[0001] L'invention concerne le domaine de la détection de salissures dans les cavités de
four. En effet, lorsque le four est sale, c'est-à-dire lorsque des graisses ou d'autres
projections ont été déposées sur les parois de la cavité de four lors de cuissons
précédentes, de mauvaises odeurs peuvent être dégagées au cours d'une nouvelle cuisson.
Afin de nettoyer la cavité de four, le four comporte habituellement un dispositif
de pyrolyse.
[0002] La pyrolyse est déclenchée par l'utilisateur du four, lorsque le four est sale. Mais
il n'existe pas de dispositif mesurant l'état de salissures des parois de la cavité
d'un four ; cet état de salissures est apprécié subjectivement par l'utilisateur qui
constate par exemple la présence de taches sur les parois de la cavité. Pendant l'opération
de pyrolyse, la température dans la cavité monte à des valeurs élevées, typiquement
au-dessus de 500°C, pendant un certain temps, par exemple environ deux à trois heures.
L'utilisateur effectuera cette opération de pyrolyse à la fréquence qu'il choisira.
Mais cette fréquence n'est pas optimisée à cause de l'évaluation subjective de l'état
de salissures de la cavité. En effet, soit l'utilisateur effectue des pyrolyses rarement
et les cuissons réalisées dans une cavité de four sale entraîneront le dégagement
de mauvaises odeurs, soit l'utilisateur effectue des pyrolyses souvent et la consommation
électrique nécessitée par ces pyrolyses sera importante. D'où l'intérêt d'un système
d'évaluation de l'état de salissures de la cavité de four, afin d'optimiser la fréquence
des pyrolyses, ce qui permet à l'utilisateur d'avoir toujours un four sensiblement
propre tout en ayant une consommation électrique réduite.
[0003] L'invention repose sur l'utilisation d'une cellule de craquage dans laquelle les
graisses ou salissures de la cuisson sont craquées au cours d'une réaction exothermique
qui dégage une énergie de craquage. La mesure de cette énergie de craquage permet
de remonter à la quantité de salissures de cuisson craquées et aussi à la quantité
de salissures déposées sur les parois de la cavité.
[0004] Selon l'invention, il est prévu un système d'évaluation d'un état de salissures d'une
cavité d'un four caractérisé en ce que le système comporte au moins une cellule de
craquage des salissures, le craquage dégageant une énergie de craquage, des moyens
de mesure de température associés à la cellule, des moyens pour amener la cellule
à une température suffisante pour provoquer le craquage des salissures, des moyens
de mesure de l'énergie de craquage, et des moyens de traitement associant un niveau
de salissures à l'énergie de craquage.
[0005] De préférence, la cellule de craquage utilisée fonctionne à une température plus
élevée que les températures de cuisson habituelles, pour pouvoir provoquer le craquage
des salissures. Avantageusement, dans certains modes de cuisson peu salissants, l'utilisateur
peut choisir de ne pas faire fonctionner la cellule de craquage.
[0006] Selon une réalisation préférentielle de l'invention, il est également prévu que les
moyens pour amener la cellule à une température suffisante pour provoquer le craquage
des salissures sont des moyens d'asservissement de la cellule à une température de
consigne suffisante pour provoquer le craquage des salissures.
[0007] L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages apparaîtront
à l'aide de la description ci-après et des dessins joints, donnés à titre d'exemples
non limitatifs, où :
- la figure 1 représente schématiquement un système d'évaluation selon l'invention.
- la figure 2 représente des profils de puissance au cours du temps d'un système d'évaluation
selon l'invention.
- la figure 3 représente schématiquement l'implantation dans la conduite de ventilation
d'un four d'une cellule de craquage d'un système d'évaluation selon l'invention.
- la figure 4 représente schématiquement une réalisation préférentielle d'une partie
d'un système d'évaluation selon l'invention.
- la figure 5 représente schématiquement une réalisation préférentielle d'une autre
partie d'un système d'évaluation selon l'invention.
[0008] La figure 1 représente schématiquement un système d'évaluation selon l'invention.
