[0001] La présente invention est relative à une pièce d'horlogerie électronique permettant
l'affichage de plusieurs indications horaires. Plus particulièrement, la présente
invention est relative à une pièce d'horlogerie permettant l'affichage d'au moins
une première indication horaire fondée conventionnellement sur le système
Heure-
Minute-
Seconde (H-M-S) et d'une deuxième indication horaire fondée sur un système décimal.
[0002] Il est déjà connu de l'art antérieur, des pièces d'horlogerie électroniques permettant
l'affichage d'une pluralité d'indications horaires. Ces pièces d'horlogerie, communément
dénommées "pièces d'horlogerie universelles", sont en particulier prévues pour permettre
l'affichage d'indications horaires de temps locaux correspondant à différents fuseaux
horaires.
[0003] De telles pièces d'horlogerie comprennent communément une base de temps, typiquement
un oscillateur à quartz délivrant des impulsions à une fréquence relativement élevée,
par exemple 32'768 Hz. Un circuit diviseur de fréquence, composé d'une succession
de N étages de division binaires (flip-flops) connectés en cascade, est couplé à la
base de temps de manière à délivrer des impulsions de commande dont la fréquence est
réduite d'un facteur 2
N. Typiquement, ce circuit diviseur de fréquence est composé de N=15 étages de division
binaires, de sorte que la fréquence des impulsions délivrées par la base de temps
est réduite à 1 Hz. Ces impulsions de commande sont ainsi utilisées pour commander
un ou plusieurs affichages des indications horaires.
[0004] La division du temps est conventionnellement fondée sur le système H-M-S, c'est-à-dire
un système où le jour est divisé en 24 heures, 1 heure étant divisée en 60 minutes,
et 1 minute en 60 secondes. Une division du temps fondée sur le système décimal consiste
en contrepartie à diviser le jour, non plus selon le schéma conventionnel susmentionné,
mais successivement, en dixièmes de jour (équivalent à 2.4 heures ou 144 minutes),
eux-mêmes divisés en centièmes de jour (équivalent à 14.4 minutes ou 864 secondes),
puis en millièmes de jour (équivalent à 86.4 secondes), etc.
[0005] Le système décimal constitue une alternative intéressante au système H-M-S actuellement
en vigueur. Ce système permet en particulier de s'affranchir des problèmes de conversion
inhérents au format H-M-S. Cette alternative est en outre plus logique et compréhensible
pour l'utilisateur déjà coutumier du système décimal.
[0006] Il est à noter, en outre, que l'affichage d'une indication horaire fondée sur le
système décimal, du fait de son format particulier, se distingue ainsi plus aisément
d'une indication horaire conventionnelle fondée sur le système H-M-S. Ceci s'avère
particulièrement avantageux dans le cas d'une pièce d'horlogerie permettant l'affichage
de plusieurs indications horaires distinctes, car les risques de confusion lors de
la lecture de celles-ci sont ainsi grandement réduits.
[0007] Afin de former une indication horaire fondée sur le système décimal, il est a priori
possible d'effectuer périodiquement une opération arithmétique de conversion d'une
indication horaire conventionnelle fondée sur le système H-M-S. Cette solution triviale
consiste, en d'autres termes, à prévoir des moyens de conversion d'une indication
horaire conventionnelle, par exemple en utilisant des moyens de calculs dédiés à cette
tâche. On constatera toutefois que cette solution n'est pas adaptée pour être utilisée
dans une pièce d'horlogerie car on cherchera de préférence à prévoir des moyens permettant
de générer directement des impulsions de commande d'un affichage de l'indication horaire
fondée sur le système décimal.
[0008] Afin de produire de telles impulsions de commande permettant de former une indication
horaire fondée sur le système décimal, en particulier à une résolution égale au millième
ou au dix-millième de jour, il est nécessaire de générer celles-ci à la fréquence
adéquate, soit à une fréquence de 1/86.4 Hz ou 1/8.64 Hz respectivement.
[0009] Une première solution consiste à prévoir une base de temps supplémentaire permettant
de délivrer des impulsions à une fréquence correspondant à un multiple de la fréquence
désirée, par exemple 10'000 Hz. Un circuit diviseur de fréquence possédant par exemple
un rapport de division équivalent à 86'400 permettrait ainsi de générer des impulsions
de commande à une fréquence de 1/8.64 Hz. Cette première solution triviale implique
ainsi l'utilisation de deux chaînes de divisions (base de temps + circuit diviseur
de fréquence) distinctes. On cherchera toutefois à limiter le nombre de composants
nécessaires pour produire les impulsions de commande de l'affichage.
[0010] De manière similaire, une deuxième solution consiste à générer des impulsions de
commande à la fréquence adéquate, soit par exemple 1/86.4 ou 1/8.64 Hz, en comptant
864 impulsions délivrées à 10 ou 100 Hz respectivement. Ces fréquences sont en effet
typiquement disponibles pour des fonctions de chronométrage lorsque celles-ci sont
prévues. Il est toutefois peu concevable en pratique, essentiellement pour des raisons
de consommation en énergie, de faire fonctionner en permanence, un compteur par 864
commandé par des impulsions à 10 ou 100 Hz.
[0011] La présente invention a ainsi pour but de proposer une pièce d'horlogerie électronique
dans laquelle des impulsions de commande permettant la formation et l'affichage d'une
indication horaire fondée sur le système décimal sont générées à partir des impulsions
de commande d'une indication horaire fondée sur le système H-M-S conventionnellement
utilise.
[0012] Un autre but de la présente invention est de proposer une pièce d'horlogerie électronique
permettant la génération d'impulsions de commande d'un affichage d'une indication
horaire fondée sur le système décimal de fabrication simple et ayant une consommation
en énergie réduite.
[0013] A cet effet, la présente invention à pour objet une pièce d'horlogerie électronique
pennettant l'affichage d'au moins une première indication horaire fondée sur le système
Heure-
Minute-
Seconde, cette pièce d'horlogerie comprenant une base de temps délivrant des impulsions
à un circuit diviseur de fréquence comportant N étages de division binaires et permettant
de délivrer des premières impulsions de commande à des premiers moyens d'affichage
de ladite première indication horaire, cette pièce d'horlogerie étant caractérisée
en ce qu'elle permet en outre l'affichage d'au moins une seconde indication horaire
fondée sur un système décimal, cette pièce d'horlogerie comprenant en outre des moyens
de génération permettant de délivrer, à partir d'impulsions auxiliaires de commande
issues de ladite base de temps, des secondes impulsions de commande à des seconds
moyens d'affichage de ladite seconde indication horaire.
