[0001] L'invention est relative à un chausson de confort disposé à l'intérieur de la tige
d'une chaussure, telle qu'une chaussure de sport, et concerne un chausson constitué
d'une enveloppe obtenue d'un seul tenant pour chausser le pied et le bas de jambe
de l'utilisateur.
[0002] Les chaussons connus de ce type sont munis généralement d'une ouverture d'introduction
du pied fermée par des rabats ou par une languette.
[0003] On peut citer à titre d'exemple les brevets FR 2 368 239, EP 066 133 et les demandes
de brevets FR 2 742 969 et DE 41 29 270 qui décrivent de tels chaussons.
[0004] Plus précisément, le brevet FR 2 368 239 concerne un chausson comportant des fentes
latérales dans la zone recouvrant le bas de jambe de l'utilisateur. Ce chausson se
caractérise par le fait qu'il est moulé en position d'ouverture afin qu'à l'état de
repos il se présente toujours ouvert prêt au chaussage-déchaussage. Cette prédisposition
à l'ouverture conférée au chausson facilite effectivement le chaussage-déchaussage
mais présente l'inconvénient d'ouvrir très largement la tige de la chaussure dès que
les dispositifs de fermeture de celle-ci sont libérés. En effet, lorsque le chausson
revient élastiquement dans sa position d'ouverture il repousse simultanément les rabats
de la tige de la chaussure vers l'extérieur ce qui augmente considérablement le volume
de cette dernière la rendant gênante pour marcher ou simplement pour la ranger. Un
autre inconvénient concerne le maintien du pied dans le chausson et dans la chaussure
proprement dite.
En effet, le chausson n'ayant pas de moyens propres de serrage, c'est la déformation
et/ou le déplacement imposés à la tige, à l'aide des dispositifs de fermeture de cette
dernière, qui produit le rapprochement de l'enveloppe du chausson sur le pied. Compte-tenu
de la flexibilité relative de la tige et de la structure d'un seul tenant de l'enveloppe
du chausson, il s'ensuit un ajustement approximatif sur le pied laissant de nombreux
espaces vides notamment en dehors des parties saillantes dudit pied. Ces absences
de contact dans l'enveloppement du pied privent, par conséquent, l'utilisateur de
sensations tactiles et diminuent la tenue du chausson dans la chaussure.
C'est également ce qui se constate dans le chausson décrit dans le brevet EP 066 133
malgré qu'il ne soit pas moulé en position d'ouverture et malgré la mise en oeuvre
d'un dispositif de serrage sur l'ouverture d'introduction du pied. En effet, le dispositif
de serrage est situé au niveau du bas de jambe et n'a aucun effet de maintien et/ou
d'ajustement sur le pied qui est simplement enfilé dans la partie inférieure de l'enveloppe
du chausson. En fait, il n'y a qu'une petit languette postérieure qui est censée contribuer
à l'adaptation de l'enveloppe du chausson autour de la cheville. Par ailleurs, la
position de cette languette étant assujettie à celle de la partie arrière de la tige
de la chaussure, on se retrouve donc, comme dans l'exemple du chausson précédent,
tributaire de la déformation et/ou du déplacement imposés à la tige pour produire
le rapprochement relatif de l'enveloppe du chausson sur le pied. Il en résulte par
conséquent un ajustement du chausson sur le pied qui reste approximatif car seul le
talon est emboîté par la languette postérieure et cela uniquement lorsque la tige
de la chaussure est fermée.
[0005] Dans l'exemple du chausson exposé dans la demande de brevet FR 2 742 969 cet inconvénient
relatif à l'ajustement de l'enveloppe du chausson sur le pied est au moins partiellement
résolu grâce à l'emploi d'un matériau très peu résistant pour l'enveloppe et d'une
pluralité de sangles de serrage qui recouvrent avec une certaine mobilité à partir
d'un moyen de retenue cette enveloppe.
