[0001] L'invention concerne un élément de retenue arrière d'une chaussure sur un ski qui
est apte à libérer la chaussure en cas de sollicitation excessive.
[0002] L'invention concerne également un ensemble de retenue d'une chaussure sur un ski
comprenant un tel élément.
[0003] On connaît dans le domaine du ski alpin la demande de brevet publiée sous le numéro
DE 31 43 974 un élément de retenue d'une chaussure comprenant une mâchoire de retenue
de la chaussure mobile guidée dans un boîtier selon une direction approximativement
verticale. La mâchoire est rappelée vers le bas par un ressort de rappel, et se déplace
en fonction des sollicitations de la chaussure. Au-delà d'une course verticale déterminée
vers le haut, les moyens de guidage de la mâchoire autorisent son basculement vers
l'arrière, ce qui permet la libération de la chaussure.
[0004] Un autre élément de retenue du même genre est décrit dans la demande de brevet publiée
sous le numéro WO 96/23559.
[0005] Un tel dispositif donne des résultats satisfaisants, de plus, sa construction est
simple. Toutefois, la mâchoire ne réagit qu'à des sollicitations à composante verticale,
et comme elle est guidée à l'intérieur d'un boîtier, il serait compliqué de lui permettre
de libérer la chaussure dans d'autres directions.
[0006] Pour assurer la libération de la chaussure selon une direction latérale notamment,
il est nécessaire d'associer à cet élément arrière un élément de retenue avant qui
présente une mâchoire mobile latéralement contre la force de rappel exercée par un
ressort.
[0007] Un des buts de l'invention est de proposer un élément de retenue de ce type qui libère
la chaussure en cas de sollicitations excessives dans d'autres directions qu'une direction
verticale.
[0008] Un autre but de l'invention est de proposer un élément de retenue arrière qui puisse
être associé à un élément de retenue avant simplifié.
[0009] Un autre but de l'invention est de proposer un ensemble de retenue où les fonctions
de libération de la chaussure sont concentrées dans l'élément de retenue arrière,
et de ce fait plus simple et plus économique à réaliser.
[0010] D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description
qui va suivre.
[0011] L'élément de retenue de l'arrière d'une chaussure selon l'invention est prévu pour
être monté sur un ski et pour retenir l'arrière d'une chaussure de façon libérable.
L'élément comprend une embase, une plaque repose-pied prévue pour recevoir l'appui
de la chaussure, une mâchoire mobile le long d'un montant sensiblement vertical, contre
l'action d'un ressort de rappel logé à l'intérieur du montant. Il est caractérisé
par le fait que le montant portant la mâchoire présente à sa base un pivot mobile
en rotation autour d'un axe sensiblement perpendiculaire au plan défini par l'embase
et la plaque repose-pied, de part et d'autre d'une position centrée où la mâchoire
est alignée avec une direction longitudinale définie par le ski lorsque l'élément
est assemblé sur le ski, et qu'un ressort de rappel rappelle le pivot dans sa position
centrée.
[0012] L'ensemble de retenue selon l'invention comprend un élément de retenue avant prévu
pour retenir l'embout avant d'une chaussure et un élément de retenue arrière prévu
pour retenir l'embout arrière de la chaussure, l'élément arrière comprenant une embase,
une plaque repose-pied prévue pour recevoir l'appui de la chaussure, une mâchoire
mobile le long d'un montant sensiblement vertical, contre l'action d'un ressort de
rappel logé à l'intérieur du montant. Il est caractérisé par le fait que le montant
portant la mâchoire présente à sa base un pivot mobile en rotation autour d'un axe
sensiblement perpendiculaire au plan défini par l'embase et la plaque repose-pied,
de part et d'autre d'une position centrée où la mâchoire est alignée avec une direction
longitudinale définie par le ski lorsque l'élément est assemblé sur le ski, et qu'un
ressort de rappel rappelle le pivot dans sa position centrée.
[0013] L'invention sera mieux comprise en se référant à la description ci-dessous et aux
dessins en annexe qui en font partie intégrante.
[0014] La figure 1 est une vue en perspective de l'ensemble de retenue selon l'invention.