[0014] Un avantage de la présente invention réside dans le fait qu'il est possible d'adapter
l'électronique d'une pièce d'horlogerie conventionnelle de sorte qu'elle permette
l'affichage d'une indication horaire fondée sur le système décimal, et ceci à moindre
frais.
[0015] Un autre avantage de la présente invention réside dans le fait que les moyens mis
en oeuvre pour générer les secondes impulsions de commandes de l'indication horaire
fondée sur le système décimal sont peu coûteux et simple de fabrication.
[0016] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la
lecture de la description détaillée qui suit, faite en référence aux dessins annexés
donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels :
- la figure 1 présente un schéma bloc simplifié d'une pièce d'horlogerie constituant
un premier mode de réalisation de la présente invention;
- la figure 2 présente un schéma bloc simplifié d'une pièce d'horlogerie constituant
un second mode de réalisation de la présente invention;
- les figures 3a et 3b présentent des vues en plan de pièces d'horlogerie selon la présente
invention illustrant différentes possibilités d'affichage des indications horaires;
- la figure 4 présente un organigramme de mise en oeuvre d'une première variante de
réalisation des moyens de génération permettant de délivrer les impulsions de commande
de l'affichage de l'indication horaire fondée sur le système décimal;
- la figure 5 présente une seconde variante de réalisation des moyens de génération
permettant de délivrer les impulsions de commande de l'affichage de l'indication horaire
fondée sur le système décimal;
- les figures 5a à 5c présentent des exemples d'application de la seconde variante de
réalisation des moyens de génération 14 illustrée à la figure 5;
- la figure 6 présente une troisième variante de réalisation des moyens de génération
permettant de délivrer les impulsions de commande de l'affichage de l'indication horaire
fondée sur le système décimal; et
- la figure 6a présente un exemple d'application de la troisième variante de réalisation
des moyens de génération 14 illustrée à la figure 6.
[0017] On a représenté à la figure 1, sous forme d'un schéma bloc simplifié, une pièce d'horlogerie
constituant un premier mode de réalisation de la présente invention. Cette pièce d'horlogerie
comprend en série une base de temps 2, formée typiquement d'un oscillateur à quartz,
un circuit diviseur de fréquence 4 comportant N étages de division binaires 4.1 à
4.N et délivrant des premières impulsions de commande I
1, et des premiers moyens d'affichage 6 commandés par les premières impulsions de commande
I
1. On utilisera typiquement un oscillateur à quartz délivrant des impulsions à une
fréquence de 32'768 Hz et un circuit diviseur de fréquence comprenant N=15 étages
de division binaires, de sorte à produire des premières impulsions de commande I
1 ayant une fréquence de 1 Hz. Dans la suite de la présente description, on utilisera,
à titre non limitatif, les valeurs numériques susmentionnées comme exemple.
[0018] Les premiers moyens d'affichage 6 sont commandés par les premières impulsions de
commande I
1 et sont agencés de manière conventionnelle de sorte qu'ils permettent la formation
et l'affichage d'une première indication horaire H
1 fondée sur le système H-M-S.
[0019] La pièce d'horlogerie selon la présente invention comprend en outre des moyens de
génération 14 délivrant des secondes impulsions de commande I
2 dont la fréquence est déterminée par la division décimale adoptée, soit par exemple
1/86.4 Hz dans le cas de figure où une division en millièmes de jour est adoptée.
Ces moyens de génération 14 sont commandés par des impulsions auxiliaires de commande
I
L issues de la base de temps 2 et délivrées, dans ce mode de réalisation, à la sortie
de l'un des étages de division binaires 4.1 à 4.N du circuit diviseur de fréquence
4, cet étage étant indiqué par la référence 4.L et pouvant être choisi parmi l'ensemble
des étages de division binaires 4.1 à 4.N. On constatera que la fréquence des impulsions
auxiliaires de commande I
L équivaut à la fréquence des impulsions délivrées par la base de temps 2 réduite d'un
facteur 2
L.
[0020] Des variantes de réalisation des moyens de génération 14 seront présentées plus en
détails dans la suite de la présente description.
[0021] En série avec les moyens de génération 14, sont connectés des seconds moyens d'affichage
16. Ces seconds moyens d'affichage 16 sont commandés par les secondes impulsions de
commande I
2 et sont agencés de sorte qu'ils permettent la formation et l'affichage d'une seconde
indication horaire H
2 fondée sur le système décimal.
[0022] On a représenté à la figure 2, sous forme d'un schéma bloc simplifié, une pièce d'horlogerie
constituant un second mode de réalisation de la présente invention. Cette pièce d'horlogerie
comprend en série, la base de temps 2, le circuit diviseur de fréquence 4, les premiers
et seconds moyens d'affichage 6 et 16, ainsi que les moyens de génération 14 des secondes
impulsions de commande I
2.
[0023] Cette pièce d'horlogerie comprend en outre N* étages de division binaires supplémentaires
4.N+1 à 4.N+N* connectés à la suite du circuit diviseur de fréquence 4. Les moyens
de génération 14 sont commandés par des impulsions auxiliaires de commande I
L issues également de la base de temps 2 et délivrés, dans ce mode de réalisation,
à la sortie des étages de division binaires supplémentaires 4.N+1 à 4.N+N*. On constatera
que la fréquence des impulsions auxiliaires de commande I
L équivaut, dans ce cas, à la fréquence des impulsions délivrées par la base de temps
2 réduite d'un facteur 2
N+N*.
[0024] Les modes de réalisation illustrés aux figure 1 et 2 permettent ainsi l'affichage
d'une première indication horaire H
1 fondée sur le système H-M-S, et d'une seconde indication horaire H
2 fondée sur le système décimal. Dans ces deux modes de réalisation, les secondes impulsions
de commande I
2 sont ainsi générées à partir d'impulsions auxiliaires de commande I
L issues de la base de temps 2.
[0025] On notera que la pièce d'horlogerie selon la présente invention comporte en outre
des moyens de correction permettant l'ajustement des différentes indications horaires.
Ces moyens de correction n'ont pas été décrits ici et ne sont pas représentés sur
les figures 1 et 2. L'homme du métier saura néanmoins réaliser ces moyens de correction
de sorte qu'ils permettent d'ajuster de manière adéquate chaque indication horaire.
