[0001] L'invention concerne un véhicule automobile découvrable.
[0002] L'invention concerne plus particulièrement un véhicule automobile dont l'habitacle
est délimité par au moins une porte agencée transversalement à l'arrière de la caisse
du véhicule, du type dans lequel la porte arrière comporte un panneau inférieur surmonté
d'une vitre supérieure et des moyens d'articulation du panneau inférieur par rapport
à la caisse du véhicule qui permettent l'ouverture de la porte arrière, du type dans
lequel au moins une partie du toit de l'habitacle est constituée d'un pavillon qui
s'étend sensiblement horizontalement en avant de la vitre supérieure de la porte arrière
et qui est formé d'une pluralité de lamelles transversales, notamment articulées les
unes par rapport aux autres, qui sont susceptibles d'être entraînées, notamment par
une lamelle avant, pour coulisser longitudinalement, notamment vers l'arrière et découvrir
au moins partiellement l'habitacle du véhicule, et qui sont susceptibles d'être reçues,
notamment en se superposant les unes sur les autres, dans un logement agencé en arrière
du toit.
[0003] Il existe de nombreux types de véhicules automobiles découvrables.
[0004] On connaît de longue date des véhicules découvrables comportant un toit souple ou
capote, qui est susceptible de couvrir le véhicule en s'étendant sur des armatures
rigides articulées, et de découvrir le véhicule lorsque ces armatures sont escamotées
vers une position de rangement.
[0005] L'inconvénient majeur de ce type de véhicule est d'une part la grande vulnérabilité
de la capote aux dégradations diverses dont elle peut être l'objet, qu'elles soient
d'origine naturelle ou humaine, et d'autre part le relatif inconfort d'un tel toit,
et ce, particulièrement pour des grandes vitesses du véhicule dans lesquelles l'ait
parvient à s'infiltrer sous la capote et génère des bruits aérodynamiques gênant les
passagers.
[0006] Pour remédier à cet inconvénient, on imaginé de remplacer la capote par un toit rigide
démontable, aussi appelé "hard-top". Un tel toit présente des caractéristiques de
rigidité et d'insonorisation satisfaisantes mais se révèle particulièrement encombrant
une fois démonté. Si le hard-top est destiné à rangé dans le véhicule, il ne peut
l'être que dans le coffre à bagages, dont il réduit singulièrement la capacité.
[0007] Pour remédier à cet inconvénient, on imaginé des véhicules comportant des toits rigides,
dans lesquels une partie coulissante, appelée toit ouvrant, peut être escamotée.
[0008] L'inconvénient majeur de tels véhicules est essentiellement la dimension réduite
de ces toits ouvrants, la partie coulissante devant nécessairement être rangée dans
une partie du toit.
[0009] Par ailleurs, la modularité de tous ces véhicules se trouve limitée à celle du toit,
mais n'est en aucun cas étendue à un quelconque autre élément de carrosserie.
[0010] Pour remédier à ces inconvénients, on alors imaginé un toit comportant une pluralité
de lamelles rigides coulissantes, destinées à prendre place dans une cassette de rangement.
[0011] Le document FR-A-2.744.957 décrit un tel toit.
[0012] Il s'agit d'un toit constitué d'un pavillon réalisé sous la forme de lamelles intégrables
dans un caisson et d'une lunette arrière escamotable. La lunette arrière est constituée
d'un cadre mobile qui s'étend à proximité du bord de la partie arrière du véhicule
jusqu'à la limite arrière du pavillon, dans une position de fermeture de l'habitacle,
et à proximité arrière du véhicule jusqu'à l'arrière de la dernière rangée de sièges,
dans une position escamotée sensiblement horizontale. Le cadre mobile coopère avec
sa partie inférieure avec des dispositifs de basculement de la lunette arrière, qui
sont portés par la carrosserie du véhicule.
