(19)
(11) EP 0 943 361 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
22.09.1999  Bulletin  1999/38

(21) Numéro de dépôt: 99400601.3

(22) Date de dépôt:  11.03.1999
(51) Int. Cl.6A63B 71/10
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH CY DE DK ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE
Etats d'extension désignés:
AL LT LV MK RO SI

(30) Priorité: 16.03.1998 FR 9803199

(71) Demandeur: Prieur Sports
71300 Montceau les Mines (FR)

(72) Inventeur:
  • Pabiou, Frédéric
    71230 Saint Vallier (FR)

(74) Mandataire: Le Brusque, Maurice 
Cabinet Harlé et Phélip 7, rue de Madrid
75008 Paris
75008 Paris (FR)

   


(54) Masque d'escrimeur


(57) La présente invention concerne un masque d'escrimeur comprenant une face de protection (2) du visage, fixée sur une carcasse de support (3) formée d'une coque monobloc (10) entourant la tête, et comprenant au moins une partie de vision réalisée en un matériau plein transparant et au moins une partie d'aération munie d'orifices.
Conformément à l'invention, chaque partie d'aération (6, 7) est recouverte d'une plaque incurvée (6A, 7A) percée d'orifices, réalisée en un matériau résistant au poinçonnement sans risque d'éclatement, ladite plaque (6A, 7A) étant emboîtée dans une feuillure (f1) de même épaisseur ménagée dans la face de protection (2) de façon à se raccorder tangentiellement à celle-ci.




Description


[0001] La présente invention concerne un masque d'escrimeur traditionnellement constitué d'une carcasse comprenant une face de protection rigide destinée à recouvrir le visage et se prolongeant vers l'arrière dans sa partie haute par une galerie protégeant partiellement la tête et dans sa partie basse, en prolongement latéral de la galerie et de la face, par une bavette rapportée de protection du cou.

[0002] Dans de tels masques, la face de protection rigide est traditionnellement constituée par une toile métallique ou grillage formant des mailles très serrées, obtenues à partir d'un fil métallique d'un diamètre approprié.

[0003] En ce qui concerne la galerie précitée, celle-ci est également obtenue par un grillage du même type réalisé séparément et raccordé à la face par l'intermédiaire d'un anneau de liaison périphérique, recouvert ultérieurement par un cache en matière plastique, pour des raisons esthétiques.

[0004] Une telle conception présente plusieurs inconvénients et, en particulier, en cas de rupture de lame, il n'est pas impossible que, en s'accrochant dans le grillage de protection, le tronçon cassé arrive à percer celui-ci.

[0005] Mais, en outre, un masque en grillage présente l'inconvénient de rendre pratiquement imperceptible le visage de l'un et de l'autre des adversaires au cours d'un combat.

[0006] Même si cet état de fait est préféré par certains escrimeurs, il est généralement ressenti comme un inconvénient car l'expression du visage d'un tireur pendant l'assaut est souvent riche d'enseignement pour l'adversaire.

[0007] Au-delà de cette considération qui peut être controversée, par les acteurs selon leur type, il est important de prendre en considération le fait que ces combats sont l'objet de compétitions nationales, internationales, voire même olympiques, et sont suivis par un très large public.

[0008] Or, celui-ci est contraint de suivre uniquement des mouvements mécaniques du corps, devant faire abstraction de tous signes expressifs du visage conférant à ce sport une certaine froideur du fait même que les visages sont cachés.

[0009] Ceci est ressenti d'autant plus lorsque le combat est suivi à une certaine distance ou d'après une retransmission télévisée.

[0010] Par ailleurs, les masques traditionnels ont un poids assez élevé en raison des matériaux utilisés.

[0011] Pour remédier à ce genre d'inconvénient, on a déjà proposé, dans le document DE-A-3239348, de réaliser un masque formé d'une coque monobloc comprenant une partie arrière de support entourant la tête et une partie avant formant une face de protection, l'ensemble étant réalisé en une matière plastique transparente. Comme celle-ci risque d'être rayée, une zone placée au niveau des yeux est recouverte d'un élément de vision amovible en matière transparente qui peut être changé périodiquement. L'ensemble de la tête étant ainsi enfermé dans une sorte de casque, il est nécessaire de prévoir une aération et c'est pourquoi les parties de la coque placées en dehors du champs de vision sont percées d'orifices.

