[0001] La présente invention concerne un dispositif destiné à permettre la réalisation de
signes, et notamment de lettres, chiffres, etc..., matérialisés par la juxtaposition
de points, notamment circulaires sur une plaque faisant office de fond. Ces signes
résultent en fait de l'assemblage de ces différents points, apparaissant de fait en
pointillés.
[0002] La mise en oeuvre de panneaux électriques ou électroniques, notamment dans les halls
de gare ou d'aéroport, mais également au niveau des panneaux d'affichage, est aujourd'hui
d'un usage assez répandu. Ces dispositifs proposent la réalisation d'indications,
sous forme de lettres ou de chiffres, réalisés par la juxtaposition de points lumineux
par rapport à un fond sombre, ou vice versa.
[0003] L'affichage de ces points lumineux, afin de permettre la restitution visuelle de
ces caractères, est commandé électriquement, notamment à partir d'une centrale, constituée
le plus souvent d'un micro-ordinateur, et il est ainsi très facile de faire apparaître
des messages et des indications. Cependant, de tels panneaux s'avèrent d'un coût très
élevé, incompatible avec de nombreuses applications ponctuelles ou pour des collectivités
aux faibles moyens financiers.
[0004] De fait, il a été proposé des dispositifs visant à atteindre le même objectif, mais
dont la mise en oeuvre est effectuée manuellement. De tels dispositifs sont par exemple
décrits en liaison avec les figures 1 à 5, représentant donc l'art antérieur.
[0005] Au niveau de la figure 1 a été représentée une lettre réalisée par juxtaposition
de ronds (2), obtenus par peinture sur un fond (1). Dans ce cas de figure, le déplacement
des ronds afin de réaliser une autre lettre, impose un effacement de ceux-ci, puis
la réalisation de nouveaux ronds. Dans une alternative de cette forme de réalisation,
il peut être possible de disposer d'un nombre important de telles plaques, afin de
permettre la représentation des signes en question. On conçoit aisément que la procédure
demande une durée trop importante ou un volume de plaques trop élevé pour être réellement
efficace.
[0006] On a décrit en liaison avec les figures 2 et 3, la réalisation d'une lettre obtenue
par juxtaposition de ronds sur une plaque (1), dans laquelle lesdits ronds sont préfabriqués
et présentent une faible épaisseur au sein d'une feuille fine ou plaque, et ensuite
fixés par collage au niveau de ladite plaque.
[0007] Le déplacement des ronds, de telle sorte à modifier le signe nécessite un décollement
puis un nouveau collage de ceux-ci sur la plaque, ce qui engendre également une perte
de temps importante.
[0008] On a représenté en liaison avec les figures 4 et 5, une autre technique de l'art
antérieur, dans laquelle les ronds, dont la juxtaposition constitue le signe, sont
fixés au niveau de la plaque au moyen d'une vis (3). Le déplacement des ronds, afin
de constituer un nouveau signe, impose un dévissage puis un nouveau vissage de ceux-ci
sur la plaque, permettant certes une plus grande flexibilité d'emploi de ladite plaque
en question, mais peu pratique et générant des pertes de temps également importantes.
[0009] L'objet de l'invention est de s'affranchir de ces différents inconvénients. Elle
vise en effet un dispositif permettant la matérialisation de signes et notamment de
chiffres et de lettres, à la fois simple à réaliser, pratique d'utilisation et peu
onéreux.
[0010] Ce dispositif se caractérise en ce qu'il comporte au moins une plaque proprement
dite, destinée à coopérer de manière réversible avec des points constitués de ronds,
dont l'assemblage avec la plaque s'effectue par simple clipsage ou encliquetage.
[0011] De la sorte, la modification des signes s'effectue très rapidement, sans en outre
nécessiter un outil quelconque.
[0012] Selon une première forme de réalisation de l'invention, la face de ladite plaque
destinée à recevoir les ronds présente une pluralité d'axes permanents, orientés perpendiculairement
par rapport au plan la contenant, chacun des axes étant destiné à coopérer avec les
ronds présentant en leur centre un orifice de diamètre inférieur au diamètre externe
desdits axes, de telle sorte à ainsi permettre une fixation réversible des ronds sur
les axes en fonction du signe à matérialiser.
[0013] Selon une première variante de l'invention, l'orifice ménagé au niveau des ronds
est traversant.
