[0001] L'invention concerne une poignée d'ouvrant de véhicule automobile, du type comportant
un support de poignée qui est fixé du côté interne d'un panneau extérieur de carrosserie
de l'ouvrant.
[0002] L'invention a plus particulièrement pour but de permettre une fixation simple et
rapide du support sur le panneau de carrosserie. En effet, les moyens de fixation
doivent pouvoir aisément être mis en oeuvre par la personne qui effectue le montage
et ils doivent, à coup sûr, assurer un verrouillage du support sur le panneau.
[0003] Dans ce but, l'invention propose une poignée d'ouvrant de véhicule automobile, du
type comportant un support de poignée qui est fixé du côté interne d'un panneau extérieur
de carrosserie de l'ouvrant, caractérisée en ce que le support de poignée comporte
des pattes d'accrochage qui assurent la fixation du support de poignée sur le panneau,
chaque patte comportant un pied de liaison et une extrémité d'accrochage, et en ce
que le support est monté sur le panneau par un mouvement d'approche perpendiculaire
au panneau, de l'intérieur vers l'extérieur, au cours duquel les pattes sont engagées
au travers d'une ouverture du panneau, et par un mouvement d'accrochage, selon une
direction parallèle au panneau, au cours duquel l'extrémité d'accrochage de la patte
vient en regard d'une face externe du panneau de carrosserie, empêchant tout retrait
transversalement à l'intérieur de la patte et du support.
[0004] Selon d'autres caractéristiques de l'invention :
- au cours du mouvement d'approche, le support est amené jusqu'à une position intermédiaire
de montage dans laquelle il est au contact d'une face interne du panneau de carrosserie
;
- au cours du mouvement d'accrochage, le support est amené jusqu'à une position finale
dans laquelle des moyens de verrouillage empêchent le retour du support vers sa position
intermédiaire de montage ;
- les moyens de verrouillage comportent au moins un bras élastique dont une extrémité
libre est en appui contre une face interne du panneau de carrosserie tant que le support
est entre sa position intermédiaire de montage et sa position finale, et, lorsque
le support atteint sa position finale, l'extrémité du bras élastique coopère avec
une encoche de verrouillage formée dans le panneau ;
- en position finale du support, le pied d'au moins une des pattes est en appui contre
un bord d'appui de du panneau pour déterminer la position finale du support ;
- le support comporte au moins deux pattes qui sont décalées l'une par rapport à l'autre
selon une direction perpendiculaire à la direction d'accrochage, et les deux pattes
sont destinées à venir en appui respectivement contre deux bords d'appui de l'ouverture
du panneau qui sont en biais par rapport à la direction d'accrochage et qui s'étendent
selon des directions sensiblement symétriques par rapport à la direction d'accrochage,
de manière à déterminer la position du support selon les deux directions du plan du
panneau ;
- la poignée comporte un organe de préhension qui est agencé à l'extérieur du panneau
de carrosserie et qui est fixé sur le support de poignée ;
- l'organe de préhension est articulé sur le support pour pouvoir être amené d'une position
de repos à une position d'ouverture.
