[0001] L'invention a trait à un dispositif formant pied pour piquet ou mât, notamment pour
pied de tonnelle ou de panneau.
[0002] Les pieds de tonnelle ou de panneau sont généralement constitués par des tubes métalliques
ou des mâts en bois d'un diamètre compris entre 18 et 50 mm. Ces pieds peuvent être
enfoncés dans le sol pour immobiliser la structure qu'ils supportent. Cependant, il
n'est pas toujours possible d'enfoncer ces pieds dans le sol, par exemple, lorsque
le sol en question est une terrasse, une route goudronnée ou un gazon qu'il convient
de ne pas détériorer.
[0003] Pour des panneaux, on a parfois recours à des socles en béton qui sont destinés à
recevoir l'extrémité inférieure des pieds du panneau. Cependant, de tels socles sont
lourds, donc peu pratiques à déplacer, et ne permettent pas de recevoir des pieds
ou mâts qui ne sont pas exactement verticaux. Or, il arrive, dans le cas de tonnelles,
mais également pour des panneaux comprenant plusieurs pieds formant une structure
en forme de pyramide, que des piquets à immobiliser soient inclinés par rapport à
la verticale, de sorte qu'il n'existe pas de dispositif adapté pour en constituer
le pied.
[0004] En outre, les piquets des dispositifs tels que les tonnelles ou les panneaux d'affichage
ont des diamètres variables, voire des sections de formes variables, circulaires,
ovales ou polygonales, ce qui peut empêcher l'utilisation de certains socles connus
qui ne sont compatibles qu'avec des piquets à section circulaire d'un diamètre déterminé.
[0005] Ainsi, EP-A-0 380 272 divulgue un dispositif formant pied pour un piquet qui comprend
deux parties destinées à être assemblées par des tenons et mortaises disposés autour
d'un orifice central prévu pour recevoir essentiellement un poteau vertical de petit
diamètre. L'assemblage par tenons et mortaises nécessite la manipulation de pièces
lourdes pour engager par en dessus un tenon dans la mortaise correspondante, de part
et d'autre de l'orifice ainsi formé.
[0006] C'est à ces problèmes qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant
un dispositif susceptible de s'adapter à des pieds de sections variées, éventuellement
inclinés, et ne nécessitant pas de manoeuvre pénible des éléments qui le constituent.
[0007] Dans cet esprit, l'invention concerne un dispositif du type précité qui comprend
une partie enveloppante, définissant un logement concave de réception du piquet ou
mât et un organe de verrouillage, mobile par rapport à la partie enveloppante et apte
à coopérer avec celle-ci pour coincer le piquet ou mât à l'intérieur de ce logement.
[0008] Conformément à l'invention, la partie enveloppante constitue l'essentiel en volume
du dispositif alors que l'organe de verrouillage, qui peut être facilement manoeuvré
par un utilisateur car il est de poids relativement faible, permet l'immobilisation
du piquet ou mât par coincement.
[0009] Selon un premier aspect avantageux de l'invention, l'organe de verrouillage est apte
à être immobilisé par rapport à la partie enveloppante dans différentes positions
en fonction du diamètre du piquet ou mât. En d'autres termes, le dispositif de l'invention
est adapté à des piquets ou mâts de diamètres variables, voire de sections de formes
variables.
[0010] Selon un premier mode de réalisation avantageux de l'invention, l'organe de verrouillage
est un panneau articulé sur la partie enveloppante, entre une position où il permet
l'introduction du piquet ou mât dans le logement et une position où il exerce un effort
de coincement de ce piquet ou mât dans le logement. On peut notamment prévoir que
la partie enveloppante est pourvue de moyens d'immobilisation de l'organe de verrouillage
en position de coincement du piquet ou mât dans le logement.
[0011] Selon d'autres modes de réalisation avantageux de l'invention, l'organe de verrouillage
est un coin ou une coiffe apte à coulisser sur la partie enveloppante au voisinage
du piquet ou mât, selon une direction globalement rectiligne, inclinée par rapport
au piquet ou mât. Le coincement du piquet dans la partie enveloppante peut ainsi être
obtenu par effet de coin, ce qui s'avère particulièrement efficace et permet de résister
à des efforts importants sur le piquet, notamment en cas de fort vent.