[0012] Une telle disposition présente donc l'avantage de laisser visible le visage tout en apportant la protection nécessaire si la matière plastique est suffisamment résistante. On peut craindre, cependant, qu'en cas de rupture de lame, celle-ci puisse pénétrer dans l'un des orifices d'aération et provoque, par éclatement, la rupture de la face de protection.

[0013] L'invention a pour objet une nouvelle disposition qui, tout en remédiant aux inconvénients des masques traditionnels, ne présente pas de tels risques.

[0014] L'invention concerne donc un masque d'escrimeur comprenant une face de protection destinée à recouvrir le visage et fixée sur une carcasse de support formée d'une coque monobloc entourant la tête, ladite face de protection comprenant une partie de vision réalisée en un matériau plein transparent et au moins une partie d'aération munie d'orifices.

[0015] Conformément à l'invention, chaque partie d'aération est recouverte d'une plaque incurvée percée d'orifices, réalisée en un matériau résistant au poinçonnement sans risque d'éclatement, ladite plaque étant emboîtée dans une feuillure de même épaisseur ménagée dans la face de protection de façon à se raccorder tangentiellement à celle-ci.

[0016] Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse, chaque plaque d'aération est réalisé à partir d'un flan de tôle métallique percé d'orifices, découpé aux mesures d'une zone d'aération du masque et emboîté dans une feuillure d'insertion, ledit flan étant préformé selon le galbe de la partie correspondante du masque de façon que celui-ci forme une surface continue sans aspérités.

[0017] La coque monobloc peut aussi être munie de deux ouvertures latérales au niveau des oreilles, destinées à être recouvertes d'une plaque résistante munie d'orifices.

[0018] Par ailleurs, la coque monobloc comprend une partie supérieure et deux côtés latéraux qui se raccordent par une partie inférieure au dessous du menton de façon à entourer complètement le visage, la partie inférieure servant de support pour une bavette de protection du cou.

[0019] Dans un mode de réalisation préférentiel, la coque monobloc comprend, au niveau du visage, une ouverture faciale limitée par une feuillure dans laquelle s'emboîte un élément de vision réalisé en un matériau transparent et résistant.

[0020] De préférence, la coque monobloc est munie, au niveau du front, d'une zone d'aération séparée de l'ouverture faciale par une nervure supérieure en forme d'arceau rejoignant les deux côtés latéraux de la coque sensiblement au niveau des tempes et à laquelle se raccorde une nervure médiane de rigidification, de façon à limiter deux ouvertures d'aération entourées chacune par une feuillure dans laquelle s'emboîte une plaque percée d'orifices.

[0021] Pour assurer une meilleure aération, le masque est avantageusement muni d'une seconde zone d'aération bucco-nasale comprenant une ouverture ménagée à la partie inférieure de l'élément de vision et limitée par une feuillure dans laquelle s'emboîte une plaque résistante munie d'orifices.

[0022] Pour réaliser une tel masque, la coque peut être obtenue à partir d'un matériau plastique ou composite injecté, moulé ou thermo-formé. De même, la face de protection comportant au moins l'élément de vision peut être obtenue à partir d'un polycarbonate de qualité pare-balles avec préformage selon le galbe de la coque.

[0023] Mais l'invention sera mieux comprise par la description qui va suivre de certains modes de réalisation particuliers, donnés à titre d'exemple et représentés sur les dessins annexés.

[0024] La figure 1 représente une vue en perspective d'un masque selon l'invention porté par un escrimeur.

[0025] La figure 2 est une vue de côté du masque selon la figure 1.

[0026] La figure 3 est une vue de face de la coque, avec arrachés partiels des éléments résistants.

[0027] La figure 4 est une vue de détail, en coupe au niveau d'une nervure supérieure.

[0028] La figure 5 est une vue de côté d'un autre mode de réalisation.

[0029] La figure 6 est une vue de côté d'un masque pour enfant.

[0030] Sur la figure 1, on a représenté schématiquement en perspective un masque d'escrimeur 1 selon l'invention comportant une face de protection 2 destinée à recouvrir le visage et fixée sur une carcasse de support 3. Selon l'une des caractéristiques de l'invention, la carcasse de support, représentée en vue de côté sur la figure 2, forme une coque monobloc 10 en matière plastique relativement rigide, comprenant une partie supérieure 10a recouvrant la tête et deux côtés latéraux 10b qui se raccordent au-dessous du menton par une partie inférieure 10c de façon à entourer complètement le visage, comme l'indique la figure 1. La coque 10 est associée à une face de protection 2 qui est constituée, au moins au niveau des yeux, d'un élément de vision 5A en matière plastique transparente qui recouvre une ouverture faciale 5 ménagée sur l'avant de la coque 10. Sur les côtés latéraux 10b et la partie inférieure 10c de celle-ci est fixée une bavette rapportée 4 pour la protection du cou.

