[0001] L'invention a trait à une machine d'ensachage de pains et à un procédé d'ajustement
de la largeur d'une gaine d'ensachage à la section d'un pain.
[0002] Dans le domaine de la boulangerie industrielle, il est connu d'ensacher les pains
avant mise à la disposition du public, notamment dans les rayons d'une grande surface.
[0003] FR-A-2 678 897 décrit un dispositif pour l'ensachage des pains dans lequel une gaine
en bobine est déplacée, selon un trajet prédéterminé, par un mécanisme d'entraînement
jusque dans une position dans laquelle il est possible d'insérer un pain à l'intérieur
de cette gaine, la gaine étant découpée et soudée par un mécanisme adéquat de façon
à former des sachets individuels de présentation des pains.
[0004] Il s'avère en pratique que le département ou rayon boulangerie d'une grande surface
est amené à produire des pains différents tels que par exemple des baguettes, dont
le poids est d'environ 250 grammes, et des pains ou flûtes d'environ 400 grammes.
D'autres pains de formes spécifiques, tels que des couronnes ou des boules, sont également
produits. Le diamètre de la gaine d'ensachage des pains doit être adapté à la section
de chaque type de pains pour éviter un déchirement de la gaine ou des mouvements trop
importants du pain à l'intérieur de la gaine et le pliage de celle-ci de façon inesthétique
lorsque de nombreux pains sont mis en rayon côte à côte sur le linéaire d'une grande
surface. Il est donc de pratique courante dans le rayon boulangerie d'une grande surface
de changer manuellement la gaine utilisée sur une machine pour l'ensachage des pains
en fonction du type de pains à emballer. Certaines machines comportent deux zones
de réception d'une gaine en bobine mais, lors du passage d'un type de gaine à un autre,
l'opérateur doit extraire manuellement la première gaine du dispositif d'entraînement
de la machine, rembobiner partiellement cette première gaine et introduire la seconde
gaine dans le dispositif d'entraînement avant de remettre en marche la machine. Ces
opérations sont longues et fastidieuses et exigent un soin particulier de la part
de l'opérateur, faute de quoi la seconde gaine n'est pas entraînée correctement.
[0005] C'est à ces inconvénient qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en
proposant une machine d'ensachage permettant un passage particulièrement aisé d'un
type de gaine à un autre type de gaine, sans intervention manuelle au niveau d'un
mécanisme d'entraînement.
[0006] Dans cet esprit, l'invention concerne une machine d'ensachage de pains comprenant
:
- un bâti apte à recevoir au moins une gaine enroulée sous forme de bobine ;
- un mécanisme d'entraînement de la gaine porté par ce bâti et
- une unité de découpe/soudage de cette gaine caractérisée en ce que le bâti porte au
moins deux mécanismes d'entraînement aptes, chacun, à entraîner une gaine à partir
d'une bobine selon un trajet prédéterminé, ces trajets étant indépendants, et en ce
que l'unité de découpe/soudage est portée par un équipage mobile, apte à déplacer
cette unité entre au moins deux positions définies chacune au voisinage de l'un de
ces trajets, cette unité étant apte à découper/souder, dans chacune de ces positions,
la gaine entraînée selon l'un de ces trajets.
[0007] Grâce à l'invention, chaque gaine, dont la largeur peut être adaptée à un type de
pains prédéterminé, reste engagée en permanence dans le mécanisme d'entraînement correspondant,
la tête de découpe/soudage étant déplacée pour coopérer avec la gaine adaptée au type
de pains à ensacher et ce, sans manipulations délicates ou pénibles pour l'opérateur.
[0008] Selon des aspects avantageux de l'invention, la machine incorpore une ou plusieurs
caractéristiques suivantes :
- Le bâti comprend deux zones de réception et de dévidage d'une gaine en bobine, chaque
zone étant associée à un mécanisme d'entraînement d'une gaine, l'équipage mobile étant
apte à être mis en place au-dessus de chaque zone par translation selon une direction
globalement perpendiculaire au trajet de la gaine dans chaque zone.
- L'équipage mobile porte une soufflerie de mise en forme d'une gaine et un tube d'acheminement
de l'air de mise en forme, ainsi qu'une unité de commande de la machine.