[0026] On remarquera en outre que les modes de réalisation représentés aux figures 1 et
2 ne sont pas limitatifs. En particulier des moyens d'affichage supplémentaires peuvent
en outre être prévus de manière à permettre la formation et l'affichage d'indications
horaires supplémentaires fondées sur le système H-M-S ou le système décimal.
[0027] On notera en outre que l'homme du métier saura réaliser les moyens d'affichage 6
et 16 de la façon adéquate. On notera notamment que ceux-ci peuvent être avantageusement
réalisé sous la forme d'un affichage analogique à aiguilles commandé par des moyens
électromécaniques ou sous la forme d'un affichage digital. A titre d'exemple, les
figures 3a et 3b présentent des vues en plan de pièces d'horlogerie selon la présente
invention illustrant différentes possibilités d'affichage des indications horaires
H
1 et H
2.
[0028] Comme cela est illustré dans la figure 3a, les premiers moyens d'affichage 6 de la
première indication horaire H
1 peuvent être réalisés sous la forme d'un affichage digital permettant, par exemple,
l'affichage de l'indication horaire H
1 selon un format conventionnel "HH:MM". Alternativement, ces premiers moyens d'affichage
peuvent par exemple comprendre, comme cela est représenté à la figure 3b, des première
et deuxième aiguilles entraînées par des moyens électromécaniques (non représentés)
et permettant respectivement l'affichage des heures et des minutes.
[0029] Les seconds moyens d'affichage 16 de la seconde indication horaire H
2 sont avantageusement formés, comme cela est illustré aux figures 3a et 3b, d'un affichage
digital comprenant, dans cet exemple, 3 digits de manière à permettre l'affichage
de la seconde indication horaire H
2 en millièmes de jour. Ces seconds moyens d'affichage 16 peuvent toutefois également
être réalisés sous la forme d'un affichage analogique à aiguilles entraînés par des
moyens électromécaniques de manière similaire aux premiers moyens d'affichage 6 illustrés
à la figure 3b.
[0030] On décrira maintenant à l'aide des figures 4 à 6 différentes variantes de réalisation
des moyens de génération 14 permettant de délivrer les secondes impulsions de commande
I
2 selon la présente invention.
[0031] On rappellera que, selon le cas de figure considéré, soit par exemple une division
en millièmes (86.4 secondes) ou alternativement en dix-millièmes (8.64 secondes) de
jour, les secondes impulsions de commande I
2 doivent être délivrées à une fréquence de 1/86.4 Hz ou 1/8.64 Hz respectivement.
[0032] On rappellera en outre que l'on considérera dans la suite de la description, à titre
non limitatif, que la base de temps 2 délivre typiquement des impulsions à une fréquence
de 32'768 Hz de sorte que N=15 étages de division binaires 4.1 à 4.15 permettent de
délivrer les premières impulsions de commande I
1 à une fréquence de 1 Hz.
[0033] Les impulsions auxiliaires de commande IL sont utilisées, selon la présente invention,
pour générer les secondes impulsions de commande I
2. La fréquence des impulsions auxiliaires de commande I
L est déterminée par l'étage de division binaire à la sortie duquel celles-ci sont
délivrées. Selon le premier mode de réalisation décrit à la figure 1, cette fréquence
équivaut ainsi à la fréquence des impulsions délivrées par la base de temps 2 réduite
d'un facteur 2
L. Selon le second mode de réalisation décrit à la figure 2, cette fréquence équivaut
à la fréquence des impulsions délivrées par la base de temps 2 réduite d'un facteur
2
N+N*.
[0034] Le rapport de division de la fréquence des impulsions auxiliaires de commande I
L par la fréquence des secondes impulsions de commande I
2 définit une valeur numérique correspondant au nombre moyen d'impulsions auxiliaires
de commande I
L à compter pour générer une impulsion de commande I
2. Etant donné que la fréquence des impulsions délivrées par la base de temps 2 est
typiquement équivalente à une puissance binaire, le rapport de division définit une
valeur numérique non entière du fait de la division décimale du jour.
[0035] On constatera qu'il n'est pas possible de compter un nombre non entier d'impulsions
auxiliaires de commande I
L. En conséquence, dans le cadre de la présente invention, il est définit les nombres
entiers n et n+1 respectivement directement inférieur et supérieur au rapport de division
susmentionné. Ces nombres entiers n et n+1 correspondent ainsi respectivement aux
nombres entiers directement inférieur et supérieur au nombre moyen d'impulsions auxiliaires
de commande I
L à compter pour générer une impulsion de commande I
2.
[0036] De manière à ce que les secondes impulsions de commande I
2 soient générées à une fréquence moyenne correspondant à la fréquence désirée, soit
par exemple 1/86.4 Hz ou 1/8.64 HZ, n et n+1 impulsions auxiliaires de commande I
L sont ainsi successivement comptées selon une séquence de comptage déterminée.
[0037] Cette séquence de comptage est formée d'une succession d'opérations de comptage de
n et n+1 impulsions auxiliaires de commande I
L. Le rapport de division défini ci-dessus détermine la période ainsi que le nombre
d'opérations de comptage au terme desquelles les secondes impulsions de commande I
2 sont générées à la fréquence moyenne désirée.
[0038] Cette séquence de comptage est en outre préférablement formée de sorte que les écarts
engendrés au cours de la séquence de comptage soient réduits au minimum.
[0039] A titre d'exemple, dans le cas de figure où les secondes impulsions de commande I
2 sont générées à une fréquence moyenne de 1/86.4 Hz à partir d'impulsions auxiliaires
de commande I
L à 1 Hz, soit dans le cas où les moyens de génération 14 sont connectés à la sortie
du dernier étage de division binaire 4.N du circuit diviseur de fréquence 4 (conformément
au premier mode de réalisation présenté à la figure 1), le rapport de division des
fréquences équivaut à 86.4. Les moyens de génération 14 sont ainsi agencés pour compter
successivement n=86 et n+1=87 impulsions auxiliaires de commande I
L.
[0040] Le rapport de division définit en outre que 5 impulsions de commande I
2 doivent être générées au cours d'une période de 432 secondes. Dans ce cas de figure,
la séquence de comptage, répétée à 200 reprises sur une durée de 24 heures, est ainsi
formée d'une succession de 5 opérations de comptage. En l'occurrence, n=86 et n+1=87
impulsions auxiliaires de commande I
L sont comptées respectivement à 3 et à 2 reprises au cours des 432 secondes, de sorte
que la fréquence moyenne à laquelle sont délivrées les secondes impulsions de commande
I
2 équivaut ainsi à 1/86.4 Hz.