Les flèches entre les blocs représentent des transmissions de données, symbolisées
par des lettres, et les doubles flèches des fournitures de quantités d'énergie, symbolisées
par des lettres soulignées. Le système comporte une cellule 1 de craquage, à laquelle
sont reliés des moyens 2 de mesure de température et des moyens 3 de mesure d'énergie.
Les rattachements des moyens 2 et 3 à la cellule 1 sont symbolisés par des traits
pointillés. Les moyens 2 de mesure de température mesurent la température T au niveau
de la cellule 1. Les moyens 3 de mesure d'énergie mesurent l'énergie E de la réaction
de craquage des salissures au niveau de la cellule 1. Le système comporte également
des moyens 4 d'asservissement et des moyens 5 de traitement. Dans un mode de réalisation
préférentiel de l'invention décrit en liaison avec la figure 2, les moyens 3 de mesure
d'énergie mesurent l'énergie E indirectement par le biais des moyens 4 d'asservissement.
Les moyens 2 de mesure de température transmettent la température T aux moyens 4 d'asservissement
qui fournissent à la cellule 1 une quantité
Q de chaleur, par l'intermédiaire d'un élément chauffant par exemple, afin de maintenir
la cellule 1 à une température de consigne suffisante pour provoquer le craquage des
salissures. La température de consigne est de préférence sensiblement constante, quoique
des températures de consigne variables soient envisageables. Les moyens 4 d'asservissement
comportent de préférence un élément chauffant permettant de chauffer la cellule 1.
L'asservissement peut par exemple être réalisé en tout ou rien avec une hystérésis
de plus ou moins 5°C, ce qui signifie que l'élément chauffant s'arrête de chauffer
lorsque la température T dépasse de plus de 5°C la température de consigne et se remet
à chauffer lorsque la température T descend de plus de 5°C au-dessous de la température
de consigne. Les moyens 3 de mesure d'énergie transmettent la valeur de l'énergie
E de craquage aux moyens 5 de traitement qui associent à cette énergie E un niveau
N de salissures. Dans le cas où la température suffisante pour provoquer le craquage
des salissures est inférieure aux températures de cuisson, les moyens 4 d'asservissement
peuvent être omis, la cellule 1 étant amenée à température suffisante par la chaleur
de la cavité, et l'énergie E de craquage est alors mesurée par exemple à partir de
l'élévation de température au niveau de la cellule 1 mesurable à l'aide de deux capteurs
de température judicieusement placés : par exemple l'un en amont de la cellule, l'autre
en aval, le sens amont-aval étant celui de la circulation de l'air au travers de la
cellule 1.
[0009] Sur la figure 1, les flèches barrées indiquent le sens de la circulation de l'air
qui traverse la cellule 1. En amont de la cellule 1, l'air est chargé de salissures
qui sont par exemple des graisses provenant de la cuisson. Dans la cellule 1, ces
salissures subissent un craquage, c'est-à-dire que les salissures qui sont de grosses
molécules sont divisées en molécules plus petites qui sont appelées ici résidus. En
aval de la cellule 1, l'air est chargé de résidus. Le craquage est une réaction exothermique,
c'est-à-dire qu'elle fournit une certaine énergie par quantité de salissures craquées.
L'énergie E est donc révélatrice de la quantité de salissures ayant traversé la cellule
1. Par ailleurs pour une structure de cavité de four donnée, lorsqu'une quantité donnée
de salissures traverse la cellule 1, une certaine quantité de salissures se dépose
sur les parois de la cavité de four. La quantité de salissures traversant la cellule
1 est donc révélatrice de la quantité de salissures déposée sur les parois de la cavité
de four, quantité appelée ici niveau N de salissures. Par conséquent une calibration
par exemple permet d'établir une correspondance entre l'énergie E de craquage et le
niveau N de salissures. Lors d'une cuisson, cette correspondance est effectuée par
les moyens 5 de traitement.