[0013] Un tel toit permet de découvrir une grande partie du toit du véhicule, tout en gardant
au pavillon des caractéristiques de rigidité et d'insonorisation satisfaisantes. En
revanche, l'ensemble constitué du caisson et de la lunette arrière occupe une partie
importante du coffre du véhicule lorsque la lunette arrière est basculée.
[0014] Pour remédier à cet inconvénient, l'invention propose un véhicule découvrable dont
le toit peut être escamoté de façon compacte.
[0015] Dans ce but, l'invention propose un véhicule automobile du type précédemment décrit,
caractérisé en ce que le logement, de rangement des lamelles, est agencé dans le panneau
inférieur de la porte arrière.
[0016] Selon d'autres caractéristiques de l'invention :
- le toit comporte une paire de premières glissières parallèles et opposées, qui sont
destinées à recevoir des doigts transversaux des lamelles, et qui s'étendent longitudinalement
dans l'épaisseur du toit pour guider les lamelles vers le logement du panneau inférieur,
- l'intérieur du logement du panneau inférieur comporte une paire de deuxièmes glissières
internes parallèles et opposées qui, dans la position fermée de la porte arrière,
prolongent les premières glissières pour le guidage des doigts des lamelles à l'intérieur
du logement,
- la vitre supérieure bloque longitudinalement une lamelle arrière dans une position
couverte de l'habitacle, et son bord adjacent au panneau inférieur est articulé autour
d'un axe transversal pour permettre à la vitre de basculer vers l'arrière et libérer
la lamelle arrière pour le passage de la position couverte à une position découverte
de l'habitacle,
- les extrémités opposées de l'axe transversal d'articulation de la vitre supérieure
sont reçues dans une paire de troisièmes glissières parallèles et opposées, qui sont
parallèles au deuxièmes glissières, et qui s'étendent vers l'intérieur du logement
du panneau inférieur, pour permettre à la vitre supérieure de coulisser verticalement
dans le logement du panneau inférieur,
- le panneau inférieur de la porte arrière est articulé par rapport à la caisse autour
d'un axe vertical agencé le long d'un bord latéral du panneau,
- le véhicule automobile comporte des moyens motorisés pour assurer le coulissement
des lamelles et de la vitre supérieure de la porte arrière,
- le véhicule automobile comporte un logement supplémentaire qui est destiné recevoir
les lamelles et qui est agencé à l'avant du toit du véhicule,
- les lamelles coulissent au moins dans un plan parallèle à la vitre arrière en avant
de celle-ci,
- le pavillon s'étend sur toute la longueur du toit.
[0017] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera
aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue schématique en coupe longitudinale partielle de la partie
arrière d'un véhicule automobile selon l'invention représenté selon une configuration
dans laquelle les lamelles coulissantes ferment l'habitacle ;
- la figure 2 est une vue de détail selon la figure 1 illustrant l'immobilisation des
lamelles coulissantes par la vitre supérieure de la porte arrière ;
- la figure 3 est une vue selon la figure 2 dans laquelle la vitre supérieure de la
porte arrière libère les lamelles coulissantes ;
- la figure 4 est une vue selon la figure 3 représentant les lamelles en cours de coulissement
pour découvrir l'habitacle ;
- la figure 5 est une vue de détail selon la figure 1 illustrant la superposition des
lamelles coulissantes ; et
- la figure 6 est une vue en perspective représentant la partie arrière du véhicule
automobile dans une configuration dans laquelle les lamelles et la vitre supérieure
sont reçues dans le logement du panneau inférieur d'une porte arrière articulée par
rapport à la caisse autour d'un axe vertical.
[0018] Dans la description qui va suivre, des chiffres de référence identiques désignent
des pièces identiques ou ayant des fonctions similaires.
[0019] On voit sur la figure 1 l'ensemble de la partie arrière d'un véhicule automobile
10 réalisé conformément à l'invention.
