[0001] La présente invention est relative à une coiffe de veilleuse, notamment pour générateur
d'eau chaude fonctionnant au gaz.
[0002] Les générateurs d'eau chaude habituellement rencontrés comprennent, comme cela est
représenté schématiquement à la figure 1 en coupe longitudinale, un circuit eau froide
2, un circuit eau chaude 3, un échangeur de chaleur 4 interposé entre les circuits
eau froide 2 et eau chaude 3, un brûleur au gaz 5 destiné à apporter de la chaleur
à l'échangeur de chaleur 4 et qui possède une arrivée principale de gaz 6, le générateur
d'eau chaude comprenant en outre un dispositif 7 d'asservissement de l'admission du
gaz vers le brûleur 5 en fonction de la quantité d'eau chaude puisée.
[0003] Le brûleur 5 est égaiement muni d'une veilleuse 8 qui permet l'allumage des rampes
du brûleur lorsque de l'eau chaude doit être puisée. Comme le montre plus particulièrement
la figure 2, la veilleuse 8 comprend, de manière connue en soi, un corps support d'injecteur
de veilleuse 9 situé à l'extrémité d'un conduit secondaire de gaz 9a (figure 1) et
qui est surmonté d'une coiffe de veilleuse 10, une électrode d'allumage 11 étant située
sensiblement à l'aplomb de l'extrémité libre recourbée 12 de cette coiffe et un thermocouple
13 étant situé au voisinage de cette extrémité libre. L'électrode d'allumage 11 assure
l'allumage de la veilleuse 8 lors de la mise en route du générateur d'eau chaude 1.
[0004] Par ailleurs, la coiffe de veilleuse 10 comporte classiquement une partie de liaison
14 au générateur, une partie intermédiaire 15 de mélange du gaz de combustion à l'air
et une partie terminale 16 enveloppant la flamme de combustion du mélange. La partie
de liaison 14 est supportée de manière amovible par l'une des parties constitutives
du générateur, ici par exemple par le corps supportant l'injecteur de veilleuse 9,
de façon à être retirée et remise en place par un opérateur lors d'opérations de maintenance.
[0005] L'immobilisation de la partie de liaison 14 est obtenue au moyen de vis ou par l'ajout
d'un clip. L'opérateur doit donc utiliser des outils pour pouvoir dévisser la ou les
vis, ou retirer le clip, ce qui de plus est pénalisant en temps.
[0006] La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités en fournissant
une coiffe de veilleuse qui puisse être aisément et rapidement retirée et remise en
place par un opérateur et ce, sans nécessiter d'outil tout en assurant un très bon
positionnement de la coiffe par rapport au corps support d'injecteur de veilleuse
et au brûleur principal dont le gaz est enflammé par la flamme située au niveau de
la partie terminale 16 de cette coiffe.
[0007] A cet effet, selon l'invention, une coiffe de veilleuse du type précité, est essentiellement
caractérisée en ce que la partie de liaison comprend une bague fendue dans le sens
de sa hauteur et qui est déformable élastiquement, le périmètre de cette bague étant
augmenté lors de son retrait et de sa remise en place par l'opérateur à l'encontre
de l'élasticité de la bague, le maintien en position de ladite partie de liaison étant
assuré par resserrement élastique de la bague sur ladite partie constitutive du générateur,
en ce que la partie de liaison est venue de matière avec la partie intermédiaire sur
une partie de son périmètre, et en ce que la partie de liaison comprend des moyens
d'immobilisation angulaire et longitudinale par rapport à ladite partie constitutive
du générateur.