- L'équipage est apte à être verrouillé dans chacune des positions précitées. Le bâti
porte avantageusement une lumière oblongue dont les extrémités forment chacune une
zone de verrouillage pour un organe solidaire de l'équipage mobile et apte à coulisser
dans cette lumière. Dans ce cas, un levier de manoeuvre peut être articulé sur l'équipage
mobile, le pivotement de ce levier autour de son axe d'articulation correspondant
aux mouvements de l'organe de et vers l'une de ces zones de verrouillage. On peut
également prévoir que le levier de manoeuvre porte deux volets d'obturation de deux
ouvertures latérales de l'équipage mobile prévues sur les côtés de l'équipage mobile,
au niveau des mécanismes d'entraînement.
- Elle comprend au moins une structure de réception d'une gaine supplémentaire en bobine,
cette gaine étant prévue pour être entraînée par l'un des mécanismes précités selon
un trajet en partie commun avec l'un des trajets précités.
[0009] L'invention concerne également un procédé d'ajustement de la largeur d'une gaine
d'ensachage à la section d'un pain qui peut être mis en oeuvre avec la machine telle
que précédemment décrite et, plus spécifiquement, un procédé qui consiste à déplacer
un équipage mobile sur lequel est montée une unité de découpe/soudage en regard du
trajet d'une gaine, entraînée par un mécanisme adéquat, à partir d'une zone de stockage
en bobine.
[0010] Avantageusement, on asservit le fonctionnement de l'unité de découpe/soudage au verrouillage
de l'équipage dans une position de travail de l'unité par rapport aux trajets de la
gaine. Ceci permet de garantir la sécurité de l'ensachage, dans la mesure où le déplacement
des éléments tranchants, ou de ceux dont la température est élevée, ne peut intervenir
que dans une configuration adaptée.
[0011] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus
clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'une
machine d'ensachage conforme à son principe et de son procédé de mise en oeuvre, donnée
uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels
:
- la figure 1 est une vue en perspective par un côté d'une machine d'ensachage conforme
à l'invention dans une première position ;
- la figure 2 est une vue en perspective de la machine, par l'autre côté, dans une seconde
position ;
- la figure 3 est une vue de dessus du bâti de la machine et des éléments qu'il porte
;
- la figure 4 est une coupe verticale selon la ligne IV-IV à la figure 3, la machine
étant dans la position de la figure 2 et
- la figure 5 est une vue en perspective du levier de manoeuvre de la machine et de
la lumière associée, dans la position de la figure 1.
[0012] La machine 1 représentée aux figures 1 à 5 est prévue pour être installée, par exemple,
dans le rayon boulangerie d'une grande surface. Elle comprend un bâti 2 de forme globalement
parallélépipédique monté sur des roulettes 3 permettant de déplacer la machine 1 dans
une zone de travail. Le bâti 2 est divisé, par une cloison centrale 4 formée de deux
voiles 4
a et 4
b, en deux volumes 5 et 6 ouverts vers le haut.
[0013] Un arbre 7 est monté sur la cloison 4 et s'étend horizontalement à l'intérieur du
volume 5, de telle sorte qu'une bobine 8 formée d'une gaine 9, par exemple constituée
d'un assemblage de papier et de matière plastique, peut être reçue sur l'arbre 7 en
étant libre en rotation autour d'un axe X
1-X'
1 globalement horizontal. A partir de la bobine 8, la gaine 9 suit un trajet T qui
s'étend entre la bobine 8 et un rouleau 10 disposé parallèlement à l'axe X
1-X'
1, puis remonte selon une direction globalement verticale en passant entre deux rouleaux
d'entraînement 11 et 12, disposés de part et d'autre de la gaine 9, et dont l'un est
entraîné par un moteur électrique 13. Deux roues dentées 14 et 15 sont montées libres
en pivotement sur le voile 4a de la cloison 4 et en prise l'une avec l'autre. Ces
roues dentées 14 et 15 sont respectivement solidaires de poulies 14a et 15a reliées
aux rouleaux 11 et 12 par des courroies crantées 16 et 17, la courroie 16 permettant
également la transmission du mouvement de sortie du moteur 13 au rouleau 11. Ainsi,
le mouvement de sortie du moteur 13 est transmis au rouleau 11 par la courroie 16
et au rouleau 12 par les éléments 16, 14, 14
a, 15, 15
a et 17.
[0014] Par ailleurs, le rouleau 12 est chargé élastiquement en direction du rouleau 11 grâce
à un double dispositif 18 de rappel exerçant sur les paliers support du rouleau 12
un effort dirigé vers le rouleau 11. Ainsi, les rouleaux 11 et 12 sont plaqués contre
la gaine 9 et leurs rotations respectives en sens inserses R et R' permettent d'entraîner
la gaine dans un mouvement ascendant, représenté par la flèche F
1 en figure 4.
