyde de carbone ni hydrocarbures en sortie. Ceci étant
impossible, un compromis doit être trouvé afin notamment d'atteindre le meilleur rapport
CO/HC.
[0014] Les normes futures, dans la plupart des pays industrialisés vont, dans des situations
de ce type, être difficiles à respecter. Un catalyseur va devoir être monté dans les
lignes d'échappement. Le problème du coût d'un catalyseur devient dès lors un facteur
déterminant.
[0015] Rechercher un coût minimum implique d'avoir une seule pièce. Vus les contraintes
d'encombrement, on peut choisir :
- soit un monolithe de section faible, et plutôt allongé ; cette solution crée des variations
locales de température plutôt défavorables à l'efficacité du catalyseur.
- Un monolithe de grande section et de faible longueur peut aussi être choisi mais cette
solution présente le même inconvénient que la précédente.
- Il est encore connu, par le brevet français FR 2 687 431 par exemple, de revêtir la
paroi interne de la ligne d'échappement d'une couche catalytique. Ce concept permet
de limiter les élévations de température ; cependant tout le gaz n'atteint pas forcément
la paroi ainsi revêtue de sorte que l'activité catalytique peut être considérée comme
faible.
[0016] Cette problématique est plus aigüe dans les lignes d'échappement des moteurs deux
temps car d'une part les émissions de polluants sont très importantes. D'autre part
l'encombrement est un problème crucial. Autrement dit, les solutions actuelles de
catalyseur dans les moteurs 2 temps ne sont pas satisfaisantes.
[0017] Les normes futures relatives aux émissions de polluants vont rendre nécessaire et
obligatoire un pot catalytique dans les moteurs deux temps.
[0018] On connaît déjà des monolithes placés dans les silencieux de lignes d'échappement
de moteurs deux temps. Ils se présentent couramment sous forme d'une virole qui enveloppe
un support en céramique ou métallique lui-même recouvert d'un catalyseur. Les supports
ne sont souvent que partiellement enserrés dans la virole à cause de problèmes de
température. Il s'agit par là de réduire le risque d'élévation de température inhérent
à la réaction catalytique.
[0019] La présente invention représente notamment une solution au problème des monolithes
placés à l'échappement des moteurs deux temps ; l'élévation de température est favorablement
réduite selon l'invention ; de plus les contraintes d'encombrement sont respectées
; par ailleurs la présente invention peut être rajoutée à un pot d'échappement existant,
de façon rapide et aisée.
[0020] Avantageusement, la présente invention permet d'utiliser certaines caractéristiques
des monolithes métalliques connus pour éliminer les problèmes d'exothermicité excessive.
Elle permet en outre de maintenir durablement les performances catalytiques.
[0021] Ainsi l'invention a pour objet un élément catalytique destiné à éliminer les polluants
des gaz d'échappement de moteurs à combustion interne, comprenant au moins un monolithe
enveloppé dans une virole.
[0022] Selon l'invention, ledit monolithe comprend deux éléments séparés par un volume vide
délimité par ladite virole et une face de chacun des éléments.
[0023] Conformément à un mode de réalisation de l'invention, ladite virole comprend des
ouvertures placées au niveau du volume vide.
[0024] Selon un mode de réalisation de l'invention, l'un au moins des éléments dépasse sur
une partie de sa longueur, à l'extérieur de la virole.
[0025] Selon un autre mode de réalisation de l'invention aucun desdits éléments ne dépasse
de la virole.
[0026] Les volumes de chacun desdits éléments peuvent être différents.
[0027] De même, la densité de cellule de chacun des monolithes peut être différente.
[0028] Selon l'invention, la formulation de chacun des monolithes peut être différente.
Sans sortir du cadre de l'invention, elle peut aussi être la même.
[0029] Les ouvertures peuvent présenter des rebords inclinés de façon à guider le flux gazeux
à l'intérieur dudit volume vide.
[0030] En outre, la virole comprend, au niveau du volume vide et en aval desdites ouvertures,
au moins une rainure circonférentielle creusée vers l'intérieur de la virole.
[0031] Conformément à l'invention, ledit volume vide est revêtu intérieurement d'une couche
catalytique.
[0032] Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, l'élément catalytique est placé
à l'intérieur d'un silencieux faisant partie de la ligne d'échappement.