[0010] La cellule 1 est de préférence une cellule catalytique, c'est-à-dire qu'elle contient
un catalyseur responsable d'un craquage des salissures par catalyse au sein de la
cellule 1. La cellule 1 est par exemple constituée d'un cylindre, en céramique, percé
de petits canaux dont l'axe est parallèle à l'axe du cylindre et dont l'intérieur
est tapissé par le catalyseur afin d'augmenter la surface de contact entre le catalyseur
et l'air qui traverse la cellule 1. Les canaux ont par exemple un diamètre de l'ordre
du millimètre. Le catalyseur peut être du palladium ou du platine. La température
de consigne pour l'asservissement de la cellule dépend de la cellule utilisée, elle
est de préférence comprise entre 250°C et 400°C. Dans la figure 1 comme dans les figures
suivantes, il est entendu que les différents moyens sont des représentations fonctionnelles,
et que le dispositif peut comporter un microprocesseur chargé de réaliser tout ou
partie des opérations précédemment décrites ainsi que de les coordonner. De préférence
les moyens 2 de mesure de température comportent au moins un capteur de température
mesurant une température au niveau de la cellule.
[0011] Les moyens 3 de mesure de l'énergie de craquage sont avantageusement prévus pour
mesurer la puissance fournie aux moyens 4 d'asservissement pour maintenir la cellule
1 à une température de consigne donnée. Cette puissance fournie provient habituellement
d'une alimentation extérieure fournissant par exemple de l'électricité. Les moyens
3 de mesure de l'énergie comparent ensuite la puissance foumie avec une puissance
de référence correspondant à un niveau de salissures sensiblement nul, pour en déduire
l'énergie E.
[0012] La figure 2 représente schématiquement deux exemples de profils de puissance P au
cours du temps t. Le profil en traits pleins représente la puissance Pf fournie aux
moyens 4 d'asservissement pendant la cuisson. Le profil en traits pointillés représente
la puissance de référence Préf qui aurait due être fournie aux moyens 4 d'asservissement
pendant la même cuisson se déroulant dans une cavité de four propre. Un ensemble de
puissances de référence associées aux différentes températures régnant dans la cavité
de four ou une loi liant ces puissances de référence, peut être stockée dans les moyens
3 de mesure d'énergie. En effet, la puissance à fournir aux moyens 4 d'asservissement
pour asservir la cellule 1 à une température de consigne dépend généralement de la
température régnant dans la cavité. Les moyens 3 de mesure d'énergie comportent de
préférence un capteur de température avantageusement situé dans la cavité de cuisson.
La surface hachurée, qui est la différence entre les deux profils de puissance, représente
l'énergie E de craquage. Les échelles sur la figure 2 sont arbitraires. Un profil
de puissance Pf fournie qui serait confondu avec le profil de puissance Préf de référence
correspondrait à une énergie E sensiblement nulle, c'est-à-dire à un niveau N de salissures
sensiblement nul que présente une cavité de four propre.
[0013] La figure 3 représente schématiquement une implantation préférentielle dans la conduite
de ventilation d'un four d'une cellule de craquage d'un système d'évaluation selon
l'invention. Les capteurs de température sont notés capteurs T sur la figure. La cellule
1 est placée dans une conduite 6 de ventilation reliant une cavité 7 de four et un
milieu extérieur 8 qui peut être la cuisine dans laquelle est situé le four. De préférence,
la cellule 1 est placée à l'extrémité de la conduite 6 qui se trouve du côté de la
cavité 7, ceci afin que la puissance à fournir pour asservir la cellule 1 à la température
de consigne soit la plus faible possible ; cela permet aux moyens 4 d'asservissement
d'avoir un élément chauffant moins puissant. Les flèches représentent le mouvement
de l'air de la cavité 7 vers le milieu extérieur 8. L'air en amont de la cellule 1,
c'est-à-dire du côté de la cavité 7, est chargé de salissures. L'air en aval de la
cellule 1, c'est-à-dire du côté du milieu extérieur 8, est chargé de résidus. Pour
pouvoir fonctionner correctement, la cellule 1 doit satisfaire les contraintes de
débit d'air imposées par la conduite 6 de ventilation et le système de ventilation
non représenté ici. Pour renouveler l'air de la cavité 7, un minimum de débit est
imposé dans la cellule 1, ce débit doit être suffisamment lent pour être compatible
avec la cinétique de la réaction par exemple de catalyse se déroulant dans la cellule
1. De préférence, tout l'air qui traverse la conduite 6 de ventilation traverse aussi
la cellule 1, ceci afin qu'il n'y ait pas ou très peu de salissures dans l'air arrivant
dans le milieu extérieur 8. Les moyens 3 de mesure d'énergie, non représentés sur
la figure 3, comportent un premier capteur 9 de température placé en amont de la cellule
1. Les moyens 3 de mesure de l'énergie de craquage sont aussi avantageusement prévus
pour mesurer la puissance Pf fournie aux moyens 4 d'asservissement. Le premier capteur
9 de température peut être la sonde de régulation de température de la cavité de four.
