(19)
(11) EP 0 994 204 A1

(12) EUROPEAN PATENT APPLICATION

(43) Date of publication:
19.04.2000 Bulletin 2000/16

(21) Application number: 99402471.9

(22) Date of filing: 08.10.1999
(51) International Patent Classification (IPC)7D01H 1/38
(84) Designated Contracting States:
AT BE CH CY DE DK ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE
Designated Extension States:
AL LT LV MK RO SI

(30) Priority: 12.10.1998 FR 9812742

(71) Applicant: N. SCHLUMBERGER & CIE
F-68500 Guebwiller (FR)

(72) Inventor:
  • The inventor has agreed to waive his entitlement to designation.

(74) Representative: Eidelsberg, Victor Albert 
20, rue Vignon
75009 Paris
75009 Paris (FR)

   


(54) Dispositif d'élimination du fil de sous-renvidage des broches sur un métier continu à filer ou à retordre


(57) Dispositif pour l'élimination du fil de sous-renvidage des broches 2 sur un métier continu à filer ou à retordre 1, ce métier comportant une multiplicité de broches alignées sur au moins une face du métier, ce dispositif comportant un couteau 9 porté par un support 14 et agencé pour couper le fil de sous-renvidage de chaque broche entre la bobine en cours de formation portée par cette broche et les spires de sous-renvidage formées sur la broche, au-dessous de la bobine, caractérisé en ce qu'il comporte au surplus des moyens mécaniques 15 portés par le support à un niveau en hauteur situé au-dessous de celui du couteau 9 et agencés pour venir en contact direct avec les spires de sous-renvidage, après la coupe du fil de sous-renvidage par le couteau et alors que la broche tourne pour la formation de la bobine en cours, pour déchiqueter ou au moins arracher ou détruire le fil des spires de sous-renvidage.




Description


[0001] La présente invention est relative aux métiers continus à filer ou à retordre et, dans ces métiers, elle concerne un dispositif pour l'élimination du fil de sous-renvidage des broches.

[0002] Dans un tel métier, qui comporte, sur au moins une face, une multiplicité de broches alignées, on forme des bobines de fil sur des supports qui sont chacun enfilés sur une broche verticale et qui tournent avec les broches. Lorsqu'une bobine est pleine, un dispositif particulier de guidage du fil de bobinage réalise sur la bobine quelques spires à large pas, puis le fil quitte la bobine pour être enroulé sur quelques spires serrées sur le corps lui-même de la broche, pour la création d'un bout de fil d'amorçage de la bobine suivante, en aval du dispositif de guidage du fil de bobinage. Cette partie de ce fil de bobinage qui est située entre la bobine pleine et le dispositif de guidage est dénommée dans la technique "fil de sous-renvidage".

[0003] Pour enlever ou déchausser la bobine pleine de sa broche vers le haut, on coupe ou on casse le fil de sous-renvidage, entre la bobine et les spires de sous-renvidage, ce qui sépare la bobine d'avec le fil de sous-renvidage et permet l'enlèvement de la bobine pleine. Lorsque celle-ci a été enlevée, on la remplace par un tube vide qui est enfoncé à force sur la broche, puis on procède au bobinage sur ce nouveau tube, pour la formation d'une autre bobine, les spires serrées de sous-renvidage exerçant une action de retenue par friction du fil qui est tiré par le dispositif de guidage pour la formation des premières spires de bobinage sur ce nouveau tube. Après la formation d'un nombre suffisant de spires sur ce tube, le fil est tenu par friction sur le tube, de sorte que le fil de sous-renvidage, constitué par la longueur de fil formée par les spires serrées de sous-renvidage et la partie de fil reliant ces dernières spires à la bobine en cours de formation, devient inutile. Au surplus, ce fil de sous-renvidage doit être séparé de la bobine en cours de formation, avant la fin de la formation de cette bobine, pour que celle-ci puisse être enlevée quand elle sera pleine.

[0004] Il est devenu de pratique courante, comme cela est décrit par exemple dans le brevet français 2.686.906, de procéder systématiquement, peu après le début de la formation d'une bobine, à la coupe, à l'aide d'un couteau, du fil de sous-renvidage entre les spires de sous-renvidage et la bobine en cours de formation, puis d'éliminer par aspiration le fil des spires de sous-renvidage, de sorte que, sous la bobine en cours de formation, la broche est exempte de tout fil de sous-renvidage, et ce jusqu'à ce qu'elle reçoive à nouveau un fil de sous-renvidage à la fin de la formation de la bobine en cours.

[0005] Normalement, le fil de sous-renvidage doit être enlevé par aspiration immédiatement après la coupe, du fait qu'une buse d'aspiration aspire le brin mort avant de ce fil pour dévider les spires de sous-renvidage jusqu'à leur élimination totale. Toutefois, il peut arriver que la buse ne capte pas ce brin mort avant, ou encore que les spires s'enchevêtrent, ce qui empêche l'élimination du fil de sous-renvidage.

