[0001] L'invention concerne un banc de redressage pour carrosseries automobiles.
[0002] Ainsi qu'on le sait, lorsqu'une carrosserie automobile est endommagée, on peut monter
cette carrosserie sur un banc en vue de lui appliquer des efforts, le plus souvent
en traction, propres à ramener la carrosserie au plus près de sa configuration d'origine.
[0003] Le banc de redressage comporte classiquement au moins un cadre formé de deux longerons
raccordés de façon rigide par des traverses.
[0004] De manière à faciliter la mise en place de divers équipements, il est connu de ménager,
sur la face supérieure des longerons, voire sur celle des traverses, une pluralité
de perçages d'axes verticaux régulièrement espacés, par exemple au pas de 10 cm.
[0005] Un banc de redressage pour carrosseries automobiles est par exemple décrit dans le
document EP-0.765.699.
[0006] Ce banc de redressage comporte une embase, et un cadre en deux parties susceptible
d'être soulevé par un dispositif élévateur. Sur ce cadre peuvent être fixés des supports
d'ancrage, destinés à assujettir temporairement la base d'une carrosserie à redresser,
ainsi que des dispositifs de traction. Dans ce document antérieur, le dispositif de
traction comporte notamment un bras horizontal destiné à être engagé dans une traverse
creuse.
[0007] Ce cadre comporte en outre des longerons tubulaires dans lesquels peuvent rentrer
des éléments télescopiques. Pour le positionnement et le blocage en position des éléments
télescopiques, ces longerons tubulaires présentent, près de leurs extrémités, des
perçages horizontaux destinés au passage de goupilles de blocage.
[0008] En pratique, des bancs de redressage plus simples ont été développés pour assurer
de "petites interventions" parfois appelées travaux rapides. Ces bancs comportent
un cadre comportant des longerons et des traverses fixées rigidement à ces longerons,
ce cadre étant muni d'un dispositif élévateur adapté à l'amener à une hauteur propre
à permettre des travaux de façon aisée.
[0009] Les petites interventions concernent notamment le débosselage, le dégrafage, ou des
opérations de soudure, de masticage et/ou de ponçage.
[0010] De tels bancs de redressage pour petites interventions donnent toute satisfaction.
Toutefois, les cadres de ces bancs de redressage, choisis comme ayant une faible hauteur
pour des raisons d'encombrement et de facilité de transport, ne peuvent comporter
des éléments tubulaires tels que ceux mentionnés précédemment, pour le positionnement
des bras de traction ou pour tout autre équipement.
[0011] L'invention a pour objet un banc de redressage de faible encombrement, notablement
de faible hauteur, permettant des interventions rapides sur une carrosserie automobile,
permettant de façon aisée la fixation de divers équipements, notamment bras de traction
ou support d'ancrage, et qui offre une grande sécurité et une grande facilité d'utilisation.
[0012] L'invention propose à cet effet un banc de redressage pour carrosseries automobiles
comprenant un cadre horizontal rectangulaire formé de longerons reliés rigidement
par des traverses, caractérisé en ce que ce cadre est muni d'une pluralité de perçages
horizontaux répartis dans au moins une portion médiane de chaque longeron.
[0013] De tels perçages horizontaux sont destinés au positionnement d'équipements tels que
des bras de traction ou des supports d'ancrage.
[0014] Il suffit à cet effet de munir ces équipements d'ergots destinés à pénétrer dans
les perçages horizontaux concernés.
[0015] De manière préférée, chaque longeron est muni d'une telle pluralité de perçages horizontaux
sur au moins la moitié de sa longueur, et les perçages sont de préférence régulièrement
répartis et débouchent vers l'extérieur du cadre. De manière avantageuse, pour multiplier
les possibilités d'implantation des équipements sur toute la longueur des longerons,
ces perçages horizontaux sont répartis sensiblement sur toute la longueur de ces longerons,
en ayant de préférence un écartement qui est minimum dans ladite portion médiane.
[0016] Ces longerons sont en pratique (pour des raisons de simplicité) fermés à leur extrémité,
ce qui empêche d'y implanter de façon télescopique de quelconques rallonges.
[0017] Le banc de redressage (et donc le cadre) admet classiquement un plan longitudinal
vertical de symétrie. Les perçages de chaque longeron sont de préférence symétriques
par rapport à ce plan, de manière à permettre un positionnement aisé d'un dispositif
destiné à être implanté transversalement au cadre, par exemple le bras d'un dispositif
de traction.
[0018] Pour des raisons de légèreté, les longerons peuvent être tubulaires, en ayant une
paroi verticale périphérique ; la pluralité de perçages est alors avantageusement
formée uniquement dans cette paroi verticale périphérique.