[0020] De manière connue, le véhicule automobile 10 comporte un habitacle 12 qui est délimité
à l'arrière par une porte transversale 14 qui est composée d'un panneau inférieur
16 surmonté d'une vitre supérieure 18. Le panneau inférieur 16 comporte des moyens
pour son articulation par rapport à une caisse 20 du véhicule 10, décrits ultérieurement
en référence à la figure 6, et qui permettent l'ouverture de la porte arrière 14.
[0021] De manière connue, le véhicule comporte un toit 22 qui s'étend de l'avant vers l'arrière
du véhicule 10 et qui comporte un pavillon 24. Le pavillon 24 s'étend en avant de
la vitre supérieure 18 et il est formé d'une pluralité de lamelles 26 transversales
et coulissantes. Les lamelles 26 forment un train ou rideau de lamelles 26 qui sont
articulées les unes par rapport aux autres, comme il sera décrit ultérieurement en
référence aux figures 2 à 5.
[0022] Le train de lamelles 26 comportent notamment une lamelle avant 34 et une lamelle
arrière 28.
[0023] La lamelle avant 34 est susceptible de pousser d'avant en arrière les lamelles intermédiaires
26 et la lamelle 28 le long d'une paire de premières glissières parallèles et opposées
30 qui s'étendent longitudinalement dans l'épaisseur du toit 22 du véhicule 10, de
façon à, comme on le verra en référence aux figures 2 à 5, permettre leur rangement
dans un logement 32 du panneau inférieur 16 de la porte arrière 14. Avantageusement,
la paire de premières glissières 30 s'étend entre l'avant du toit 22 et le panneau
inférieur 16, et elles sont prolongées à l'intérieur du panneau inférieur 16 par une
paire de deuxièmes glissières parallèles et opposées 31.
[0024] Sur la vue de la figure 1, les lamelles 26 sont représentées dans une position dans
laquelle elles ferment l'habitacle 12 du véhicule 10. Les lamelles 26 sont alors sensiblement
horizontales et la lamelle arrière 28 est maintenue immobilisée longitudinalement
par le bord supérieur de la vitre supérieure 18 de la porte arrière 14. Comme on le
verra ultérieurement, la vitre supérieure 18 est escamotable le long d'une paire de
troisièmes glissières 36 parallèles et opposées 36 qui s'étend sensiblement verticalement
au moins à l'intérieur du logement 32 du panneau inférieur 16, parallèlement en arrière
des deuxièmes glissières 31.
[0025] Les figures 2 à 4 illustrent plus précisément les différentes phases du coulissement
longitudinal du train de lamelles 26.
[0026] Comme on le voit à la figure 2, la lamelle arrière 28 est liée et articulée à une
lamelle 26 par l'intermédiaire d'un axe de liaison 38 qui s'étend sensiblement transversalement
entre les deux lamelles adjacentes 26 et 28. Chaque lamelle 26 est articulée de la
même manière sur la lamelle 26 ou 34 située immédiatement à l'avant de la lamelle
26 considérée. L'axe de liaison et d'articulation 38 est fixé à l'arrière de chaque
lamelle 26 ou 34 et il est reçu dans une lumière 39 de la lamelle 26 ou 28 située
à l'arrière de la lamelle 34 ou 26 considérée. Chaque lumière 39 s'étend dans l'épaisseur
de la lamelle 26 ou 28 considérée, parallèlement au plan général de la lamelle 26
ou 28 considérée. Chaque lumière 39 est, à l'avant de la lamelle 26 ou 28 considérée,
légèrement inclinée vers la glissière 30 pour permettre le chevauchement et la superposition
des lamelles 26, 28 et 34 dans le logement 32 du panneau inférieur 16, lorsque l'axe
intermédiaire 38 coulisse dans la lumière 39 considérée.
[0027] Par ailleurs, des extrémités transversales opposées (non représentées) conformées
en doigts des axes intermédiaires 38 sont reçues dans la paire de premières glissières
30 parallèles et opposées.