[0008] La coiffe de veilleuse suivant l'invention peut éventuellement comporter en outre
une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :
- la bague fendue possède au moins deux extrémités libres situées en vis à vis et comporte,
au voisinage de ses extrémités, des pattes permettant à l'opérateur d'augmenter le
périmètre de ladite partie de liaison lors de son retrait ou de sa remise en place
;
- lors du retrait ou de la remise en place de la bague, les pattes sont rapprochées
l'une de l'autre par l'opérateur par pincement ;
- l'une des deux extrémités de la bague est en forme de languette qui pénètre partiellement
dans l'autre des extrémités de la bague conformée en U ;
- la patte portée par l'extrémité conformée en U est évidée pour être traversée par
la patte portée par l'autre extrémité ;
- la bague est en outre fendue dans le sens de sa largeur de sorte qu'elle possède deux
fentes sensiblement perpendiculaires et quatre extrémités libres réparties en deux
ensembles dans lesquels les extrémités sont mutuellement en regard deux à deux, une
première patte étant portée par une extrémité de l'un desdits ensembles et une deuxième
patte étant portée par une extrémité de l'autre desdits ensembles ;
- les moyens d'immobilisation angulaire et longitudinale comprennent un orifice destiné
à venir s'emboîter sur un ergot porté par la partie constitutive du générateur ;
- la bague est un cylindre à section circulaire ouvert à ses extrémités, l'orifice de
positionnement débouchant radialement ;
- la partie constitutive du générateur est un corps support de l'injecteur de veilleuse
d'allumage du gaz qui est muni de l'ergot en une position permettant le repérage angulaire
de la coiffe après immobilisation ; et
- la partie constitutive du générateur est un injecteur de veilleuse d'allumage du gaz
qui est muni de l'ergot en une position permettant le repérage angulaire et longitudinal
de la coiffe après immobilisation.
[0009] Deux exemples de réalisation de l'invention vont maintenant être décrits en regard
des dessins annexés, sur lesquels :
- la figure 1 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un générateur d'eau chaude
dont la structure est classique ;
- la figure 2 est une vue en perspective d'une coiffe de veilleuse connue en soi et
montée dans le générateur d'eau chaude de la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue en perspective de la coiffe de veilleuse selon un premier
mode de réalisation de la présente invention ;
- la figure 4 est une vue de côté de la coiffe de la figure 3 montée sur un corps support
de l'injecteur de veilleuse vu en coupe longitudinale;
- la figure 5 est une vue en perspective de la coiffe de la figure 3 ;
- la figure 6 est une vue en coupe transversale selon la ligne VI-VI de la figure 5
; et
- la figure 7 est une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation de la coiffe
selon la présente invention.
[0010] La coiffe de veilleuse 20 selon la présente invention et représentée à la figure
3, comprend une partie de liaison 21 au générateur, qui est surmontée d'une partie
intermédiaire 22 de mélange du gaz de combustion à l'air, elle-même prolongée par
une partie terminale 23 enveloppant et "accrochant" la flamme de combustion du mélange.
La coiffe 20 est destinée à être montée sur un corps support 30 d'un injecteur de
veilleuse (représenté à la figure 4) dans un générateur d'eau chaude tel que décrit
aux figures 1 et 2.
[0011] La partie intermédiaire 22 est constituée d'une embase 24 ayant la forme d'une bague
continue à partir de laquelle se prolonge vers le haut et sur une partie de la circonférence
uniquement (environ la moitié du périmètre) une partie 25 en forme de cylindre ouvert
latéralement et convergent vers le haut. Le cylindre 25 est lui-même surmonté d'un
coude 26. L'ensemble définit une rampe ouverte sur la moitié de son périmètre.
[0012] La partie terminale 23 s'étend à partir du coude 26 et est définie successivement
par une partie conique divergente 27 puis par une partie d'extrémité 28 en forme de
"U" ouverte en direction de l'embase 24 de la partie intermédiaire 22.
[0013] L'ouverture de la partie intermédiaire 22 est destinée à permettre un mélange homogène
du gaz délivré par l'injecteur avec l'air environnant, qui est ensuite enflammé au
niveau de la partie terminale 23 servant de protège et "accroche" flamme.
[0014] Le diamètre de la bague 24 est sensiblement égal à celui du corps support de l'injecteur
30 (figure 4) sur lequel la coiffe 20 est destinée à être immobilisée. La hauteur
de cette bague 24 est faible par rapport à son diamètre.
[0015] La partie de liaison 21 est elle-même constituée d'une bague fendue 40 qui définit
un cylindre ouvert à ses deux extrémités. Le diamètre de cette bague 40 est sensiblement
égal à celui de l'embase 24 de la partie intermédiaire 22 et est de même axe que celle-ci
de manière à pouvoir être positionnée sur le corps support de l'injecteur 30 de la
veilleuse d'allumage.
[0016] La bague 40 est réalisée en une matière élastiquement déformable, telle que de l'acier
par exemple, et est venue de matière sur une partie de sa circonférence avec l'embase
24 de la partie intermédiaire 22. Cette bague 40 est par exemple venue de matière
sur un quart de sa circonférence, dans une zone décalée par rapport à l'ouverture
de la partie intermédiaire 22.