[0019] Le dispositif de traction que le banc de redressage peut comporter comporte classiquement
un bras globalement horizontal. A la différence de ce qui est décrit dans le document
EP-0.765.699 précité, ce bras globalement horizontal ne coulisse pas dans des portions
tubulaires du cadre. En effet, de façon avantageuse, ce bras comporte des portions
verticales munies d'ergots horizontaux disposés en regard l'un de l'autre et adaptés
à pénétrer chacun dans un perçage de la pluralité de perçages de chaque longeron.
Entre ces portions verticales, le bras s'étend horizontalement, de préférence au-dessus
du cadre, ces portions verticales constituant des épaulements contribuant à caler
ce bras dans le sens de sa longueur.
[0020] De manière préférée, l'une au moins des portions verticales du bras globalement horizontal
de ce dispositif de traction comporte deux ergots adaptés à pénétrer dans deux perçages
adjacents des longerons.
[0021] La pluralité de perçages horizontaux que comporte le cadre peut, en variante, être
disposée sur des traverses du cadre. Par analogie avec ce qui a été exposé ci-dessus,
ces perçages permettent la mise en place du bras globalement horizontal d'un dispositif
de traction, non plus transversalement aux longerons, mais parallèlement à ceux-ci.
Cela permet d'appliquer à la carrosserie des efforts longitudinaux.
[0022] Le dispositif de traction adapté à être positionné sur deux de ces traverses peut
être identique au dispositif de traction adapté à être positionné transversalement
au cadre, dès lors que l'écartement entre les tranches opposées des deux traverses
considérées est identique à l'écartement entre les tranches périphériques des longerons.
[0023] De manière avantageuse, le cadre comporte, fixé de façon rigide à chacun des deux
longerons, deux traverses extrêmes raccordées à ces longerons, en pratique en leurs
extrémités, et deux traverses internes situées entre les traverses extrêmes. Ces quatre
traverses sont alors avantageusement munies chacune d'une pluralité de perçages horizontaux,
les perçages des traverses extrêmes débouchant vers l'extérieur du cadre tandis que
les perçages des traverses internes débouchent vers l'intérieur du cadre.
[0024] Ces perçages sont avantageusement espacés de façon régulière, sensiblement sur toute
la longueur des traverses, entre les longerons en ce qui concerne les traverses internes
voire sur toute la largeur du cadre en ce qui concerne les traverses extrêmes (y compris
sur les tranches extrêmes transversales des longerons).
[0025] De manière préférée, les longerons sont munis de perçages horizontaux au moins dans
leur portion située entre les traverses internes, et les perçages des traverses, lorsqu'ils
existent, ainsi que les perçages qui peuvent être prévus entre les traverses internes
et extrêmes ont un écartement plus grand que dans ces portions médianes.
[0026] De manière avantageuse, le cadre est muni d'au moins une entretoise horizontale montée
en diagonale entre un longeron et une traverse. Les perçages horizontaux du banc de
redressage peuvent alors être formés notamment dans de telles entretoises.
[0027] Un intérêt de cette entretoise est qu'elle peut permettre l'implantation d'un équipement,
tel que le bras globalement horizontal d'un dispositif de traction, selon une orientation
inclinée par rapport aux longerons. Plus précisément, l'entretoise munie d'au moins
un perçage horizontal est de préférence disposée en regard d'un coin du cadre formé
par les longerons et les traverses extrêmes, ce coin étant défini par la jonction
d'un longeron et d'une traverse, à l'extrémité du longeron considéré. Ce dispositif
de traction comporte un bras globalement horizontal comportant deux portions verticales
dont l'une comporte un ergot horizontal adapté à pénétrer dans un perçage formé dans
ladite entretoise diagonale et l'autre portion verticale comporte deux pans verticaux
formant un coin et longeant chacun soit le longeron soit la traverse extrême.
[0028] Ce dispositif de traction peut être identique à l'un quelconque des dispositifs de
traction adaptés (voir ci-dessus) à être implantés soit transversalement au cadre
soit de façon longitudinale en étant fixé sur deux traverses. En effet, les deux pans
verticaux définissant le coin destiné à coiffer le coin du cadre peuvent être ménagés
entre deux ergots destinés à pénétrer dans des perçages ménagés soit dans les traverses
soit dans les longerons.
[0029] Dans la configuration précitée dans laquelle le cadre comporte deux traverses extrêmes
reliant rigidement les longerons sensiblement en leurs extrémités, et deux traverses
internes situées entre ces traverses extrêmes, ladite entretoise diagonale est de
préférence disposée dans un coin formé par l'un des longerons et l'une de ces traverses
internes, en regard d'une traverse extrême. Cela permet de donner au bras du dispositif
de traction une longueur modérée, du même ordre que la largeur du cadre.
[0030] De manière classique, le banc de redressage comporte des supports d'ancrage globalement
verticaux destinés à être fixés au cadre et à une carrosserie située au-dessus de
ce cadre. Selon l'invention, ces supports comportent avantageusement des ergots horizontaux
adaptés à pénétrer dans des perçages de la pluralité de perçages ménagés dans le cadre.