La température donnée par le premier capteur 9 peut aussi servir à déterminer la puissance
Préf de référence à considérer par les moyens 3 de mesure d'énergie pour comparaison
avec la puissance Pf foumie, comme expliqué au niveau de la figure 2. Les moyens 2
de mesure de température consistent en un deuxième capteur 12 de température placé
dans la conduite 6 de ventilation. Dans une première variante, le deuxième capteur
12 de température est placé en aval de la cellule 1, et dans une deuxième variante,
le deuxième capteur 12 de température consiste en un capteur situé à l'intérieur ou
en aval de la cellule 1. Ce capteur est de préférence un thermocouple ou une sonde
platine.
[0014] Dans une réalisation préférentielle d'un système d'évaluation, les moyens 5 de traitement
peuvent ajouter le niveau N de salissures obtenu à la somme Σ des niveaux de salissures
des cuissons précédentes, stockée dans ces mêmes moyens 5 de traitement, pour obtenir
un niveau total NT de salissures qui sera à nouveau stockée pour constituer la somme
Σ de la cuisson suivante. Les moyens 5 de traitement comparent alors le niveau total
NT à un seuil prédéfini Sp. Lorsque le niveau total NT est supérieur au seuil Sp,
la cavité de four est considérée comme sale. Le système comporte alors avantageusement
des moyens 10 de visualisation, représentés sur la figure 4, qui affichent une indication
IS de saleté de la cavité de four, indication transmise aux moyens 10 de visualisation
par les moyens 5 de traitement. Les moyens 5 de traitement peuvent encore comporter
plusieurs seuils Sp et les moyens 10 de visualisation afficheront les indications
de saleté correspondantes, par exemple : « four peu sale », « four sale », « four
très sale ». L'utilisateur dispose alors d'informations fiables pour pouvoir déclencher
une pyrolyse à bon escient.
[0015] La figure 5 représente un dispositif de pyrolyse 11 relié aux moyens 5 de traitement.
Une pyrolyse est une opération au cours de laquelle la température monte à des valeurs
élevées, par exemple de l'ordre de 500°C, et pendant laquelle les salissures déposées
sur les parois sont transformées en cendres solides que l'utilisateur récupère sur
la surface inférieure de la cavité de four et en salissures gazeuses lesquelles sont
évacuées par la conduite 6 de ventilation, non représentée sur la figure 5, et décomposées
par craquage dans la cellule 1 qui est active pendant la pyrolyse. Lors d'une pyrolyse,
tant que des salissures se trouvent dans la cavité, un niveau N de salissures non
nul est transmis par les moyens 5 de traitement au dispositif de pyrolyse. Lorsque
le niveau N de salissures devient sensiblement nul, la cavité ne contient plus de
salissures et ses parois sont propres ; le dispositif de pyrolyse arrête alors la
pyrolyse. La valeur du « sensiblement nul » est choisie par le fabricant de four selon
le type de four envisagé. La durée de la pyrolyse a donc été réduite au minimum tout
en restant suffisamment longue pour rendre la cavité propre. Après une pyrolyse, la
somme Σ des niveaux de salissures stockées dans les moyens 5 de traitement est remise
à zéro. Une autre option consiste à régler la durée de la pyrolyse sur cette somme
Σ : cette méthode a l'inconvénient de ne pas pouvoir prendre en compte un éventuel
coup d'éponge de l'utilisateur entre deux pyrolyses.