[0041] De manière à ce que les écarts engendrés au cours de la séquence de comptage soient
réduits au minimum, les 5 impulsions de commande I
2 sont préférablement générées selon la séquence de comptage suivante :
86-87-86-87-86
[0042] Dans ce cas de figure, on notera que l'écart maximum engendré au cours de la séquence
de comptage est ainsi limité à +/- 0.4 secondes, soit de l'ordre de 0.5% de la période
des secondes impulsions de commande I
2.
[0043] De manière analogue, dans le cas de figure où les secondes impulsions de commande
I
2 sont générées à une fréquence moyenne de 1/86.4 Hz à partir d'impulsions auxiliaires
de commande I
L à 1/8 Hz, soit dans le cas où les moyens de génération 14 sont connectés à la sortie
de N*=3 étages de division binaires supplémentaires (conformément au second mode de
réalisation présenté à la figure 2), le rapport de division des fréquences équivaut
à 10.8. Les moyens de génération 14 sont ainsi agencés pour compter successivement
n=10 et n+1=11 impulsions auxiliaires de commande I
L.
[0044] Le rapport de division définit en outre que 5 impulsions de commande I
2 doivent être générées au cours d'une période de 432 secondes. Dans ce cas de figure,
la séquence de comptage, répétée à 200 reprises sur une durée de 24 heures, est ainsi
formée d'une succession de 5 opérations de comptage. En l'occurrence, n=10 et n+1=11
impulsions auxiliaires de commande I
L sont comptées respectivement à 1 et à 4 reprises au cours des 432 secondes, de sorte
que la fréquence moyenne a laquelle sont délivrées les secondes impulsions de commande
I
2 équivaut ainsi à 1/86.4 Hz.
[0045] De manière à ce que les écarts engendrés au cours de la séquence de comptage soient
réduits au minimum, les 5 impulsions de commande I
2 sont préférablement générées selon la séquence de comptage suivante :
11-11-10-11-11
[0046] Dans ce cas de figure, on notera que l'écart maximum engendré au cours de la séquence
de comptage est ainsi limité à +/- 3.2 secondes, soit de l'ordre de 4% de la période
des secondes impulsions de commande I
2.
[0047] De manière analogue, dans le cas de figure où les secondes impulsions de commande
I
2 sont générées à une fréquence moyenne de 1/8.64 Hz à partir d'impulsions auxiliaires
de commande I
L à 1 Hz, soit dans le cas où les moyens de génération 14 sont connectés à la sortie
du dernier étage de division binaire 4.N du circuit diviseur de fréquence 4 (conformément
au premier mode de réalisation présenté à la figure 1), le rapport de division des
fréquences équivaut à 8.64. Les moyens de génération 14 sont ainsi agencés pour compter
successivement n=8 et n+1=9 impulsions auxiliaires de commande I
L.
[0048] Le rapport de division définit en outre que 25 impulsions de commande I
2 doivent être générées au cours d'une période de 216 secondes. Dans ce cas de figure,
la séquence de comptage, répétée à 400 reprises sur une durée de 24 heures, est ainsi
formée d'une succession de 25 opérations de comptage. En l'occurrence, n=8 et n+1=9
impulsions auxiliaires de commande I
L sont comptées respectivement à 9 et à 16 reprises au cours des 216 secondes, de sorte
que la fréquence moyenne à laquelle sont délivrées les secondes impulsions de commande
I
2 équivaut ainsi à 1/8.64 Hz.
[0049] De manière à ce que les écarts engendrés au cours de la séquence de comptage soient
réduits au minimum, les 25 impulsions de commande I
2 sont préférablement générées selon la séquence de comptage suivante :
9-8-9-9-8-9-8-9-9-8-9-9-8-9-9-8-9-9-8-9-8-9-9-8-9
[0050] Dans ce cas de figure, on notera que l'écart maximum engendré au cours de la séquence
de comptage est ainsi limité à +/- 0.48 secondes, soit de l'ordre de 5.5% de la période
des secondes impulsions de commande I
2.
[0051] D'une manière générale, on constatera que le choix des impulsions auxiliaires de
commande I
L détermine d'une part la précision avec laquelle sont générées les secondes impulsions
de commande I
2, et d'autre part la taille des registres/compteurs nécessaires pour le comptage des
impulsions auxiliaires de commande I
L.
[0052] Différentes variantes de réalisation des moyens de génération 14 fondées sur le principe
susmentionné seront maintenant décrites.
[0053] La figure 4 présente un organigramme de mise en oeuvre des moyens de génération 14
constituant une première variante de réalisation selon la présente invention. Selon
cette première variante, ces moyens de génération 14 peuvent être réalisés avantageusement
sous la forme d'un circuit intégré comportant un microprocesseur programmé. L'homme
du métier saura, à partir des indications fournies ici, réaliser la programmation
du microprocesseur, de façon à lui faire exécuter les fonctions décrites.
[0054] En se référant à l'organigramme illustré à la figure 4, la séquence de comptage débute
au bloc indiqué par la référence 400.
[0055] Au bloc 402, un registre compteur COMPT est incrémenté à chaque impulsion auxiliaire
de commande I
L. Ce registre compteur COMPT comporte un nombre de bits suffisants pour permettre
le comptage d'au moins n+1 impulsions auxiliaires de commande I
L. A titre d'exemple, pour permettre le comptage de n+1=87 impulsions auxiliaires de
commande I
L, ce registre compteur COMPT comporte au moins 7 bits.
[0056] Un premier test est effectué au bloc 404 de manière à vérifier si la valeur du registre
compteur COMPT a atteint la valeur n. Le registre compteur COMPT est incrémenté au
bloc 402 à chaque impulsion auxiliaire de commande I
L. tant que la valeur de ce dernier est inférieure à la valeur n, ceci étant indiqué
par la sortie affirmative du bloc de test 404.
[0057] Lorsque la valeur du registre compteur COMPT atteint la valeur n, représenté par
la sortie négative du bloc de test 404, un deuxième test est alors effectué au bloc
406 de manière à vérifier si la valeur du registre compteur COMPT a dépassé la valeur
n.