[0015] La figure 2 est une vue en coupe longitudinale de l'ensemble de la figure 1.
[0016] La figure 3 est une vue en perspective éclatée de l'ensemble de retenue de la figure
1.
[0017] La figure 4 est une vue en coupe longitudinale de la mâchoire.
[0018] Les figures 5 à 8 montrent schématiquement les différentes phases du mouvement d'ouverture
de la mâchoire.
[0019] Les figures 9 et 10 sont relatives à une variante de réalisation.
[0020] La figure 1 représente en perspective un ensemble de retenue 1 d'une chaussure sur
un ski, qui comprend un élément de retenue 2 de l'arrière de la chaussure et un élément
de retenue 3 de l'avant de la chaussure.
[0021] Ces éléments avant et arrière sont reliés par une liaison 4.
[0022] L'élément arrière comprend une mâchoire 6 avec un serre-semelle 7 qui est prévu pour
retenir l'embout arrière d'une chaussure de ski.
[0023] La mâchoire 6 est largement évidée sur l'arrière et le dessous, ce qui définit latéralement
deux joues 6a et 6b. Elle est portée par un montant 8 approximativement vertical qui
pénètre à l'intérieur de l'évidement. Le montant 8 est globalement cylindrique. Le
montant 8 présente sur l'avant une rampe 9. De préférence, la rampe présente deux
facettes, une facette inférieure 9a légèrement inclinée par rapport à la direction
générale du montant. Cette facette prend naissance à la base du montant et rentre
progressivement vers l'intérieur du montant en s'élargissant. Approximativement à
la moitié du montant, elle est prolongée vers le haut par une seconde facette 9b qui
est sensiblement parallèle à la direction générale du montant.
[0024] La mâchoire est prévue pour coulisser le long du montant. Le montant est lui-même
creux et il renferme un moyen de rappel élastique de la mâchoire en position basse
de retenue de la chaussure.
[0025] Dans le mode de réalisation illustré, les moyens de guidage de la mâchoire le long
du montant comprennent un nez de guidage 10 situé dans la partie supérieure de la
mâchoire au niveau de son évidement. La mâchoire s'appuie avec ce nez contre la facette
supérieure 9b du montant. Vers le bas, la mâchoire présente par ailleurs une goupille
transversale 12 qui traverse des orifices 13 des joues de la mâchoire. La goupille
12 traverse également un orifice oblong 15 situé à la base du montant. L'orifice 15
présente une grande dimension orientée selon la direction générale du montant. Sa
longueur est au moins égale à la course de déplacement de la mâchoire le long du montant.
[0026] Le montant est creux. Dans le mode de réalisation illustré, il renferme deux ressorts
de rappel 17, 18 logés l'un dans l'autre. Un ressort unique pourrait également convenir.
Les ressorts sont retenus vers le haut par un ensemble de réglage vis-écrou 19 qui
prend appui au sommet du montant. Cet ensemble de réglage comporte également un index
indicateur 20 qui est visible au travers d'une fenêtre 21 située sur l'arrière du
montant. La tête de vis est accessible de l'extérieur au travers d'un orifice situé
au sommet du montant, et d'une ouverture située dans la partie supérieure de la mâchoire.
[0027] Vers le bas, les ressorts 17 et 18 sont en appui contre un piston 24. Le piston est
guidé dans le creux du montant 8. Sous la poussée des ressorts, le piston est en appui
vers le bas contre la goupille 12 ancrée dans les joues de la mâchoire. De préférence,
le piston 24 présente à sa face inférieure une rainure transversale qui sert de logement
à la partie supérieure de la goupille.
[0028] Il ressort de ce qui précède que la mâchoire peut remonter le long du montant 8 contre
la force de rappel que lui opposent les ressorts 17 et 18. Le nez de guidage 10 parcourt
alors la facette supérieure 9b du montant.
[0029] Ceci est illustré dans les figures 5 et 6.
[0030] En l'absence de chaussure, dans sa position basse extrême, la mâchoire vient s'appuyer
en plus contre la facette inférieure 9a.