[0015] Un écarteur 20, parfois dénommé "chariot", est positionné à l'intérieur de la gaine
9, entre les rouleaux 11 et 12, de telle sorte que le mouvement d'avance de la gaine
9 vers le haut ouvre la gaine 9 à partir de l'écarteur 20.
[0016] De la même manière, un arbre 27 s'étend dans le volume 6 à partir de la cloison 4
et peut supporter une bobine 28 formée d'une gaine 29 et montée libre en rotation
autour d'un axe X
2-X'
2 globalement parallèle à l'axe X
1-X'
1. Un trajet T' est défini entre la bobine 28 et des rouleaux d'entraînement 31 et
32 commandés par un moteur électrique 33. Le trajet T' est globalement parallèle au
trajet T et passe dans le même plan vertical a partir d'un rouleau de renvoi 30 aligné
avec le rouleau 10. Comme précédemment, des courroies crantées 36 et 37 coopèrent
avec des poulies solidaires de roue dentées 34 et 35 pour l'entraînement en rotation
en sens inverses des rouleaux 31 et 32. Un écarteur 40 est disposé dans la gaine 29
entre les rouleaux 31 et 32.
[0017] Comme cela ressort des figures 1 à 3, les gaines 9 et 29 ont des largeurs différentes,
l'une d'entre elles, par exemple la gaine 9, pouvant être adaptée à l'emballage de
baguettes alors que l'autre, par exemple la gaine 29, peut être adaptée à l'emballage
de pains ou flûtes de 400 grammes.
[0018] Les deux trajets T et T' sont indépendants l'un de l'autre dans la mesure où chacun
est établi à l'intérieur d'un volume indépendant 5 ou 6 et où ils sont globalement
parallèles.
[0019] Les axes X
1-X'
1 et X
2-X'
2 sont parallèles, mais décalés horizontalement et verticalement, ce qui permet leur
fixation à travers la cloison 4 sans interférences.
[0020] La cloison latérale gauche 2
a du bâti 2 est pourvue d'un évidement 2
b de passage de la bobine 9 en vue de son chargement ou de son déchargement sur l'arbre
7. De la même manière, la cloison latérale opposée 2'
a est également pourvue d'un évidement 2'
b de chargement et de déchargement de la bobine 29.
[0021] Dans la position de la figure 2, une unité 50 de découpe/ soudage de la gaine 9 est
prévue au-dessus des rouleaux 11 et 12 et comprend une tête mobile 51, plus particulièrement
visible à la figure 4 et commandée par un actionneur 52. La tête 51, pourvue d'un
moyen de découpe et d'un moyen de soudage non représentés, est apte à venir en appui
contre une tête fixe 53 formant butée. Une soufflerie 54 est raccordée à un tube 55
dont la sortie 55
a est disposée au-dessus de la gaine 9 et dirigée vers celle-ci. Ainsi, l'air mis en
mouvement par la soufflerie 54 est dirigé vers la partie supérieure de la gaine 9,
de sorte qu'il maintient celle-ci ouverte après son passage autour de l'écarteur 20.
[0022] Conformément à l'invention, l'unité 50 est montée sur un chariot 60 mobile dans le
sens de la flèche F
3 aux figures 1 et 2, c'est-à-dire perpendiculairement aux trajets T et T', le long
de deux rails 61 et 62 installés en partie supérieure des faces avant 2
c et arrière 2
d du bâti 2. Ainsi, une unique unité de découpe/soudage 50 peut être utilisée pour
travailler alternativement avec l'une ou l'autre des gaines 9 et 29 sur leurs trajets
respectifs T et T'. Le chariot 60 est pourvu d'une zone de passage ou cheminée 66
disposée au-dessus des rouleaux 11 et 12 et de l'écarteur 20 dans la position des
figures 2 et 4 et au-dessus des rouleaux 31 et 32 et de l'écarteur 40 dans la position
de la figure 1.
[0023] Le chariot 60 porte également une armoire 70 de commande électrique et électronique
de la machine 1 dont une face avant inclinée 70
a porte des organes de commande 70
b, tels que des boutons et/ou des afficheurs.
[0024] Le chariot 60 et les éléments qu'il porte forment un équipage, mobile entre la position
représentée à la figure 1 et la position représentée aux figures 2 et 4, positions
dans lesquelles l'unité 50 peut coopérer respectivement avec la gaine 29 sur le trajet
T' ou avec la gaine 9 sur le trajet T.