[0006] Plus précisément, la mise en oeuvre d'une pluralité de sangles ainsi montées sur
l'extérieur de l'enveloppe du chausson, de la zone du bas de jambe jusqu'au pied,
permet d'ajuster le chausson juste à l'endroit où chaque sangle s'étend sans détériorer
l'enveloppe de ce dernier malgré le peu de résistance du matériau qui la constitue.
En effet, du fait que c'est sur les extrémités de chaque sangle que l'effort de serrage
s'exerce, et que chaque sangle est mobile par rapport à l'enveloppe du chausson à
partir de son moyen de retenue, l'enveloppe du chausson ne subit aucune traction mais
essentiellement une compression de sa paroi entre la sangle et la zone du pied et/ou
du bas de jambe située en vis à vis.
[0007] Grâce à ces diverses dispositions, l'enveloppe du chausson peut être ajustée sur
le pied et/ou le bas de jambe de l'utilisateur à l'aide d'un dispositif de serrage,
par exemple à lacet, en garantissant un contact étroit et continu. Par contre, du
fait que l'enveloppe est constituée d'un matériau de faible résistance, il se produit
une très mauvaise répartition des pressions qui sont notamment élevées à l'endroit
de chaque sangle et nettement plus faibles entre deux sangles.
[0008] Par ailleurs, du fait que les sangles sont mobiles par rapport à l'enveloppe du chausson,
c'est-à-dire libres de glisser relativement à celle-ci dans le sens du serrage et
du déserrage, leurs extrémités reliées au dispositif de serrage tendent à se désaligner
le long de l'ouverture d'entrée du pied du chausson à chaque chaussage-déchaussage.
L'utilisateur du chausson est par conséquent toujours tenu de réaligner ou de vérifier
la position des extrémités des sangles avant de procéder à l'ajustement de l'enveloppe
sur le pied à l'aide du dispositif de serrage.
[0009] Dans le cas du chausson décrit dans la demande de brevet DE 41 29 270, ce problème
de désalignement ne se pose évidemment pas car les moyens de serrage sont constitués
par un lien de traction qui est totalement guidé sur une zone de serrage déformable
élastiquement et localisée dans la partie supérieure de l'enveloppe du chausson en
correspondance du cou de pied de l'utilisateur.
[0010] Plus précisément, dans ce type de chausson, le lien de traction serre l'enveloppe
sur le cou de pied et repousse simultanément le talon dans la partie postérieure de
l'enveloppe du chausson en tirant sur une bride fixée de manière immobile sur cette
dernière. Cette disposition permet d'ajuster relativement bien le chausson sur le
pied mais a le défaut de mettre en oeuvre un système de guidage du lien complexe et
comportant des composants relativement rigides. De plus, ce système prend du volume
dans la zone du cou de pied ce qui oblige à prévoir un volume plus grand pour la tige
de la chaussure.
[0011] Encore, le serrage de la tige de la chaussure sur le chausson devient problématique
car toute pression sur l'un des composants rigide du système de guidage est susceptible
de générer un point de contact douloureux sur le pied de l'utilisateur.
[0012] La présente invention vise à s'affranchir de ces différents problèmes et inconvénients
qui viennent d'être évoqués.
[0013] L'invention a notamment pour but de permettre un ajustement continu de l'enveloppe
du chausson à la fois sur le pied, avec blocage du talon, et sur le bas de jambe de
l'utilisateur, ainsi qu'une bonne répartition des pressions et/ou des efforts de serrage,
sans que la tige de la chaussure et/ou un dispositif de serrage-fermeture de celle-ci
ne soit mis à contribution.
[0014] Un autre but est de donner à l'utilisateur la possibilité d'agir en serrage et déserrage
sur le chausson à l'aide d'un dispositif d'ajustement qui lui est propre et dont la
commande est accessible de l'extérieur de la tige de la chaussure qu'elle soit ouverte
ou fermée.