[0058] La sortie négative du bloc de test 406 conduit au troisième test indiqué au bloc
408. A ce stade, il est vérifié, selon la séquence de comptage, si le registre compteur
COMPT doit être stoppé à la valeur n. Le cas échéant, une impulsion de commande I
2 est générée au bloc 410, soit après le comptage de n impulsions auxiliaires de commande
I
L. Dans le cas contraire, le registre compteur COMPT est incrémenté au bloc 402 et,
suite au résultat affirmatif du test exécuté au bloc 406, l'impulsion de commande
I
2 est alors générée au bloc 410, soit après le comptage de n+1 impulsions auxiliaires
de commande I
L.
[0059] Suite à la génération de l'impulsion de commande I
2 au bloc 410, le registre compteur COMPT est initialisé au bloc 412 et le processus
débute à nouveau au bloc 400.
[0060] Afin de réaliser le test indiqué au bloc 408 il convient d'utiliser une table représentative
de la séquence de comptage et comportant en conséquence autant d'entrées qu'il y a
d'opérations de comptage.
[0061] De préférence cette table comprend des valeurs binaires représentatives de l'opération
de comptage à effectuer, soit par exemple la valeur binaire "0" s'il convient de procéder
au comptage de n impulsions auxiliaires de commande I
L ou la valeur binaire "1" s'il convient de procéder au comptage de n+1 impulsions
auxiliaires de commande I
L. Dans ce cas, un mot binaire comprenant autant de bits que d'opérations de comptage
permet aisément de réaliser la table représentative de la séquence de comptage.
[0062] L'utilisation d'une table représentative de la séquence de comptage n'est toutefois
pas nécessaire dans tous les cas de figures. Comme on le verra ci-après à l'aide de
différents exemples de réalisation, certaines alternatives et simplifications pourront
en effet être envisagées.
[0063] On mentionnera de plus que le processus décrit cidessus est préférablement exécuté
en phase avec la valeur courante de la seconde indication horaire H
2 de manière à assurer que la séquence de comptage ne soit pas décalée par rapport
à celle-ci. On utilisera ainsi préférablement un registre contenant la valeur de la
seconde indication horaire H
2 en cours d'affichage de manière à déterminer quelle est l'opération de comptage adéquate
à effectuer.
[0064] En particulier, dans le cas où une table est utilisée, le registre contenant la valeur
de la seconde indication horaire H
2 en cours d'affichage permet de définir une valeur d'indexation des différentes entrées
de la table par un simple calcul du modulo. On entend bien évidemment par modulo l'opération
arithmétique donnant le reste d'une division par un nombre déterminé.
[0065] Dans le cas de figure déjà abordé précédemment où les secondes impulsions de commande
I
2 sont générées à une fréquence moyenne de 1/86.4 Hz à partir d'impulsions auxiliaires
de commande I
L à 1 Hz, on rappellera que la séquence de comptage est préférablement déterminée de
sorte que 5 impulsions de commande I
2 sont générées selon la séquence de comptage suivante :
86-87-86-87-86
[0066] Cette séquence de comptage peut ainsi être représentée par une table à 5 entrées,
préférablement réalisée à l'aide du mot binaire 5 bits suivant :
"0 1 0 1 0"
[0067] En se référant à nouveau à la figure 4, le test auquel il est procédé au bloc 408
est ainsi effectué en recherchant la valeur correspondante dans la table.
[0068] De préférence, on utilisera un registre contenant la valeur de la seconde indication
horaire H
2 en cours d'affichage, ou tout du moins la valeur (0 à 9) des millièmes de jour affichés.
Une opération de modulo-5 sur la valeur de ce registre permet ainsi d'obtenir une
valeur d'indexation (0 à 4) de la table.
[0069] Dans cet exemple, une alternative à l'utilisation d'une table consiste à utiliser
directement le résultat de l'opération de modulo-5 sur le registre contenant la valeur
des millièmes de jour affichés. On constate en effèt, dans cet exemple, que les opérations
de comptage par n=86 et n+1=87 sont alternées. En conséquence, il est possible de
déterminer s'il doit être procédé au comptage de n impulsions auxiliaires de commande
I
L en vérifiant si le résultat de l'opération de modulo-5 est pair. Respectivement,
il est déterminé s'il doit être procédé au comptage de n+1 impulsions auxiliaires
de commande I
L en vérifiant si ce résultat est impair.
[0070] Dans le cas de figure déjà abordé précédemment où les secondes impulsions de commande
I
2 sont générées à une fréquence moyenne de 1/86.4 Hz à partir d'impulsions auxiliaires
de commande I
L à 1/8 Hz, on rappellera que la séquence de comptage est préférablement déterminée
de sorte que 5 impulsions de commande I
2 sont générées selon la séquence de comptage suivante :
11-11-10-11-11
[0071] Cette séquence de comptage peut ainsi être représentée par une table à 5 entrées,
préférablement réalisée à l'aide du mot binaire 5 bits suivant :
"1 1 0 1 1"
[0072] Dans ce cas également, on utilisera de préférence un registre contenant la valeur
des millièmes de jour affichés, afin d'obtenir par une opération de modulo-5 une valeur
d'indexation (0 à 4) de la table.
[0073] Dans le cas de figure déjà abordé précédemment où les secondes impulsions de commande
I
2 sont générées à une fréquence moyenne de 1/8.64 Hz à partir d'impulsions auxiliaires
de commande I
L à 1 Hz, on rappellera que la séquence de comptage est préférablement déterminée de
sorte que 25 impulsions de commande I
2 sont générées selon la séquence de comptage suivante :
9-8-9-9-8-9-8-9-9-8-9-9-8-9-9-8-9-9-8-9-8-9-9-8-9
[0074] Cette séquence de comptage peut ainsi être représentée par une table à 25 entrées,
préférablement réalisée à l'aide du mot binaire 25 bits suivant :
"1 0 1 1 0 1 0 1 1 0 1 1 0 1 1 0 1 1 0 1 0 1 1 0 1"
[0075] En se référant à nouveau à la figure 4, le test auquel il est procédé au bloc 408
est ainsi effectué en recherchant la valeur correspondante dans cette table.
[0076] De préférence, on utilisera un registre contenant au moins la valeur (0 à 99) des
millièmes et dix-millièmes de jour affichés. Une opération de modulo-25 sur la valeur
de ce registre permet ainsi d'obtenir une valeur d'indexation (0 à 24) de la table.