[0025] La mise en oeuvre de la machine 1 est particulièrement simple pour l'utilisateur
qui doit uniquement déplacer l'équipage mobile ainsi constitué, c'est-à-dire le chariot
60, entre l'une ou l'autre des deux positions représentées, en fonction du type de
pains qu'il souhaite emballer, c'est-à-dire en fonction de la largeur de gaine qu'il
souhaite utiliser. Comme représenté en figure 1 pour la gaine 29, il est possible
pour l'opérateur d'introduire un pain P dans la gaine sortant de la cheminée 66 du
chariot 60 et maintenue ouverte par l'air issu du tube 55.
[0026] Pour une sécurité accrue, le fonctionnement des systèmes d'entraînement 11 à 20 d'une
part, 31 à 40 d'autre part, de l'unité 50 et de la soufflerie 54 n'est possible que
lorsque le chariot 60 est dans la position de la figure 1 ou dans la position des
figures 2 et 4, mais pas dans une position intermédiaire. Pour ce faire, un ou plusieurs
contacteurs électriques sont prévus sur le bâti 2, par exemple en partie supérieure
des voiles de la cloison 4.
[0027] Pour assurer un verrouillage mécanique efficace du chariot 60 respectivement dans
les positions des figures 1 et 2, le bâti 2 est équipé, au niveau du bord supérieur
de sa face arrière 2
d, d'une plaque 80 dans laquelle est ménagée une lumière oblongue 81 dont la plus grande
dimension est globalement parallèle aux rails 61 et 62.
[0028] Au niveau de chaque extrémité, la lumière 81 forme deux encoches 81
a et 81
b. Par ailleurs, un levier de manoeuvre 82, plus particulièrement visible à la figure
5, est articulé autour d'un axe globalement horizontal X
3-X'
3 sur le chariot 60. Ce levier 82 comprend deux branches 83 et 84 reliées au niveau
de la face avant 60
a du chariot 60 par une poignée 85. La face avant 60
a du chariot 60 est pourvue de deux fentes 63 et 64 permettant le passage des branches
83 et 84 lors d'un mouvement du levier 82 en pivotement autour de l'axe X
3-X'
3, ce mouvement correspondant à un déplacement vertical de la poignée 85, comme représenté
par la flèche F
4 aux figures 4 et 5. A proximité de l'axe X
3-X'
3, le levier 82 porte une patte 86 s'étendant entre les branches 83 et 84 et conformée
de telle sorte qu'elle porte, dans une zone médiane 86
a, un galet 87 apte à coulisser dans la lumière 81. La géométrie de la patte 86 est
telle que, lorsque la poignée 85 est en position basse représentée aux figures 1,
2, 4 et 5, le galet 87 est engagé dans l'une des encoches 81
a ou 81
b.
[0029] Ainsi, pour pouvoir repousser la poignée 85 vers le bas, il convient que le galet
87 soit en regard d'une des lumières 81
a ou 81
b, c'est-à-dire que le chariot 60 soit respectivement dans la position des figures
1 et 5 ou dans la position des figures 2 et 4, l'unité 50 et le tube 55 étant alors
correctement positionnés par rapport à la gaine 9 ou 29.
[0030] Lorsqu'il convient de changer de gaine, la poignée 85 est soulevée suivant la flèche
F
4, ce qui permet de dégager le galet 87 de l'encoche 81
a ou 81
b dans laquelle il est retenu et de déplacer l'équipage mobile, le long des rails 61
et 62, c'est-à-dire parallèlement aux axes X
1-X'
1, X
2-X'
2 et X
3-X'
3, vers l'autre position dans laquelle le galet est introduit dans l'autre encoche
81
b ou 81
a.
[0031] Le levier 82 peut être chargé élastiquement par un ressort pour que le galet 87 soit
automatiquement ramené en position vers l'une des encoches 81
a ou 81
b. Cependant, le poids du levier 82 peut suffire à un tel rappel élastique par effet
de levier.