- les moyens de verrouillage comportent un corps de verrouillage muni d'un talon de
fixation qui, lorsque le support de poignée a atteint sa position finale, est engagé
transversalement vers l'intérieur au travers d'un orifice aménagé dans le panneau
extérieur de carrosserie pour être engagé dans une cavité complémentaire du support
de poignée de telle sorte qu'une surface latérale arrière du talon soit en appui contre
un bord arrière de l'orifice pour empêcher le retour de l'ensemble formé par le support
et par le corps de verrouillage vers la position intermédiaire de montage ;
- l'ouvrant comporte un espace interne délimité par deux panneaux, intérieur et extérieur,
qui sont reliés par un panneau de chant, le support de poignée est agencé dans l'espace
intérieur de l'ouvrant, et la poignée comporte un organe de blocage du talon dans
la cavité du support, l'organe de blocage étant monté mobile sur le support de poignée
et étant commandé entre une position de déblocage et une position de blocage par un
mécanisme de commande qui est susceptible d'être manoeuvré au travers d'une ouverture
aménagée dans le panneau de chant de l'ouvrant ;
- l'organe de blocage est monté à coulissement dans le support selon une direction perpendiculaire
à la direction transversale d'engagement du corps de verrouillage, et l'organe de
blocage comporte au moins un ergot qui, en position de blocage, est reçu dans un logement
complémentaire du talon du corps de verrouillage pour empêcher que le corps de verrouillage
ne puisse être extrait transversalement vers l'extérieur ;
- l'ergot et le logement coopèrent par deux pans complémentaires qui sont inclinés par
rapport à la direction transversale d'engagement du corps de verrouillage et par rapport
à la direction de coulissement de l'organe de blocage de telle sorte que, lorsque
l'organe de blocage est amené vers sa position de blocage, le corps de verrouillage
est sollicité transversalement vers l'intérieur par l'ergot de l'organe de blocage
;
- le talon du corps de verrouillage est guidé en coulissement selon la direction transversale
dans le support de poignée ;
- l'organe de blocage présente la forme d'un étrier en U comportant deux branches longitudinales
parallèles réunies à leur extrémité arrière par une base qui s'étend perpendiculairement
au deux branches et perpendiculairement à la direction transversale, l'étrier est
introduit longitudinalement d'avant en arrière, jusqu'à une position avancée de déblocage,
dans une glissière complémentaire agencée à l'arrière du support, et l'étrier est
amené par les moyens de commande longitudinalement vers l'arrière jusqu'à sa position
de blocage dans laquelle des ergots, aménagés aux extrémités avant de chaque branche,
sont engagés dans des logements correspondants du talon du corps de verrouillage,
ce dernier étant alors reçu entre les deux branches longitudinales de l'étrier de
blocage ;
- le support de poignée comporte des moyens de prépositionnement de l'organe de blocage
qui, au cours du montage de la poignée, le maintiennent dans sa position de déblocage
;
- les moyens de commande sont constitués par une tige filetée d'axe longitudinal qui
est vissée dans la base de l'étrier, dont l'extrémité avant prend appui sur une surface
qui est fixe longitudinalement, et dont l'extrémité arrière présente une empreinte
complémentaire de celle d'un outil de manoeuvre susceptible d'être introduit au travers
de l'ouverture du panneau de chant de l'ouvrant ;
- la tige filetée est en appui contre une surface latérale du talon du corps de verrouillage
; et
- le corps de verrouillage peut recevoir un verrou.
[0005] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera
aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue schématique en perspective éclatée d'une poignée d'ouvrant
selon invention comportant un support agencé du côté interne d'un panneau de carrosserie
et un organe de préhension agencé du côté externe du panneau ;
- la figure 2A est une vue en plan du panneau de carrosserie de la figure 1, le support
de poignée étant représenté en position intermédiaire de montage ;
- les figures 3A et 4A sont des vues schématiques en coupe selon les lignes 3-3 et 4-4
de la figure 2A ;
- la figure 5A est une vue schématique en perspective illustrant plus particulièrement
une patte d'accrochage destinée à venir en appui contre un bord d'appui de l'ouverture
du panneau ;
- les figures 2B, 3B, 4B, 5B sont des figures similaires aux figures 2A à 5A dans lesquelles
le support de poignée est représenté en position finale de montage.
- les figures 6, 7 et 8 sont des vues schématiques en coupe selon un plan longitudinal
et transversal de la poignée, dans lesquelles on a illustré plus particulièrement
la mise en place et le blocage d'un corps de verrouillage complémentaire de la poignée
;
- les figures 9 et est 10 sont des vues en coupes selon les lignes 9-9 et 10-10 respectivement
des figures 7 et 8 illustrant le blocage du corps de verrouillage ;
- la figure 11 est une vue en coupe selon la ligne 11-11 de la figure 8 illustrant le
guidage du corps de verrouillage dans le support de poignée ; et
- la figure 12 est une vue en coupe selon la ligne brisée 12-12 de la figure 11.
[0006] On a illustré sur la figure 1 une poignée 10 destinée à être montée sur un panneau
extérieur de carrosserie 12 d'un ouvrant de véhicule automobile. La poignée 10 comporte
pour l'essentiel un support de poignée 14, qui est destiné à être fixé du côté interne
du panneau 12, et un levier de préhension 16 qui est destiné à être agencé du côté
externe du panneau 12, tout en étant fixé sur le support 14.