[0012] Selon un aspect avantageux de ces modes de réalisation, la partie enveloppante forme
une surface d'appui du piquet ou mât alors que le coin ou la coiffe est pourvu d'un
côté d'appui de ce piquet ou mât contre cette surface. On peut prévoir que le coin
ou la coiffe coopère avec la partie enveloppante, de telle sorte qu'un mouvement du
coin ou de la coiffe en direction d'une surface sur laquelle repose la partie enveloppante
induit un rapprochement du côté du coin ou de la coiffe par rapport à la surface d'appui.
Un tel rapprochement correspond à un coincement efficace du piquet en position dans
le logement.
[0013] Selon un autre aspect avantageux, les bords d'une ouverture longitudinale de la partie
enveloppante définissent une surface de guidage en translation du coin ou de la coiffe.
On peut également prévoir que le coin ou la coiffe est manoeuvrable au pied.
[0014] Dans le cas d'une coiffe, le côté d'appui est avantageusement formé par une nervure
interne de cette coiffe. D'autre part, on peut prévoir que la partie enveloppante
est pourvue de rainures longitudinales de guidage de la coiffe, la coiffe comprenant
des bords ou nervures aptes à coulisser dans ces rainures. Ceci contribue à un guidage
efficace de la coiffe par rapport à la partie enveloppante.
[0015] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus
clairement à la lumière de la description qui va suivre de trois modes de réalisation
d'un dispositif formant pied conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple
et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif conforme à un premier
mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 2 est une vue en perspective du dispositif de la figure 1, en position ouverte
lors de la mise en place d'un piquet ;
- la figure 3 est une vue en perspective analogue à la figure 2 alors que le dispositif
est en position fermée, après mise en place d'un piquet ;
- la figure 4 est une coupe longitudinale selon la ligne IV-IV à la figure 3 ;
- la figure 5 est une coupe selon la ligne V-V à la figure 4 ;
- la figure 6 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif conforme à un second
mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 7 est une coupe longitudinale du dispositif de la figure 6 en configuration
montée, après mise en place d'un piquet ;
- la figure 8 est une coupe transversale selon la ligne VIII-VIII à la figure 7 ;
- la figure 9 est une vue analogue à la figure 6 pour un dispositif conforme à un troisième
mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 10 est une vue analogue à la figure 9 alors que le dispositif est en configuration
fermée ;
- la figure 11 est une coupe longitudinale du dispositif dans la configuration de la
figure 10 et
- la figure 12 est une coupe transversale selon la ligne XII-XII à la figure 11.
[0016] Le dispositif 1 représenté aux figures 1 à 5 est destiné à être monté à l'extrémité
inférieure 2
a d'un piquet 2 en forme de tube métallique, tel qu'un piquet du genre mât de tente,
constituant le pied d'une tonnelle. Le dispositif 1 comprend une partie creuse 3,
obtenue par soufflage d'une matière plastique telle que du polyéthylène ou du polypropylène.
[0017] Le volume intérieur de la partie 3 définit un logement 4 de réception de l'extrémité
2
a du piquet 2, le piquet pouvant être introduit dans le logement 4 à travers une ouverture
longitudinale 5 s'étendant sur sensiblement toute la hauteur de la partie 3. Le logement
4 est relativement fermé, en ce sens que l'ouverture 5 est étroite, de sorte que la
partie 3 enveloppe le piquet 2, une fois celui-ci en place dans le logement 4, sur
plus de 180° en vue de dessus.
[0018] Dans sa partie supérieure, la partie enveloppante 3 forme une poignée 6 permettant
le transport du dispositif 1.
[0019] La partie enveloppante 3 peut également être réalisée par moulage par injection,
roto-moulage, thermoformage ou toute autre méthode de mise en forme d'une matière
thermoplastique et comporter, éventuellement, une ligne de soudure par ultra-sons.
[0020] La partie enveloppante 3 est pourvue d'un orifice non représenté de remplissage,
destiné à être obturé par un bouchon 3
a. La partie 3 peut ainsi être partiellement ou complètement remplie d'un matériau
de lestage L, tel que du sable, de l'eau ou du ciment.
[0021] Dans la partie de l'ouverture 5 opposée à la poignée 6, l'enveloppe 3 comprend deux
gonds 7 et 7' aptes à coopérer avec une goulotte 8 formée sur un bord d'un panneau
9 dont les dimensions sont prévues pour qu'il puisse traverser l'ouverture 5. Le panneau
9 est obtenu par injection d'une matière plastique telle que du polyéthylène ou du
polypropylène.