[0031] De manière avantageuse, ces supports d'ancrage longent verticalement le cadre par
l'extérieur et leurs ergots pénètrent dans des perçages formés dans la paroi verticale
périphérique des longerons. De manière avantageuse, ces supports d'ancrage se prolongent
vers le bas par des pieds destinés à venir en appui sur le sol. Cette solidarisation
des supports d'ancrage à des pieds d'appui est rendue possible par le fait que ces
supports d'ancrage contournent les longerons, en pratique par l'extérieur.
[0032] L'intérêt des supports d'ancrage munis de pieds est particulièrement sensible lorsque
le banc de redressage est mobile en hauteur, étant monté sur un dispositif élévateur.
En effet, ces pieds, en nombre limité, évitent que lors de sa descente, le cadre ne
vienne à venir en contact avec la sol avec le risque d'écraser les pieds de l'utilisateur.
En outre, le poids de la carrosserie peut ainsi être supporté par le sol, sans contraindre
le cadre lui-même.
[0033] En variante, ces supports d'ancrage peuvent être fixés temporairement, de manière
directe ou non, à des coulisseaux mobiles le long des longerons, par exemple entre
les traverses internes ; au lieu d'être directement fixés à ces coulisseaux, ces supports
peuvent se fixer sur des poutres coopérant télescopiquement avec ces coulisseaux et
de préférence munis de pieds (avantageusement escamotables).
[0034] Le dispositif élévateur que peut comporter le banc de redressage de l'invention est
avantageusement de structure simple, par exemple constitué de deux paires de bras
latéraux articulés en croix, avec un dispositif de manoeuvre et un dispositif de blocage
en position du type à crémaillère.
[0035] Des objets, caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description
qui suit, donnée à titre d'exemple illustratif en regard des dessins annexés sur lesquels
:
- la figure 1 est une vue en perspective d'un cadre d'un banc de redressage conforme
à l'invention ;
- la figure 2 est une vue en perspective de ce même cadre, muni de deux dispositifs
de traction dont l'un est disposé transversalement et l'autre selon une orientation
inclinée par rapport aux longerons ;
- la figure 3 est une vue partielle en coupe transversale de la zone du cadre de la
figure 2 en laquelle l'extrémité du bras horizontal de l'un quelconque des dispositifs
est positionné sur le cadre ;
- la figure 4 est une vue partielle par en dessous de la portion du bras globalement
horizontal du dispositif de traction monté en diagonale sur le cadre ;
- la figure 5 est une vue en élévation de côté d'un banc de redressage comportant un
cadre conforme aux figures 1 à 4, monté sur un dispositif élévateur ;
- la figure 6 est une vue en coupe de la zone de ce banc de redressage en laquelle est
fixé un support d'ancrage ;
- la figure 7 est une vue en coupe, selon la ligne VII-VII de la figure 8, d'un autre
dispositif d'ancrage ; et
- la figure 8 en est une autre vue en coupe, selon la ligne VIII-VIII de la figure 7.
[0036] Le cadre rectangulaire de la figure 1 désigné sous la référence générale 1 comporte
deux longerons 2 dont la section est rectangulaire, en ayant une dimension verticale
sensiblement inférieure à la dimension horizontale transversale. Ces longerons sont
de préférence fermés à leurs extrémités.
[0037] Ces longerons sont reliés de façon rigide l'un à l'autre, en leurs extrémités, par
des traverses extrêmes portant la référence 3, en formant ainsi quatre coins à 90°.
Entre ces traverses extrêmes sont de préférence disposées deux traverses internes
repérées 4.
[0038] De manière préférée, une traverse extrême et la traverse interne qui lui est la plus
proche présentent entre leurs tranches verticales opposées un écartement sensiblement
égal à l'écartement entre les tranches verticales périphériques des deux longerons.
Ainsi, les tranches périphériques extérieures de ces deux longerons et les tranches
verticales opposées des deux traverses adjacentes définissent un carré, ce dont l'avantage
apparaîtra ci-dessous à propos de la figure 2.
[0039] De manière avantageuse, au moins une entretoise 5 est disposée en diagonale dans
l'un des coins formé par l'un des longerons et l'une des traverses.
[0040] Dans l'exemple considéré, il y a quatre entretoises diagonales repérées 5, chacune
disposée en travers d'un coin formé par les longerons et les traverses internes, sur
la tranche de ces traverses internes qui est dirigée vers les traverses extrêmes.
La distance entre la face de ces entretoises diagonales dirigée vers l'intérieur de
ces coins et le coin externe du cadre qui lui est opposé est avantageusement approximativement
égale à l'écartement entre les tranches verticales périphériques des deux longerons.
[0041] Le cadre de la figure 1 comporte une pluralité de perçages horizontaux, adaptés à
coopérer avec un équipement destiné à être fixé au moins temporairement sur ce cadre
; il peut s'agir d'un dispositif de traction, ou d'un support d'ancrage, notamment.
