[0001] La présente invention concerne un dispositif de marquage.
[0002] Dans le cadre de l'invention, le terme générique de dispositif de marquage désigne
tout dispositif permettant de réaliser un motif sur la surface d'une pièce, que ce
soit par impression, déformation ou enlèvement de matière au niveau de cette surface.
[0003] De manière connue, un dispositif de marquage comprend une ossature supportant un
mécanisme d'entraînement d'un outil de marquage, qui peut être un stylet pneumatique
ou une tête de gravure. De manière habituelle, un tel mécanisme d'entraînement comporte
un élément fixe par rapport à l'ossature, pourvu de rebords sur lesquels sont disposées
deux barres de guidage. Un premier chariot est monté à coulissement sur celles-ci
et se trouve lui-même muni de deux barres supplémentaires, perpendiculaires au premier
couple de barres et qui sont destinées à la réception d'un second chariot auquel est
assujetti l'outil de marquage.
[0004] Grâce à l'utilisation de ce système dit "à chariots croisés", l'outil de marquage
est propre à se déplacer selon deux directions perpendiculaires entre elles, par rapport
à l'élément fixe.
[0005] Un tel dispositif de marquage présente cependant certains inconvénients. En effet,
le nombre élevé de ses éléments constitutifs implique l'existence de jeux fonctionnels
importants. De plus, la rigidité de ces éléments constitutifs est relativement faible,
du fait de leur légèreté, de sorte qu'ils sont parfois soumis, en service, à certaines
déformations. Enfin, un tel dispositif de marquage fait parfois appel à des courroies
crantées d'entraînement des chariots, induisant un phénomène de déformation élastique.
L'ensemble de ces caractéristiques confère donc un manque de précision certain au
positionnement de l'outil de marquage ainsi réalisé.
[0006] De plus, les différents éléments constitutifs du dispositif de marquage sont soumis
à des frottements importants, de sorte que le rendement mécanique de ce dispositif
n'est pas optimal.
[0007] Afin de pallier les inconvénients de l'art antérieur évoqués ci-dessus, l'invention
se propose de réaliser un dispositif de marquage qui, tout en possédant une légèreté
suffisante, garantisse un positionnement précis de l'outil de marquage et soit soumis,
en service, à de faibles frottements.
[0008] A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de marquage comprenant une ossature
et un mécanisme d'entraînement d'un outil de marquage par rapport à l'ossature, ledit
mécanisme d'entraînement comportant un élément fixe par rapport à ladite ossature,
un élément mobile solidaire dudit outil de marquage et des moyens de déplacement dudit
élément mobile par rapport audit élément fixe selon deux directions perpendiculaires
entre elles, caractérisé en ce que lesdits moyens de déplacement comprennent un premier
élément de moteur linéaire apte à déplacer ledit élément mobile selon une première
direction et un second élément de moteur linéaire apte à déplacer ledit élément mobile
selon une seconde direction perpendiculaire à la première direction.
[0009] L'invention va être décrite ci-dessous, en référence aux dessins annexés donnée uniquement
à titre d'exemple non limitatif, dans lesquels :
- la figure 1 est une vue de côté d'un dispositif de marquage conforme à un premier
mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 2 est une vue en perspective du mécanisme d'entraînement de l'outil de marquage
du dispositif de marquage représenté à la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue schématique de dessus d'un chariot mobile du mécanisme d'entraînement
représenté à la figure 2 ;
- la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV à la figure 3 ;
- les figures 5 et 6 sont des vues en perspective illustrant le mécanisme d'entraînement
d'un dispositif de marquage conforme à des second et troisième modes de réalisation
de l'invention ;
- la figure 7 est une vue en coupe, selon la direction principale du bras du mécanisme
d'entraînement représenté à la figure 6 ;
- la figure 8 est une vue en coupe selon ligne VIII-VIII à la figure 7 ;
- la figure 9 est une vue en coupe, analogue à la figure 8, illustrant une autre variante
de réalisation de l'invention ;
- la figure 10 est une vue de côté illustrant une variante supplémentaire de l'invention
;
- la figure 11 est une vue en coupe, analogue à la figure 8, illustrant une variante
supplémentaire de réalisation de l'invention ;
- la figure 12 est une vue analogue à la figure 3, d'une variante supplémentaire de
réalisation de l'invention ;
- la figure 13 est une vue de côté d'un dispositif de marquage conforme à un autre mode
de réalisation de l'invention et
- la figure 14 est une vue en coupe du mécanisme d'entraînement du dispositif de marquage
représenté à la figure 13.