1. Système d'évaluation d'un état de salissures d'une cavité d'un four caractérisé en
ce que le système comporte au moins une cellule (1) de craquage des salissures, le
craquage dégageant une énergie (E) de craquage, des moyens (2) de mesure de température
(T) associés à la cellule (1), des moyens (4) pour amener la cellule (1) à une température
suffisante pour provoquer le craquage des salissures, des moyens (3) de mesure de
l'énergie (E) de craquage, et des moyens (5) de traitement associant un niveau (N)
de salissures à l'énergie (E) de craquage.
2. Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que le four comporte une conduite
(6) de ventilation dans laquelle est placée la cellule (1) et qui est située entre
la cavité (7) et un milieu extérieur (8), en ce que les moyens (3) de mesure d'énergie
comportent un premier capteur (9) de température, situé en amont de la cellule (1)
sur le chemin de l'air venant de la cavité (7) et traversant la conduite (6) vers
le milieu extérieur (8), et un deuxième capteur (12) de température situé en aval
de la cellule (1), dans la conduite (6) de ventilation.
3. Système d'évaluation selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens (4)
pour amener la cellule (1) à une température suffisante pour provoquer le craquage
des salissures sont des moyens d'asservissement de la cellule (1) à une température
de consigne suffisante pour provoquer le craquage des salissures.
4. Système selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens (2) de mesure de
température comportent au moins un capteur (12) de température mesurant une température
(T) au niveau de la cellule (1), et en ce que les moyens (3) de mesure de l'énergie
(E) de craquage sont prévus pour mesurer la puissance (Pf) fournie aux moyens (4)
d'asservissement pour maintenir la cellule (1) à la température de consigne, puis
pour comparer la puissance (Pf) fournie avec une puissance (Préf) de référence correspondant
à un niveau (N) de salissures sensiblement nul à une même température de cavité (7).
5. Système selon la revendication 4, caractérisé en ce que le four comporte une conduite
(6) de ventilation dans laquelle est placée la cellule (1) et qui est située entre
la cavité (7) et un milieu extérieur (8), en ce que les moyens (3) de mesure d'énergie
comportent un premier capteur (9) de température, situé en amont de la cellule (1)
sur le chemin de l'air venant de la cavité (7) et traversant la conduite (6) vers
le milieu extérieur (8), et en ce que les moyens (2) de mesure de température comportent
un deuxième capteur (12) de température situé dans la conduite (6) de ventilation.
6. Système selon les revendications 2 ou 5, caractérisé en ce que le deuxième capteur
(12) de température est une sonde platine située en aval ou dans la cellule (1).
7. Système selon les revendications 2 ou 5, caractérisé en ce que le deuxième capteur
(12) de température est un thermocouple situé en aval ou dans la cellule (1).
8. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que
le four comporte une conduite (6) de ventilation dans laquelle est placée la cellule
(1) et qui est située entre la cavité (7) et un milieu extérieur (8), et en ce que
tout l'air, venant de la cavité (7) et traversant la conduite (6) vers le milieu extérieur
(8), traverse aussi la cellule(1).
9. Système selon la revendication 8, caractérisé en ce que la cellule (1) est placée
à une extrémité de la conduite (6) située du côté de la cavité (7).
10. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que
les moyens (5) de traitement ajoutent le niveau (N) de salissures à la somme (Σ) des
niveaux de salissures des cuissons précédentes pour obtenir un niveau total (NT) de
salissures et comparent le niveau total (NT) à au moins un seuil prédéfini (Sp), et
en ce que le système comporte des moyens (10) de visualisation affichant une indication
(IS) de saleté du four correspondant au seuil (Sp) lorsque le niveau total (NT) est
supérieur au seuil (Sp).
11. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que
le système comporte un dispositif (11) de pyrolyse et en ce que le dispositif (11)
de pyrolyse arrête une pyrolyse lorsque le niveau (N) de salissures devient sensiblement
nul.
12. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que
la cellule (1) est une cellule catalytique.
13. Système selon l'une quelconque des revendications 3 à 12, caractérisé en ce que les
moyens (4) d'asservissement comportent un élément chauffant permettant de chauffer
la cellule (1).
14. Système selon l'une quelconque des revendications 3 à 13, caractérisé en ce que la
température de consigne est comprise entre 250 et 400 degrés Celsius pendant la cuisson.