[0006] Pour remédier à cet inconvénient, le brevet ci-dessus propose de prévoir, au-dessous du niveau du couteau et en aval de celui-ci, une brosse qui est agencée pour venir en contact direct avec les spires de sous-renvidage et pour éliminer celle-ci.

[0007] Cette brosse est efficace et donne de bons résultats, mais, bien que cela soit extrêmement rare, il peut arriver qu'elle soit insuffisante pour éliminer ces spires.

[0008] L'invention a pour but de perfectionner cette technique d'enlèvement des spires de sous-renvidage, en donnant toute certitude que les spires de sous-renvidage sont éliminées, dans le cas où le fil de sous-renvidage n'a pas déjà été éliminé immédiatement après la coupe par l'action de la buse d'aspiration, si celle-ci existe.

[0009] A cet effet, le dispositif selon l'invention, comportant un couteau porté par un support et agencé pour couper le fil de sous-renvidage de chaque broche entre la bobine en cours de formation portée par cette broche et les spires de sous-renvidage formées sur la broche, au-dessous de la bobine, est caractérisé en ce qu'il comporte au surplus des moyens mécaniques portés par le support à un niveau en hauteur situé au-dessous de celui du couteau et agencés pour venir en contact direct avec les spires de sous-renvidage après la coupe du fil de sous-renvidage par le couteau et alors que la broche tourne pour la formation de la bobine en cours, pour déchiqueter ou au moins arracher ou détruire le fil des spires de sous-renvidage.

[0010] Ainsi, dans le dispositif selon l'invention, si le fil de sous-renvidage n'a pas été aspiré, et donc éliminé, immédiatement après la coupe par la buse d'aspiration, si celle-ci existe, on est assuré de l'élimination effective du fil de sous-renvidage grâce à l'action mécanique énergique de déchiquetage ou d'arrachement du fil de sous-renvidage.

[0011] En général, on fait comporter au dispositif la buse d'aspiration ci-dessus, qui est portée par le support au voisinage du couteau et qui est reliée à une source d'aspiration ; dans ce cas, cette buse d'aspiration peut évacuer le fil de sous-renvidage immédiatement après la coupe de celui-ci.

[0012] Suivant une caractéristique avantageuse de l'invention, on prévoit des moyens pneumatiques pour débarrasser lesdits moyens mécaniques du fil de sous-renvidage ou des fragments de fil de sous-renvidage qu'ils ont prélevés sur la broche. Ces moyens pneumatiques comportent avantageusement une buse de soufflage d'air comprimé pour débourrer les moyens mécaniques et projeter le fil de sous-renvidage ou les fragments de fil de sous-renvidage vers un orifice d'aspiration. Cet orifice d'aspiration est avantageusement constitué par l'ouverture d'entrée de la buse d'aspiration. Dans ce cas, cette buse d'aspiration aspire et élimine le fil de sous-renvidage, soit directement et immédiatement après la coupe, soit indirectement en recevant le fil de sous-renvidage ou les fragments de ce fil qui ont été chassés des moyens mécaniques par la buse de soufflage.

[0013] Dans cet agencement, les moyens mécaniques sont situés entre la buse de soufflage et la buse d'aspiration, et la buse de soufflage est orientée vers les moyens mécaniques et vers la buse d'aspiration.

[0014] Suivant un mode de réalisation préféré, les moyens mécaniques comportent une pluralité de dents formant une griffe. Par exemple, les dents sont réparties suivant des rangées et des colonnes, radialement et axialement par rapport à la broche. De préférence également, les dents sont inclinées suivant une direction favorisant leur action de déchiquetage, d'arrachement ou de destruction du fil des spires de sous-renvidage, vers l'arrière en considérant le sens de rotation de la broche.

[0015] En variante, ces moyens mécaniques peuvent comporter une surface active rugueuse, râpeuse, à aspérités ou abrasive.

[0016] Suivant une caractéristique avantageuse, les moyens mécaniques sont mobiles sur leur support, radialement par rapport à la broche, et ils sont portés par un coulisseau, un ressort le sollicitant vers la broche pour définir la position radiale relative des moyens mécaniques et de la broche par appui direct contre sur celle-ci d'un patin porté par le coulisseau.

[0017] Avantageusement, le couteau, les moyens mécaniques et leurs éléments associés sont montés de manière réversible sur le support, pour l'adaptation du dispositif aux deux sens de rotation possibles des broches selon le sens de la torsion du fil de bobinage.

[0018] Dans une version mobile du dispositif, le couteau, les moyens mécaniques et leurs éléments associés sont portés par un chariot de service qui est mobile en va-et-vient le long du métier pour passer devant les broches, suivant une course active de coupe et d'enlèvement du fil de sous-renvidage dans un sens, et suivant une course inactive de retour dans l'autre sens.