[0022] Comme il ressort plus particulièrement de la figure 2, la surface intérieure 9
a du panneau 9 est conformée pour définir deux zones 9
b et 9
c d'appui sur un piquet 2 disposé à l'intérieur du logement 4 en position verticale
et/ou inclinée par rapport à la verticale en considérant le dispositif 1 posé sur
une surface S horizontale.
[0023] Les côtés 9
d et 9
e du panneau 9 portent des extensions latérales 9
f disposées de telle sorte qu'elles viennent au niveau d'indentations 5
a formées sur les bords de l'ouverture 5.
[0024] Le fonctionnement est le suivant :
[0025] Après assemblage du dispositif 1, c'est-à-dire après que la goulotte 8 a été clipsée
sur les gonds 7 et 7', le panneau 9 est placé dans la position de la figure 2 grâce
à un mouvement de pivotement, représenté par la flèche F
1, autour de l'axe XX' des gonds. Dans cette position, il est possible d'introduire
le piquet 2 dans le logement 4, comme représenté par la flèche F
2.
[0026] Lorsque le piquet est en place et repose par son extrémité 2
a sur la surface S, le panneau 1 peut être refermé par pivotement autour de l'axe X-X',
comme représenté par la flèche F
3 à la figure 3. Dans cette position, et comme cela ressort de la figure 4, la surface
intérieure 9
a du panneau 9 vient en appui contre le piquet 2 qu'elle plaque contre une surface
intérieure 3
b de l'enveloppe 3. On a représenté avec la flèche E
1 l'effort de coincement exercé par le panneau 9 sur le piquet 2. Les surfaces 9
a et 3
b ont une géométrie telle que le volume ou puits de réception 10 défini entre les éléments
3 et 9 est évasé vers le haut et vers le bas, de telle sorte que le piquet 2 peut
être reçu dans une position globalement perpendiculaire à la surface S, c'est-à-dire
avec une orientation sensiblement verticale si la surface S est horizontale, comme
représenté par l'axe Z-Z' à la figure 4, mais également dans une configuration inclinée,
comme représenté en traits mixtes sur cette figure.
[0027] Le verrouillage du panneau 9 dans la position des figures 3 et 4 est obtenu par la
coopération des extensions 9
f et des indentations 5
a, comme représenté à la figure 5.
[0028] Le diamètre apparent du puits 10 est automatiquement adapté au diamètre réel du piquet
2 dans la mesure où il suffit de pousser le panneau 9 dans la direction de la flèche
F
3 jusqu'à ce qu'il soit arrêté par l'effort de réaction de la surface 3
b et du piquet 2 et immobilisé par les éléments 9
f et 5
a. En fonction du diamètre du piquet 2, le panneau 9 est arrêté par l'une ou l'autre
des indentations 5
a.
[0029] Dans sa partie opposée à la goulotte 8, le panneau 9 forme une poignée de manoeuvre
11, cette poignée étant particulièrement utile pour ouvrir le panneau 9 dans le sens
de la flèche F
1 à la figure 2, notamment lorsqu'on souhaite extraire le piquet 2 du logement 4.
[0030] Dans le second mode de réalisation de l'invention représenté aux figures 6 à 8, les
éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent des références identiques
augmentées de 50. Ce dispositif 51 permet de recevoir un mât 52 dont l'extrémité inférieure
52
a est prévue pour reposer sur une surface S telle que le sol.
[0031] Il comprend une partie enveloppante 53 en forme d'enveloppe creuse dont la partie
supérieure forme une poignée 56. La partie enveloppante 53 définit un logement 54
de réception du mât 52, ce logement étant pourvu, sur toute sa hauteur, d'une ouverture
longitudinale 55 relativement étroite. En vue de dessus, la partie 53 enveloppe le
mât 52 sur plus de 180°.
[0032] Du côté opposé à l'ouverture 55, la partie 53 forme une surface 53
b d'appui du mât 52. Un coin 59 est prévu pour coulisser sur les bords 55
a et 55
b de l'ouverture 55. Le coin 59 comprend une surface intérieure 59
a tournée vers le logement 54, alors que ses côtés 59
c et 59
d ont une géométrie correspondante à celles des bords 55
a et 55
b de l'ouverture 55. Le coin 59 est prévu pour être inséré dans l'ouverture 55, comme
représenté par la flèche F
4 à la figure 6. Il peut alors coulisser comme représenté par la flèche F
5 à la figure 7.