[0031] Selon le mode de réalisation illustré, les moyens de guidage comprennent en plus
deux épaulements en saillie à l'intérieur de chacune des joues de la mâchoire. Seul
l'épaulement 25 à l'intérieur de la joue 6b est visible dans les figures.
[0032] Le montant présente dans sa partie supérieure de chaque côté un rebord créé par évidage
du montant au dessus du rebord. Seul le rebord 26 prévu pour coopérer avec l'épaulement
25 est visible dans le figures.
[0033] Les rebords sont légèrement descendants en direction de l'arrière du montant. Sur
le devant, ils sont dégagés et présentent chacun un nez d'engagement. Seul le nez
d'engagement 27 du rebord 26 est visible.
[0034] Les épaulements et les rebords sont prévus pour coopérer de la façon suivante.
[0035] Lorsque le nez 10 de la mâchoire parcourt la facette 9b tel que cela est montré dans
les figures 5 et 6, les épaulements 25 des joues sont dégagés en avant des rebords
26.
[0036] Lorsque la sollicitation exercée par la chaussure sur le serre-semelle augmente et
que le nez 10 atteint le sommet de la facette 9b, les épaulements 25 des joues atteignent
les nez d'engagement 27 des rebords et prennent appui sur eux. Ceci est illustré en
figure 7. Le nez 10 se trouve alors déporté au delà du sommet du montant. Une fois
passé le seuil des nez d'engagement, les épaulements 25 décrivent les rebords 26.
La mâchoire bascule alors vers l'arrière autour de la goupille 12, ce qui provoque
la libération de la chaussure et disparition de la sollicitation. Une fois la chaussure
libérée, la mâchoire est rappelée vers le bas par les ressorts, c'est-à-dire que les
épaulements 25 s'appuient contre les rebords 26, ce qui maintient la mâchoire en position
basculée vers l'arrière dans une position prête au chaussage. Dans cette position,
comme cela est représenté en figure 8, la face antérieure de la mâchoire s'appuie
également contre les facettes 9a et 9b du montant.
[0037] De préférence, comme cela est représenté dans les figures, le montant est légèrement
incliné vers l'arrière dans le sens d'un éloignement du ski. Ceci facilite l'échappement
de la chaussure en cas de chute. Dans le mode de réalisation illustré, la direction
générale du montant est inclinée de 8 degrés environ par rapport à une direction verticale
perpendiculaire au plan défini par un ski.
[0038] De façon connue, la mâchoire présente dans sa partie inférieure une pédale de chaussage
28. A l'engagement de la chaussure, la chaussure vient appuyer sur cette pédale, ce
qui fait parcourir à la mâchoire le chemin inverse de celui qui vient d'être décrit.
[0039] Le montant 8 est monté sur une embase 30 qui présente sur l'avant une plaque repose-pied
31 prévue pour recevoir l'arrière de la chaussure. L'embase 30 est elle-même montée
coulissante selon une direction longitudinale le long d'une glissière 32 solidarisée
au ski. Dans le mode de réalisation illustré, la glissière est revêtue d'un habillage
33.
[0040] Selon l'invention, la mâchoire est non seulement mobile dans le sens d'un éloignement
du ski, mais elle peut également pivoter autour d'une direction sensiblement verticale.
Selon le mode de réalisation décrit, le montant 8 est relié solidairement à un pivot
35 logé dans un logement de l'embase 30. Le pivot est guidé dans le logement de l'embase
de façon à pouvoir tourner autour d'un axe sensiblement perpendiculaire au plan défini
par le ski. Par contre, le pivot n'a aucune liberté de mouvement selon une direction
verticale une fois l'embase montée sur sa glissière, au jeu de fonctionnement près.
[0041] L'assemblage entre le pivot et le montant se fait par tout moyen approprié, par exemple,
le pivot présente un embout supérieur qui est engagé dans l'évidement central du montant,
et l'ensemble est solidarisé par deux goupilles transversales 37 et 38 qui sont engagées
à la base du montant et qui se logent dans des rainures du pivot. Le montant et le
pivot pourraient être réalisés d'une seule pièce.