[0014] Selon une autre variante, cet orifice n'est pas traversant, lesdits orifices étant
en fait constitués d'un logement globalement cylindrique défini par une paroi cylindrique
émergeant du fond dudit rond.
[0015] Avantageusement, les axes permanents issus de la plaque sont globalement cylindriques
et présentent une surface externe lisse ou crantée, ou présentent à leur extrémité
supérieure libre une saillie annulaire et radiale.
[0016] Selon une seconde forme de réalisation de l'invention, la plaque est percée d'orifices
traversants, destinés à coopérer avec des axes issus des ronds, le diamètre desdits
axes étant légèrement supérieur au diamètre des orifices, de telle sorte à assurer
un effet de rétention réversible.
[0017] La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent
ressortiront des exemples de réalisation qui suivent, donnés à titre indicatif et
non limitatif à l'appui des figures annexées.
[0018] Les figures 1 à 5 ont déjà été présentées en liaison avec l'analyse de l'art antérieur.
[0019] La figure 6 correspond à une représentation schématique en plan d'une première forme
de réalisation de l'invention.
[0020] La figure 7 est une vue schématique en section transversale réalisée selon la ligne
VII-VII de la figure 6.
[0021] La figure 8 est une représentation schématique en section transversale d'une variante
de la représentation de la figure 7.
[0022] La figure 9 est une représentation schématique en section d'un rond conforme à une
seconde variante de la forme de réalisation établie en liaison avec la figure 6.
[0023] La figure 10 est une représentation schématique en section d'une seconde forme de
réalisation de l'invention.
[0024] La figure 11 est une représentation schématique en perspective sommaire de la plaque
et de son moyen d'assemblage avec une plaque adjacente, conforme à une première forme
de réalisation de l'invention, dont la figure 12 est une représentation schématique
en section transversale.
[0025] La figure 13 est une représentation en perspective de la plaque selon une seconde
forme de réalisation de l'invention, dont la figure 14 est une représentation schématique
en plan.
[0026] Selon une première forme de réalisation de l'invention, telle que décrite en liaison
avec la figure 1, le dispositif pour la réalisation de signes est fondamentalement
constitué d'au moins une plaque (1), comportant sur l'une de ses faces, et à intervalles
réguliers, typiquement à l'intersection de lignes (4) parallèles à la longueur et
à la largeur du quadrilatère constitutif de ladite plaque, des axes permanents (5),
orientés perpendiculairement par rapport au plan contenant ladite plaque (1).
[0027] Ces axes (5) et la plaque (1) sont par exemple réalisés en matière plastique (polypropylène
par exemple) et donc, l'ensemble est avantageusement issu de moulage.
[0028] Ces axes (5) sont destinés à coopérer, par clipsage ou encliquetage, avec des ronds
(2), dans l'exemple décrit de forme circulaire, dont la juxtaposition est destinée
à constituer le signe que l'on souhaite matérialiser .
[0029] Dans une première variante, ces ronds (5) sont percés d'un orifice central traversant
(6), dont le diamètre est légèrement inférieur au diamètre externe de l'axe (5), et
destinés à coopérer avec lesdits axes par simple enfoncement et donc frottement. Afin
d'optimiser la relation entre le rond et l'axe, ce dernier peut présenter au niveau
de sa surface externe des crans sous la forme de saillies radiales.
[0030] On a représenté sur la figure 7, une vue schématique en section représentant ainsi
un rond (2) mis en place sur la plaque (1). Ainsi dans cette forme de réalisation,
la hauteur de l'axe (5) est légèrement supérieure à l'épaisseur du rond (2).
[0031] Dans une autre forme de réalisation représentée sur la figure 8, on intègre à l'intérieur
de l'axe (5) un aimant (7), et on loge au niveau de la circonférence de l'orifice
du rond (2) un aimant de pôle complémentaire pour ainsi optimiser la fixation dudit
rond sur la plaque, voire de la plaque elle-même sur un support ou bardage métallique
sans percer celui-ci.
[0032] Dans une variante de l'invention, représentée en liaison avec la figure 9, le rond
(2) ne comporte pas d'orifice traversant mais présente un logement central (9), défini
par une paroi sensiblement cylindrique (10) perpendiculaire au fond (11) dudit rond,
ledit logement (9) étant destiné à coopérer avec l'axe (5) issu de la plaque (1).