[0019] Dans cette version mobile, les moyens mécaniques peuvent être situés en aval, ou en arrière, du couteau en considérant le sens de la course active.

[0020] Dans une version manuelle du dispositif, le couteau, les moyens mécaniques et leurs éléments associés sont portés par un outil à main propre à être amené sélectivement en position active prédéterminée devant chaque broche pour l'exécution simultanée de la coupe du fil de sous-renvidage par le couteau et l'élimination de celui-ci par les moyens mécaniques, ces derniers étant situés immédiatement au-dessous du couteau.

[0021] Dans cette version manuelle, on prévoit avantageusement des moyens détrompeurs pour la mise en place de l'outil à main, sans erreur possible, en position active devant la broche, ces moyens comportant par exemple un système à ergots et logements de positionnement.

[0022] On comprendra bien l'invention à la lecture du complément de description qui va suivre et en référence aux dessins annexés qui font partie de la description et dans lesquels :

Fig. 1 est une vue latérale schématique et partielle d'un métier continu équipé du dispositif selon l'invention dans sa version automatique dans le cas d'un fil de torsion Z ;

Fig. 2 est une vue schématique en plan du métier de la Fig. 1, après rotation à 90° dans le sens horaire ;

Fig. 3 est une vue latérale schématique montrant le dispositif des Figs. 1 et 2 dans la phase d'élimination des spires de sous-renvidage par les moyens mécaniques ;

Figs 4 et 5 montrent schématiquement en plan les deux phases opératoires principales du dispositif automatique des Figs. 1 à 3 ;

Figs. 6 et 7 sont des vues analogues aux Figs. 4 et 5 pour un fil de torsion S ;

Fig. 8 est une vue schématique en plan montrant un métier continu équipé du dispositif selon l'invention dans sa version manuelle, dans le cas d'un fil de torsion Z ; et

Fig. 9 est une vue analogue à la Fig. 8 pour un fil de torsion S.



[0023] On décrira tout d'abord les caractéristiques communes aux deux versions, automatique et manuelle, du dispositif selon l'invention.

[0024] On a schématiquement et partiellement représenté sur les dessins un métier continu à filer ou à retordre 1 qui comporte, sur au moins une face, une multiplicité de broches verticales 2 entraînées chacune en rotation autour de leur axe par une transmission à friction du type comportant une courroie (non représentée) coopérant avec une poulie 3 solidaire coaxialement de la partie inférieure de chaque broche respective 2.

[0025] Les broches 2 sont portées par un bâti fixe 4.

[0026] Chaque broche 2 est destinée à recevoir par le haut un support ou tube (non représenté) sur lequel est formée une bobine de fil.

[0027] Les différentes phases de formation d'une bobine sur une broche 2 sont bien connues dans la technique et, à ce sujet, on pourra se référer au brevet ci-dessus.

[0028] On indiquera ici seulement que, à la fin de la formation d'une bobine, on exécute une opération de sous-renvidage qui consiste à faire descendre rapidement la latte anneaux-curseur (non représentée) de la partie haute de la bobine jusqu'au corps de la broche (sous la bobine), la broche continuant de tourner. Lorsque la latte rencontre sa butée basse, elle cesse son mouvement vertical, et la broche continue sa rotation quelques tours pour réaliser le fil de sous-renvidage. D'une part, on réalise sur la bobine elle-même quelques spires de large pas et, d'autre part, on forme ensuite directement sur le corps de la broche, au-dessous de la bobine formée et au-dessus de la poulie 3, sur une zone rugueuse 2a, quelques spires 5 serrées, au-delà desquelles le fil de bobinage 6 remonte vers sa source. La longueur du fil de bobinage 6 qui est située entre la bobine pleine et un dispositif (non représenté) de guidage du fil situé en amont des spires 5 est dénommée "fil de sous-renvidage". Lors de l'enlèvement ou déchaussement de la bobine pleine par le haut, le fil de bobinage 6 est cassé, de manière également connue, au niveau d'une collerette radiale 7 située entre la bobine et les spires de sous-renvidage 5, du fait de l'action de retenue du fil exercée par les spires serrées 5, elles-mêmes retenues par friction par la surface rugueuse de la zone 2a.

[0029] Après l'enlèvement de la bobine pleine, le fil de sous-renvidage présent sur la broche 2 se termine donc, d'un côté des spires 5, par un brin mort 8 tandis que, de l'autre côté des spires, il est relié à la source de fil de bobinage en traversant le dispositif de guidage.

[0030] Après la mise en place sur la broche 2 d'un tube pour la formation d'une nouvelle bobine, le fil de bobinage 6, à l'opposé du brin mort 8, est bobiné sur ce tube. Pendant la formation des premières spires sur ce tube, les spires serrées de sous-renvidage 5 exercent par friction une action de retenue suffisante pour que le fil de bobinage se dévide de sa source.