[0010] Le dispositif de marquage représenté à la figure 1, désigné dans son ensemble par
la référence 2, comporte une embase 4 de réception d'une pièce à marquer 6. Une potence
8 s'étend à partir de l'embase 4, à distance de la zone de réception de la pièce à
marquer 6, et comprend une colonne verticale 8A sur laquelle peut être solidarisée
une barre horizontale 8B, dont la hauteur peut être réglée par tout moyen approprié.
[0011] L'extrémité de la barre 8B, opposée au poteau 8A, est assujettie, par exemple par
vissage, à un mécanisme d'entraînement 10 d'un outil de marquage 12. Ce dernier est,
dans l'exemple représenté, un stylet pneumatique mais l'invention trouve également
son application à d'autres outils, tels que, par exemple, un stylet électromagnétique
ou une fraise de gravure ou un instrument déposant de l'encre.
[0012] Ce mécanisme d'entraînement 10 comporte un élément fixe 14, de forme globalement
parallélépipédique. Un élément mobile 16, qui est lui aussi globalement parallélépipédique,
est susceptible de se déplacer, selon deux directions perpendiculaires entre elles,
au voisinage de la face inférieure 14A de l'élément fixe 14, à savoir celle opposée
à la barre 8B.
[0013] Comme le montrent plus précisément les figures 3 et 4, le déplacement de l'élément
mobile 16 par rapport à l'élément fixe 14 est réalisé en tirant parti du phénomène
d'induction. A cet effet, l'élément fixe 14 inducteur, formant stator, et l'élément
mobile 16 induit, formant chariot, sont tels que ceux commercialisés, par exemple,
par la société 3D Automation sous la dénomination Planar/Drive et forment un moteur
linéaire plan.
[0014] L'induit 16 est réalisé sous forme de quatre modules individuels 18, 20, 22 et 24,
dont chacun comprend une bobine 18A, 20A, 22A, 24A et son noyau magnétique associé
18B, 20B, 22B, 24B, tous deux noyés dans de la résine. Les directions principales
des bobines opposées, à savoir d'une part celles 18A et 22A, et d'autre part celles
20A et 24A, sont parallèles entre elles. Les surfaces en regard, réalisées en fer
doux, de l'élément fixe 14 et des noyaux magnétiques 18B, 20B, 22B, 24B sont pourvues
de dents respectives non représentées, destinées à s'aligner mutuellement lors du
passage du courant dans la bobine.
[0015] En faisant varier les caractéristiques du courant dans les bobines 18A et 22A, il
est possible de déplacer le chariot 16 induit dans une première direction matérialisée
par la flèche F. Ce chariot est susceptible de se déplacer suivant une direction perpendiculaire,
matérialisée par la flèche F', par passage sélectif du courant dans les bobines 20A
et 24A. Les modules d'une part 18 et 22, d'autre part 20 et 24, forment des premier
et second éléments de moteur linéaire permettant de déplacer le chariot selon des
première et seconde directions perpendiculaires entre elles.
[0016] Chaque module 18, 20, 22, 24 est le siège d'un aimant permanent, de sorte que le
chariot 16 est en permanence attiré par la surface ferrique de l'élément fixe 14 formant
stator. Les courants de ces bobines sont fournis de manière connue par des cartes
électroniques d'alimentation de moteur pas-à-pas à deux phases.
[0017] Un passage d'air 25 est en outre ménagé dans le corps du chariot 16. Ce passage d'air
est alimenté au moyen d'un tuyau 26, représenté aux figures 1 et 2 et permet la formation,
en service, d'un coussin d'air entre les faces planes en regard 14A, 16A de l'élément
fixe 14 et du chariot 16. L'alimentation électrique des bobines est assurée, de manière
connue, par une ligne 27.
[0018] Le stylet 12 est fixé au chariot 16 par exemple par collage. On peut aussi prévoir
de disposer, dans la résine d'un des modules du chariot, une plaque métallique à laquelle
le stylet est assujetti par vissage.
[0019] L'alimentation du stylet pneumatique 12 est prévue par un tuyau 28, de manière connue.
En faisant en particulier référence à la figure 2, une cornière d'extrémité 30 est
fixée au niveau de l'un des angles de l'élément fixe 14. Chacune des ailes de cette
cornière 30 reçoit un capteur 32, de sorte que cette cornière assure un positionnement
précis du chariot 16. Cette cornière constitue ainsi une origine des coordonnées pour
le chariot 16. Cette origine est atteinte à la mise en service du dispositif de marquage,
par un mouvement automatique en direction de l'angle, mouvement qui est interrompu
dès l'actionnement des capteurs 32.