[0042] Selon un premier aspect de l'invention, ces perçages horizontaux, repérés 6, sont
disposés sur au moins une portion médiane de chacun des longerons (de préférence dans
leur tranche verticale externe), par exemple d'une traverse interne à l'autre. De
manière à permettre un grand nombre de positions d'implantations pour les équipements
précités, la pluralité de perçages ménagés sur chacun des longerons s'étend sur une
portion substantielle de la longueur de ces longerons, de manière préférée sur au
moins la moitié de cette longueur. Dans l'exemple de la figure 1, cette pluralité
de perçages s'étend sensiblement sur toute la longueur de chaque longeron, ce qui
permet l'implantation d'un équipement en un point quelconque de chacun de ces longerons.
[0043] Les perçages 6 sont ici régulièrement répartis. Toutefois, en variante non représentée,
l'écartement entre perçages peut varier. Il est par exemple minimum entre les traverses
internes, et maximum au-delà de celles-ci (par exemple dans un rapport de 2 voir de
4 au plus).
[0044] Selon un autre aspect de l'invention, la pluralité de perçages horizontaux que comporte
le cadre est disposée sur les traverses. Dans l'exemple représenté, chacune des traverses
extrêmes comporte une pluralité de tels perçages 7 ménagés sur sa tranche externe
(par exemple régulièrement espacés, avec le même écartement que celui des perçages
des longerons, en leur milieu ou en leurs extrémités). De manière avantageuse, les
traverses internes sont, elles aussi, munies d'une telle pluralité de perçages horizontaux
8 régulièrement espacés, de préférence disposés sur la tranche verticale de ces traverses
internes qui est à l'opposé des traverses extrêmes. Ces pluralités de perçages horizontaux
s'étendent de manière préférée sur toute la longueur de ces traverses. On observe
sur la figure 1 que la pluralité de perçages 7 ménagés sur la tranche externe des
traverses extrêmes se prolonge jusque sur les tranches des extrémités des longerons.
[0045] Ainsi, le cadre de la figure 1 comporte une pluralité de perçages qui s'étend tout
au long de chacune des tranches externes du cadre, que cela soit dans le sens longitudinal
ou dans le sens transversal.
[0046] Bien entendu, dans une version simplifiée, il est possible de ne ménager des perçages
que sur les longerons, ou que sur les traverses.
[0047] Selon encore un autre aspect de l'invention, éventuellement indépendant des précédents,
des perçages, repérés 9, sont disposés sur certaines au moins des entretoises diagonales
5.
[0048] Plus précisément, dans l'exemple représenté, il y a un perçage dans chacune des quatre
entretoises diagonales.
[0049] Dans la mesure où ces entretoises diagonales sont disposées sensiblement à 45° par
rapport aux longerons et aux traverses, l'axe de ces perçages est disposé selon un
angle également égal à 45° environ. Plus précisément, compte tenu de la configuration
générale carrée indiquée ci-dessus à propos des tranches les plus éloignées des deux
longerons d'une part, et des deux traverses adjacentes d'autre part, l'axe du perçage
9 ménagé dans l'une de ces entretoises diagonales est sensiblement orienté vers le
coin opposé.
[0050] Bien entendu, un nombre de perçages supérieur à 1 peut être prévu dans chacune de
ces entretoises.
[0051] La figure 2 représente deux possibilités d'implantation d'un dispositif de traction
sur le cadre de la figure 1.
[0052] Sur le cadre 1 sont montés deux dispositifs de traction respectivement notés 10 et
11.
[0053] Chacun de ces dispositifs de traction est formé essentiellement d'une partie horizontale
appelée bras et d'une portion verticale. En ce qui concerne la portion verticale,
en pratique montée pivotante sur le bras, elle est de tout type connu approprié, par
exemple du type décrit dans la demande de brevet EP-0.765.699 précitée.
[0054] En ce qui concerne la partie horizontale appelée bras, on peut noter que, dans chacun
des deux dispositifs 10 et 11, elle longe le cadre par le dessus, en ayant deux portions
verticales.
[0055] L'une de ces portions verticales est ménagée à l'extrémité du bras située à l'opposé
de la partie verticale ; ainsi que cela ressort de la figure 3, cette portion verticale
12 comporte un ergot 13 adapté à pénétrer dans un perçage horizontal du cadre. Cet
ergot est avantageusement escamotable à l'encontre d'un élément élastique non représenté.
[0056] Dans le cas du dispositif de traction 10 disposé transversalement au cadre, l'ergot
13 rentre dans un perçage 6 ménagé sur la tranche verticale de l'un des longerons.
Dans le cas du dispositif de traction 11, disposé en diagonal, l'ergot 13 pénètre
dans un perçage 9 ménagé dans l'une des entretoises.
[0057] L'autre portion verticale que comporte le bras est représentée à la figure 4 sous
la référence générale 14. Cette portion verticale comporte au moins un ergot 15 adapté
à pénétrer dans un perçage horizontal du cadre. Dans l'exemple représenté, la portion
verticale 14 comporte deux ergots 15 adaptés à pénétrer dans deux perçages adjacents
ménagés sur une tranche d'un longeron (cas du dispositif 10).