[0033] L'invention concerne en outre un silencieux comprenant un élément catalytique et
comprenant en outre une au moins une entrée et au moins une sortie pour les gaz d'échappement,
une double enveloppe délimitant un volume intermédiaire et le volume intérieur du
silencieux, une paroi destinée à séparer ledit volume intérieur en deux parties, amont
et aval et sur laquelle est monté l'élément catalytique de telle façon que le premier
monolithe soit situé dans la partie amont et que le deuxième monolithe soit situé
dans la partie aval, lesdites ouvertures de l'élément catalytique étant situées du
côté aval ; l'enveloppe interne présente des ouvertures situées du côté aval de sorte
qu'un fluide s'écoulant dans le volume intermédiaire puisse pénétrer dans ledit volume
aval à travers lesdites ouvertures puis à travers le deuxième monolithe.
[0034] Le fluide dans le volume intermédiaire peut être de l'air et/ou des gaz d'échappement
à traiter.
[0035] D'autres caractéristiques, détails, avantages de l'invention apparaîtront mieux à
la lecture de la description qui va suivre, faite à titre illustratif et nullement
limitatif en référence aux figures annexées :
- La figure 1 est un schéma longitudinal d'une ligne d'échappement comprenant un élément
catalytique selon l'invention ;
- La figure 2 est une perspective simplifiée d'un élément catalytique selon un mode
de réalisation de l'invention ;
- La figure 3 est un schéma longitudinal d'une ligne d'échappement comprenant un élément
catalytique selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ;
- La figure 4 est une perspective simplifiée d'un élément catalytique selon le deuxième
mode de réalisation de l'invention ;
- les figures 5A, 5B, 5C représentent des variantes de l'élément catalytique selon le
deuxième mode de réalisation de l'invention ;
- La figure 6 est une coupe longitudinale partielle d'un silencieux selon l'invention.
[0036] La figure 1 est un schéma d'une ligne d'échappement qui comprend une conduite 1 ayant
une première extrémité 2 reliée à la sortie du moteur (non représenté) ; à sa deuxième
extrémité 3 la conduite débouche, selon ce mode de réalisation de l'invention, dans
un carter 4 qui sert habituellement de silencieux. Plus précisément, la conduite 1
dépasse sur une certaine longueur à l'intérieur du carter 4.
[0037] En outre, le carter 4 renferme une paroi de séparation 6 qui définit deux volumes
:
[0038] Le premier 7 contient l'extrémité 3 de la conduite.
[0039] Le deuxième volume 8 du carter 4 comprend une ouverture 9 pour la sortie des gaz
d'échappement dépollués vers l'atmosphère.
[0040] Sur la paroi de séparation 6 est prévu un passage qui contient un élément catalytique
10.
[0041] L'élément catalytique 10 est représenté plus en détail sur la figure 2 où l'on peut
voir qu'il comprend une virole 11 qui entoure le monolithe lui-même. Celui-ci comprend
deux éléments catalytiques 12, 13 séparés par un vide 14. Le volume vide 14 est ainsi
délimité par une partie de la virole 1 1 et par une face de chacun des éléments catalytiques
12, 13.
[0042] Ainsi les gaz d'échappement débouchant dans le volume clos 7 passent successivement
à travers le premier élément catalytique 12, le volume vide 14 puis le deuxième élément
catalytique 13 avant d'atteindre le volume 8 d'où ils sortent vers l'atmosphère via
l'ouverture (ou les ouvertures) 9.
[0043] Les figures 3 et suivantes concernent un autre mode de réalisation de l'invention
qui diffère du précédent par le fait que la virole 11 comprend des lumières 15 au
niveau du volume vide 14. Ainsi, une partie des gaz d'échappement ne passe pas à travers
le premier élément catalytique 12 puisqu'elle arrive directement dans le volume vide.
Cette proportion des gaz d'échappement permet de refroidir les gaz d'échappement qui
ont traversé le premier élément catalytique.
[0044] L'ensemble des gaz d'échappement traverse donc le deuxième élément catalytique 13
avec une température moindre que dans le mode de réalisation précédent. En outre,
cette introduction de gaz d'échappement permet de modifier le rapport d'émission entre
les oxydes de carbone et les hydrocarbures.