[0015] L'invention vise aussi à garantir le maintien en position constante des moyens de
serrage du dispositif d'ajustement sur l'enveloppe du chausson le long de l'ouverture
d'entrée de pied, que le dispositif soit en position active ou inactive.
[0016] Encore, un objectif de l'invention est de permettre la réalisation de la tige de
la chaussure sous une forme ajustée au plus près de l'enveloppe du chausson, donc
la moins volumineuse possible, sans que cela ne puisse générer des points de contact
douloureux sur le pied et/ou le bas de jambe.
[0017] Pour atteindre ces buts, le chausson destiné à être disposé dans la tige d'une chaussure
présente une enveloppe qui est obtenue d'un seul tenant, pour couvrir le pied et le
bas de jambe de l'utilisateur, et qui est munie d'une ouverture d'introduction du
pied. Il se caractérise par le fait que l'ouverture d'introduction est une fente qui,
débouchante vers le haut, s'étend sur un flanc de l'enveloppe. Cette fente est délimitée
par une paire de rabats se recouvrant qui sont assujettis à un dispositif d'ajustement
à lacet et bloqueur dont la commande est accessible de l'extérieur de la tige de la
chaussure, une pluralité de passants en tissu étant fixés, chacun, sur l'enveloppe
à proximité et de part et d'autre de la fente pour assurer le guidage du lacet.
[0018] Il se caractérise également par le fait qu'une sangle de serrage a une extrémité
fixée sur le flanc de l'enveloppe opposé à celui où s'étend la fente, et qu'elle entoure
librement la partie postérieure de l'enveloppe approximativement au-dessus de la zone
correspondant au talon pour ensuite être reliée par son extrémité libre et à la manière
d'un passant au lacet du dispositif d'ajustement à proximité de la fente qui forme
l'ouverture d'introduction du pied.
[0019] Ces différentes caractéristiques permettent d'atteindre les buts visés précédemment.
En effet, elles dotent le chausson de moyens propres de serrage et d'ajustement sur
le pied et le bas de jambe de l'utilisateur ce qui évite de mettre à contribution
la tige de la chaussure et/ou un dispositif de serrage-fermeture de celle-ci. Inversement,
elles permettent d'agir en serrage et déserrage sur le chausson sans tenir compte
de la position ouverte et/ou fermée de la tige de la chaussure.
[0020] Ensuite, la disposition de l'ouverture d'introduction du pied sur un flanc de l'enveloppe
du chausson et la fixation de chaque passant à proximité et de part et d'autre de
la fente constituant cette ouverture évite de devoir mettre en oeuvre des moyens ou
composants du dispositif d'ajustement sur la partie antérieure de l'enveloppe du chausson.
Par conséquent, la tige de la chaussure peut être ajustée à la forme de l'enveloppe
du chausson sans risquer de créer des points de contact douloureux sur le pied et/ou
le bas de jambe, et ce, d'autant plus que les passants constituent des anneaux aplatis
donc très peu en saillie.
[0021] D'autre part, du fait que chaque passant est fixé à proximité de la fente, on évite
les risques de désalignement du système de guidage du lacet notamment lorsque ce dernier
est totalement détendu. En fait, les moyens de serrage du dispositif d'ajustement
sont maintenus dans une position constante sur l'enveloppe du chausson, que le dispositif
d'ajustement soit en position active ou inactive.
[0022] Encore, la délimitation de la fente par une paire de rabats qui se recouvrent permet
d'ajuster l'enveloppe du chausson sur le pied et le bas de jambe de l'utilisateur
en variant simplement la valeur de recouvrement des rabats. Cette manière de faire
nécessite d'agir en traction sur la paroi de l'enveloppe du chausson pour entraîner
une modification du volume intérieur de l'enveloppe mais a l'avantage de répartir
les pressions sur l'ensemble de l'enveloppe.