[0007] Dans l'exemple de réalisation qui est illustré sur les figures, le levier de préhension
16 se présente sous la forme d'une barre qui s'étend selon une direction longitudinale,
horizontale par rapport à une orientation conventionnelle du véhicule automobile,
et il est articulé sur le support 14 par son extrémité avant 18, autour d'un axe A1
vertical (voir en particulier figure 6), c'est-à-dire sensiblement parallèle au plan
du panneau de carrosserie 12 et perpendiculaire à la direction longitudinale du levier
16.
[0008] Bien entendu, les notions d'horizontale et de verticale sont utilisées ici dans le
but de simplifier la compréhension de la description et ne doivent pas être conçues
comme des limitations de la portée de l'invention, notamment quant à l'orientation
de la poignée.
[0009] Pour son articulation sur le support 14, l'extrémité avant 18 du levier 16 comporte
un élément de charnière 20 qui s'étend transversalement vers l'intérieur, au travers
d'une ouverture avant 22 aménagée dans le panneau 12, et qui coopère avec un élément
de charnière du support 14. A son extrémité arrière 24, le levier de préhension 16
comporte un élément de commande 26 qui est destiné à s'étendre transversalement vers
l'intérieur au travers d'une ouverture arrière 28 aménagée dans le panneau 12, de
manière à pouvoir commander une tringlerie associée à une serrure afin de provoquer
l'ouverture de l'ouvrant lorsque l'utilisateur manipule le levier de préhension 16
en écartant celui-ci par rapport au plan du panneau 12.
[0010] Bien entendu, la course angulaire du levier de préhension 16 autour de l'axe A1 est
limitée par des moyens non représentés.
[0011] Conformément aux enseignements de l'invention, le support 14 est pourvu de moyens
qui permettent une fixation rapide et simple du support sur la face interne 34 du
panneau 12.
[0012] On peut voir sur la figure 1 que le support 14 comporte une surface d'appui avant
30 et une surface d'appui arrière 32 qui sont chacune destinées à venir en appui transversalement
vers l'extérieur contre la face interne 34 du panneau de carrosserie. Au niveau de
chacune de ces deux surfaces d'appui, le support 14 comporte des pattes d'accrochage
36 qui s'étendent transversalement vers l'extérieur et qui comportent chacune pour
l'essentiel, comme on peut le voir sur les figures 5A et 5B, un pied de liaison 38
qui s'étend transversalement vers l'extérieur depuis la surface d'appui correspondante
et qui est prolongé, a son extrémité libre, par une extrémité d'accrochage 40 qui,
dans l'exemple proposé, présente sensiblement la forme d'un élément de plaque parallèle
au plan du panneau 12.
[0013] Dans l'exemple illustré, le support 14 comporte deux pattes d'accrochage 36 au niveau
de sa surface d'appui avant 30 et deux autres pattes 36 au niveau de sa surface d'appui
arrière 32.
[0014] Pour assurer le montage du support 14, celui-ci est tout d'abord amené, par un premier
mouvement d'approche, transversalement de l'intérieur vers l'extérieur en appui contre
la face interne 34 du panneau 12, de telle sorte que les pattes 36 sont engagées au
travers des ouvertures 22 et 28 correspondantes.
[0015] Ensuite, lorsque le support 14 a atteint une position intermédiaire de montage dans
laquelle ces deux faces d'appui 30, 32 sont en appui contre la face interne 34, le
support 14 est alors déplacé longitudinalement vers l'avant par simple coulissement
le long du panneau de carrosserie 12. Au cours de ce mouvement d'accrochage, les extrémités
d'accrochage 40 de chacune des pattes 36 sont destinées à venir s'engager derrière
une face externe 42 du panneau de carrosserie 12.
[0016] En effet, comme on peut le voir plus particulièrement sur les figures 2A et 2B, les
ouvertures avant 22 et arrière 28 comportent des bords d'appui 44 qui sont agencés
sur la trajectoire des pattes 36 lorsque le support 14 est déplacé longitudinalement
vers l'avant depuis sa position intermédiaire de montage illustré à la figure 2A.
En réalité, seul le pied de liaison 38 est destiné à venir en appui contre le bord
d'appui 44 correspondant. En effet, ce dernier présente une dimension selon la direction
transversale qui est sensiblement égale à l'épaisseur du panneau de carrosserie 12.