[0033] Le coin 59 présente une extension 59
e formant surface d'appui, c'est-à-dire une partie sur laquelle un utilisateur peut
exercer, avec le pied, un effort dirigé vers la surface S comme représenté par la
flèche F
6 à la figure 7. Un tel effort a pour effet de faire coulisser le coin 59 vers la surface
S.
[0034] La surface 53
b est inclinée par rapport à la direction des bords 55
a et 55
b de l'ouverture 55. On note α l'angle d'inclinaison entre cette surface et ces bords.
L'angle α est choisi de telle manière que la surface 53
a et les bords 55
a et 55
b convergent en se rapprochant de la surface S. Ainsi, la surface 59
a, qui demeure parallèle à elle-même lors du coulissement du coin 59 selon la direction
de la flèche F
5, se rapproche de la surface 53
b.
[0035] Lorsque le mât 52 est en place dans le logement 54 et plaqué contre la surface 53
b, il est globalement parallèle à cette surface. La surface 59
a peut donc exercer un effort de coincement E
2 sur le côté du mât 52 tourné vers l'ouverture 55, cet effort E
2 pouvant être particulièrement ferme car il est proportionnel à l'effort F
6 exercé par le pied de l'utilisateur.
[0036] La surface 59
a est concave et présente un rayon de courbure lui permettant de coopérer avec tous
les mâts 52 reçus dans le logement 54, quel que soit leur diamètre.
[0037] La hauteur H du coin 59 par rapport à la surface S lors de son appui contre le mât
52 dépend du diamètre du mât. L'invention permet donc d'accommoder des mâts de diamètres
différents par blocage du coin 59 à des hauteurs différentes.
[0038] Le puits 60 de réception du mât 52 est, dans ce mode de réalisation, essentiellement
confondu avec le logement 54.
[0039] La partie inférieure 61 de l'extension 59
e du coin 59 constitue une poignée permettant de relever le coin 59, c'est-à-dire de
l'éloigner de la surface S, ce qui permet de libérer le mât 52.
[0040] Dans le troisième mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 9 à 12,
les éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent des références
identiques augmentées de 100. Le dispositif 101 de ce troisième mode de réalisation
est prévu pour recevoir un piquet 102 et comprend une partie enveloppante 103 formée
par une enveloppe creuse définissant un logement interne 104 dans lequel peut être
introduit le piquet 102. La partie enveloppante 103 est pourvue d'une surface 103
b d'appui du piquet 102 comme cela ressort plus particulièrement de la figure 11. Le
logement 104 est pourvu d'une ouverture longitudinale 105 qui permet l'introduction
du piquet 102.
[0041] Une coiffe 109 est prévue pour être disposée autour de la partie supérieure de l'enveloppe
103 et comprend deux bords 109
c et 109
d aptes à coulisser dans des rainures 103
c et 103
d ménagées sur la surface extérieure de l'enveloppe 103. Les rainures 103
c et 103
d sont inclinées par rapport à la surface 103
b et on note β l'angle entre la direction A-A' de ces rainures et cette surface dans
le plan de la figure 11.
[0042] La coiffe 109 porte également une nervure interne 109
f prévue pour traverser l'ouverture 55 et dont l'extrémité forme une surface 109
g d'appui sur le piquet 102 dans la position des figures 10 à 12. Ainsi, en faisant
coulisser les bords 109
c et 109
d de la coiffe 109 dans les rainures 103
c et 103
d en direction de la surface S sur laquelle est posé le dispositif 101, comme représenté
par le flèche F
7, on rapproche la surface 109
g du piquet 102 et on plaque ce piquet contre la surface 103
b, d'où la transmission d'un effort E
3 entre la surface 109
g et le piquet 102 en direction de la surface 103
e et une immobilisation du piquet à l'intérieur du puits 110 formé par le logement
104 et la nervure 109
f, comme représenté à la figure 12.
[0043] Comme précédemment, l'amplitude du mouvement de la coiffe 109 en direction de la
surface S dépend du diamètre du piquet 102 puisque ce mouvement se prolonge jusqu'au
coincement du piquet 102 contre la surface 103
b.
[0044] Dans sa partie inférieure, l'enveloppe 103 est pourvue d'une poignée de manoeuvre
106.