[0042] Le pivot est libre de tourner par rapport à l'embase, mais un moyen de rappel élastique
s'oppose à son éloignement d'une position centrée où la mâchoire est alignée avec
la direction longitudinale du ski.
[0043] Pour ce faire, le pivot présente sur l'avant un méplat 40 contre lequel un second
piston 41 est repoussé, sous l'action d'un ressort 42. Le second piston 41 et le ressort
42 sont logés dans un évidement de l'embase 30. Un ensemble de réglage vis/écrou 43
permet de régler la force de rappel que le pivot doit vaincre pour permettre la rotation
latérale de la mâchoire. L'ensemble vis/écrou est retenu dans l'évidement de l'embase
par une butée 44 encastrée dans l'embase. La tête de vis de l'ensemble de réglage
est accessible au travers de la butée.
[0044] En cas de sollicitation de la chaussure sur la mâchoire avec une composante latérale,
l'ensemble formé par la mâchoire, le montant et le pivot tournent relativement à l'embase
contre la force de résistance opposée par le ressort 42. Au-delà d'une rotation suffisante,
la chaussure est libérée latéralement, et le ressort 42 rappelle la mâchoire dans
une position centrée. L'inclinaison du pivot vers l'arrière contribue à faciliter
l'échappement de la chaussure dans ce cas et dans les cas de chutes combinées avant-torsion.
[0045] Ainsi, l'élément de retenue est susceptible de libérer la mâchoire selon une direction
verticale et selon une direction latérale. Dans le mode de réalisation qui vient d'être
décrit, les différents mouvements de la mâchoire dépendent du réglage de deux ressorts
ou groupes de ressorts distincts, en l'occurrence, les ressorts 17 et 18 d'un côté,
et le ressort 42 de l'autre. Ceci n'est pas limitatif.
[0046] Selon la variante de la figure 9, le pivot 48 peut se déplacer vers le bas sur une
amplitude déterminée par rapport à l'embase 45. Lorsque la chaussure est présente,
elle provoque un léger soulèvement de la mâchoire, ce qui entraîne le montant et le
pivot vers le haut par l'intermédiaire du ressort de rappel 49. Le pivot 48 et l'embase
45 sont reliés par un ensemble de rampes qui provoquent l'abaissement du pivot et
du montant avec la rotation de la mâchoire autour de l'axe du pivot. Ce mouvement
est contrarié par la compression du ressort 49 qui assure le rappel élastique de la
mâchoire dans une position centrée. Dans le mode de réalisation illustré, le pivot
présente à sa base une rampe en "V" évasé 47, dans laquelle est engagé un doigt 46
de l'embase. La figure 9 représente l'ensemble en position centrée. La figure 10 représente
cet ensemble après rotation de la mâchoire. Le montant et le pivot se sont abaissés
à cause de la rampe 47.
[0047] Ainsi, selon cette variante, la mâchoire ne sollicite qu'un seul ressort pour l'ensemble
de ses mouvements. D'autres variantes de construction mettant en oeuvre un seul ressort
sont également possibles.
[0048] Une fois la chaussure engagée, comme cela est visible en figure 10, l'élément de
retenue arrière recule par rapport au verrou 52, ce qui dégage la butée 52a par rapport
au pivot et permet à la rampe en "V" de remplir sa fonction.
[0049] Dans le mode de réalisation illustré, avantageusement, le verrou 52 de réglage longueur
forme une butée verticale 52a vers le bas pour le pivot 48 tant que la chaussure n'est
pas totalement engagée.
[0050] En se référant de nouveau aux figures 1 à 3, un levier 50 est prévu pour l'ouverture
volontaire de la mâchoire. Le levier est situé à l'arrière de la mâchoire, et il est
articulé autour d'un axe 51 situé dans la partie arrière de l'embase 30. Le levier
50 présente en avant de l'axe 51 deux branches 53 et 54 qui sont engagées sous les
joues de la mâchoire. Le basculement du levier vers l'arrière provoque le mouvement
de la mâchoire le long du montant et son basculement en position ouverte de la figure
8.