[0077] La figure 5 illustre une seconde variante de réalisation des moyens de génération
14 permettant de délivrer les secondes impulsions de commande I
2.
[0078] Comme cela est représenté sur la figure 5, ces moyens de génération 14 comprennent
un compteur primaire 141 agencé pour compter n impulsions auxiliaires de commande
I
L, et des moyens d'inhibition 142 du compteur primaire 141. Les moyens d'inhibition
142 sont commandés par les impulsions auxiliaires de commande I
L et sont situés en amont du compteur primaire 141 de sorte à inhiber périodiquement
un nombre déterminé d'impulsions auxiliaires de commande I
L à l'entrée de ce dernier. Les secondes impulsions de commande I
2 sont délivrées à la sortie du compteur primaire 141.
[0079] Les moyens d'inhibition 142 comprennent préférablement un compteur secondaire 144
agencé pour compter m impulsions auxiliaires de commande I
L, un circuit logique de détection 146 couplé aux différents étages du compteur secondaire
144 de manière à détecter k états intermédiaires de ce dernier (choisis parmi les
états 0 à m-1) au cours desquels les impulsions auxiliaires de commande I
L sont inhibées, ainsi qu'une porte logique ET, indiquée par la référence 148, comprenant
2 entrées, l'une étant inversée et connectée à la sortie du circuit logique de détection
146 et l'autre recevant les impulsions auxiliaires de commande I
L.
[0080] Les moyens d'inhibition 142 permettent ainsi d'inhiber périodiquement, c'est-à-dire
au cours d'une période où m impulsions I
L sont délivrées, k impulsions auxiliaires de commande I
L en amont du compteur primaire 141.
[0081] Lorsque l'un des k états intermédiaires est détecté par le circuit logique de détection
146, ce dernier renvoie ainsi un signal d'inhibition bloquant la sortie de la porte
logique ET pour la durée d'une impulsion auxiliaire de commande I
L de sorte que le compteur primaire 141 ne "voit" pas cette impulsion et ne la comptabilise
pas.
[0082] De préférence, on choisira les k états intermédiaires de sorte qu'ils soient équidistants
les uns des autres, ceci de manière à minimiser les écarts engendres.
[0083] Dans la figure 5a, on a illustré un premier exemple de la seconde variante de réalisation
présentée à la figure 5 appliquée dans le cas de figure où les secondes impulsions
de commande I
2 sont générées à une fréquence moyenne de 1/86.4 Hz à partir d'impulsions auxiliaires
de commande I
L ayant une fréquence de 1 Hz, soit dans le cas où les moyens de génération 14 sont
connectés à la sortie du dernier étage de division binaire 4.N du circuit diviseur
de fréquence 4 (conformément au premier mode de réalisation présenté à la figure 1).
[0084] On rappellera que le rapport de division entre la fréquence des impulsions auxiliaires
de commande I
L et la fréquence des secondes impulsions de commande équivaut dans ce cas à 86.4.
Le compteur primaire 141 est ainsi formé d'un compteur par n=86. Il s'en suit que
2 impulsions auxiliaires de commandes I
L doivent être inhibées durant la période (432 secondes) où 432 impulsions auxiliaires
de commande I
L sont délivrées, soit, par simplification, 1 impulsion sur 216. A cet effet, le compteur
secondaire 144 est formé d'un compteur par m=216 et le circuit logique de détection
146 est agencé pour détecter k=1 état intermédiaire (choisi parmi les états 0 à 215)
du compteur secondaire 144 au cours duquel une impulsion auxiliaire de commande I
L est inhibée en amont du compteur primaire 141. Durant une période de 432 secondes,
le compteur primaire 141 ne "voit" ainsi que 430 impulsions. 5 impulsions de commande
I
2 sont ainsi délivrées à la sortie du compteur primaire 141 au cours d'une période
de 432 secondes, soit à la fréquence moyenne de 1/86.4 Hz.
[0085] Le compteur par 86 peut aisément être réalisé au moyen d'un compteur binaire 7 bits
agencé de manière à être initialisé après 86 impulsions. De même, le compteur par
216 nécessite un compteur 8 bits agencé de manière à être initialisé après 216 impulsions.
[0086] Dans la figure 5b, on a illustré un second exemple de la seconde variante de réalisation
présentée à la figure 5 appliquée dans le cas de figure où les secondes impulsions
de commande I
2 sont générées à une fréquence moyenne de 1/86.4 Hz à partir d'impulsions auxiliaires
de commande I
L ayant une fréquence de 1/8 Hz, soit dans le cas où les moyens de génération 14 sont
connectés à la sortie de N*=3 étages de division binaires supplémentaires (conformément
au second mode de réalisation présenté à la figure 2).
[0087] On rappellera que le rapport de division entre la fréquence des impulsions auxiliaires
de commande I
L et la fréquence des secondes impulsions de commande équivaut dans ce cas à 10.8.
Le compteur primaire 141 est ainsi formé d'un compteur par n=10. Il s'en suit que
4 impulsions auxiliaires de commandes I
L doivent être inhibées durant la période (432 seconds) où 54 impulsions auxiliaires
de commande I
L sont délivrées, soit, par simplification, 2 impulsions sur 27. A cet effet, le compteur
secondaire 144 est formé dans ce cas d'un compteur par m=27 et le circuit logique
de détection 146 est agencé pour détecter k=2 états intermédiaires du compteur secondaire
144 (préférablement choisis équidistants parmi les états 0 à 26) au cours desquels
une impulsion auxiliaire de commande I
L est inhibée en amont du compteur primaire 141. Durant une période de 432 secondes,
le compteur primaire 141 ne "voit" ainsi que 50 impulsions. 5 impulsions de commande
I
2 sont ainsi délivrées à la sortie du compteur primaire 141 au cours d'une période
de 432 secondes, soit à la fréquence moyenne de 1/86.4 Hz.
[0088] Dans cet exemple, les compteurs par 10 et par 27 nécessitent ainsi des compteurs
4 et 5 bits respectivement.
[0089] Dans la figure 5c, on a illustré un troisième exemple de la seconde variante de réalisation
présentée à la figure 5 appliquée dans le cas de figure où les secondes impulsions
de commande I
2 sont générées à une fréquence moyenne de 1/8.64 Hz, soit 25 impulsions au cours d'une
période de 216 secondes, à partir d'impulsions auxiliaires de commande I
L ayant une fréquence de 1 Hz, soit dans le cas où les moyens de génération 14 sont
connectés à la sortie du dernier étage de division binaire 4.N du circuit diviseur
de fréquence 4 (conformément au premier mode de réalisation présenté à la figure 1).