[0031] L'élément de vision 5A est constitué d'une plaque galbée réalisée en un matériau transparent et résistant et recouvrant l'ouverture centrale 5 qui offre un champ visuel parfait, au moins au niveau des yeux. Comme l'indique la figure 2, l'ouverture faciale 5 est limitée par une feuillure f1 dans laquelle s'emboîte l'élément de vision 5A qui se raccorde ainsi tangentiellement à la coque 10 de façon à former une surface continue sans aspérité susceptible d'accrocher la pointe d'un fleuret.

[0032] La coque monobloc 10 est munie d'au moins une zone d'aération supérieure constituée d'une large ouverture 6 ménagée au niveau du front et limitée, du côté de l'ouverture faciale 5 par une nervure supérieure 11 en forme d'arceau qui rejoint les deux côtés latéraux 10b de la coque 10 sensiblement au niveau des tempes. Une nervure médiane 15 relie la partie centrale de la nervure 11 au sommet de la coque de façon à rigidifier l'ensemble. Les deux ouvertures 6 ainsi ménagées sont entourées chacune par une feuillure f2 dans laquelle s'emboîte une plaque résistante 6A constituée d'un flan de tôle métallique percé d'orifices et découpé aux mesures de l'ouverture correspondante 6. En outre, ce flan est préformé selon le galbe de la partie correspondante du masque de façon à se raccorder tangentiellement à la coque 10 et à l'élément de vision 5A pour former une surface continue.

[0033] Avantageusement, le masque 1 est muni d'autres zones d'aération, respectivement une ouverture inférieure 7 ménagée au niveau de la bouche et deux ouvertures latérales 8 ménagées au niveau des oreilles.

[0034] Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1, 2 et 3, l'ouverture inférieure 7 est ménagée-dans l'élément de vision 5a et est limitée par une feuillure f3 dans laquelle s'emboîte une plaque résistante 7A qui, comme la plaque 6A, est constituée d'un flan de tôle métallique percé d'orifices et préformé selon le galbe de la partie inférieure de l'élément de vision 5A. De même, chaque ouverture latérale 8 est entourée d'une feuillure f4 dans laquelle s'emboîte une plaque résistante 8A, de façon à favoriser l'audition.

[0035] Ainsi, la tête de l'escrimeur est entièrement entourée d'une sorte de casque en matière relativement rigide mais suffisamment légère pour ne pas causer une gêne et les ouvertures d'aération sont entièrement recouvertes d'une plaque en tôle métallique percée d'orifices qui, en raison de la résistance du métal à l'éclatement, ne risquent pas de s'élargir accidentellement en cas de pénétration de la pointe d'un fleuret cassé accrocherait un orifice.

[0036] Par ailleurs, tous les éléments se raccordent tangentiellement de façon à former une surface continue sans aspérité, laissant glisser le fleuret en cas de coup.

[0037] Les deux zones d'aération, respectivement frontale 6 et bucco-nasale 7, permettent la ventilation et le refroidissement de la tête du tireur ainsi que la respiration, avec circulation de l'air entre l'une et l'autre.

[0038] Préférentiellement, la coque 10 est obtenue à partir d'un matériau plastique injecté, moulé ou thermoformé, par exemple ABS ou polycarbonate.

[0039] La coque 10 pourra également être obtenue à partir d'un matériau composite injecté, moulé ou thermoformé, comme par exemple de la fibre de verre avec résine, de la fibre de carbone avec résine. Dans un cas comme dans l'autre, ces matériaux présentent l'avantage d'obtenir une excellente résistance avec un allégement très important de l'ensemble du masque par rapport aux masques traditionnels.

[0040] L'élément de vision 5A qui doit être transparent, peut être obtenu préférentiellement par préformage d'un polycarbonate de qualité pare-balles, selon le galbe de la coque 10 à laquelle il s'intègre sans aspérités.

[0041] Ce polycarbonate pourra être par exemple le produit vendu sous la marque LEXAN.

[0042] Le préformage permet de faire travailler l'élément de vision 5A dans les conditions optimales de la matière, sans risque d'apparition de tensions susceptibles de provoquer des microfissures et des cassures à terme.

[0043] De plus, l'élément de vision 5A a subi un traitement antibuée et antirayures.