[0051] Selon le mode de réalisation illustré, l'embase 30 est montée coulissante le long
de la glissière 32. L'embase est retenue depuis l'avant de l'ensemble de retenue par
une bande métallique 56. La bande est engagée sous l'embase, elle présente à l'arrière
une série de crans 57. Un verrou 58 muni de dents est articulé à l'arrière de l'embase.
Le verrou 58 est manoeuvré par un levier 59, et il est rappelé en position d'engagement
des crans de la glissière par un ressort 60. Le verrou immobilise l'embase relativement
à la lame. La série de crans 57 permet le réglage de la position longitudinale de
l'embase le long de l'extrémité arrière de la lame.
[0052] Vers l'avant, la bande 56 est accrochée à une platine 63 située sous l'élément de
retenue avant et solidarisée au ski par tout moyen approprié, par exemple des vis.
Un ressort de compression 64 est interposé entre l'extrémité avant de la lame et la
platine. Le ressort se comprime avec le mouvement de recul de la lame et de l'élément
de retenue arrière. Il assure le pincement de la chaussure entre les éléments de retenue,
et autorise le recul de l'élément arrière en flèche de ski. La platine 63 est recouverte
par une pièce d'habillage 65.
[0053] Selon le mode de réalisation illustré, l'élément de retenue avant 3 est de type non
déclenchable. Il présente un étrier 66 prévu pour retenir l'embout avant de la chaussure.
L'étrier est accroché à une embase 67, elle-même montée coulissante le long de la
platine 63 qui est configurée comme une glissière. L'embase 67 est surmontée d'une
plaque repose-pied 68 prévue pour recevoir l'extrémité avant de la chaussure 73.
[0054] Un montage semblable à celui de l'élément arrière permet de régler la position longitudinale
de l'embase le long de la platine. La platine 63 présente une série de crans 70. Un
verrou 71 muni de dents coopère avec les crans 70. Le verrou est manoeuvré par un
levier 72, et il est rappelé en position d'engagement par un ressort.
[0055] Avantageusement, les leviers 72 et 59 présentent des modes de fonctionnement semblables,
et ils sont situés chacun à une extrémité de l'ensemble formé par les deux éléments
de retenue dans un sens opposé, avec l'extrémité libre du levier 59, 72 orienté vers
l'extérieur. Un réglage simultané de la position longitudinale des deux éléments de
retenue se fait donc de façon très simple en soulevant les deux leviers avec un doigt
de chacune des mains et en déplaçant ensuite les deux embases.
[0056] Les différents éléments qui ont été décrits sont réalisés en tout matériau approprié,
notamment en métal, en matière plastique chargée ou non de fibres.
[0057] Naturellement, la présente description n'est donnée qu'à titre indicatif, et l'on
pourrait adopter d'autres mises en oeuvre de l'invention sans pour autant sortir du
cadre de celle-ci.
[0058] En particulier, l'élément de retenue arrière pourrait être associé à un autre type
d'élément avant, notamment un élément de type déclenchable.
[0059] Au lieu d'être situé sur l'avant, le ressort qui permet le recul élastique de l'élément
arrière pourrait être situé au niveau de l'embase arrière ainsi que cela est illustré
dans les figures 9 et 10. L'embase arrière pourrait également être immobile, la fonction
de pincement élastique de la chaussure étant réalisée par l'élément de retenue avant.
[0060] La construction du montant et du pivot pourrait aussi être différente. En particulier,
ces deux éléments pourraient être réalisés d'une seule pièce.
1. Elément de retenue de l'arrière d'une chaussure prévu pour être monté sur un ski et
pour retenir l'arrière d'une chaussure de façon libérable, l'élément comprenant une
embase (30), une plaque repose-pied (31) prévue pour recevoir l'appui de la chaussure,
une mâchoire (6) mobile le long d'un montant (8) sensiblement vertical, contre l'action
d'un ressort de rappel (17, 18) logé à l'intérieur du montant, caractérisé par le
fait que le montant portant la mâchoire présente à sa base un pivot (35, 48) mobile
en rotation autour d'un axe sensiblement perpendiculaire au plan défini par l'embase
(30) et la plaque repose-pied (31), de part et d'autre d'une position centrée où la
mâchoire est alignée avec une direction longitudinale définie par le ski lorsque l'élément
est assemblé sur le ski, et qu'un ressort de rappel (42) rappelle le pivot dans sa
position centrée.