[0058] Ce sont ces deux ergots 15 qui permettent la mise en place du bras du dispositif
de traction 10 orienté transversalement au cadre. L'écartement entre ces ergots est
avantageusement un multiple au moins égal à 1 de l'espacement entre trous adjacents.
Toutefois, on peut augmenter le nombre de positions possibles pour le bras en choisissant
un écartement différent d'un multiple de celui des perçages et en admettant qu'un
seul ergot à la fois coopère avec un perçage.
[0059] On appréciera que, si, comme indiqué ci-dessus, chaque traverse interne est disposée
auprès d'une traverse extrême en sorte que les tranches opposées aient le même écartement
que les tranches opposées des longerons, le bras du dispositif de traction 10 peut
également être mis en place, de la même manière que précédemment, longitudinalement
par rapport au cadre.
[0060] On observe à la figure 4 que, entre les deux ergots 15, la portion verticale 14 comporte
deux pans verticaux 16 et 17 formant un angle sensiblement égal à 90°, adaptés à longer
respectivement, dans le cas du dispositif 11, la tranche verticale soit d'une traverse
soit d'un longeron (en réalité ces deux pans longent soit une tranche longitudinale
du longeron, soit sa tranche d'extrémité).
[0061] On appréciera que la configuration de la portion verticale représentée à la figure
4 permet qu'un même bras d'un dispositif de traction puisse être disposé soit transversalement
au cadre (soit longitudinalement à celui-ci en venant coopérer avec une traverse extrême
et une traverse interne ainsi que cela vient d'être exposé) mais aussi selon une orientation
inclinée, cette portion verticale 14 venant au choix coopérer avec une tranche verticale
du cadre, soit par les deux perçages 15, soit par les deux pans repérés 16 et 17.
Les bras des deux dispositifs 10 et 11 sont en effet identiques.
[0062] Bien entendu, les relations dimensionnelles précitées concernant l'écartement transversal
entre les tranches externes des longerons, l'écartement entre les tranches verticales
opposées d'une traverse extrême et d'une traverse interne, et la dimension entre la
face interne d'une entretoise et le coin opposé peuvent ne pas être respectés, auquel
cas des bras distincts doivent être prévus selon que le dispositif de traction est
destiné à être disposé transversalement, longitudinalement ou en diagonale (en aménageant
en conséquence les tranches verticales que comportent leurs bras).
[0063] La figure 5 représente le cadre des figures 1 et 2 dans une configuration élevée,
grâce à la mise en oeuvre d'un dispositif élévateur désigné sous la référence générale
18.
[0064] Ce dispositif élévateur comporte deux paires de bras 18A et 18B articulés en croix
autour d'un axe horizontal, un dispositif de manoeuvre 19A, par exemple constitué
par un vérin articulé sur chacun des bras d'une paire, et un dispositif de verrouillage,
par exemple constitué d'une barre 19B liée à l'un des bras et coopérant avec une crémaillère
19C liée à l'autre bras de la paire considérée.
[0065] Sur cette figure 5 apparaissent des supports d'ancrage désignés sous la référence
générale 20.
[0066] La figure 6 représente une vue en coupe partielle d'un longeron 2 sur lequel est
fixé un tel support d'ancrage 20. En traits pointillés sont représentées en partie
supérieure deux ferrures 21 et 22 de ce support destinées à être fixées à une portion
23 de la carrosserie d'un véhicule automobile à réparer.
[0067] Ce support d'ancrage 20 prend appui sur la face supérieure du longeron 2, et est
fixé à ce longeron par tout moyen connu approprié (non représenté pour des raisons
de lisibilité du dessin).
[0068] Ce support d'ancrage comporte une portion verticale munie d'un ergot 24 pénétrant
dans un perçage 6 du longeron.
[0069] Selon une caractéristique de l'invention originale en soi, ce support d'ancrage se
prolonge vers le bas, en dessous du longeron, par une portion formant pied, représentée
sous la référence 25, destinée à venir en appui sur le sol lorsque le cadre est abaissé
par le dispositif élévateur.
[0070] De manière à assurer une bonne reprise par le pied du poids du cadre et des éléments
qui lui sont fixés, ce pied 25 comporte avantageusement une portion 26, par exemple
constituée par une entretoise, venant en appui sous le longeron.
[0071] Les figures 7 et 8 représentent une autre configuration d'ancrage.