[0044] Comme indiqué sur la figure 4, cet élément de vision préformé 5A, est fixé de façon amovible dans la feuillure f1 de la coque 10 au moyen de vis ou rivets 13, de manière à le rendre interchangeable. En effet, l'élément de vision 5A est une pièce d'usure qui pourrait perdre ses qualités optiques dans le temps.

[0045] En revanche les éléments d'aération bucco-nasale 7A et latérale 8A, 9A peuvent fixés dans des feuillures f1, F3, f4 de la coque 10 par collage et/ou agrafage 14.

[0046] Avantageusement, les éléments d'aération 6A, 7A, 8A, 9A seront en acier inoxydable.

[0047] Par rapport au grillage utilisé habituellement, une tôle d'acier perforé présente l'avantage de permettre une découpe plus nette et un collage plus aisé du fait de la rigidité de la tôle, ce qui n'est pas le cas d'un grillage. De plus, cela facilite une mise en forme permanente de ces éléments.

[0048] Dans un autre mode de réalisation représenté sur la figure 5, l'ouverture d'aération bucco-nasale 7 est ménagée dans la coque 10 dont la partie inférieure 10a est associée à une nervure 12 sensiblement triangulaire est munie, d'un côté d'une feuillure f1 pour l'élément de vision 5a et, de l'autre d'une feuillure f3 dans laquelle s'emboîte la plaque résistante 7A.

[0049] Pour le confort, au moins les parties de la coque 10 pouvant être en contact avec la tête, sont habillées par un garnissage amortisseur non représenté, qui est réalisé, par exemple, en mousse ou textile et se prolonge à l'extérieur par la bavette 4.

[0050] Un tel habillage est rendu amovible par des moyens auto-agrippants, afin d'adapter chaque taille à différentes morphologies possibles de la tête du tireur.

[0051] La bavette 4 peut être fixée en sandwich sur l'intérieur et l'extérieur de la coque.

[0052] Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux détails des modes de réalisation qui viennent d'être décrits à titre de simple exemple et qui pourraient être modifiés sans s'écarter du cadre de protection défini par les revendications.

[0053] Par exemple, dans une variante de réalisation simplifiée, représentée sur la figure 6, la coque 10 et la face de protection 2 peuvent être réalisées en une seule pièce 9 constituée entièrement en un matériau plein, transparent et résistant, et munie d'au moins une ouverture d'aération 6 placée en dehors du champ de vision et limitée par une feuillure f, ladite zone étant recouverte d'une plaque résistante 6A munie d'orifices et s'encastrant dans ladite feuillure f de façon à se trouver dans la continuité de la face externe de la coque 10.

[0054] D'autres ouvertures 7, 8 recouvertes de plaques résistantes peuvent être ménagées dans la coque transparente 10, respectivement au niveau de la bouche et des oreilles.

[0055] Un tel mode de réalisation peut être intéressant pour les masques de petites tailles destinés aux enfants.

[0056] D'autre part, il est plus efficace, pour l'aération, de ménager d'assez larges ouvertures dans la coque 10 et/ou l'élément de vision 5A. Cependant, on pourrait aussi envisager de percer simplement des orifices dans la zone correspondante qui serait alors ménagée en creux de façon à permettre l'emboîtement d'une plaque métallique résistant au poinçonnement

[0057] Un masque selon l'invention présente donc l'avantage, par rapport aux masques traditionnels, de permettre la vue du visage et d'améliorer l'esthétique tout en donnant une grande sécurité. Le coût peut aussi être abaissé dans la mesure où les différents éléments peuvent être réalisés facilement en série, par moulage ou injection de matière plastique.

[0058] Il est à noter que la coque 10 offre une surface permettant une décoration personnalisée où l'apposition de logos publicitaires.

[0059] Les signes de référence insérés après les caractéristiques techniques mentionnées dans les revendications, ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières et n'en limitent aucunement la portée.


Revendications

1. Masque d'escrimeur comprenant une face de protection (2) destinée à recouvrir le visage et fixée sur une carcasse de support (3) formée d'une coque monobloc (10) entourant la tête, ladite face de protection (2) comprenant une partie de vision réalisée en un matériau plein transparant et au moins une partie d'aération munie d'orifices, caractérisé par le fait que chaque partie d'aération (6, 7) est recouverte d'une plaque incurvée (6A, 7A) percée d'orifices, réalisée en un matériau résistant au poinçonnement sans risque d'éclatement, ladite plaque (6A, 7A) étant emboîtée dans une feuillure (f2, f3) de même épaisseur ménagée dans la face de protection (2), de façon à se raccorder tangentiellement à celle-ci.
 