De la sorte, lorsque le support 14 est en appui contre la face interne 32 du panneau
12, l'extrémité d'accrochage 40 en forme de plaque est agencée alors transversalement
vers l'extérieur par rapport au panneau de carrosserie 12 si bien que, lorsque que
l'extrémité d'accrochage 40 arrive au niveau de l'un des bords d'appui 44, elle ne
peut interférer avec ce bord. Aussi, le mouvement d'accrochage du support 14 se poursuivant,
l'extrémité d'accrochage 40 de chaque patte 36 vient s'engager derrière la face externe
42 du panneau. Au contraire, le pied de liaison 38 vient en appui contre le bord 44
correspondant, et il provoque alors l'arrêt du mouvement longitudinal vers l'avant
du support 14.
[0017] Ainsi, lorsque le support 14 a atteint sa position longitudinale la plus avancée,
qui correspond à sa position finale, les pattes 36, par leurs extrémités d'accrochage
40, empêchent qu'il ne puisse être retiré transversalement vers l'intérieur par rapport
au panneau de carrosserie 12.
[0018] Dans l'exemple de réalisation illustré, on peut voir par ailleurs que les deux bords
d'appui 44 d'une même ouverture, par exemple l'ouverture avant 22, sont agencés sur
une même ligne verticale perpendiculaire à la direction longitudinale du mouvement
du support 14 entre sa position intermédiaire et sa position finale. Bien entendu,
de la même manière, les pattes 36 correspondantes sont elles aussi alignées selon
la même direction.
[0019] Les bords d'appui 44 sont inclinés à environ 45 degrés par rapport à la direction
longitudinale d'accrochage du support 14. Toutefois, on voit que deux bords 44 de
la même ouverture 22, 28 ne sont pas parallèles mais au contraire sensiblement symétriques
par rapport à un plan longitudinal médian. Ils définissent ainsi un V qui, dans ce
cas, est ouvert vers l'arrière.
[0020] De la sorte, lorsque les pieds de liaison 38 des deux pattes 36 viennent simultanément
en appui chacun contre le bord 44 correspondant, ils assurent non seulement un positionnement
longitudinal du support 14, mais également un positionnement selon la direction verticale
perpendiculaire à la direction longitudinale, c'est-à-dire selon les deux directions
du plan du panneau 12.
[0021] Ainsi, l'extrémité avant du support se trouve parfaitement positionnée par rapport
au panneau de carrosserie grâce à ses deux pattes d'accrochage 36. De même, l'ouverture
arrière 28 comportant elle aussi deux bords d'appui 44 inclinés de manière à former
un V, les deux pattes 36 portées par l'extrémité arrière du support 14 viennent elles
aussi assurer un positionnement précis de cette partie du support 14.
[0022] Comme on peut le voir plus particulièrement sur les figures 5 et 6, les pieds de
liaison 38 des pattes 36 présentent chacun une face d'appui 54 qui est orientée de
manière complémentaire à l'orientation du bord d'appui 44 contre laquelle elle est
destinée à venir en appui.
[0023] Par ailleurs, selon un autre aspect de l'invention, il est prévu des moyens qui permettent
de bloquer automatiquement le support 14 lorsqu'il a atteint sa position finale, de
manière à l'empêcher de reculer longitudinalement vers l'arrière au risque de dégager
les pattes d'accrochage 36.
[0024] Pour ce faire, on peut voir que le support 14 comporte, à l'arrière de sa surface
d'appui avant 30, et plus exactement en arrière de chacune des pattes 36 portées par
cette dernière, deux bras élastiques 48 qui s'étendent sensiblement longitudinalement,
qui sont liés au support 14 par leur extrémité avant, et dont l'extrémité arrière
50 s'étend transversalement vers l'extérieur par rapport au plan de la surface d'appui
30 lorsqu'ils sont à l'état libre tels qu'illustrés sur la figure 1.
[0025] Les bras élastiques 48, qui sont réalisés venus de matière avec le support, sont
susceptibles d'être sollicités transversalement vers l'intérieur de manière à ne plus
dépasser transversalement vers l'extérieur par rapport au plan de cette surface. Cela
est le cas lorsque l'on amène le support 14 en appui contre la face interne du panneau
12 comme cela est illustré à la figure 4A.