[0045] Les figures 5A, 5B et 5C montrent des variantes de l'invention.
[0046] La figure 5A illustre un mode de réalisation avec des lumières 15 qui occupent une
grande surface ; ainsi le taux de pénétration des gaz directement dans le volume 14
est relativement important. Bien entendu, cette perméabilité sera adaptée au débit
envisagé.
[0047] La figure 5B montre des incurvations autour des ouvertures 15, qui permettent de
mieux diriger le flux gazeux à l'intérieur de la virole 11, dans le volume 14.
[0048] Selon la figure 5C, la virole 11 présente un profil spécifique avec au moins une
rainure circonférentielle 16 creusée vers l'intérieur. La rainure 16 est située en
aval des ouvertures 15 relativement au sens de circulation des gaz. Ce profil de type
venturi permet donc d'accélérer les gaz dès leur introduction dans le volume 14 et/ou
de favoriser le mélange des deux flux gazeux.
[0049] Sur la figure 5C, il apparaît que le premier élément catalytique 12 présente un volume
plus petit que le deuxième élément catalytique 13.
[0050] Il n'est en effet pas nécessaire que les volumes respectifs des éléments 12 et 13
soient les mêmes. Le volume propre de chaque élément catalytique 12, 13 sera calculé
de façon à optimiser les températures de gaz obtenues en sortie de chacun d'eux, afin
notamment d'éviter les pics de températures préjudiciables à leur intégrité.
[0051] De même la distance entre les monolithes peut être définie de façon à obtenir un
refroidissement suffisant des gaz sortant du premier élément catalytique 12 jusqu'à
l'entrée du deuxième 13, et à empêcher à nouveau des températures trop élevées dans
le deuxième élément catalytique.
[0052] Les volumes respectifs de chaque élément catalytique qui dépassent de la virole 1
1 sont à traiter dans le même objectif.
[0053] Les mêmes ajustement peuvent être faits, selon les besoins, de manière soit à réduire
les émissions d'oxydes de carbone trop élevées soit au contraire à favoriser l'oxydation
même partielle des hydrocarbures y compris si elle aboutit à une augmentation des
émission d'oxydes de carbone.
[0054] En vue de favoriser l'oxydation des hydrocarbures, on peut également agir sur le
rapport section/longueur de chaque élément catalytique et sur les densités de cellules
utilisées, ainsi que bien entendu sur la formulation catalytique.
[0055] La température, l'efficacité catalytique globale et le rapport d'émissions CO/HC
peuvent être optimisés en réalisant des orifices sur la virole 11, qui permettent
à une partie du gaz de by-passer le premier élément catalytique 12. Le nombre, la
dimension et la forme des orifices est à adapter en fonction de la proportion de gaz
que l'on souhaite dévier du premier élément catalytique 12.
[0056] Dans ce mode de réalisation, tout le gaz ne passant pas dans le premier élément catalytique,
les réactions catalytiques se produisant dans celui-ci aboutiront à des températures
moins fortes en sortie. L'entrée de gaz "frais" par les orifices 15 refroidit encore
le gaz en entrée du deuxième élément catalytique 13, qui à son tour devrait fonctionner
à une température plus faible, même si ces gaz "frais" réintroduits sont à dépolluer
et peuvent "ré-augmenter" la température de fonctionnement de ce deuxième catalyseur.
La dépollution "en deux étages" va également modifier le bilan entre les émissions
de CO et les émissions d'HC, le sens de variation étant fonction de la proportion
de gaz déviée.
[0057] Ainsi, un optimum peut être obtenu, selon l'invention pour obtenir un compromis global
satisfaisant à la fois au niveau des températures et des émissions de polluants.
[0058] Par ailleurs, la paroi interne du volume vide 14 peut être revêtue d'une couche catalytique.
Ce concept dit "combi" permet aux gaz de passer successivement à travers un canal
à effet catalytique puis à travers un monolithe type nid d'abeille multicanal lui
aussi doté d'une activité catalytique. Ce concept est très intéressant pour le traitement
des gaz lors de fonctionnement à bas régime puisqu'il favorise l'amorçage des réactions
catalytiques.
[0059] Selon un mode de réalisation de l'invention, l'élément catalyseur est disposé dans
le silencieux de la ligne d'échappement.