[0028] Dans la position de fermeture du pavillon 24 du véhicule 10 représentée à la figure
2, la lamelle arrière 28 repose à l'avant sur la glissière 30 par l'intermédiaire
des doigts transversaux de l'axe intermédiaire 38, et à l'arrière simultanément sur
la vitre supérieure 18 et sur des biellettes 40. Une face arrière 42 de la lamelle
arrière 28 est maintenue en butée longitudinale vers l'arrière contre la vitre supérieure
18 et des doigts (non représentés) de l'axe transversal 38, qui est situé à l'arrière
de la lamelle arrière 28, sont reçus dans des fourches 48 des biellettes 40.
[0029] Chaque biellette 40 est articulée à l'opposé de la fourche 48 par l'intermédiaire
d'un pivot 44 sur un montant latéral 46 de la caisse 20 du véhicule 10, visible à
la figure 1.
[0030] Dans la position de la figure 2, la biellette 40 est maintenue dans une position
sensiblement verticale par la lamelle arrière 28, qui est immobilisée par la vitre
supérieure 18. La biellette est immobilisée en rotation vers l'avant par une butée
52 qui est agencée à l'avant de celle-ci de façon à prendre appui sur le corps de
la biellette 40.
[0031] De la sorte, la lamelle 28 est immobilisée longitudinalement dans les deux directions
longitudinales arrière et avant. d'une part par la vitre supérieure 18 dans la direction
de l'arrière du véhicule, et d'autre part par le doigt transversal 50 qui reçu dans
la fourche 48 de la biellette 40 qui est en butée contre la butée 52.
[0032] Comme l'illustre la figure 3, lorsque l'on désire ouvrir le pavillon 24 du toit 22
du véhicule 10, la vitre supérieure 18 est écartée vers l'arrière de la face arrière
42 de la lamelle 28 à l'aide des moyens motorisés (non représentés). A cet effet,
la vitre arrière 18 est par exemple articulée autour d'un axe transversal de rotation
54, visible à la figure 1. Ainsi, la vitre supérieure 18 peut basculer vers l'arrière
et relâcher l'effort de retenue qu'elle exerce sur la face arrière 42 de la lamelle
28. De la sorte, la lamelle arrière 28 est libérée et son axe 38 "retombe" sur la
paire de première glissières 30 en entraînant les biellettes 40 qui pivotent autour
des pivots 44. Le train de lamelles 26 est alors à même de coulisser librement vers
l'arrière.
[0033] Ainsi, comme on le voit sur la figure 2, la biellette 40 retombe au niveau de la
paire de première glissières 30 et les doigts transversaux 50 de l'axe transversal
38 de la lamelle arrière 28 peuvent s'échapper hors de la fourche 48 de la biellette
40. De la sorte, la lamelle arrière 28 peut coulisser le long de la première paire
de glissières 30 avec le train de lamelles 26.
[0034] Avantageusement, on notera que les axes intermédiaires d'articulation 38 des lamelles
34, 26 et 26, 28 permettent au train de lamelles 26, 28 et 34 de se déformer globalement
en épousant sensiblement la courbure de la paire de premières glissières 30.
[0035] Cette configuration est représentée à la figure 4 dans laquelle les lamelles 28,
26 et 34 descendent le long de la paire de premières glissières 30 en direction du
logement 32 du panneau inférieur 16, précédemment décrit en référence à la figure
1. Les lamelles 28, 26 et 34 étant articulées les unes par rapport aux autres, le
mouvement global du train de lamelles peut donc s'effectuer sans rencontrer une quelconque
résistance de torsion du train de lamelles.
[0036] Comme l'illustre la figure 4, la vitre arrière 18 a été escamotée dans le logement
32 précédemment décrit en référence à la figure 1. Son axe d'articulation 54 comporte
des doigts transversaux qui ont coulissé le long de la paire de troisièmes glissières
36 en entraînant la vitre supérieure 18, de façon à permettre notamment le passage
du train de lamelles 26. Cette configuration n'est pas limitative de l'invention et
il suffit que la vitre supérieure 18 ait une courbure légèrement différente pour qu'il
ne soit pas nécessaire descendre la vitre supérieure 18 pour faciliter le passage
du train de lamelles. Dans ce cas, la vitre supérieure 18 peut être maintenue en position
haute ou sortie et elle forme alors avantageusement une protection pour éviter qu'un
corps étranger ne vienne perturber le coulissement des lamelles 26.