[0033] Dans l'exemple décrit, il peut être observé que la paroi cylindrique (10) définit
des ergots (12) dirigés vers l'intérieur du logement (9), susceptibles de s'écarter
sous l'effet élastique de la matière plastique qui les constitue, pour ainsi permettre
l'introduction de l'axe (5) au sein du rond. Avantageusement, l'extrémité supérieure
de l'axe (5) présente une saillie annulaire radiale, destinée à coopérer avec lesdits
ergots (12) puis à venir se loger au niveau du logement (13) de forme complémentaire,
défini par le fond (11), la paroi cylindrique (10) et l'extrémité supérieure desdits
ergots (12). Ce logement présente ainsi un diamètre légèrement supérieur au diamètre
défini par les ergots (12) au sein du logement (9).
[0034] Dans ce cas de figure et avantageusement, la longueur des axes (5) est choisie de
telle sorte que le rond (2) repose sur la surface en regard de la plaque (1), d'une
part au niveau de l'extrémité libre (14) de la paroi cylindrique (10), et d'autre
part au niveau de l'extrémité libre (15) du rebord périphérique circulaire (16) issu
du fond (11).
[0035] Avantageusement, les ronds sont également réalisés en matière plastique, par moulage,
et par exemple en polyéthylène.
[0036] On conçoit dès lors qu'une rapide et faible pression manuelle permet de fixer le
rond sur l'axe de même qu'une rapide et faible traction manuelle permet d'ôter le
rond hors de cet axe et le positionner au niveau de l'axe souhaité, et ce afin de
réaliser le signe choisi.
[0037] Ainsi, compte-tenu de la pluralité d'axes permanents présents au niveau de la plaque,
localisés ainsi que défini précédemment, il est possible de réaliser très facilement
toutes les lettres de l'alphabet, tant majuscules que minuscules, mais aussi les chiffres.
[0038] Par ailleurs, il est bien évident que les schémas annexés ne sont pas à l'échelle
et que toutes les tailles des signes en question et corollairement des plaques et
ronds constitutifs peuvent être envisagées en fonction de l'application désirée. Ceci
est notamment vrai pour des panneaux d'affichage à vocation commerciale ou sportive,
mais également pour des applications plus ludiques ou pédagogiques, comme l'apprentissage
de la lecture ou de l'écriture pour enfants en bas âge, pour lesquelles les plaques
ont alors un format du type livre ou cahier.
[0039] Dans une autre forme de réalisation de l'invention, représentée plus particulièrement
en liaison avec la figure 10, le principe mis en oeuvre est identique, sauf que cette
fois les axes (17) sont issus du rond lui-même, et notamment du fond (11), et coopèrent
avec des orifices (19) ménagés au sein de la plaque (1), selon la répartition précédemment
évoquée. Avantageusement, l'extrémité libre des axes est munie d'une saille annulaire
radiale (18), dont le diamètre est légèrement supérieure à l'orifice du diamètre des
orifices (19) de la plaque, afin d'assurer l'effet de clipsage, et partant de rétention.
[0040] Le principe de fonctionnement demeure rigoureusement identique que celui décrit en
liaison avec les figures 6 à 9, de sorte qu'il n'y a pas lieu de s'appesantir ici
plus en détail. Il convient néanmoins de préciser que les ronds sont également issus
de moulage et que dans le cas d'espèce, l'axe permanent issu du rond provient également
du moulage.
[0041] Afin d'optimiser la lecture, notamment à grande distance, le contraste est obtenu
en choisissant une teinte pour les ronds d'une couleur assez fondamentalement différente
de la couleur de la plaque.
[0042] On a représenté, en liaison avec les figures 11 à 14 des moyens de solidarisation
des plaques entre elles lorsqu'on souhaite réaliser un panneau constitué de plusieurs
plaques.
[0043] Les plaques en fait présentent au niveau d'au moins leur deux parois latérales principales,
un prolongement (20, 21), avantageusement issu de moulage, respectivement un prolongement
mâle (20) et un prolongement femelle (21), sensiblement coplanaires avec la plaque,
mais d'épaisseur moindre, et présentant respectivement des orifices traversants (22)
et des axes (23) destinés à coopérer réversiblement entre eux, les diamètres respectifs
des orifices et des axes étant adaptés à cet effet.
[0044] Dans une première forme de réalisation représentée en liaison avec les figures 11
et 12, ces prolongements s'étendent sur toute la longueur de la plaque.