[0072] La figure 7 montre un coulisseau ou fourreau 30, formé de deux plaques horizontales
31 et 32 longeant un longeron (entre les deux traverses internes), reliées du côté
interne (à gauche) par des tiges éventuellement munies de roulements non représentés,
et du côté externe par des plaques verticales 33 et 34 définissant avec les plaques
31 et 32 (voir la figure 8) un logement rectangulaire adapté à recevoir une poutre
horizontale repérée 35 et munie d'une poignée 35A ; cette poutre se prolonge vers
le bas par un pied 36, par exemple articulé sur la poutre (celle-ci est en U en sorte
de permettre un pivotement du pied pour escamoter celui-ci à l'intérieur de la poutre)
; un support d'ancrage 37 est fixé par tout moyen approprié sur cette poutre (en variante
ce support pourrait être fixé sur le fourreau mobile lui-même).
[0073] La figure 8 visualise la forme en U de la poutre, ainsi que des oreilles 38 du fourreau
comportant des goupilles ou ergots 39 pénétrant dans des perçages des longerons (entre
les traverses internes du cadre), simultanément ou non (voir ce qui précède à propos
des ergots 15).
[0074] On appréciera que le banc de redressage représenté sur les figures a une configuration
qui peut devenir très plate lorsque le dispositif élévateur (lorsqu'il est prévu)
est en configuration de hauteur minimale.
[0075] La longueur du cadre est par exemple de l'ordre de quatre mètres.
[0076] On appréciera que les perçages espacés régulièrement sur la périphérie du cadre permettent
le verrouillage en position des divers supports d'ancrage de véhicule (leur nombre
est classiquement de quatre). Ces perçages, ainsi que ceux des traverses (extrêmes,
internes ou diagonales), permettent aussi le positionnement et le verrouillage d'un
ou plusieurs dispositifs de traction dans diverses configurations. Des ergots placés
sur les bras supports d'ancrage et sur les portions verticales des bras des dispositifs
de traction placent et maintiennent ces derniers en position.
[0077] Le dispositif de traction, quel que soit son implantation, est utilisé non pas sous
le cadre comme sur la majorité des équipements de redressage connus, mais en appui
sur le châssis. Cela offre divers avantages :
- possibilité d'utiliser le dispositif de traction sur toute la surface du cadre, et
ceci à n'importe quelle hauteur (fixée par l'éventuel dispositif élévateur);
- il n'y a pas d'interférence entre le dispositif de traction et le dispositif élévateur
;
- il est très facile de mettre le dispositif de traction en place, le bras horizontal
de celui-ci reposant de façon permanente sur le cadre à une hauteur définie.
[0078] On appréciera également que le dispositif de traction peut travailler en diagonale.
Pour le maintenir en position lorsque des tractions sont effectuées, éventuellement
par pivotement du bras vertical, en dehors de l'axe du bras horizontal, le coin creux
de 90° (16 +17) situé à l'extrémité du bras horizontal se loge sur un coin à 90° du
cadre. Ainsi bloqué en position, le dispositif de traction ne peut s'échapper latéralement
(une plaque est avantageusement ménagée sur le bras pour venir sous le cadre et empêcher
tout échappement vers le haut).
[0079] Ce maintien en position ne nécessite pourtant qu'un mécanisme de verrouillage situé
à l'extrémité du bras horizontal (les ergots repérés sous la référence 13 à la figure
3 sont avantageusement rétractables de manière à faciliter la mise en place du bras).
[0080] La hauteur de mise en place du bras de traction est définie par des pieds situés
à la base des supports d'ancrage. Ces pieds permettent également d'obtenir une garde
au sol pour la protection des pieds des opérateurs. Enfin, ces pieds limitent la descente
du cadre jusqu'au sol lorsque la voiture est fixée dans les supports d'ancrage. Le
levage à partir du niveau ainsi obtenu nécessite moins d'efforts de la part du dispositif
de commande 19A, puisque les bras entre lesquels ce dispositif est disposé présentent
un angle de départ non nul. Cela permet l'utilisation de vérins de moins gros diamètre
tout en permettant que le cadre soit très plat.
[0081] D'un point de vue général, il et important de noter les points suivants.
[0082] Le banc de redressage de l'invention n'est pas un banc de contrôle.
[0083] Aucune pièce universelle ou spécifique pour le contrôle ne vient s'adapter dans le
perçage périphérique du châssis.
[0084] Il faut noter que les trous de ce perçage sont
borgnes, ce qui les différencie des perçages utilisés pour la fixation de pièces par boulons.
[0085] Le rôle des trous borgnes est de recevoir les ergots des pièces d'ancrage ou de traction.
Sollicitées par les efforts de redressage, ces pièces qui ne sont pas maintenues par
des boulons ne peuvent ainsi glisser ou se déplacer horizontalement ou verticalement.
[0086] Ce principe de maintien en position des pièces sollicitées par les efforts est privilégié
pour sa simplicité d'utilisation et la rapidité de mise en place des pièces.
[0087] Par ailleurs ce banc est de faible épaisseur (typiquement moins de 15 cm, par exemple
11 cm). Ainsi ce banc, de par sa conception d'épaisseur réduite peut recevoir les
voitures sans accessoires tels que rampes et sans levage préliminaire par cric rouleur
et chandelles.