[0037] La figure 5 illustre une configuration dans laquelle la lamelle arrière 28, après
avoir quitté la paire de premières glissières 30 et coulissé le long de la paire de
deuxièmes glissières 31, est parvenue dans le logement 32 du panneau inférieur 16
de la porte arrière 14. Dans cette configuration, la lamelle arrière 28, qui est située
"en tête" du train de lamelles, est reçue en butée contre des moyens de butée 57 réalisés,
par exemple, sous la forme d'un bloc en matériau élastomère agencé au fond 55 du logement
32 pour recevoir en butée la face ou bord arrière 42 de la lamelle arrière 28.
[0038] La lamelle 26 qui suit immédiatement la lamelle arrière 28 peut alors chevaucher
la lamelle arrière 28. En effet, l'axe transversal intermédiaire 38 d'articulation
entre les deux lamelles consécutives 26, 28 peut coulisser dans la lumière 39 de la
lamelle arrière pour permettre le coulissement de la lamelle 26 en chevauchement par
rapport à la lamelle arrière 28.
[0039] En effet, comme on peut le voir notamment à la figure 4, l'avant 58 de chaque lamelle
26 est conformé sensiblement en forme de pente ou chanfrein afin que la lamelle suivante
26 "monte" sur un dos 60 de la lamelle arrière 28. De la même manière, chaque lamelle
26 glisse sur le dos 60 de la lamelle précédente. Les lamelles 26 se rangent ainsi
progressivement en se chevauchant successivement d'avant en arrière dans le logement
32, comme l'illustre la figure 5.
[0040] Cette possibilité de rangement des lamelles 28, 26 et 34 dans le logement 32 du panneau
inférieur 16 de la porte 14 est particulièrement avantageux du fait du prolongement
de la paire de premières glissières 30 par la paire de deuxièmes glissières 31. En
effet, lorsque toutes les lamelles 28, 26 et 34 ont été escamotées dans le logement
32 du panneau inférieur 16, il est possible d'ouvrir la porte arrière 14 comme représenté
à la figure 6.
[0041] Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, le panneau inférieur 16 de la
porte arrière 14 est articulé autour d'un axe vertical qui est réalisé ici sous la
forme de deux pivots 62 agencés le long d'un bord latéral 64 du panneau inférieur
16. Ainsi, lorsque la porte arrière 14 est ouverte, la paire de deuxièmes glissières
31 précédemment décrite quitte le prolongement de la paire de premières glissières
30.
[0042] Les opérations permettant de rétablir une position couverte du véhicule 10 sont les
mêmes que celles permettant d'amener le véhicule 10 en position découverte, mais elles
sont effectuées en sens inverse. Dans ce cas, le train de lamelles 34, 26 et 28 remonte
le long des paires de deuxièmes et premières glissières 31 puis 30, la lamelle avant
34 tirant le train de lamelles jusqu'à ce que les doigts transversaux 50 de la lamelle
arrière 28 soit à nouveau reçus dans la fourche 48 de la biellette 40 précédemment
décrite en référence aux figures 1 à 4, et que l'effort de traction de la lamelle
avant 34 exercé sur le train de lamelles 26 permette à la biellette 40 de remonter
la lamelle arrière 28 dans la position dans laquelle elle peut à nouveau être immobilisée
par la vitre supérieure 18.
[0043] Avantageusement, le véhicule 10 peut comporter sur son toit 22 un logement supplémentaire
(non représenté) permettant le rangement des lamelles à l'avant du toit 22 du véhicule
10.