[0020] La figure 5 représente un deuxième mode de réalisation de l'invention. L'élément
mobile 16 est pourvu, à l'opposé de l'élément fixe 14, d'un fourreau 34 recevant à
coulissement une première barre 36 s'étendant selon une première direction. Cette
barre 36 est reliée, à l'une de ses extrémités, à un manchon transversal 38 susceptible
de coulisser par rapport à une deuxième barre 40. Cette dernière, qui s'étend perpendiculairement
à la première barre 36, est assujettie à deux joues 42 s'étendant à partir de l'élément
fixe 14.
[0021] Lors du déplacement de l'élément mobile 16 par rapport à l'élément fixe 14, les deux
barres 36, 40 assurent un guidage de cet élément mobile, selon deux directions perpendiculaires
entre elles, et l'empêche donc de pivoter autour d'un axe vertical. Ceci contribue
à assurer une grande fiabilité de fonctionnement, étant donné que les risques de décrochement
de l'élément mobile 16, sous l'effet d'un tel pivotement, sont particulièrement faibles.
[0022] Un troisième mode de réalisation de l'invention est représenté aux figures 6 à 8,
dans lesquelles les éléments identiques à ceux des figures 1 à 4 sont désignés par
les mêmes numéros de référence augmentés de 100. L'élément fixe 114 et le chariot
116 sont disposés à l'intérieur d'un boîtier 134 parallélépipédique, solidaire d'une
potence non représentée, analogue à celle 8 des figures précédentes.
[0023] Le boîtier 134, qui est globalement fermé, est percé d'une ouverture 135 au niveau
de l'une 136 de ses faces latérales. Comme le montre en particulier la figure 7, les
parois du boîtier 134 en regard, constituant les pourtours supérieur et inférieur
de l'ouverture 135, sont pourvues chacune d'un rail longitudinal 138 en forme de U.
Un tablier mobile 140, qui est muni de nervures 142 et dont les dimensions longitudinales
sont nettement inférieures à celles des rails 138, est reçu à coulissement dans ces
rails 138, par l'intermédiaire des nervures 142.
[0024] Ce tablier 140 est creusé d'une ouverture médiane 144 de réception d'un bras 146
fixé, à une première extrémité, au chariot 116, et portant, à son autre extrémité,
un stylet de marquage 112. Ce bras 146 est creusé d'un logement longitudinal 148 de
réception d'un tuyau d'air 128 d'alimentation du stylet. Par ailleurs, le chariot
est alimenté en air et en électricité respectivement par un tuyau 126 et une ligne
127.
[0025] Une bande 150, par exemple métallique, s'étend sur l'ensemble de la périphérie intérieure
des faces latérales du boîtier 134. Cette bande, qui forme une boucle fermée, est
montée sur quatre rouleaux 152 et se trouve fixée au tablier 140. Elle est en outre
percée, sur une partie de sa hauteur, d'une ouverture de passage du bras 146.
[0026] En service, lorsque l'on déplace le chariot selon la direction principale du bras
146, ce dernier est à même de coulisser au sein des ouvertures respectives ménagées
dans le tablier 140 et dans la bande 150, ces deux derniers éléments restant fixes.
Lorsque le chariot est déplacé perpendiculairement à la direction principale du bras
146, ce dernier entraîne le coulissement du tablier 140 le long des rails 138, ainsi
que le déplacement de la bande 150 autour des rouleaux 152. La bande 150 protège l'élément
fixe 114 inducteur et le chariot 116 induit à l'égard des poussières et des salissures
extérieures.
[0027] De plus, le tablier 140 et les rails 138 assurent le guidage du bras 146 selon deux
directions perpendiculaires entre elles, ce qui limite les risques de décrochement
de l'élément mobile, par pivotement de ce dernier autour d'un axe vertical.
[0028] Comme le montre la figure 9, la bande 150 et ses rouleaux 152 de support peuvent
être remplacés par deux soufflets 154 montés sur des rails 138 et disposés de part
et d'autre du tablier 140 de réception du bras 146. Ces soufflets 154 sont fixés,
à chacune de leurs extrémités latérales, respectivement aux parois du boîtier 134
et aux faces latérales du tablier 140. Lors du déplacement du tablier perpendiculairement
à la direction principale du bras 146, ces soufflets 154 sont à même de se plier ou
de se déplier, de manière à garantir l'étanchéité globale de l'ensemble du boîtier
134.