[0088] Cette faible épaisseur du châssis dans lequel est intégré l'élévateur est obtenu
au moyen de vérins de petit diamètre, travaillant au départ avec un angle extrêmement
faible. Pour éviter de mettre la charge totale du véhicule sur le châssis quand il
est à plat sur le sol, l'invention utilise avantageusement les supports d'ancrage
avec pieds.
[0089] Les pieds, qui sont indissociables des supports d'ancrage ont trois fonctions :
- 1 Garde au sol, pour éviter que le châssis puisse, quand il est chargé, descendre jusqu'au sol avec
le risque d'écraser les pieds du ou des utilisateurs.
- 2 Relevage des châssis, quand il est chargé pour que le levage puisse se faire avec des vérins de petit
diamètre, pour diminuer leurs efforts en augmentant l'angle de poussée qui passe de
3°, châssis à plat à 10°, châssis sur pieds.
- 3 Niveau de mise en place du dispositif de traction : quand le châssis repose sur les pieds des supports d'ancrage, l'opérateur peut
placer le dispositif de traction sur le châssis sans devoir faire des efforts de levage.
[0090] Les particularités du dispositif de traction constituent de même un aspect tout à
fait avantageux.
[0091] En général, les dispositifs de traction pour le redressage sont placés :
- soit sous le châssis
- soit dans des logements placés dans la périphérie du châssis
- soit fixés dans des rails agencés sur la périphérie du châssis.
[0092] Le banc de redressage de l'invention destiné essentiellement au redressage de petits
chocs, n'a pas besoin de travailler avec un système de mesure ; les fonctions redressage
et levage ont pu être privilégiées en mettant le dispositif de traction
sur le châssis. Dans cette position et quel que soit l'angle de traction, le dispositif de traction
ou redressage n'interfère pas avec les jambes de l'élévateur.
[0093] Il est donc possible d'utiliser le dispositif de traction à n'importe quelle hauteur
de levage.
[0094] Sur le banc de l'invention, l'arrêt de la traverse qui supporte l'ancrage est fait
par des ergots escamotables qui entrent dans des trous borgnes aménagés sur les faces
latérales du châssis. Ces mêmes trous servent également à maintenir en position, sans
autre aménagement, le dispositif de traction.
[0095] Aucun autre point ne peut être comparé en dehors du fait que les systèmes servent
à la réparation des carrosseries accidentées.
[0096] Enfin il y a la faculté de pouvoir verrouiller en position le dispositif de redressage:
- à chacune des extrémités
- en diagonale avec blocage latéral par l'angle du châssis
- en largeur, sur toute la longueur du banc.
1. Banc de redressage pour carrosseries automobiles comprenant un cadre horizontal rectangulaire
(1) formé de longerons (2) reliés rigidement par des traverses (3, 4), caractérisé
en ce que ce cadre est muni d'une pluralité de perçages horizontaux (6, 7, 8, 9) dans
au moins une portion médiane de chaque longeron.
2. Banc de redressage selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque longeron
(2) est muni d'une telle pluralité de perçages horizontaux (6) sur au moins la moitié
de sa longueur.
3. Banc de redressage selon la revendication 2, caractérisé en ce la pluralité de perçages
horizontaux (6) de chaque longeron s'étend sensiblement sur toute la longueur du cadre.
4. Banc de redressage selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'écartement entre
les perçages (6) de chaque longeron (2) est minimal dans ladite portion médiane.
5. Banc de redressage selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en
ce que les longerons (2) sont tubulaires et ont une paroi verticale périphérique,
la pluralité de perçages (6) étant formée dans cette paroi verticale périphérique.
6. Banc de redressage selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en
ce que ce banc comporte en outre un dispositif de traction (10, 11) comportant un
bras globalement horizontal comportant des portions verticales (12, 14) munies d'ergots
horizontaux (13, 15) disposés en regard et adaptés à pénétrer chacun dans un perçage
de la pluralité de perçages (6) de chaque longeron.
7. Banc de redressage selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en
ce qu'au moins deux des traverses du cadre comportent une pluralité de perçages horizontaux
régulièrement répartis (7, 8).
8. Banc de redressage selon la revendication 7, caractérisé en ce que ce banc comporte
en outre un dispositif de traction (10, 11) comportant un bras globalement horizontal
comportant des portions verticales (12, 14) munies d'ergots horizontaux (13, 15) disposés
en regard et adaptés à pénétrer chacun dans un perçage de la pluralité de perçages
(7, 8) de chacune de ces traverses.
9. Banc de redressage selon la revendication 7 ou la revendication 8, caractérisé en
ce que le cadre comporte deux traverses extrêmes (3) reliant rigidement les longerons
sensiblement en leurs extrémités et deux traverses internes (4) situées entre les
traverses extrêmes, ces quatre traverses étant munies d'une pluralité de perçages
horizontaux (7, 8), les perçages (7) des traverses extrêmes débouchant vers l'extérieur
du cadre et les perçages (8) des traverses internes débouchant vers l'intérieur du
cadre.