[0044] L'invention permet donc de disposer d'un véhicule 10 de grande modularité, disposant
d'un pavillon 22 rigide mais escamotable, réalisé avec des moyens simples et fiables.
1. Véhicule automobile (10) dont l'habitacle (12) est délimité par au moins une porte
(14) agencée transversalement à l'arrière de la caisse (20) du véhicule, du type dans
lequel la porte (14) arrière comporte un panneau inférieur (16) surmonté d'une vitre
supérieure (18) et des moyens d'articulation (62) du panneau inférieur (16) par rapport
à la caisse (20) du véhicule (10) qui permettent l'ouverture de la porte arrière (14),
du type dans lequel au moins une partie d'un toit (22) de l'habitacle (12) est constituée
d'un pavillon (24) qui s'étend sensiblement horizontalement en avant de la vitre supérieure
(18) de la porte arrière (14) et qui est formé d'une pluralité de lamelles (26) transversales,
notamment articulées les unes par rapport aux autres, qui sont susceptibles d'être
entraînées, notamment par une lamelle avant (34), pour coulisser longitudinalement,
notamment vers l'arrière et découvrir au moins partiellement l'habitacle (12) du véhicule
(10), et qui sont susceptibles d'être reçues, notamment en se superposant les unes
sur les autres, dans un logement (32) agencé en arrière du toit (22), caractérisé
en ce que le logement (32) est agencé dans le panneau inférieur (16) de la porte arrière
(14).
2. Véhicule automobile (10) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le toit (22)
comporte une paire de premières glissières parallèles (30) et opposées qui sont destinées
à recevoir des doigts transversaux des lamelles (26) et qui s'étendent longitudinalement
dans l'épaisseur du toit (22) pour guider les lamelles (26, 28, 34) vers le logement
(32) du panneau inférieur (16).
3. Véhicule automobile (10) selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'intérieur
du logement (32) du panneau inférieur (16) comporte une paire de deuxièmes glissières
(31) internes parallèles et opposées qui, dans la position fermée de la porte arrière
(14), prolongent les premières glissières (30) pour le guidage des doigts des lamelles
(26, 28, 34) à l'intérieur du logement (32).
4. Véhicule automobile (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que la vitre supérieure (18) bloque longitudinalement une lamelle arrière (28)
dans une position couverte de l'habitacle (12), et en ce que son bord adjacent au
panneau inférieur (16) est articulé autour d'un axe transversal (54) pour permettre
à la vitre (18) de basculer vers l'arrière et libérer la lamelle arrière (28) pour
le passage de la position couverte à une position découverte de l'habitacle (12).
5. Véhicule automobile (10) selon la revendication 4, caractérisé en ce que les extrémités
opposées de l'axe transversal (50) d'articulation de la vitre supérieure sont reçues
dans une paire de troisièmes glissières (36) parallèles et opposées, qui sont parallèles
au deuxièmes glissières (31), et qui s'étendent vers l'intérieur du logement (32)
du panneau inférieur (16), pour permettre à la vitre supérieure (18) de coulisser
verticalement dans le logement (32) du panneau inférieur (16).
6. Véhicule automobile (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que le panneau inférieur (16) de la porte arrière est articulé par rapport à
la caisse autour d'un axe vertical (62) agencé le long d'un bord latéral (64) du panneau
(16).
7. Véhicule automobile (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce qu'il comporte des moyens motorisés pour assurer le coulissement des lamelles
(26, 28, 34) et de la vitre supérieure (18) de la porte arrière (14).
8. Véhicule automobile (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce qu'il comporte une logement supplémentaire qui est destiné recevoir les lamelles
(26, 28, 34) et qui est agencé à l'avant du toit (22) du véhicule (10).
9. Véhicule automobile (10) l'une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisé en
ce que les lamelles (26, 28, 34) coulissent au moins dans un plan parallèle à la vitre
arrière (18) en avant de celle-ci.
10. Véhicule automobile (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que le pavillon (24) s'étend sur toute la longueur du toit (22).