[0029] Selon une variante supplémentaire de l'invention, représentée à la figure 10, le
bras 146 est solidaire, à l'opposé du chariot 116, d'un organe de maintien 156 libre
de se mouvoir par rapport à un élément de support 158, qui est fixe par rapport à
l'ossature du dispositif de marquage non représentée sur cette figure.
[0030] L'organe 156 peut être une pièce passive libre de se déplacer par rapport à l'élément
de support 158 grâce à un coussin d'air. Le déplacement de l'organe 156 peut également
être assuré par l'intermédiaire d'un moteur linéaire supplémentaire, ce qui permet
de conférer une puissance motrice particulièrement importante aux moyens de déplacement
du bras 146.
[0031] La présence d'un tel organe 156 permet de réduire, de manière sensible, tout risque
de basculement vers le bas du bras 146, sous l'effet du moment induit par l'organe
de marquage 112, quand bien même ce bras 146 possède des dimensions longitudinales
très importantes.
[0032] La figure 11 représente une variante supplémentaire de réalisation de l'invention,
dans laquelle une bande métallique 250, formant une boucle fermée, est montée sur
des rouleaux 252 disposés dans des décrochements 233 du boîtier 234, ménagés à chaque
angle de ce dernier. Cette bande 250 s'étend donc à la périphérie extérieure des faces
latérales du boîtier 234 et se trouve à même d'accompagner les mouvements du bras
246, tout en assurant l'étanchéité du boîtier 234.
[0033] La figure 12 représente une variante supplémentaire de l'invention, dans laquelle
l'élément mobile 316 reçoit un bras 346 supportant un outil de marquage non représenté.
Cet élément mobile comprend quatre modules individuels 318, 320, 322 et 324, dont
la structure est analogue à celle des modules 18 à 24 décrits en référence aux figures
3 et 4.
[0034] Ces modules 318 à 324 sont cependant agencés de façon différente, en ce sens que
les modules 318 et 322, qui permettent de déplacer l'élément mobile selon une première
direction matérialisée par la flèche G', sont disposés de façon opposée, de part et
d'autre des deux modules 320 et 324 permettant le déplacement de l'élément mobile
316 dans la direction matérialisée par la flèche G perpendiculaire à la flèche G'.
L'ensemble des modules est aligné selon la direction principale du bras 346.
[0035] Cette conformation permet de réduire, dans une mesure importante, les risques de
pivotement de l'élément mobile 316 autour d'un axe vertical, qui seraient susceptibles
de provoquer le décrochement de cet élément mobile par rapport à l'élément fixe, non
représenté sur cette figure.
[0036] La figure 13 représente un dispositif de marquage conforme à un mode de réalisation
supplémentaire de l'invention, qui est désigné dans son ensemble par la référence
402, et comporte une embase 404 de réception d'une pièce à marquer non représentée.
Une potence 406 s'étend à partir de l'embase 404, à distance de la zone de réception
de la pièce à marquer et comprend une colonne verticale 406A sur laquelle peut être
solidarisée une barre horizontale 406B, dont la hauteur est réglable par tout moyen
approprié.
[0037] Une enceinte 408 globalement fermée est assujettie, par sa paroi supérieure 408A,
à l'extrémité de la barre 406B, opposée au poteau 406. Cette enceinte 408 reçoit le
mécanisme d'entraînement 410 d'un outil de marquage 412. Ce dernier est, dans l'exemple
représenté, un stylet pneumatique, mais l'invention trouve également son application
à d'autres outils, tels que par exemple un stylet électromagnétique, une fraise de
gravure ou bien encore un instrument déposant de l'encre.
[0038] Le mécanisme d'entraînement 410 comporte un élément fixe 414, de forme générale parallélépipédique
et qui est fixé, par exemple par vissage, contre la paroi supérieure 408A de l'enceinte
408.
[0039] Un élément mobile 416, qui est lui aussi parallélépipédique, est susceptible de se
déplacer, selon deux directions perpendiculaires entre elles, au voisinage de la face
inférieure 414A de l'élément fixe 414, à savoir celle opposée à la barre 406B.
[0040] Le déplacement de l'élément mobile 416 par rapport à l'élément fixe 414 est réalisé
en tirant parti du phénomène d'induction, de manière analogue à ce qui a été décrit
en référence aux figures 3 et 4.