10. Banc de redressage selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'écartement entre
la tranche verticale externe d'une traverse extrême et la tranche verticale interne
de la traverse interne adjacente est égale à la largeur du cadre, et le banc de redressage
comporte en outre un dispositif de traction (10, 11) comportant un bras globalement
horizontal comportant des portions verticales (12, 14) munies d'ergots horizontaux
(13, 15) disposés en regard et adaptés à pénétrer simultanément, soit dans des perçages
de ces traverses dans une configuration où le bras est disposé longitudinalement,
soit dans des perçages ménagés dans les longerons dans une configuration où le bras
est disposé transversalement.
11. Banc de redressage selon l'une quelconque des revendications 7 à 10, caractérisé en
ce que chaque traverse (3, 4) est munie d'une telle pluralité de perçages horizontaux
sensiblement sur toute sa longueur entre les longerons.
12. Banc de redressage selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en
ce qu'au moins une entretoise horizontale (5) est montée en diagonale entre un longeron
et une traverse, l'un au moins (9) des perçages horizontaux étant formés dans cette
entretoise.
13. Banc de redressage selon la revendication 12, caractérisé en ce que cette entretoise
(5) est disposée auprès d'un coin du cadre formé à la jonction d'un longeron et d'une
traverse, et le cadre comporte un dispositif de traction (11) comportant un bras globalement
horizontal comportant deux portions verticales (12, 14) dont l'une comporte un ergot
horizontal (13) adapté à pénétrer dans un perçage (9) formé dans ladite entretoise
diagonale (5) et l'autre (14) comporte deux pans verticaux (16, 17) formant un coin
et longeant chacun le cadre de part et d'autre d'un des coins de ce cadre.
14. Banc de redressage selon la revendication 13, caractérisé en ce que le cadre comporte
deux traverses extrêmes (3) reliant rigidement les longerons sensiblement en leurs
extrémités et deux traverses internes (4) situées entre les traverses extrêmes, ladite
entretoise diagonale (5) étant disposée dans un coin formé par l'un des longerons
et l'une des traverses internes en regard d'une traverse extrême.
15. Banc de redressage selon la revendication 14, caractérisé en ce que ladite autre portion
verticale (14) comportant deux pans verticaux comporte en outre deux ergots (15) disposés
de part et d'autre de ces pans, en ayant le même écartement que des perçages horizontaux
ménagés sur les tranches verticales périphériques des longerons, l'entretoise (5)
étant disposée par rapport au coin du cadre qui lui est opposé à une distance telle
que les portions verticales du bras du dispositif de traction peuvent, soit coopérer
par les ergots avec des perçages ménagés sur les tranches des longerons dans une configuration
où le bras est disposé transversalement au cadre, soit coopérer par un ergot (13)
et par les pans (16, 17) formant coin avec l'entretoise et le coin opposé du cadre
dans une configuration où le bras est disposé en biais sur le cadre.
16. Banc de redressage selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en
ce que ce banc comporte en outre au moins un dispositif d'ancrage (20 ; 30, 35, 37)
globalement verticaux destinés à être fixés au cadre et à une carrosserie située au-dessus
de ce cadre, ce dispositif comportant des ergots horizontaux (24, 39) adaptés à pénétrer
dans des perçages de ladite pluralité de perçages (6, 7, 8).
17. Banc de redressage selon la revendication 16, caractérisé en ce que le dispositif
d'ancrage se prolonge vers le bas par des pieds (25) destinés à venir en appui sur
le sol.
18. Banc de redressage selon la revendication 16 ou la revendication 17, caractérisé en
ce que ce dispositif comporte un coulisseau (30) monté mobile sur un longeron (2),
une poutre (35) adaptée à rentrer télescopiquement dans une cavité du coulisseau,
et un support d'ancrage fixé sur cette poutre.
19. Banc de redressage selon la revendication 18, caractérisé en ce que le banc comporte
deux traverses extrêmes, et deux traverses internes, et les longerons ont des perçages
ayant un premier écartement relatif entre les traverses internes, et un second écartement
relatif au-delà de celles-ci.
20. Banc de redressage selon l'une quelconque des revendications 1 à 19, caractérisé en
ce que le cadre est mobile en hauteur, étant monté sur un dispositif élévateur(18).
21. Banc de redressage selon la revendication 20, caractérisé en ce que le dispositif
élévateur comporte deux paires de bras latéraux (18A, 18B) articulés en croix, un
dispositif de manoeuvre (19A) et un dispositif de blocage à crémaillère (19B, 19C).
22. Banc de redressage selon l'une quelconque des revendications 1 à 21, caractérisé en
ce que le banc comporte deux traverses extrêmes, et deux traverses internes, et les
longerons ont des perçages ayant un premier écartement relatif entre les traverses
internes, et un second écartement relatif au-delà de celles-ci.