[0026] Toutefois, comme on l'a illustré sur la figure 4B, lorsque le support 14 atteint
sa position finale, les bras élastiques 48 se trouvent en regard de l'ouverture avant
22 de sorte qu'ils peuvent reprendre leur position libre. Leur extrémité arrière 50
se retrouve alors longitudinalement juste en avant d'un bord arrière 52 de l'ouverture
22. De la sorte, s'étendant transversalement vers l'extérieur d'une distance sensiblement
égale à l'épaisseur du panneau de carrosserie, les extrémités arrière 50 de chacun
des bras 48 se retrouvent alors en appui selon la direction longitudinale, dans le
plan du panneau de carrosserie 12, contre le bord arrière 52 de l'ouverture avant
22 qui forme une encoche de verrouillage, empêchant ainsi le recul du support 14.
[0027] Dans l'exemple illustré, les bords d'appui 44 correspondants aux pattes avant 36
et les bords arrières 52 contre lesquels s'appuient les bras élastiques 48 font partie
du contour de l'ouverture 22 au travers de laquelle s'étend l'élément de charnière
20 du levier de préhension 16. Toutefois, on pourrait bien évidemment prévoir que
chacun de ses bords appartienne au contour d'une ouverture spécifique.
[0028] Comme cela sera décrit en référence aux figures 6 à 12, la poignée selon l'invention
comporte des moyens de verrouillage complémentaires, dont l'action s'ajoute à celle
des bras élastiques 48 qui, dans ce cas, servent essentiellement à assurer un préverrouillage
du support de poignée 14.
[0029] A cet effet, la poignée comporte un corps de verrouillage 56 présentant une partie
externe 58 et un talon de fixation 60 qui s'étend transversalement vers l'intérieur
pour être reçu au travers de l'ouverture arrière 28 du panneau extérieur 12 de carrosserie
de l'ouvrant et pour être guidé en coulissement selon la direction transversale dans
une cavité complémentaire 62 aménagée dans le support de poignée 14.
[0030] La partie externe 58 présente une face d'appui 63 tournée en regard de la face externe
42 du panneau 12.
[0031] Lorsque le support 14 est en position finale de montage, le talon 60 du corps de
verrouillage 56 est engagé transversalement vers l'intérieur dans la cavité 62 du
support 14, depuis l'extérieur de l'ouvrant, de telle sorte que le corps de verrouillage
56 se trouve alors immobilisé par rapport au support 14 dans toutes directions sauf
la direction transversale. Or, dans le même temps, on peut voir sur la figure 12 qu'une
face latérale arrière 64 est alors en appui longitudinalement vers l'arrière contre
un bord arrière 66 de l'ouverture arrière 28. Aussi, le corps de verrouillage 56 empêche
toute retrait longitudinal vers l'arrière du support 14 par rapport au panneau extérieur
12, ce qui élimine tout risque de démontage du support 14 au cas où les bras élastiques
48 viendraient à se rompre.
[0032] Pour assurer la fixation du corps de verrouillage dans la cavité 62 du support 14,
la poignée 10 comporte un étrier 68 qui est monté à coulissement longitudinal dans
la partie arrière du support 14. L'étrier 68 comporte pour l'essentiel deux branches
longitudinales 70 réunies à leur extrémité arrière par une base 72 de telle sorte
que, dans un plan perpendiculaire à la direction transversale, l'étrier 68 présente
sensiblement la forme d'un U ouvert vers l'avant.
[0033] A leur extrémité avant, les branches 70 sont munies chacune d'un ergot 78, chaque
ergot 78 s'étendant sensiblement en direction de la branche opposée. Comme cela sera
vu par la suite, les ergots 78 sont destinés à être reçus dans des logements complémentaires
80 aménagés dans le talon 60.
[0034] L'étrier 68 est destiné à être engagé dans une glissière 74 du support 14 qui débouche
longitudinalement à l'arrière. Le guidage précis de l'étrier 68 est assuré notamment
par des rails 76 aménagés sur les faces externes des branches 70 du corps de verrouillage
56.
[0035] Avant le montage du support 14 sur l'ouvrant, l'étrier 68 est engagée longitudinalement
d'arrière en avant dans la glissière 74 jusqu'à une position avancée de déblocage
dans laquelle les branches 72 s'étendent de part et d'autre de la cavité 62, les ergots
78 étant agencés en avant de la cavité de manière que l'étrier 68 ne puisse empêcher
l'introduction du talon 60 du corps de verrouillage 56 dans la cavité 62.
[0036] On notera sur les figures 6 et 7 que le support 14 comporte une lame élastique 82
qui retient l'étrier 68 longitudinalement dans sa position avancée de déblocage pour
éviter que celui-ci ne puisse s'échapper de la glissière 74 sous l'effet de son seul
poids.