[0017] La bague 40, dans la mesure où elle est fendue, possède une fente verticale 41 qui
sépare deux extrémités libres 42 et 43 de cette bague 40.
[0018] Dans le premier mode de réalisation représenté aux figures 3 à 6, l'extrémité libre
42 a la forme d'une languette dont la hauteur est sensiblement inférieure à la hauteur
de la bague 40. Quant à l'extrémité libre 43, elle est de forme en "U" pour être complémentaire
à la languette de l'extrémité 42. L'extrémité libre 43 possède donc deux branches
44 et 45 qui délimitent une fenêtre 46 à l'intérieur de laquelle peut pénétrer la
languette de l'extrémité 42.
[0019] La languette de l'extrémité libre 42 se prolonge par une patte 47 recourbée radialement
vers l'extérieur de la bague 40 tandis que les deux branches 44 et 45 de l'extrémité
43 se prolongent, radialement et vers l'extérieur, par une patte 48 elle-même en forme
de "U" de sorte que la patte 47 de l'extrémité libre 42 peut traverser la patte 48.
[0020] Comme le montrent les figures 3 à 6, les extrémités libres 42 et 43 sont croisées
de sorte que l'extrémité 42 pénètre en permanence au moins partiellement dans la fenêtre
46 de l'extrémité libre 43. Ainsi, lorsqu'un opérateur appuie sur les pattes 47 et
48 de manière à les rapprocher l'une de l'autre, le diamètre de la bague 40 augmente
à l'encontre de l'élasticité de cette bague. Lors du relâchement de la force exercée
par l'opérateur, l'élasticité de la bague provoque le retour des extrémités 42 et
43 vers leur position initiale et la bague 40 retrouve son diamètre d'origine qui
correspond sensiblement au diamètre de l'injecteur 30.
[0021] Par ailleurs, la figure 5 montre qu'un orifice de positionnement 50 est ménagé à
mi-hauteur de la bague 40, en étant décalé d'environ 45° par rapport aux pattes 47
et 48. Cet orifice est destiné à être pénétré par un ergot (non représenté aux figures)
porté par le corps support de l'injecteur 30 de manière à positionner angulairement
et longitudinalement de façon précise la coiffe 20 sur le corps, afin que la partie
terminale 23 de la coiffe soit située au voisinage de l'extrémité de l'électrode d'allumage
11.
[0022] Lorsque l'opérateur désire mettre en place la coiffe 20 sur le corps support de l'injecteur
30, il appuie sur les pattes 47 et 48 pour les rapprocher l'une de l'autre et ainsi
augmenter le diamètre de la bague 40. Il insère ensuite la bague 40 sur le corps support
de l'injecteur 30 jusqu'à ce que l'ergot de ce corps support d'injecteur soit en vis-à-vis
de l'orifice de positionnement 50 de la bague 40. L'opérateur relâche alors son effort
sur les pattes 47 et 48 pour que la bague 40 reprenne son diamètre d'origine et enserre
élastiquement le corps support d'injecteur 30. La coiffe 20 est alors positionnée
de manière précise sur ce corps support d'injecteur pour que le gaz délivré par l'injecteur
puisse être enflammé par l'électrode d'allumage et que la flamme soit protégée et
"accrochée" par la partie d'extrémité 23.
[0023] Un deuxième mode de réalisation de la coiffe 20 est représenté à la figure 7. Ce
mode de réalisation diffère du précédent uniquement par la forme de la bague 40. Les
éléments constitutifs communs aux deux modes de réalisation porteront les mêmes références
numériques.
[0024] La bague 40 est non seulement fendue dans le sens vertical mais également dans le
sens horizontal de manière à posséder deux fentes 55 et 56 sensiblement perpendiculaires.
Ces deux fentes définissent quatre extrémités libres 57 à 60 formant deux ensembles
de deux extrémités 57, 58 d'une part et 59, 60 d'autre part. Dans chacun de ces ensembles,
les extrémités sont en regard deux à deux. La fente 56 définit un espace entre les
extrémités 58 et 60 d'une part, et 57 et 59 d'autre part de sorte que le mouvement
des extrémités 57, 58 est libre par rapport aux extrémités 59, 60.