[0023] Par ailleurs, la liaison de l'extrémité libre de la sangle de serrage mise en oeuvre
au-dessus de la zone correspondant au talon avec le lacet du dispositif d'ajustement
permet d'emboîter plus spécialement le talon simultanément avec l'ajustement de l'enveloppe
sur le pied et le bas de jambe. En effet, la sangle de serrage étant libre par rapport
à la paroi de l'enveloppe qu'elle recouvre au-dessus du talon, donc susceptible de
glisser relativement à celle-ci, sa mise sous tension permet de repousser et/ou comprimer
la paroi de l'enveloppe en direction malgré la forme très incurvée de cette dernière
à ce niveau du talon.
[0024] Selon un mode de réalisation, l'enveloppe est dotée, sur sa paroi extérieure, d'empiècements
de renfort sur lesquels les passants du dispositif d'ajustement à lacet sont au moins
en partie fixés.
[0025] Avantageusement, un empiècement s'étend au-dessus et/ou sur la zone correspondant
au talon à l'endroit où la sangle de serrage passe et un passant est prévu sur cet
empiècement pour maintenir et guider l'extrémité libre de la sangle jusqu'au lacet
du dispositif d'ajustement à proximité de la fente formant l'ouverture d'introduction
du pied.
[0026] Selon un mode de réalisation préféré, la fente s'étend sur un flanc seulement du
chausson de la partie supérieure de l'enveloppe de ce dernier où elle débouche, jusqu'à
la partie inférieure antérieure qui recouvre le pied de l'utilisateur, et une bande
élastique est fixée de part et d'autre de la fente dans cette partie inférieure antérieure.
[0027] Par ailleurs, un matériau souple et élastique est avantageusement mis en oeuvre dans
la zone comprise entre les parties antérieures inférieure et supérieure de l'enveloppe.
Plus précisément, ce matériau constitutif de la paroi de l'enveloppe est placé au-dessus
de la partie inférieure antérieure de l'enveloppe sensiblement en correspondance de
la zone du pli de flexion du pied de l'utilisateur. Par cette disposition on évite
la formation de faux plis qui nuisent à l'ajustement et au maintien de l'enveloppe
sur le pied.
[0028] L'invention sera du reste mieux comprise en se reportant à la description qui va
suivre en référence au dessin annexé montrant, à titre d'exemple, un mode de réalisation
du chausson.
La figure 1 représente le chausson vu en perspective.
La figure 2 est une vue en coupe transversale selon II-II de la figure 1 montrant
une caractéristique du chausson.
[0029] Le chausson illustré à la figure 1 est destiné à être inséré dans la tige d'une chaussure,
non représentée, telle qu'une chaussure de sport par exemple. Il présente une enveloppe
1, munie d'une semelle 2, qui est obtenue d'un seul tenant pour couvrir à la fois
le pied et le bas de jambe de l'utilisateur. Une ouverture 3 d'introduction du pied
constituée par une fente délimitée par une paire de rabats 5, 5', est réalisée sur
un flanc 4 de l'enveloppe 1. Cette fente 3 est débouchante vers le haut dans la partie
supérieure 6 de l'enveloppe 1 et s'étend jusqu'à la partie inférieure antérieure 7
qui recouvre le pied en restant latérale, c'est-à-dire toujours sur le flanc 4.
[0030] Un dispositif d'ajustement 8 à lacet 9 et bloqueur 10 doté d'une pluralité de passants
11 est mis en oeuvre sur les rabats 5, 5', de la fente 3 afin de pouvoir varier la
valeur de leur recouvrement et par conséquent le volume chaussant sur le pied et le
bas de jambe de l'utilisateur. Ces passants 11 sont réalisés, de préférence, à partir
de bandes de tissu repliées qui sont ensuite fixées, par exemple par des coutures,
sur la paroi de l'enveloppe 1.
[0031] De cette manière, ils ne constituent pas de saillies suffisamment significatives
pour être à l'origine de points de contact douloureux sur le pied et/ou le bas de
jambe surtout qu'en plus ils sont spécialement disposés sur un flanc de l'enveloppe
du chausson à proximité de la fente 3 pour éviter pratiquement toutes les parties
osseuses du pied et de la jambe qui se présentent en saillie.