2. Masque d'ecrimeur selon la revendication 1, caractérisé par le fait que chaque plaque d'aération (6A, 7A), est réalisé à partir d'un flan de tôle métallique percé d'orifices, découpé aux mesures d'une zone d'aération correspondante (6, 7) du masque et emboîtée dans une feuillure d'insertion (f2, f3), ladite plaque (6A, 7A) étant préformée selon le galbe de la partie correspondante (6, 7) du masque (1) de façon que celui-ci forme une surface continue sans aspérités.
 
3. Masque selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins deux zones d'aération, respectivement supérieure (6) au niveau du front et inférieure (7) au niveau de la bouche, destinées à être recouvertes d'une plaque résistante (6A, 7A) munie d'orifices.
 
4. Masque selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la coque monobloc (10) est munie de deux zones latérales d'aération (8) ménagées au niveau des oreilles et recouvertes d'une plaque résistante (8A) percée d'orifices.
 
5. Masque selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la coque monobloc (10) comprend une partie supérieure (10a) et deux côtés latéraux (10b) qui se raccordent par une partie inférieure (10c) au dessous du menton de façon à entourer complètement le visage et peuvent servir de support pour une bavette de protection du cou.
 
6. Masque selon la revendication 5, caractérisé par le fait que la coque monobloc (10) comprend, au niveau du visage, une ouverture faciale (5) limitée par une feuillure (fl) dans laquelle s'emboîte un élément de vision (5A) réalisé en un matériau transparent et résistant.
 
7. Masque selon la revendication 5, caractérisé par le fait que la coque monobloc (10) et la face de protection (2) constituent une seule pièce (9) réalisée entièrement en un matériau transparent et résistant.
 
8. Masque selon la revendication 6, caractérisé par le fait que la coque monobloc (10) est munie, au niveau du front, d'au moins une ouverture d'aération (6) séparée de l'ouverture faciale (5) par une nervure supérieure (11) en forme d'arceau rejoignant les deux côtés latéraux (10b) de la coque, sensiblement au niveau des tempes.
 
9. Masque selon la revendication 8, caractérisé par le fait que l'ouverture (6) est partagée par une nervure médiane (15) de rigidification se raccordant à la nervure supérieure (11), de façon à limiter deux parties d'aération entourées chacune par une feuillure (f2) dans laquelle s'emboîte une plaque (6A) percée d'orifices.
 
10. Masque selon l'une des revendications 6 à 9, caractérisé par le fait qu'il est muni d'une zone inférieure d'aération bucco-nasale comprenant une ouverture (7) ménagée à la partie inférieure de l'élément de vision (5A) et limitée par une feuillure (f3) dans laquelle s'emboîte une plaque résistante (7A) munie d'orifices.
 
11. Masque selon l'une des revendications 6 à 9, caractérisé par le fait que la coque monobloc (10) est munie, au niveau du menton, d'une zone d'aération bucco-nasale comprenant une ouverture (7) séparée de l'ouverture faciale (5) par une nervure inférieure (12) en forme d'arceau sur laquelle sont ménagées, respectivement vers le haut, une feuillure (f2) d'emboîtement de l'élément de vision (5A) et, vers le bas, une feuillure (f3) d'emboîtement d'une plaque résistante (7A) percée d'orifices.
 
12. Masque selon la revendication 11, caractérisé par le fait que la nervure inférieure (12) a une forme globalement triangulaire, dont la base se confond avec la partie inférieure (10c) de la coque, en formant une sorte de mentonnière.
 
13. Masque selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la coque (10) est obtenue à partir d'un matériau plastique ou composite injecté, moulé ou thermoformé.
 
14. Masque selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que au moins l'élément de vision (5A) est réalisé à partir d'un polycarbonate transparent de qualité pare-balles, avec préformage selon le galbe de la coque (10) dans laquelle il s'intègre sans former d'aspérités.
 
15. Masque selon l'une des revendications 8 à 14, caractérisé par le fait que l'élément de vision préformé (5A) est fixé de façon amovible dans une feuillure (f2) de la coque (10) par l'intermédiaire de moyens (13), de manière à le rendre interchangeable.
 
16. Masque selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les plaques d'aération (6A, 7A, 8A, 9A) sont fixées dans des feuillures correspondantes (f2, f3, f4) de la coque (10) par collage et/ou agrafage (14).
 




Dessins