[0041] Un passage d'air non représenté est ménagé dans le corps du chariot 416. Ce passage
d'air est alimenté au moyen d'un tuyau 426 et permet la formation, en service, d'un
coussin d'air entre les faces planes en regard 414A, 416A de l'élément fixe 414 et
du chariot 416. Ce tuyau 426 et cette ligne pénètre, avec étanchéité, au niveau de
la paroi supérieure 408A de l'enceinte 408.
[0042] Un doigt 428 est fixé au chariot 416, par exemple par collage. On peut aussi prévoir
de disposer, dans la résine des modules du chariot, une plaque métallique à laquelle
ce doigt 428 est assujetti par vissage. Ce doigt 428 est solidaire, à son extrémité
opposée au chariot, d'une rotule 430 assurant l'articulation à pivotement de l'outil
de marquage 412 par rapport au chariot 416.
[0043] En faisant en particulier référence à la figure 13, l'outil de marquage 412 est monté
à l'extrémité inférieure d'une tige de manoeuvre 432 qui traverse l'enceinte 408 par
une ouverture 434, de profil sphérique concave. Cette ouverture 434 constitue une
portée pour une rotule sphérique 436 de profil correspondant, solidaire de la tige
de manoeuvre 432.
[0044] L'extrémité 438 de la tige 432, opposée à l'outil de marquage 412, est susceptible
de coulisser au sein d'un logement dont est pourvue une pièce intermédiaire 440 articulée
sur la rotule 436, par l'intermédiaire d'une fourche 442. Il est à noter que la liaison
entre le doigt 428 et la pièce 440 peut être de type cardan. La tige de manoeuvre
432 et la pièce intermédiaire 440 forment un élément de support pour l'outil de marquage
412.
[0045] Le tuyau 444 assurant l'alimentation en air du stylet pneumatique 412 pénètre par
la paroi supérieure 408A de l'enceinte 408 et débouche au sein du logement de la pièce
intermédiaire 440, destiné à la réception à coulissement de la tige de manoeuvre 432.
[0046] Lorsque l'on déplace le chariot induit 416 par rapport à l'élément fixe 414, l'outil
de marquage 412 se déplace également, du fait de la double articulation de la tige
432, à la fois par rapport au chariot 416 et aux parois de l'enceinte 408.
[0047] L'invention trouve aussi son application à des premier et second éléments de moteur
linéaire séparés, disposés à distance l'un de l'autre sur l'élément mobile.
[0048] L'invention permet de réaliser les objectifs précédemment mentionnés. En effet, l'utilisation
d'un élément fixe inducteur coopérant avec un élément mobile induit permet de faire
appel à un très faible nombre d'éléments constitutifs, ce qui tend à réduire les jeux,
en comparaison des dispositifs de marquage de l'art antérieur. De plus, aucun de ces
éléments constitutifs n'est susceptible de se déformer en service, ce qui confère
un positionnement très précis à l'outil de marquage du dispositif conforme à l'invention.
[0049] De plus, l'emploi de cet inducteur et cet induit entraîne une réduction notable des
frottements, par rapport aux dispositifs de marquage de l'art antérieur faisant appel
à de nombreux éléments mécaniques. Ceci est permis grâce à l'utilisation d'un coussin
d'air interposé entre les faces en regard de l'inducteur et de l'induit.
[0050] Le fait de disposer l'outil de marquage sur un bras permet de déporter la zone de
marquage hors de la zone d'entraînement de l'élément mobile.
[0051] Le fait de disposer l'inducteur et l'induit dans une enceinte étanche garantit enfin
une protection satisfaisante à l'égard des poussières et des salissures, de l'ensemble
du mécanisme d'entraînement de l'outil de marquage.
1. Dispositif de marquage (2 ; 402) comprenant une ossature (4, 8 ; 404, 406) et un mécanisme
d'entraînement (10 ; 410) d'un outil de marquage (12 ; 112 ; 412) par rapport à l'ossature,
ledit mécanisme d'entraînement comportant un élément fixe (14 ; 114 ; 414) par rapport
à ladite ossature, un élément mobile (16 ; 116 ; 316 ; 416) solidaire dudit outil
de marquage (12 ; 112 ; 412) et des moyens de déplacement dudit élément mobile par
rapport audit élément fixe selon deux directions perpendiculaires entre elles, caractérisé
en ce que lesdits moyens de déplacement comprennent un premier élément de moteur linéaire
(18, 22 ; 318, 322) apte à déplacer ledit élément mobile (16 ; 116 ; 316 ; 416) selon
une première direction (F) et un second élément de moteur linéaire (20, 24 ; 320,
324) apte à déplacer ledit élément mobile selon une seconde direction (F') perpendiculaire
à la première direction (F).