[0037] Lorsque le talon 60 du corps de verrouillage 56 est engagé dans la cavité 62, on
peut voir sur les figures 9 et 10 qu'il est reçu entre les deux branches 70 de l'étrier
68. Une fois le corps de verrouillage 56 en place, les logements 80 aménagés dans
son talon 60 se trouvent longitudinalement en regard des ergots 78 de l'étrier 68.
[0038] Selon un aspect de l'invention, l'étrier 68 est pourvu de moyens de commande qui
permettent de le faire reculer longitudinalement jusqu'à une position reculée de blocage
dans laquelle les ergots 78 sont reçus dans les logements 80, ce qui assure le blocage
transversal du corps de verrouillage 56 par rapport au support 14, et donc son immobilisation
complète.
[0039] A cet effet, il est prévu une tige filetée 84 d'axe longitudinal qui est vissée au
travers de la base 72 de l'étrier. Son extrémité arrière, qui s'étend en arrière de
la base 72, comporte une empreinte hexagonale axiale en creux 86 qui permet de la
manoeuvrer à l'aide d'un outil de type "clé six pans". A son extrémité avant, la tige
filetée 84 comporte une coupelle d'appui 88 qui est destinée à prendre appui axialement
vers l'avant sur la surface latérale arrière 64 du talon 60 du corps de verrouillage
56. Éventuellement, l'extrémité avant de la tige 84 peut elle aussi être pourvue d'une
empreinte en creux pour faciliter le montage de la tige 84 sur l'étrier 68, ce qui
est effectué avant l'introduction de l'étrier 68 dans la glissière 74, et donc avant
le montage du support 14 sur l'ouvrant.
[0040] Comme on peut le voir sur les figures 9 et 10, on peut ainsi, en manoeuvrant la tige
filetée 84 dans le sens convenable, faire reculer longitudinalement l'étrier 68 par
rapport au corps de verrouillage 56, qui est fixe selon cette direction, jusqu'à amener
les ergots 78 dans les logements 80.
[0041] Avantageusement, les ergots 78 et les logements 80 sont pourvus de pans inclinés
complémentaires 90, 92 qui, lorsque l'étrier est amené vers sa position reculée de
blocage, coopèrent de telle sorte qu'ils provoquent un déplacement du corps de verrouillage
56 transversalement vers l'intérieur, ce qui permet d'assurer un serrage de la face
d'appui 63 du corps 56 contre la face externe 42 du panneau extérieur 12. Avantageusement,
un joint d'étanchéité 94 sera agencé entre la face d'appui 63 et le panneau 12.
[0042] La conception du blocage du corps de verrouillage 56 est particulièrement avantageuse
en ce qu'elle permet un montage et démontage aisé du corps de verrouillage sur le
support 14, mais dans le cas où ce dernier n'est pas accessible.
[0043] En effet, le support de poignée 14 est généralement fixé dans un espace interne de
l'ouvrant qui est délimité par le panneau extérieur 12, par un panneau intérieur parallèle
au panneau extérieur, et par au moins un panneau de chant 96 qui s'étend transversalement
pour relier les panneaux intérieur et extérieur 12. Le panneau intérieur est par exemple
constitué par un garnissage de contre-porte. Plus particulièrement, comme cela est
illustré sur les figures 6 à 8, le support 14 est généralement agencé à une extrémité
arrière de l'ouvrant, à proximité d'un panneau de chant vertical 96.
[0044] Grâce à l'invention, il suffit donc de prévoir dans le panneau de chant 96, en regard
de l'extrémité arrière de la tige filetée 84, un perçage 98 pour le passage d'un outil
complémentaire de l'empreinte 86. Ainsi, le blocage ou le déblocage du corps de verrouillage
56 peut se faire sans avoir accès à l'espace interne du panneau, juste en engageant
l'outil au travers du perçage 98 pour manoeuvrer la tige filetée 84.
[0045] Notamment, pour des réparations qui ne nécessitent que la dépose des parties externes
de la poignée, par exemple pour repeindre le panneau de carrosserie, il n'y aura pas
besoin de déposer le panneau intérieur de l'ouvrant, ceci tout en évitant d'agencer
les moyens de fixation à l'extérieur de l'ouvrant. Ce démontage peut se faire "en
aveugle", sans qu'il n'y ait non plus de risque de perdre la tige filetée 84 qui,
par conception ne peut être dévissée hors de l'étrier 68 du fait de la présence de
l'excroissance radiale formée par la coupelle d'appui 88.