[0045] Selon une variante non représentée de l'invention, la coiffe 109 peut être pourvue
d'une extension permettant sa manoeuvre au pied.
[0046] Les parties enveloppantes 53 et 103 des second et troisième modes de réalisation
sont avantageusement formées de matière plastique soufflée ,comme la partie 3 du premier
mode de réalisation. Elles peuvent également être rotomoulées ou injectées et soudées.
[0047] Dans les trois modes de réalisation décrits, les cales 3, 53, 103 servant au blocage
du piquet en position sont des enveloppes creuses. Il est bien entendu que ces cales
peuvent être des pièces pleines et plus généralement, toutes pièces de blocage présentant
une géométrie conforme à l'invention. Cependant, l'utilisation d'enveloppes creuses
permet d'obtenir des cales pouvant être lestées uniquement sur leur site d'utilisation,
voire vidées après utilisation, ce qui présente un avantage considérable pour leur
transport et leur manutention. Le lest peut être de l'eau, du sable, du gravier, du
béton, etc...
[0048] Les pièces de blocage 9, 59 et 109 peuvent être thermoformées, injectées pleines
ou creuses, ou obtenues par tout autre procédé de moulage.
1. Dispositif (1 ; 51 ; 101) formant pied pour piquet ou mât, notamment pour pied de
tonnelle ou de panneau, caractérisé en ce qu'il comprend une partie enveloppante (3
; 53 ; 103) définissant un logement concave (4 ; 54 ; 104) de réception dudit piquet
ou mât (2 ; 52 ; 102) et un organe de verrouillage (9 ; 59 ; 109), mobile par rapport
à ladite partie enveloppante et apte à coopérer avec ladite partie enveloppante pour
coincer (E1, E2, E3) ledit piquet ou mât à l'intérieur dudit logement.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit organe de verrouillage
(9 ; 59 ; 109) est apte à être immobilisé par rapport à ladite partie enveloppante
(3 ; 53 ; 103) dans différentes positions en fonction du diamètre dudit piquet ou
mât (2 ; 52 ; 102).
3. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit organe
de verrouillage est un panneau (9) articulé (X-X') sur ladite partie enveloppante
(3) entre une position où il permet l'introduction dudit piquet ou mât (2) dans ledit
logement (4) et une position où il exerce un effort de coincement (E1) dudit piquet ou mât dans ledit logement.
4. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite partie enveloppante
(3) est pourvue de moyens (5a) d'immobilisation dudit organe de verrouillage (9) en position de coincement (E1) dudit piquet ou mât (2) dans ledit logement (4).
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit organe
de verrouillage est un coin (59) ou une coiffe (109) apte à coulisser sur ladite partie
enveloppante (53 ; 103) au voisinage dudit piquet ou mât (52 ; 102), selon une direction
(55a, 55b ; 103c, 103d) globalement rectiligne inclinée (α, β) par rapport audit piquet ou mât.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que ladite partie enveloppante
(53 ; 103) forme une surface d'appui (53b ; 103b) dudit piquet ou mât (52 ; 102), ledit coin (59) ou ladite coiffe (109) étant pourvu
d'un côté d'appui (59a, 109g) dudit piquet ou mât contre ladite surface.
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit coin (59) ou ladite
coiffe (109) coopère avec ladite partie enveloppante (53 ; 103) de telle sorte qu'un
mouvement (F5, F7) dudit coin ou de ladite coiffe en direction d'une surface (S) sur laquelle repose
ladite partie enveloppante induit un rapprochement dudit côté (59a, 109g) dudit coin ou de ladite coiffe par rapport à ladite surface d'appui.
8. Dispositif selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que les bords (55a, 55b) d'une ouverture longitudinale (55) de ladite partie enveloppante (53) définissent
une surface de guidage en translation dudit coin (59) ou de ladite coiffe (109).
9. Dispositif selon l'une des revendications 5 à 8, caractérisé en ce que ledit coin
(59) ou ladite coiffe (109) est manoeuvrable au pied.
10. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit côté d'appui (109g) de ladite coiffe (109) est formé par une nervure interne (109g) de ladite coiffe.
11. Dispositif selon l'une des revendications 5 à 10, caractérisé en ce que ladite partie
enveloppante (103) est pourvue de rainures longitudinales (103c, 103d) de guidage de ladite coiffe (109), ladite coiffe comprenant des bords (109c, 109d) ou nervures aptes à coulisser (F7) dans lesdites rainures.