[0031] Après la formation de quelques spires sur le tube, l'action de retenue par friction exercée par ces premières spires est suffisante pour retenir le fil sur le tube, c'est-à-dire pour lui éviter de glisser sur celui-ci, de sorte que, comme indiqué précédemment, les spires de sous-renvidage 5 deviennent inutiles. Ainsi, avant la fin de la formation de la bobine en cours, il est prévu d'interrompre le fil de bobinage 6 entre les spires de sous-renvidage et la bobine elle-même, en vue de l'enlèvement des spires de sous-renvidage.

[0032] Cette interruption du fil de bobinage est exécutée, de manière connue, par un couteau 9 qui est situé, en hauteur, au-dessus de la collerette 7 de casse du fil et au-dessous d'une collerette supérieure 10 dont la fonction, conjointement avec la collerette inférieure 7, est d'écarter radialement le fil 6 du corps de la broche 2 pour présenter le fil au couteau 9. Sur la Fig. 1, on a représenté l'état du fil de bobinage 6, entre les spires de sous-renvidage 5 et la bobine en cours de formation, immédiatement avant la coupe. Lorsque cette coupe a été exécutée, comme montré sur la Fig. 3, les spires de sous-renvidage 5 sont donc bordées, d'un côté, par le brin mort 8 résultant de la casse du fil au niveau de la collerette 7 lors de l'enlèvement de la bobine pleine précédente et, de l'autre côté, par un brin mort 11 résultant de la coupe qui vient d'être exécutée.

[0033] Après cette coupe, et alors que la nouvelle bobine est en cours de formation sur la broche 2, le fil de sous-renvidage, présent à la partie inférieure de la broche et constitué par les deux brins morts 8 et 11 et les spires 5, est physiquement indépendant du fil présent sur cette bobine et doit être éliminé avant la fin de la formation de cette bobine, c'est-à-dire avant la formation d'une nouvelle série de spires de sous-renvidage qui termine le cycle de formation de la bobine.

[0034] Cette élimination du fil de sous-renvidage peut se faire, d'une première façon, directement par aspiration dans une buse 12 qui est située au voisinage immédiat de l'extrémité libre du couteau 9 et qui est reliée à une source d'aspiration (non représentée) par un canal 13 qui est ménagé dans le support 14 du couteau. Dans la pratique, comme montré notamment sur la Fig. 2, le couteau 9 peut être monté à l'intérieur de la buse d'aspiration 12 et du canal 13 pour ne faire saillie du support 14 que par son extrémité de coupe.

[0035] L'élimination du fil de sous-renvidage immédiatement après la coupe peut intervenir du fait que la buse 12 aspire à l'intérieur du canal 13 l'un des deux brins morts 8 et 11 du fil de sous-renvidage. Après la coupe, du fait que la broche 2 tourne pour la formation de la bobine en cours, les deux brins morts 8 et 11 passent chacun de manière répétée devant la buse d'aspiration 12. En considérant le sens de rotation de la broche 2, le brin mort 8 constitue l'extrémité avant du fil de sous-renvidage, tandis que le brin mort 11 constitue l'extrémité arrière. Dès lors, en raison du sens de bobinage des spires de sous-renvidage 5 directement sur la broche, le brin mort arrière 11 ne peut pas être aspiré dans le canal 13 avec une force suffisante de traction pour vaincre les frottements qui s'exercent entre les spires et la broche ; par ailleurs, ces mêmes frottements agissant sur les spires 5 exercent sur le brin mort 11 une traction qui sollicite celui-ci à sortir de la buse. Il s'ensuit que le brin mort 11, entraîné en rotation par la broche, quitte la buse d'aspiration, si toutefois il y a pénétré. Dans la pratique, le brin mort 11 reste plaqué contre la broche et, au passage devant la buse, il se décolle légèrement de la broche mais sans y pénétrer, et ce en raison du sens de rotation de la broche, du sens de bobinage des spires 5 et des frottements entre la broche et les spires 5. En revanche, dès que le brin mort avant 8 passe devant la buse d'aspiration 12, le sens de rotation de la broche 2 et le sens de bobinage des spires 5 sur la broche font que le fil de sous-renvidage est aspiré très rapidement dans la buse 12 et le canal 13, ce qui s'accompagne d'un dévidage sans glissement et par conséquent sans frottement du fil des spires. Ainsi, dans la grande majorité des cas, le fil de sous-renvidage est éliminé par aspiration immédiatement après la coupe, sur son brin mort avant 8.

[0036] Toutefois, il peut arriver que cette élimination par aspiration ne se produise pas, par exemple si le brin mort avant 8 ne passe pas devant la buse 12 ou est trop court pour être aspiré, ou bien si le fil de sous-renvidage se dévide partiellement de lui-même sans venir en regard de la buse 12, ou encore si les spires 5 s'enchevêtrent et exercent ainsi une résistance suffisante pour vaincre la force d'aspiration exercée sur le fil.