[0046] On a vu dans ce qui précède que le corps de verrouillage participe à la fixation
du support 14 de la poignée 10. Toutefois, on peut aussi prévoir qu'il participe également
au maintien et/ou au guidage du levier de préhension 24.
[0047] De plus, le corps de verrouillage 56 peut aussi former un carter destiné à recevoir
un verrou de condamnation de la serrure de l'ouvrant.
1. Poignée d'ouvrant de véhicule automobile, du type comportant un support de poignée
(14) qui est fixé du côté interne d'un panneau extérieur de carrosserie (12) de l'ouvrant,
caractérisée en ce que le support de poignée (14) comporte des pattes d'accrochage
(36) qui assurent la fixation du support de poignée sur le panneau, chaque patte comportant
un pied de liaison (38) et une extrémité d'accrochage (40), et en ce que le support
est monté sur le panneau (12) par un mouvement d'approche perpendiculaire au panneau,
de l'intérieur vers l'extérieur, au cours duquel les pattes (36) sont engagées au
travers d'une ouverture (22, 28) du panneau (12), et par un mouvement d'accrochage,
selon une direction parallèle au panneau, au cours duquel l'extrémité d'accrochage
(40) de la patte (36) vient en regard d'une face externe (42) du panneau de carrosserie
(12), empêchant tout retrait transversalement vers l'intérieur de la patte (36) et
du support (14).
2. Poignée, selon la revendication 1, caractérisée en ce que, au cours du mouvement d'approche,
le support (14) est amené jusqu'à une position intermédiaire de montage dans laquelle
il est au contact d'une face interne (34) du panneau de carrosserie (12).
3. Poignée selon la revendication 2, caractérisée en ce que, au cours du mouvement d'accrochage,
le support (14) est amené jusqu'à une position finale dans laquelle des moyens de
verrouillage (48) empêchent le retour du support (14) vers sa position intermédiaire
de montage.
4. Poignée selon la revendication 3, caractérisée en ce que les moyens de verrouillage
comportent au moins un bras élastique (48) dont une extrémité libre (50) est en appui
contre une face interne (34) du panneau de carrosserie (12) tant que le support (14)
est entre sa position intermédiaire de montage et sa position finale, et en ce que,
lorsque le support (14) atteint sa position finale, l'extrémité (50) du bras élastique
(48) coopère avec une encoche de verrouillage (52) formée dans le panneau (12).
5. Poignée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce
que, en position finale du support (14), le pied (38) d'au moins une des pattes (36)
est en appui contre un bord d'appui (44) de l'ouverture (22, 28) du panneau (12) pour
déterminer la position finale du support.
6. Poignée selon la revendication 5, caractérisée en ce que le support (14) comporte
au moins deux pattes (36) qui sont décalées l'une par rapport à l'autre selon une
direction perpendiculaire à la direction d'accrochage, et en ce que les deux pattes
(36) sont destinées à venir en appui respectivement contre deux bords d'appui (44)
de l'ouverture (22, 28) du panneau (12) qui sont en biais par rapport à la direction
d'accrochage et qui s'étendent selon des directions sensiblement symétriques par rapport
à la direction d'accrochage, de manière à déterminer la position du support (14) selon
les deux directions du plan du panneau (12).
7. Poignée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce
que la poignée comporte un organe de préhension (16) qui est agencé à l'extérieur
du panneau de carrosserie (12) et qui est fixé sur le support de poignée (14).
8. Poignée selon la revendication 7, caractérisée en ce que l'organe de préhension (16)
est articulé sur le support (14) pour pouvoir être amené d'une position de repos à
une position d'ouverture.
9. Poignée selon l'une quelconque des revendications 3 à 8, caractérisée en ce que les
moyens de verrouillage comportent un corps de verrouillage (56) muni d'un talon de
fixation (58) qui, lorsque le support de poignée (14) a atteint sa position finale,
est engagé transversalement vers l'intérieur au travers d'un orifice (28) aménagé
dans le panneau extérieur (12) de carrosserie pour être engagé dans une cavité complémentaire
(62) du support de poignée (14) de telle sorte qu'une surface latérale arrière (64)
du talon (60) soit en appui contre un bord arrière (66) de l'orifice (28) pour empêcher
le retour de l'ensemble formé par le support (14) et par le corps de verrouillage
(56) vers la position intermédiaire de montage.