[0060] La figure 6 présente partiellement un silencieux qui ressemble à celui schématisé
sur la figure 3. Les différences résident dans la présence d'une double enveloppe
4, 4' délimitant un espace annulaire 24 dans lequel transite un fluide : de l'air
et/ou des gaz d'échappement. Ce fluide s'écoule selon les flèches B et pénètre dans
le volume 8 par des orifices 17 de l'enveloppe interne 4.
[0061] Par ailleurs, l'élément catalytique 10 étant ici muni d'ouvertures 15 situées au
niveau des orifices 17, le fluide issu de l'espace annulaire 24 peut s'écouler dans
le volume vide 14 par effet venturi puis dans le deuxième monolithe 13. Ceci est particulièrement
intéressant dans les moteurs où l'aspect dynamique est très important.
[0062] Sans sortir du cadre de l'invention, l'élément catalytique peut être intégré dans
une zone tubulaire de la ligne d'échappement ou encore à la sortie du diffuseur.
[0063] Les applications préférées de l'invention concernent les moteurs 2 temps de véhicules
de transport, mais aussi des tondeuses à gazon, tronçonneuses, ou autres engins motorisés.
1. Elément catalytique destiné à éliminer les polluants des gaz d'échappement de moteurs
à combustion interne, comprenant au moins un monolithe (10) enveloppé dans une virole
(11), caractérisé en ce que ledit monolithe (10) comprend deux éléments (12, 13) séparés
par un volume vide (14) délimité par ladite virole (11) et une face de chacun desdits
éléments (12, 13), et en ce que ladite virole (11) comprend des ouvertures (15) placées
au niveau du volume vide (14).
2. Elément catalytique selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'un au moins
des éléments (12, 13) dépasse sur une partie de sa longueur à l'extérieur de la virole
(11).
3. Elément catalytique selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'aucun desdits éléments
(12, 13) ne dépasse à l'extérieur de la virole (11).
4. Elément catalytique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que les volumes de chacun desdits éléments (12, 13) sont différents.
5. Elément catalytique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que la densité de cellule de chacun des éléments (12, 13) est différente.
6. Elément catalytique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que la formulation de chacun des éléments (12, 13) est différente.
7. Elément catalytique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que les ouvertures (15) de ladite virole (11) présentent des rebords inclinés
de façon à guider le flux gazeux à l'intérieur dudit volume vide (14).
8. Elément catalytique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que la virole (11) comprend, au niveau du volume vide (14) et en aval desdites
ouvertures (15), au moins une rainure circonférentielle (16) creusée vers l'intérieur
de la virole (11) et destinée à réaliser un effet venturi.
9. Elément catalytique selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé
en ce que ledit volume vide (14) est revêtu intérieurement d'une couche catalytique.
10. Utilisation d'un élément catalytique selon l'une quelconque des revendications précédentes
à l'intérieur d'un silencieux faisant partie de la ligne d'échappement.
11. Silencieux comprenant un élément catalytique selon l'une quelconque des revendications
1 à 9 et comprenant en outre une au moins une entrée (3) et au moins une sortie (9)
pour les gaz d'échappement, une double enveloppe (4, 4') délimitant un volume intermédiaire
(24) et le volume intérieur du silencieux, une paroi (6) destinée à séparer ledit
volume intérieur en deux parties, amont (7) et aval (8) et sur laquelle est monté
l'élément catalytique (10) de telle façon que le premier monolithe (12) soit situé
dans la partie amont (7) et que le deuxième monolithe (13) soit situé dans la partie
aval (8), en ce que lesdites ouvertures (15) de l'élément catalytique sont situées
du côté aval (8), en ce que l'enveloppe interne (4) présente des ouvertures (17) situées
du côté aval (8) de sorte qu'un fluide s'écoulant dans le volume intermédiaire (24)
puisse pénétrer dans ledit volume aval (8) à travers lesdites ouvertures (17) puis
à travers le deuxième monolithe (13).
12. Silencieux selon la revendication 11 caractérisé en ce que le fluide consiste en de
l'air.
13. Silencieux selon l'une quelconque des revendications 11 ou 12 caractérisé en ce que
le fluide consiste en des gaz d'échappement.