[0025] L'extrémité libre 57 est plus longue que l'extrémité libre 59 située au-dessus d'elle
tandis que l'extrémité 58 est plus courte que l'extrémité libre 60 située au-dessus
de celle-ci. Ainsi, les deux extrémités 57 et 60 de chacun des ensembles d'extrémités
sont superposées sur une partie de leur longueur et sont terminées par des pattes
61 et 62 radiales tournées vers l'extérieur de la bague. Ces pattes 61 et 62 sont
décalées l'une par rapport à l'autre de sorte que toute action d'un opérateur tendant
à les rapprocher provoque une augmentation du diamètre de la bague 40.
[0026] La mise en place et le retrait sur et hors du corps support d'injecteur 30 de la
coiffe 20 s'effectuent comme dans le premier mode de réalisation.
1. Coiffe de veilleuse, notamment pour générateur d'eau chaude (1) fonctionnant au gaz,
comprenant une partie de liaison (21) au générateur, une partie intermédiaire (22)
de mélange du gaz de combustion à l'air et une partie terminale (23) enveloppant et
accrochant la flamme de combustion du mélange, la partie de liaison (21) étant supportée
de manière amovible par l'une des parties constitutives (30) du générateur (1) de
façon à être retirée et remise en place par un opérateur lors d'opérations de maintenance,
caractérisée en ce que la partie de liaison (21) comprend une bague fendue (40) dans
le sens de sa hauteur et qui est déformable élastiquement, le périmètre de cette bague
(40) étant augmenté lors de son retrait et de sa remise en place par l'opérateur à
l'encontre de l'élasticité de la bague (40), le maintien en position de ladite partie
de liaison (21) étant assuré par resserrement élastique de la bague (40) sur ladite
partie constitutive (30) du générateur (1), en ce que la partie de liaison (21) est
venue de matière avec la partie intermédiaire (22) sur une partie de son périmètre,
et en ce que la partie de liaison (21) comprend des moyens d'immobilisation angulaire
et longitudinal (50) par rapport à ladite partie constitutive (30) du générateur.
2. Coiffe de veilleuse selon la revendication 1, caractérisée en ce que la bague fendue
(40) possède au moins deux extrémités libres (42, 43) situées en vis à vis et comporte,
au voisinage de ses extrémités (42, 43), des pattes (47, 48) permettant à l'opérateur
d'augmenter le périmètre de ladite partie de liaison (21) lors de son retrait ou de
sa remise en place.
3. Coiffe de veilleuse selon la revendication 2, caractérisée en ce que lors du retrait
ou de la remise en place de la bague (40), les pattes (47, 48) sont rapprochées l'une
de l'autre par l'opérateur par pincement.
4. Coiffe de veilleuse selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'une (42) des
deux extrémités (42, 43) de la bague est en forme de languette qui pénètre partiellement
dans l'autre (43) des extrémités (42, 43) de la bague (40) conformée en U.
5. Coiffe de veilleuse selon la revendication 4, caractérisée en ce que la patte (48)
portée par l'extrémité (43) conformée en U est évidée pour être traversée par la patte
(47) portée par l'autre extrémité (42).
6. Coiffe de veilleuse selon la revendication 3, caractérisée en ce que la bague (40)
est en outre fendue dans le sens de sa largeur de sorte qu'elle possède deux fentes
(55, 56) sensiblement perpendiculaires et quatre extrémités libres (57 à 60) réparties
en deux ensembles dans lesquels les extrémités sont mutuellement en regard deux à
deux, une première patte (61) étant portée par une extrémité (57) de l'un desdits
ensembles et une deuxième patte (62) étant portée par une extrémité (60) de l'autre
desdits ensembles.
7. Coiffe de veilleuse selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée
en ce que les moyens d'immobilisation angulaire et longitudinale (50) comprennent
un orifice destiné à venir s'emboîter sur un ergot porté par la partie constitutive
(30) du générateur (1).
8. Coiffe de veilleuse selon la revendication 7, caractérisée en ce que la bague (40)
est un cylindre à section circulaire ouvert à ses extrémités, l'orifice de positionnement
(50) débouchant radialement.
9. Coiffe de veilleuse selon la revendication 8, caractérisée en ce que la partie constitutive
(30) du générateur (1) est un corps support d'un injecteur de veilleuse d'allumage
du gaz qui est muni de l'ergot en une position permettant le repérage angulaire de
la coiffe (20) après immobilisation.
10. Coiffe de veilleuse selon la revendication 8, caractérisée en ce que la partie constitutive
(30) du générateur (1) est un injecteur de veilleuse d'allumage du gaz qui est muni
de l'ergot en une position permettant le repérage angulaire de la coiffe (20) après
immobilisation.