10. Poignée selon la revendication 9, caractérisée en ce que l'ouvrant comporte un espace
interne délimité par deux panneaux, intérieur et extérieur (12), qui sont reliés par
un panneau de chant (96), en ce que le support de poignée (14) est agencé dans l'espace
intérieur de l'ouvrant, et en ce que la poignée comporte un organe de blocage (68)
du talon (56) du corps de verrouillage (56) dans la cavité (62) du support (14), l'organe
de blocage (68) étant monté mobile sur le support de poignée (14) et étant commandé
entre une position de déblocage et une position de blocage par un mécanisme de commande
(84) qui est susceptible d'être manoeuvré au travers d'une ouverture (98) aménagée
dans le panneau de chant (96) de l'ouvrant.
11. Poignée selon la revendication 10, caractérisée en ce que l'organe de blocage (68)
est monté à coulissement dans le support (14) selon une direction perpendiculaire
à la direction transversale d'engagement du corps de verrouillage (56), et en ce que
l'organe de blocage (68) comporte au moins un ergot (78) qui, en position de blocage,
est reçu dans un logement complémentaire (80) du talon (60) du corps de verrouillage
(56) pour empêcher que le corps de verrouillage (56) ne puisse être extrait transversalement
vers l'extérieur.
12. Poignée selon la revendication 11, caractérisée en ce que l'ergot (78) et le logement
(80) coopèrent par deux pans complémentaires (90, 92) qui sont inclinés par rapport
à la direction transversale d'engagement du corps de verrouillage (56) et par rapport
à la direction de coulissement de l'organe de blocage (68) de telle sorte que, lorsque
l'organe de blocage (68) est amené vers sa position de blocage, le corps de verrouillage
(56) est sollicité transversalement vers l'intérieur par l'ergot (78) de l'organe
de blocage (68).
13. Poignée selon l'une quelconque des revendications précédentes 9 à 12, caractérisée
en ce que le talon (60) du corps de verrouillage (56) est guidé en coulissement selon
la direction transversale dans le support de poignée (14).
14. Poignée selon la revendication 13, caractérisée en ce que l'organe de blocage (68)
présente la forme d'un étrier en U comportant deux branches longitudinales parallèles
(70) réunies à leur extrémité arrière par une base (72) qui s'étend perpendiculairement
au deux branches (70) et perpendiculairement à la direction transversale, en ce que
l'étrier (68) est introduit longitudinalement d'avant en arrière, jusqu'à une position
avancée de déblocage, dans une glissière complémentaire (74) formée à l'arrière du
support (14), et en ce que l'étrier (68) est amené par les moyens de commande (84)
longitudinalement vers l'arrière jusqu'à sa position de blocage dans laquelle des
ergots (78), aménagés aux extrémités avant de chaque branche (70), sont engagés dans
des logements correspondants (80) du talon (60) du corps de verrouillage (56), ce
dernier étant alors reçu entre les deux branches longitudinales (70) de l'étrier de
blocage (68).
15. Poignée selon la revendication 14, caractérisée en ce que le support de poignée (14)
comporte des moyens (82) de prépositionnement de l'organe de blocage (68) qui, au
cours du montage de la poignée, le maintiennent dans sa position de déblocage.
16. Poignée selon l'une des revendications 14 ou 15, caractérisée en ce que les moyens
de commande sont constitués par une tige filetée (84) d'axe longitudinal qui est vissée
dans la base (72) de l'étrier (68), dont l'extrémité avant (88) prend appui sur une
surface (64) qui est fixe longitudinalement, et dont l'extrémité arrière présente
une empreinte (86) complémentaire de celle d'un outil de manoeuvre susceptible d'être
introduit au travers de l'ouverture (98) du panneau de chant (96) de l'ouvrant.
17. Poignée selon la revendication 16, caractérisée en ce que la tige filetée (84) est
en appui contre une surface latérale (64) du talon (60) du corps de verrouillage (56).
18. Poignée selon l'une quelconque des revendications 9 à 17, caractérisée en ce que le
corps de verrouillage (56) peut recevoir un verrou.