[0037] Pour tenir compte de ce risque, et pour assurer en toute certitude l'élimination du fil de sous-renvidage avant la fin de la formation de la bobine en cours, il est prévu, selon l'invention, des moyens mécaniques 15 qui sont portés par le support 14 à un niveau situé au-dessous de celui du couteau 9 et qui sont agencés pour venir en contact avec les spires de sous-renvidage, après la coupe du fil de sous-renvidage par le couteau et alors que la broche 2 tourne pour la formation de la bobine en cours, de manière à déchiqueter ou au moins arracher ou détruire le fil des spires de sous-renvidage.

[0038] Ces moyens mécaniques comportent par exemple un organe à surface rugueuse, râpeuse, à aspérités ou abrasive. Toutefois, suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, ces moyens mécaniques comportent, comme montré sur les dessins, une pluralité de dents 16 qui constituent une griffe. Les dents sont de préférence réparties suivant des rangées et des colonnes, radialement et axialement par rapport à la broche. Elles peuvent également être décalées mutuellement d'une demi-dent par exemple.

[0039] De préférence, les dents 16 sont inclinées suivant une direction qui favorise leur action d'arrachement, de déchiquetage ou de destruction du fil des spires de sous-renvidage. En considérant le sens de rotation des broches, la direction d'inclinaison des dents 16 se fait vers l'arrière, de leur pied vers leur pointe.

[0040] Dans les deux modes de réalisation du dispositif selon l'invention, on prévoit avantageusement des moyens pneumatiques pour débarrasser les dents 16 du fil de sous-renvidage ou des fragments de fil de sous-renvidage qu'elles ont prélevées par arrachement ou analogue sur la broche.

[0041] On décrira maintenant, en référence aux Figs. 1 à 5, un premier mode de réalisation du dispositif selon l'invention dans une version mobile.

[0042] Dans cette version mobile, le couteau 9, les moyens mécaniques 15 et leurs éléments associés, notamment la buse d'aspiration 12, le canal d'aspiration 13 et les moyens pneumatiques 17, sont portés par une platine 14, elle-même portée par un chariot de service 18 qui est mobile en va-et-vient le long du métier pour passer devant les broches 2, suivant une course active représentée par la flèche A, dans un sens, pour la coupe et l'enlèvement du fil de sous-renvidage, et suivant une course inactive de retour, dans l'autre sens.

[0043] Le chariot de service 18 est porté et guidé par le bâti 4 du métier qui, à cet effet, comporte un rail inférieur avant 19, de part et d'autre duquel roulent des galets 20 portés par le chariot et d'axe vertical, et un rail supérieur arrière 21, de part et d'autre duquel roulent des galets 22 portés également par le chariot 18 et d'axe horizontal, transversal à la direction longitudinale du métier. Par exemple, les rails 19 et 21 ont une section droite circulaire, et les galets 20 et 22 présentent une gorge dans laquelle vient se loger partiellement le rail associé. Le chariot 18 est préférentiellement déplacé manuellement par l'opérateur de la machine mais peut également être entraîné par exemple par un moteur fixe ou embarqué, comme décrit dans le brevet ci-dessus.

[0044] Comme on le voit sur les Figs. 2, 4 et 5, les moyens mécaniques 15 sont situés en aval, c'est-à-dire en arrière, du couteau 9 en considérant le sens de la course active A. Ainsi, dans cette version mobile, le chariot de service 18, en passant devant une broche, exécute d'abord la coupe du fil entre les spires de sous-renvidage et la bobine en cours de formation puis, par les moyens mécaniques 15, l'enlèvement des spires de sous-renvidage.

[0045] Dans cette version mobile, du fait que les moyens mécaniques 15 sont situés en arrière du couteau 9, ils sont hors d'action de la buse d'aspiration 12. C'est pourquoi on fait comporter aux moyens pneumatiques 17 une buse 23 de soufflage d'air comprimé pour débourrer les moyens mécaniques 15 et projeter le fil de sous-renvidage ou les fragments de ce fil, qui ont été prélevés sur la broche 2, vers l'orifice d'aspiration de la buse 12. La buse de soufflage 23 est orientée vers les moyens mécaniques 15 et vers la buse d'aspiration 12, et elle est située en arrière des moyens mécaniques 15, en considérant le sens de la course active A, c'est-à-dire que les moyens mécaniques 15 sont situés entre la buse de soufflage 23 et la buse d'aspiration 12.

[0046] Les moyens mécaniques 15 sont mobiles sur leur support 14, radialement par rapport à la broche, et ils sont portés directement par un coulisseau 24 coopérant avec un ressort 25 le sollicitant vers la broche, c'est-à-dire vers l'extérieur. Sur sa face inférieure, le coulisseau 24 porte de manière fixe un patin 26 en saillie vers les broches 2. Au moins sur sa face avant 27, qui est située dans un plan vertical longitudinal, le patin 26 est en une matière de frottement résistant à l'usure.