[0090] On rappellera que le rapport de division entre la fréquence des impulsions auxiliaires
de commande I
L et la fréquence des secondes impulsions de commande équivaut dans ce cas à 8.64.
Le compteur primaire 141 est ainsi formé d'un compteur par n=8. Il s'en suit que 16
impulsions auxiliaires de commandes I
L doivent être inhibées durant la période (216 seconds) où 216 impulsions auxiliaires
de commande I
L sont délivrées, soit, par simplification, 2 impulsions sur 27. A cet effet, le compteur
secondaire 144 est formé d'un compteur par m=27 et le circuit logique de détection
146 est agencé pour détecter k=2 états intermédiaires du compteur secondaire 144 (préférablement
choisis équidistants parmi les états 0 à 26) au cours desquels une impulsion auxiliaire
de commande I
L est inhibée en amont du compteur primaire 141. Durant une période de 216 secondes,
le compteur primaire 141 ne "voit" ainsi que 200 impulsions. 25 impulsions de commande
I
2 sont ainsi délivrées à la sortie du compteur primaire 141 au cours d'une période
de 216 secondes, soit à la fréquence moyenne de 1/8.64 Hz.
[0091] Dans cet exemple, les compteurs par 8 et par 27 nécessitent ainsi des compteurs 3
et 5 bits respectivement.
[0092] On constate que de nombreux exemples de la seconde variante de réalisation, ne pouvant
tous être présentés ici, peuvent encore être réalisés. On notera que la fréquence
des impulsions auxiliaires de commande I
L définit la précision à laquelle les secondes impulsions de commande I
2 sont délivrées. En effet, plus la fréquence des impulsions auxiliaires de commande
I
L est élevée, plus la précision à laquelle les secondes impulsions de commande I
2 sont délivrées est grande. Toutefois, on constatera que ceci implique en contrepartie
l'utilisation de compteurs comprenant un nombre important d'étages.
[0093] La figure 6 illustre une troisième variante de réalisation des moyens de génération
14 permettant de délivrer les secondes impulsions de commande I
2.
[0094] Comme cela est représenté sur la figure 6, ces moyens de génération 14 comprennent
un compteur primaire 241 agencé pour compter n+1 impulsions auxiliaires de commande
I
L, et des moyens d'initialisation 242 couplés au compteur primaire 241. Les secondes
impulsions de commande I
2 sont délivrées à la sortie du compteur primaire 241 et sont utilisées pour commander
les moyens d'initialisation 242 de sorte à initialiser périodiquement le compteur
primaire 241 avec une valeur k correspondant à un nombre complémentaire d'impulsions
auxiliaires de commande I
L.
[0095] Les moyens d'initialisation 242 comprennent préférablement un compteur secondaire
244 agencé pour compter m secondes impulsions de commande I
2 et un circuit d'initialisation 246 couplé aux différents étages du compteur primaire
241 de manière à initialiser périodiquement ce dernier, c'est-à-dire après que m impulsions
I
2 aient été délivrées, avec une valeur k correspondant au nombre complémentaire d'impulsions
auxiliaires de commande I
L nécessaire pour que le compteur primaire 241 délivre les secondes impulsions de commande
I
2 à la fréquence moyenne adéquate.
[0096] Ainsi, périodiquement après la génération de m impulsions de commande I
2, le compteur primaire 241 est initialisé avec une valeur k de sorte à compenser les
impulsions auxiliaires de commande I
L manquantes.
[0097] Dans la figure 6a, on a illustré un exemple de la troisième variante de réalisation
présentée à la figure 6 appliquée dans le cas de figure où les secondes impulsions
de commande I
2 sont générées à une fréquence moyenne de 1/86.4 Hz à partir d'impulsions auxiliaires
de commande I
L ayant une fréquence de 1 Hz, soit dans le cas où les moyens de génération 14 sont
connectés à la sortie du dernier étage de division binaire 4.N (4.15) du circuit diviseur
de fréquence 4 (conformément au premier mode de réalisation présenté à la figure 1).
[0098] On rappellera que le rapport de division entre la fréquence des impulsions auxiliaires
de commande I
L et la fréquence des secondes impulsions de commande équivaut dans ce cas à 86.4.
[0099] Le compteur primaire 241 est ainsi formé d'un compteur par n+1=87. Il s'en suit que
ce dernier doit être initialisé toutes les 432 secondes avec une valeur de départ
k=3 correspondant au nombre complémentaire d'impulsions auxiliaires de commande I
L. A cet effet, le compteur secondaire 244 est formé d'un compteur par m=5 et le circuit
d'initialisation 246 est agencé pour injecter la valeur k=3 dans les deux premiers
étages du compteur primaire 241 comme valeur de départ.
[0100] Durant une période de 432 secondes, le compteur primaire 241 comptabilise ainsi 435
impulsions. 5 impulsions de commande I
2 sont ainsi délivrées à la sortie du compteur primaire 241 au cours d'une période
de 432 secondes, soit à la fréquence moyenne de 1/86.4 Hz.
[0101] Dans cet exemple, les compteurs par 87 et par 5 nécessitent des compteurs 7 et 3
bits respectivement.
[0102] On notera finalement, que plusieurs modifications et/ou améliorations peuvent être
apportées à la pièce d'horlogerie selon la présente invention sans sortir du cadre
de celle-ci. On rappellera ainsi notamment que des moyens d'affichage supplémentaires
peuvent être prévus de manière à permettre la formation et l'affichage d'indications
horaires supplémentaires fondées sur le système H-M-S ou le système décimal.
1. Pièce d'horlogerie électronique permettant l'affichage d'au moins une première indication
horaire (H
1) fondée sur le système
Heure-
Minute-
Seconde (H-M-S), cette pièce d'horlogerie comprenant une base de temps (2) délivrant
des impulsions à un circuit diviseur de fréquence (4) comportant N étages de division
binaires (4.1 à 4.N) et permettant de délivrer des premières impulsions de commande
(I
1) à des premiers moyens d'affichage (6) de ladite première indication horaire (H
1),
cette pièce d'horlogerie étant caractérisée en ce qu'elle permet en outre l'affichage
d'au moins une seconde indication horaire (H2) fondée sur un système décimal, cette pièce d'horlogerie comprenant en outre des
moyens de génération (14) permettant de délivrer, à partir d'impulsions auxiliaires
de commande (IL) issues de ladite base de temps (2), des secondes impulsions de commande (I2) à des seconds moyens d'affichage (16) de ladite seconde indication horaire (H2).