[0032] A cet effet, la fente 3 s'étend verticalement en avant de la zone correspondant aux
malléoles du pied de l'utilisateur, tel qu'indiqué par la référence 12, et en retrait
de la zone antérieure supérieure du pied, tel qu'indiqué par la référence 13, c'est-à-dire
en retrait du cou de pied.
[0033] Selon une autre caractéristique, visible sur la figure 2, une sangle de serrage 14
est fixée sur le flanc 4' de l'enveloppe 1, opposé à celui 4 où s'étend la fente 3,
et entoure librement la partie postérieure 15 de l'enveloppe 1 pour ensuite être reliée
au lacet 9 par son extrémité libre 16.
[0034] Cette caractéristique a pour but d'assujettir la sangle de serrage 14 au dispositif
d'ajustement 8. Par conséquent lorsque ce dernier est actionné, l'effort de traction
transmis au lacet 9 accentue le chevauchement des rabats 5, 5', et tire simultanément
sur l'extrémité libre 16 de la sangle 14 ; cette dernière étant libre de glisser relativement
par rapport à la paroi de l'enveloppe 1, de son point de fixation sur le flanc 4'
de cette dernière jusqu'à son extrémité libre 16, l'effort de traction qui s'exerce
sur la sangle 14 a pour effet de repousser la paroi de l'enveloppe 1 en direction
du pied. S'agissant plus particulièrement d'emboîter parfaitement le talon du pied
simultanément avec l'ajustement de la partie antérieure supérieure 13 de l'enveloppe
1 sur le pied et le bas de jambe, la sangle 14 est disposée à une certaine hauteur
au moins au-dessus de la zone 15' correspondant au talon.
[0035] Afin de faciliter la manoeuvre d'ajustement de l'enveloppe 1 du chausson, la commande
18 du dispositif d'ajustement 8 est placée pour être accessible de l'extérieur de
la tige de la chaussure, par exemple au-dessus de la partie supérieure 6 du chausson.
Cette commande 18 est constituée, dans cet exemple de réalisation, par une boucle
9' du lacet 9 à laquelle le bloqueur 10 est directement associé. Il est bien entendu
qu'une pièce de manoeuvre spécifique peut être prévue sur la boucle 9' pour en faciliter
la préhension.
[0036] Compte-tenu des efforts de traction qui s'exercent sur les passants 11, et donc directement
sur la paroi de l'enveloppe 1 du chausson, des empiècements de renfort 19 sont avantageusement
rapportés sur celle-ci, par exemple par couture, collage,...etc., et les passants
11 sont au moins fixés en partie avec ou sur ceux-ci. Les efforts sont ainsi davantage
répartis sur la paroi de l'enveloppe 1.
[0037] Selon une préférence de construction, un empiècement de renfort 19' est placé sur
la partie postérieure 15 de l'enveloppe 1 en correspondance de la sangle de serrage
14. De plus, afin de garantir un maintien constant et précis de la sangle de serrage
14 au-dessus de la zone 15' du talon et de son extrémité libre 16 vis à vis des passants
11 du lacet 9 du dispositif d'ajustement 8, cet empiècement de renfort 19' est doté
d'un passant 20.
[0038] Complémentairement au dispositif d'ajustement 8, une bande élastique 21 peut être
fixée de part et d'autre de la fente 3 sur les rabats 5, 5', qui la délimitent. Les
rabats 5, 5', sont ainsi constamment maintenus plaqués l'un sur l'autre même lorsque
le dispositif d'ajustement 8 est desserré. Par ailleurs, la bande élastique 21 peut
judicieusement se substituer au dispositif d'ajustement 8 à lacet 9 dans la partie
inférieure antérieure 7 de l'enveloppe 1.