[0045] Dans une seconde forme de réalisation, il y a au niveau de chaque longueur de la
plaque, alternance desdits prolongements, afin d'une part, de faciliter l'assemblage
desdites plaques entre elles, mais surtout de fiabiliser cette fixation réversible.
[0046] Avantageusement, une partie (24) desdites plaques est neutralisée, c'est à dire est
exempte de tout axe (5) ou de tout orifice (19), de telle sorte à permettre le positionnement
à ce niveau d'une indication, du type sponsors ou autres.
[0047] On conçoit tout l'intérêt de ce dispositif, qui permet de manière simple de réaliser
toute sorte de panneau muni de chiffres ou de lettres, dont la modification est relativement
rapide.
1. Dispositif pour la réalisation de signes matérialisés par la juxtaposition de points
sur une plaque, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une plaque (1) proprement dite, destinée à coopérer
de manière réversible avec des points constitués de ronds (2), dont l'assemblage avec
la plaque (1) s'effectue par simple clipsage ou encliquetage.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'une des faces de la plaque (1), présente une pluralité d'axes permanents
(5), orientés perpendiculairement par rapport au plan contenant ladite plaque, chacun
des axes (5) étant destinés à coopérer avec les ronds (2) présentant en leur centre
un orifice de diamètre inférieur au diamètre externe desdits axes (5), de telle sorte
à permettre une fixation réversible des ronds (2) sur les axes (5) en fonction du
signe à matérialiser.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'orifice (6) dont sont munis les ronds (2) est traversant.
4. Dispositif selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que la longueur des axes (5) mesurée par rapport à la surface externe de la
plaque est supérieure à l'épaisseur des ronds (2).
5. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'orifice est constitué d'un logement (9) globalement cylindrique, défini
par une paroi cylindrique (10) émergeant du fond (11) dudit rond.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que la paroi cylindrique (10) définit des ergots (12) dirigés vers l'intérieur
du logement (9), susceptibles de s'écarter par effet élastique pour ainsi permettre
l'introduction de l'axe (5) au sein du rond, l'extrémité supérieure de l'axe (5) présentant
une saillie annulaire radiale, destinée à coopérer avec lesdits ergots (12) puis à
venir se loger au niveau du logement (13) de forme complémentaire, défini par le fond
(11), la paroi cylindrique (10) et l'extrémité supérieure desdits ergots (12).
7. Dispositif selon l'une des revendications 5 et 6, caractérisé en ce que la longueur des axes (5) est choisie de telle sorte que le rond (2) repose
sur la surface en regard de la plaque (1), d'une part au niveau de l'extrémité libre
(14) de la paroi cylindrique (10), et d'autre part au niveau de l'extrémité libre
(15) du rebord périphérique circulaire (16) issu du fond (11).
8. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que les axes (5) sont globalement cylindriques, et présentent une surface externe
lisse ou crantée.
9. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 8, caractérisé en ce que la plaque (1) et les axes (5) sont réalisés en matière plastique et sont
issus de moulage, et constituent une seule entité.
10. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 9, caractérisé en ce que les axes (5) sont positionnés à l'intersection de lignes (4) parallèles
à la longueur et à la largeur d'un quadrilatère, lesdites lignes étant tirées à intervalle
régulier.
11. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 10, caractérisé en ce que les axes (5) sont munis d'aimants.
12. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la plaque (1) est percée d'orifices traversants (19), destinés à coopérer
avec des axes (17) issus des ronds (2), le diamètre desdits axes étant légèrement
supérieur au diamètre des orifices, de telle sorte à assurer un effet de rétention
réversible.
13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que les orifices (19) sont positionnés à l'intersection de lignes parallèles
à la longueur et à la largeur d'un quadrilatère, lesdites lignes étant tirées à intervalle
régulier.
14. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu'au moins les deux parois latérales principales de la plaque (1) présentent
un prolongement (20, 21), respectivement mâle (20) et femelle (21), sensiblement coplanaires
avec la plaque, mais d'épaisseur moindre, chacun desdits prolongement présentant respectivement
des orifices traversants (22) et des axes (23) destinés à coopérer réversiblement
entre eux, les diamètres respectifs des orifices et des axes étant adaptés à cet effet.
15. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que les ronds
(2) sont teintés d'une couleur contrastant de manière importante par rapport à la
couleur de la plaque (1).