[0047] La face avant 27 est destinée à venir en contact direct avec la broche 2, au-dessous de la zone 2a des spires 5. Cette face avant sert de surface de référence pour définir la position radiale relative de la broche 2 et des moyens mécaniques 15. L'extrémité libre de ces derniers est située en retrait par rapport à la face avant 27, d'une distance prédéterminée avec précision, bien que cette distance puisse être réglée. Par exemple, cette distance de retrait est de l'ordre de 0,4 mm.

[0048] La position sortie de repos du patin 26 est définie par des butées (non représentées) agissant entre le coulisseau 24 et la platine 14. Pour cette position, la face avant 27 du patin se trouve au-delà d'un plan vertical longitudinal tangent aux broches 2 du côté du chariot 18.

[0049] En fonctionnement, lorsque le couteau 9 a exécuté la coupe, de la manière décrite précédemment, le chariot 18 l'entraîne au-delà de la broche concernée et rapproche les moyens mécaniques 15 de cette broche.

[0050] La face avant 27 du patin est bordée, de chaque côté, par une rampe 28 destinée à venir en contact avec la broche et à faire reculer le patin 26, contre l'action du ressort 25, jusqu'à ce que la face avant du patin vienne en contact avec la broche. Pendant tout le passage de la face avant 27 du patin devant la broche 2, le ressort 25 maintient le patin contre la broche, de sorte que, pendant cette phase, les moyens mécaniques 15 se maintiennent à une faible distance de la broche 2, par exemple 0,4 mm, pour déchiqueter, arracher ou détruire les spires de sous-renvidage.

[0051] Avant, pendant et après l'action d'élimination par les moyens mécaniques 15, la buse de soufflage 23 projette violemment de l'air comprimé sur ceux-ci, en les débarrassant du fil ou des fragments de fil de sous-renvidage qu'ils ont prélevés, ou qu'ils sont en train de prélever, sur la broche 2. Ce fil ou ces fragments de fil sont ensuite transportés par ce même écoulement d'air vers l'orifice d'entrée de la buse d'aspiration 12 pour être éliminés à l'extérieur à travers le canal 13.

[0052] Pendant un cycle aller-retour du chariot 18, le couteau 9 coupe tous les fils qui se présentent devant lui. Si le fil de sous-renvidage n'est pas éliminé immédiatement après la coupe par simple dévidage des spires 5, il l'est normalement dès la première action des moyens mécaniques 15. A défaut, on peut opérer plusieurs cycles aller-retour au courant de la formation de la bobine pour assurer une bonne élimination des spires 15. Il peut être éliminé lors de la course de retour du chariot, bien que, dans le cas des dents 16 orientées sélectivement, l'action de celles-ci soit plus faible que lors de la course aller A. A défaut encore, ce fil de sous-renvidage, avec celui qui a été formé sur lui, est éliminé lors de la course aller suivante.

[0053] Bien entendu, on pourrait agencer de manière différente le système pneumatique constitué par la buse d'aspiration 12, le canal d'aspiration 13 et la buse de soufflage 23. Par exemple, la buse d'aspiration 12 pourrait être reculée pour se situer au niveau des moyens mécaniques 15, ou bien on pourrait prévoir une buse d'aspiration additionnelle dans cette position. Il serait par exemple également possible, tout en conservant la buse d'aspiration 12 au niveau du couteau 9, de supprimer les moyens pneumatiques 17 et de les remplacer, au moins à une extrémité du métier, par une brosse tournante, éventuellement associée à une buse d'aspiration.

[0054] On notera toutefois que la combinaison des dents inclinées 16, de la buse de soufflage 23 et de la buse d'aspiration 12, avec son canal 13, est particulièrement intéressante car l'air circule le long des dents de leur pied vers leur pointe, ce qui assure un bon nettoyage des dents, et la buse 12 permet d'évacuer le fil de sous-renvidage soit immédiatement après la coupe, soit ultérieurement.

[0055] On sait que, suivant le sens de la torsion du fil de bobinage, les broches 2 doivent tourner dans un sens ou dans l'autre. Dans l'exemple de réalisation des Figs. 1 à 5, il s'agit d'un fil de torsion Z et, par conséquent, les broches 2 tournent dans le sens horaire B, en vue axiale du côté de leur extrémité libre ; la course active A du chariot 18 se fait de la gauche vers la droite, en considérant le métier de face, comme montré par les flèches.

[0056] Au contraire, comme représenté schématiquement sur les Figs. 6 et 7, dans le cas d'un fil de torsion S, et suivant la même convention d'observation que précédemment, les broches 2 tournent dans le sens anti-horaire C et, pour sa course active A, le chariot se déplace de la droite vers la gauche.