2. Dispositif de marquage selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits premier
(18, 22 ; 318, 322) et second (20, 24 ; 320, 324) éléments de moteur linéaire sont
assemblés l'un à l'autre, de manière à former un unique moteur linéaire déplaçable
selon deux directions (F, F') perpendiculaires entre elles.
3. Dispositif de marquage selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en que l'outil de
marquage (12) est directement fixé, notamment par vissage, sur l'élément mobile (16).
4. Dispositif de marquage selon la revendication 3, caractérisé en que l'élément fixe
(14) est pourvu, à l'un de ses angles, d'une cornière (30) de positionnement à l'origine
dudit élément mobile (16).
5. Dispositif de marquage selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce que
ledit élément mobile (16) est propre à coulisser par rapport à une première barre
de guidage (36) s'étendant selon une première direction, ladite première barre de
guidage (36) étant propre à coulisser selon une seconde direction, perpendiculaire
à la première direction, par rapport à une seconde barre de guidage (40) solidaire
de l'ossature (4, 8) du dispositif.
6. Dispositif de marquage selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'outil
de marquage (112) est fixé sur un bras (146 ; 346) solidaire de l'élément mobile (116
; 316).
7. Dispositif de marquage selon la revendication 6, caractérisé en que l'élément fixe
(114) et l'élément mobile (116) sont disposés dans un boîtier (134), ledit bras (146)
solidaire de l'élément mobile faisant saillie hors du boîtier en étant libre de coulisser
selon sa direction principale par rapport à un élément de support (140) disposé dans
une ouverture (135) pratiquée dans une face latérale du boîtier, ledit élément de
support (140) étant propre à se déplacer transversalement par rapport à la direction
principale du bras (146) le long d'un pourtour de ladite ouverture, des moyens (150
; 154 ; 250) étant prévus pour maintenir l'étanchéité du boîtier (134) lors du déplacement
dudit élément de support (140).
8. Dispositif de marquage selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens
d'étanchéité comprennent une boucle fermée (150) s'étendant à la périphérie des parois
latérales du boîtier (134), ladite boucle étant pourvue d'une ouverture de passage
dudit bras (146) et étant propre à se déplacer le long desdites parois latérales du
boîtier.
9. Dispositif de marquage selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens
d'étanchéité comprennent deux soufflets (154) disposés, au sein de l'ouverture (135)
de la face latérale du boîtier (134), de part et d'autre de l'élément de support (140).
10. Dispositif de marquage suivant l'une quelconque des revendications 6 à 9, caractérisé
en ce qu'il comprend un organe de maintien (156) du bras (146), fixé audit bras à
l'opposé de l'élément mobile (116), ledit organe de maintien (156) étant déplaçable,
par des moyens de déplacement, au voisinage de la surface d'un élément de support,
fixe par rapport à l'ossature.
11. Dispositif de marquage suivant la revendication 10, caractérisé en ce que lesdits
moyens de déplacement comprennent des troisième et quatrième éléments de moteur linéaire
aptes à déplacer ledit organe mobile (156) selon deux directions perpendiculaires
entre elles, par rapport à l'élément de support (158).
12. Dispositif de marquage selon l'une des revendications 6 à 11, caractérisé en ce que
les premier (318 ; 322) et second (320 ; 324) éléments de moteur linéaire comprennent
chacun au moins deux modules, deux modules opposés (318, 322) du premier élément étant
placés de part et d'autre de deux modules centraux (320, 324) du second éléments,
les modules opposés et les modules centraux étant sensiblement alignés selon l'axe
principal du bras (346).
13. Dispositif de marquage suivant l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce
que l'outil de marquage (412) est solidaire d'un élément de support (432, 440) susceptible
de pivoter à la fois par rapport à l'élément mobile (416) et par rapport à une zone
(434) fixe de l'ossature
14. Dispositif de marquage selon la revendication 13, caractérisé en ce que l'élément
de support (432, 440) est monté à pivotement par rapport à l'élément mobile (416),
par l'intermédiaire d'un élément d'articulation (428, 430) fixé sur ledit élément
mobile.