2. Pièce d'horlogerie électronique selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdites
impulsions auxiliaires de commande (IL) sont délivrées à une sortie de l'un (4.L) des étages de division binaires (4.1 à
4.N) dudit circuit diviseur de fréquence (4).
3. Pièce d'horlogerie électronique selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdites
impulsions auxiliaires de commande (IL) sont délivrées à une sortie de N* étages de division binaires supplémentaires (4.N+1
à 4.N+N*) connectés à la suite dudit circuit diviseur de fréquence (4) en amont desdits
moyens de génération (14).
4. Pièce d'horlogerie électronique selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce
que lesdits moyens de génération (14) sont agencés pour compter successivement les
impulsions auxiliaires de commande (IL) selon une séquence de comptage formée d'opérations de comptage de n et n+1 impulsions
auxiliaires de commande (IL) se succédant selon un ordre déterminé de sorte que lesdits moyens de génération
(14) délivrent les secondes impulsions de commande (I2) à une fréquence moyenne permettant de former ladite seconde indication horaire (H2) fondée sur le système décimal, n étant un nombre entier directement inférieur au
rapport de division de la fréquence desdites impulsions auxiliaires de commande (IL) par la fréquence desdites secondes impulsions de commande (I2).
5. Pièce d'horlogerie électronique selon la revendication 4, caractérisée en ce que lesdites
opérations de comptage de n et n+1 impulsions auxiliaires de commande (IL) se succèdent selon un ordre déterminé de sorte que les secondes impulsions auxiliaires
de commande (I2) sont délivrées avec des écarts minimum.
6. Pièce d'horlogerie électronique selon la revendication 4 ou 5, caractérisée en ce
que ladite séquence de comptage est comprise dans une table comportant autant d'entrées
qu'il y a d'opérations de comptage.
7. Pièce d'horlogerie électronique selon la revendication 6, caractérisée en ce que ladite
table est formée d'un mot binaire dans lequel la valeur binaire "0" indique qu'il
convient de procéder au comptage de n impulsions auxiliaires de commande (IL) et la valeur binaire "1" indique qu'il convient de procéder au comptage de n+1 impulsions
auxiliaires de commande (IL).
8. Pièce d'horlogerie électronique selon la revendication 6 ou 7, caractérisée en ce
que les entrées de ladite table sont indexées au moyen d'un registre contenant une
valeur de ladite seconde indication horaire (H2).
9. Pièce d'horlogerie électronique selon la revendication 4 ou 5, caractérisée en ce
que lesdites opérations de comptage de n ou n+1 impulsions auxiliaires de commande
(IL) sont déterminée au moyen d'un registre contenant une valeur de ladite seconde indication
horaire (H2).
10. Pièce d'horlogerie électronique selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce
que lesdits moyens de génération (14) comprennent un compteur primaire (141) agencé
pour compter n impulsions auxiliaires de commande (IL), et des moyens d'inhibition (142) dudit compteur primaire (141) agencés pour inhiber
périodiquement k impulsions auxiliaires de commande (IL) en amont dudit compteur primaire (141), de sorte que celui-ci délivre les secondes
impulsions de commande (I2) à une fréquence moyenne permettant de former ladite seconde indication horaire (H2) fondée sur le système décimal, n étant un nombre entier directement inférieur au
rapport de division de la fréquence desdites impulsions auxiliaires de commande (IL) par la fréquence desdites secondes impulsions de commande (I2).
11. Pièce d'horlogerie électronique selon la revendication 10, caractérisée en ce que
lesdits moyens d'inhibition (142) comprennent un compteur secondaire (144) agencé
pour compter m impulsions auxiliaires de commande (IL), un circuit logique de détection (146) couplé audit compteur secondaire (144) de
manière à détecter k états intermédiaires de ce dernier, et une porte logique ET (148)
comprenant 2 entrées, l'une étant inversée et connectée à une sortie dudit circuit
logique de détection (146) et l'autre recevant lesdites impulsions auxiliaires de
commande (IL), ledit circuit logique de détection (146) renvoyant un signal d'inhibition bloquant
la porte logique ET (148) lorsque l'un des k états intermédiaires est détecté, de
sorte qu'une impulsion auxiliaire de commande (IL) est inhibée en amont dudit compteur primaire (141).
12. Pièce d'horlogerie électronique selon la revendication 11, caractérisée en ce que
lesdits k états intermédiaires sont choisis de manière à être équidistants les uns
des autres.
13. Pièce d'horlogerie électronique selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce
que lesdits moyens de génération (14) comprennent un compteur primaire (241) agencé
pour compter n+1 impulsions auxiliaires de commande (IL), et des moyens d'initialisation (242) couplés audit compteur primaire (241) et agencés
pour initialiser périodiquement ledit compteur primaire (241) avec une valeur k correspondant
à un nombre complémentaire d'impulsions auxiliaires de commande (IL), de sorte que ledit compteur primaire (241) délivre les secondes impulsions de commande
(I2) à une fréquence moyenne permettant de former ladite seconde indication horaire (H2) fondée sur le système décimal, n+1 étant un nombre entier directement supérieur
au rapport de division de la fréquence desdites impulsions auxiliaires de commande
(IL) par la fréquence desdites secondes impulsions de commande (I2).
14. Pièce d'horlogerie électronique selon la revendication 13, caractérisée en ce que
lesdits moyens d'initialisation (242) comprennent un compteur secondaire (244) agencé
pour compter m secondes impulsions de commande (I2) et un circuit d'initialisation (246) couplé audit compteur primaire (241), ledit
compteur secondaire (244) fournissant toutes les m secondes impulsions de commande
(I2) un signal audit circuit d'initialisation (244) de sorte que ledit compteur primaire
(241) est initialisé avec une valeur k.
15. Pièce d'horlogerie électronique selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisée en ce que lesdits moyens de génération (14) délivrent lesdites secondes
impulsions de commande (I2) à une fréquence moyenne de 1/8.64 Hz.
16. Pièce d'horlogerie électronique selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisée en ce que lesdits moyens de génération (14) délivrent lesdites secondes
impulsions de commande (I2) à une fréquence moyenne de 1/86.4 Hz.