[0057] Pour l'adaptation à ces deux modes de fonctionnement, le dispositif selon l'invention est conçu pour que le couteau 9, les moyens mécaniques 15 et leurs éléments associés puissent être montés de manière réversible sur leur support. Cela peut se faire de diverses manières. Par exemple, il peut exister deux platines 14 symétriques par rapport à un plan vertical transversal du chariot 18, l'une ou l'autre de ces platines étant mise en place suivant le mode de fonctionnement, l'une étant adaptée à la torsion S et l'autre à la torsion Z. En revanche, il peut exister un seul couteau 9, un seul coulisseau 24 et des moyens mécaniques 15 uniques ; les moyens mécaniques 15 peuvent être montés dans une position ou dans la position inverse sur le coulisseau 24.

[0058] On décrira maintenant, en référence à la Fig. 8, un mode de réalisation préféré de la version manuelle du dispositif selon l'invention dans le cas d'un fil de torsion Z.

[0059] Dans ce cas, il n'existe pas de chariot de service, et c'est l'opérateur qui, à l'aide d'un outil à main 29, exécute broche par broche la coupe du fil de sous-renvidage et son élimination.

[0060] L'outil à main 29 comporte un corps 30 muni d'une poignée 31. En partie haute, le corps 30 porte le couteau 9. Un canal d'aspiration 13 est ménagé dans le corps 30 et la poignée 31 et il aboutit à l'avant par une buse ou orifice d'aspiration 12 dans la zone du couteau 9, celui-ci étant par exemple partiellement logé dans le canal 13.

[0061] Au-dessous du couteau 9, le corps 30 porte le coulisseau 24. A son tour, le coulisseau 24, rappelé vers l'extérieur par le ressort 25, porte les moyens 15 d'élimination du fil de sous-renvidage et, en partie basse, le patin 26 qui présente une face avant 27 d'appui sur la broche, cet ensemble étant agencé de manière identique ou similaire à celle qui a été décrite en référence aux Figs. 1 à 7. Toutefois, en variante, on peut prévoir que le patin 26 vient en contact avec la broche 2 non pas par sa face avant 27, mais par deux galets 32, cette variante étant également applicable aux dispositifs des Figs. 1 à 7.

[0062] Dans la version manuelle de la Fig. 8, du fait que, en position active, l'outil à main 29 est fixe par rapport à l'axe de la broche, les moyens mécaniques 15 sont situés immédiatement au-dessous du couteau 9, de manière à venir agir sur les spires de sous-renvidage.

[0063] En fonctionnement, le fil de bobinage est coupé par le couteau 9 quasi immédiatement, après au plus un tour de la broche. Simultanément et postérieurement à cette coupe, les moyens mécaniques 15 agissent sur les spires de sous-renvidage pour les déchiqueter, les arracher, les détruire ou, d'une manière générale, les éliminer. Cette élimination se déroule comme précédemment décrit en référence aux Figs. 1 à 7.

[0064] De manière non représentée, on peut prévoir une buse de soufflage disposée sous les moyens mécaniques 15 et orientée verticalement vers le haut, pour nettoyer les moyens mécaniques 15, en particulier dans le cas où ceux-ci comportent des dents, et diriger le fil ou les fragments de fil de sous-renvidage vers la buse d'aspiration 12. Toutefois, dans cette version manuelle simple, on se dispense en général d'une telle buse de soufflage, les moyens mécaniques 15 étant nettoyés à la main, par exemple à l'aide d'une brosse, lorsque l'outil a été séparé du métier, ce nettoyage se faisant après une ou plusieurs opérations d'élimination du fil de sous-renvidage.

[0065] L'outil à main 29 et le bâti 4 du métier portent des moyens de positionnement de l'outil par rapport au métier. Ces moyens sont par exemple constitués par des ergots 33, portés par le corps 30 de l'outil à main, qui coopèrent avec des logements 34 ménagés dans le bâti 4 du métier. De préférence, ces moyens de positionnement sont du type détrompeur pour que la mise en place de l'outil 29 sur le bâti 4, en position active de coupe du fil de bobinage et d'élimination du fil de sous-renvidage, se fasse sans erreur possible.

[0066] On a représenté sur la Fig. 9 une variante de montage de la version manuelle du dispositif selon l'invention, adaptée au cas d'un fil de torsion S.

[0067] Dans ce cas, la broche 2 tourne dans le sens anti-horaire C, opposé au sens horaire B de la Fig. 8 dans le cas d'une torsion Z.

[0068] De manière similaire à ce qui a été décrit pour la version automatique, le couteau 9 et les moyens mécaniques 15 de la Fig. 9 sont montés sur le corps 30 de l'outil à main en étant orientés vers la gauche, tandis que, sur la Fig. 8, ils sont montés en étant orientés vers la droite.