2. Elément selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le ressort de rappel
du pivot est distinct du ressort de rappel de la mâchoire.
3. Elément selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le pivot (35) présente
à sa base un méplat (40), que le ressort de rappel (42) est logé dans l'embase et
qu'il repousse un piston (41) contre le méplat.
4. Elément selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le ressort de rappel
du pivot est le même ressort que celui qui rappelle la mâchoire.
5. Elément selon la revendication 4, caractérisé par le fait que le pivot (48) est mobile
verticalement vers le bas, qu'il présente une rampe (47) en "V" ouvert vers le haut,
et qu'un doigt (46) de l'embase est logé dans la rampe.
6. Elément selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le
fait que le montant (8) présente sur l'avant une rampe (9) contre laquelle porte un
nez (10) de la mâchoire.
7. Elément selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le
fait que le montant (8) présente latéralement des rebords (26) légèrement inclinés
en descendant vers l'arrière, contre lesquels des épaulements (25) de la mâchoire
s'appuient au-delà d'une course déterminée de déplacement de la mâchoire le long du
montant.
8. Elément selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'un levier (50) est articulé
à l'embase, que la mâchoire présente deux joues latérales (6a) et que le levier présente
deux branches (53, 54) engagées sous les joues de la mâchoire.
9. Ensemble de retenue d'une chaussure sur un ski prévu pour être monté sur un ski et
pour retenir de façon libérable une chaussure, l'ensemble comprenant un élément de
retenue avant (3) prévu pour retenir l'embout avant d'une chaussure et un élément
de retenue arrière (2) prévu pour retenir l'embout arrière de la chaussure, l'élément
arrière comprenant une embase (30), une plaque repose-pied (31) prévue pour recevoir
l'appui de la chaussure, une mâchoire (6) mobile le long d'un montant (8) sensiblement
vertical, contre l'action d'un ressort de rappel (17, 18) logé à l'intérieur du montant,
caractérisé par le fait que le montant portant la mâchoire présente à sa base un pivot
(35, 48) mobile en rotation autour d'un axe sensiblement perpendiculaire au plan défini
par l'embase (30) et la plaque repose-pied (31), de part et d'autre d'une position
centrée où la mâchoire est alignée avec une direction longitudinale définie par le
ski lorsque l'élément est assemblé sur le ski, et qu'un ressort de rappel (42) rappelle
le pivot dans sa position centrée.
10. Ensemble selon la revendication 9, caractérisé par le fait que l'embase (30) de l'élément
de retenue arrière (2) est coulissant le long d'une glissière (32) prévue pour être
solidarisée au ski, que l'élément de retenue avant présente une platine (63) prévue
pour être solidarisée au ski, que l'embase arrière est immobilisée relativement à
la lame par un verrou (58), et que l'extrémité avant de la lame est accrochée à la
platine (63).
11. Ensemble selon la revendication 10, caractérisée par le fait qu'un ressort (64) est
interposé entre l'extrémité avant de la lame et la platine (63).
12. Ensemble selon la revendication 9, caractérisé par le fait que l'élément de retenue
avant (3) est de type non déclenchable.
13. Ensemble selon la revendication 9, caractérisé par le fait que l'élément de retenue
avant comprend une embase (67) mobile le long de la platine (63).
14. Ensemble selon la revendication 13, caractérisé par le fait qu'un verrou (71) de l'embase
(67) coopère avec une série de crans (70) de la platine (63) et permet d'ajuster la
position longitudinale de l'embase (67) le long de la platine.
15. Ensemble selon les revendications 10 et 14, caractérisé par le fait que les verrous
(58, 71) des éléments de retenue avant et arrière sont commandés par des leviers (59,
72) situés aux extrémités de l'ensemble, et que les extrémités libres des leviers
sont orientées vers l'extérieur.