[0039] Enfin, comme exposé précédemment, un matériau souple et flexible est avantageusement
mis en oeuvre au-dessus de la partie inférieure antérieure 7 de l'enveloppe 1 sensiblement
en correspondance de la zone du pli de flexion du pied de l'utilisateur. Ce matériau
peut, bien entendu, constituer la paroi même de l'enveloppe 1 dans cette zone et/ou
être utilisé sur un seulement des rabats (5, 5') ou sur les deux.
1. Chausson, disposé dans la tige d'une chaussure, présentant une enveloppe (1) obtenue
d'un seul tenant et munie d'une ouverture (3) d'introduction du pied caractérisé par
le fait que l'ouverture (3) d'introduction est une fente (3) réalisée sur un flanc
(4) de l'enveloppe (1) délimitée par une paire de rabats (5, 5') se recouvrant qui
sont assujettis à un dispositif d'ajustement (8) à lacet (9) comportant une pluralité
de passants (11) fixés, chacun, sur l'enveloppe (1), et par le fait qu'une sangle
de serrage (14), fixée sur le flanc (4') de l'enveloppe (1) opposé à celui (4) où
s'étend la fente (3), entoure librement la partie postérieure (15) de l'enveloppe
(1) et est ensuite reliée par son extrémité libre (16) au lacet (9) du dispositif
d'ajustement (8).
2. Chausson selon la revendication 1, caractérisé en ce que la sangle (14) est disposée
à une certaine hauteur de manière à entourer la partie postérieure (15) de l'enveloppe
(1) approximativement au-dessus de la zone (15') correspondant au talon du pied de
l'utilisateur.
3. Chausson selon la revendication 2, caractérisé en ce que le dispositif d'ajustement
(8) à lacet (9) comporte une commande (18) accessible de l'extérieur de la tige de
la chaussure, cette commande (18) étant formée par une boucle (9') du lacet (9) à
laquelle est associé un bloqueur (10).
4. Chausson selon la revendication 3, caractérisé en ce que les passants sont constitués
par des bandes de tissus repliées et fixées sur la paroi de l'enveloppe (1) du chausson
à proximité et de part et d'autre de la fente (3) formant l'ouverture d'introduction
du pied.
5. Chausson selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la
fente (3) constituant l'ouverture d'introduction du pied dans le chausson s'étend,
de la partie supérieure (6) de l'enveloppe (1) où elle débouche, jusqu'à la partie
inférieure antérieure (7) qui recouvre le pied de l'utilisateur.
6. Chausson selon la revendication 5, caractérisé en ce que la fente (3) s'étend verticalement
en avant de la zone (12) correspondant aux malléoles du pied de l'utilisateur et en
retrait de la zone antérieure supérieure (13) du pied, c'est-à-dire en retrait du
cou de pied.
7. Chausson selon l'une quelconque des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce que la
partie inférieure antérieure (7) de l'enveloppe (1) qui recouvre le pied comporte
une bande élastique (21) qui est fixée de part et d'autre de la fente (3) sur les
rabats (5, 5') qui la délimitent.
8. Chausson selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'enveloppe
(1) du chausson est pourvue sur sa paroi extérieure d'empiècements de renfort (19,
19') sur lesquels les passants (11) du dispositif d'ajustement (8) à lacet (9) sont
au moins en partie fixés.
9. Chausson selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'un empiècement de renfort
(19') s'étend sur la partie postérieure (15) de l'enveloppe (1) du chausson en correspondance
de la sangle de serrage (14).
10. Chausson selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'empiècement de renfort
(19') qui s'étend sur la partie postérieure (15) de l'enveloppe (1) du chausson comporte
un passant (20) pour la sangle de serrage (14).
11. Chaussure caractérisée en ce qu'elle comporte un chausson selon l'une quelconque des
revendications 1 à 10.
12. Chausson selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'un matériau souple et élastique
est mis en oeuvre au-dessus de la partie inférieure antérieure (7) de l'enveloppe
(1) sensiblement en correspondance de la zone du pli de flexion du pied de l'utilisateur.