[0069] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été décrits ; on pourrait au contraire concevoir diverses variantes sans sortir pour autant de son cadre, notamment en ce qui concerne la structure des moyens mécaniques 15 d'élimination du fil de sous-renvidage et en ce qui concerne l'agencement des moyens pneumatiques agissant par aspiration et/ou soufflage.


Revendications

1. Dispositif pour l'élimination du fil de sous-renvidage des broches (2) sur un métier continu à filer ou à retordre (1), ce métier comportant une multiplicité de broches alignées sur au moins une face du métier, ce dispositif comportant un couteau (9) porté par un support (14, 29) et agencé pour couper le fil de sous-renvidage de chaque broche entre la bobine en cours de formation portée par cette broche et les spires de sous-renvidage (5) formées sur la broche, au-dessous de la bobine ; et des moyens mécaniques (15) portés par le support à un niveau en hauteur situé au-dessous de celui du couteau (9) et agencés pour venir en contact direct avec les spires de sous-renvidage, après la coupe du fil de sous-renvidage par le couteau et alors que la broche tourne pour la formation de la bobine en cours, pour déchiqueter ou au moins arracher ou détruire le fil des spires de sous-renvidage, caractérisé en ce que les moyens mécaniques (15) sont mobiles radialement par rapport à la broche en étant portés directement par un coulisseau (24), le coulisseau (24) portant de manière fixe un patin (26) dont une face (27) avant est destinée à venir en contact avec la broche (2), cette face (27) avant définissant la position radiale relative de la broche (2) et des moyens mécaniques (15).
 
2. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est prévu un ressort (25) sollicitant le coulisseau (24) vers la broche (2).
 
3. Dispositif suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le patin (26) tait saillie du coulisseau (24), en direction de la broche (2).
 
4. Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le patin (26) est en un matériau de frottement résistant à l'usure.
 
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que le patin (26) vient en contact avec la broche non pas par sa face avant (27) mais par deux galets (32).
 
6. Dispositif suivant l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une buse d'aspiration (12) portée par le support, au voisinage du couteau, et reliée à une source d'aspiration pour pouvoir, le cas échéant, évacuer le fil de sous-renvidage immédiatement après la coupe de celui-ci.
 
7. Dispositif suivant l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens pneumatiques (17) pour débarrasser lesdits moyens mécaniques (15) du fil de sous-renvidage ou des fragments du fil de sous-renvidage qu'ils ont prélevés sur la broche.
 
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens pneumatiques (17) comportent une buse (23) de soufflage d'air comprimé pour débourrer les moyens mécaniques et projeter le fil de sous-renvidage ou les fragments de fil de sous-renvidage vers un orifice d'aspiration.
 
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens mécaniques (15) sont situés entre la buse de soufflage (23) et la buse d'aspiration (12), et la buse de soufflage est orientée vers les moyens mécaniques et vers la buse d'aspiration.
 
10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que les moyens mécaniques appartiennent au groupe constitué par une pluralité de dents (16) formant une griffe et un organe à surface active rugueuse, râpeuse, à aspérités ou abrasive.
 
11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que les dents (16) sont réparties suivant des rangées et des colonnes, radialement et axialement par rapport à la broche.
 
12. Dispositif selon l'une des revendications 10 et 11, caractérisé en ce que les dents sont inclinées suivant une direction favorisant leur action de déchiquetage, d'arrachement ou de destruction du fil des spires de sous-renvidage, vers l'arrière en considérant le sens de rotation de la broche.
 
13. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 12, caracterisé en ce que le couteau, les moyens mécaniques et leurs éléments associés sont montés de manière reversible sur le support, pour l'adaptation du dispositif aux deux sens de rotation (B, C) possibles des broches selon le sens de la torsion du fil de bobinage.
 
14. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que, dans une version mobile, le couteau, les moyens mécaniques et leurs éléments associés sont portés par un chariot de service (18) qui est mobile en va-et-vient le long du métier pour passer devant les broches, suivant une course active (A) de coupe et d'enlèvement du fil de sous-renvidage dans un sens, et suivant une course inactive de retour dans l'autre sens.
 
15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que le chariot de service (18) est déplacé manuellement par l'opérateur de la machine mais ne peut également être entraîné par exemple par un moteur fixe ou embarqué.
 
16. Dispositif selon la revendication 14 ou 15, caractérisé en ce que les moyens mécaniques (15) sont situés en aval, ou en arrière, du couteau (9) en considérant le sens de la course active (A).
 
17. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que, dans une version manuelle, le couteau, les moyens mécaniques et leurs éléments associés sont portés par un outil à main (29) propre à être amené sélectivement en position active prédéterminée devant chaque broche pour l'exécution simultanée de la coupe du fil de sous-renvidage et l'élimination de celui-ci par les moyens mécaniques, ces derniers étant situés immédiatement au-dessous du couteau.
 
18. Dispositif selon la revendication 17, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens détrompeurs (33, 34) pour la mise en place de l'outil à main (29), sans erreur possible, en position active devant la broche.
 




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