[0032] Les côtés 60
c et 60
d du chariot 60 portent chacun une découpe 67 ou 68. Ces découpes sont prévues pour
être respectivement obturées par des plaques ou volets 83
a et 84
a soudés sur les branches 83 et 84 du levier 82 et empêchant l'accès aux pièces en
mouvement lors du fonctionnement de la machine. Lorsqu'on soulève la poignée 85 pour
dégager le galet 87 de l'encoche 81
a ou 81
b dans laquelle il est retenu, les volets 83
a et 84
a sont escamotés au-dessus des découpes 67 et 68. Ils libèrent alors les découpes 67
et 68 au point que les côtés du chariot 60 n'interfèrent pas avec les écarteurs 20
et 40 et, plus généralement, avec les systèmes d'entraînement des gaines 9 et 29 sur
leurs trajets respectifs T et T'.
[0033] Selon une variante de réalisation avantageuse de l'invention représentée en traits
mixtes uniquement à la figure 4, il est possible de fixer, sur la face arrière 2
d du bâti 2, une structure 100 de support d'une ou deux bobines supplémentaires 108
destinées à l'ensachage de pains spéciaux. Un trajet T'' peut alors être créé pour
une gaine 109 entre la bobine 108 et le système d'entraînement formé des éléments
10 à 20, ce trajet étant commun avec le trajet T, à partir du rouleau 10. Le passage
de la configuration d'utilisation de la gaine 9 à celle d'utilisation de la gaine
109 est effectué manuellement, l'opérateur devant retirer une partie de la gaine 9
et introduire une partie de la gaine 109 dans le système d'entraînement. L'utilisation
de la gaine 109 est donc avantageusement limitée à des pains spéciaux produits en
quantité limitée, par exemple en une ou deux fournées par jour, de sorte que le nombre
de changements manuels et journaliers de gaine est restreint. La structure 100 peut
supporter deux bobines 108 et équivalente de part et d'autre du prolongement de la
cloison 4, la capacité totale de la machine étant alors de quatre bobines.
[0034] L'invention a été représentée avec deux volumes 5 et 6 de réception d'une gaine en
bobine. Elle est cependant applicable avec une machine dans laquelle trois ou plus
de trois volumes sont prévus en parallèle, l'équipage mobile étant alors déplaçable
au-dessus de ces différents volumes de réception, à la façon décrite ci-dessus.
1. Machine d'ensachage de pains (P) comprenant :
- un bâti apte à recevoir au moins une gaine enroulée sous forme de bobine
- un mécanisme d'entraînement de ladite gaine porté par ledit bâti et
- une unité de découpe/soudage de ladite gaine caractérisée en ce que ledit bâti porte
au moins deux mécanismes d'entraînement (11-20, 31-40) aptes chacun à entraîner une
gaine (9, 29) à partir d'une bobine (8, 28) selon un trajet (T, T') prédéterminé,
lesdits trajets étant indépendants, et en ce que ladite unité de découpe/soudage (50)
est portée par un équipage mobile (60) apte à déplacer (F3) ladite unité entre au moins deux positions définies chacune au voisinage de l'un
desdits trajets (T, T'), ladite unité (50) étant apte à découper/souder, dans chacune
desdites positions, la gaine (9, 29) entraînée selon un desdits trajets.
2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que ledit bâti (2) comprend deux
zones (5, 6) de réception et de dévidage d'une gaine (9, 29) en bobine (8, 28), chaque
zone étant associée à un mécanisme d'entraînement (11-20, 31-40) d'une gaine, ledit
équipage (60) étant apte à être mis en place au-dessus de chaque zone par translation
selon une direction (F3) globalement perpendiculaire au trajet (T, T') de la gaine dans chaque zone.
3. Machine selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que ledit équipage
(60) porte une soufflerie (54) de mise en forme d'une gaine (9, 29) et un tube (55)
d'acheminement de l'air de mise en forme, ainsi qu'une unité de commande (70) de ladite
machine.
4. Machine selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que ledit équipage
(60) est apte à être verrouillé dans chacune desdites positions.
5. Machine selon la revendication 4, caractérisée en ce que ledit bâti (2) porte une
lumière oblongue (81) dont les extrémités forment chacune une zone de verrouillage
(81a, 81b) pour un organe (87) solidaire dudit équipage (60) et apte à coulisser dans ladite
lumière.
6. Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce qu'un levier de manoeuvre (82)
est articulé sur ledit équipage mobile (60), le pivotement dudit levier autour de
son axe d'articulation (X3-X'3) correspondant aux mouvements dudit organe (87) de et vers l'une desdites zones de
verrouillage (81a, 81b).
7. Machine selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisée en ce qu'un levier de
manoeuvre (82) porte deux volets (83a, 84a) d'obturation de deux ouvertures latérales (67, 68) dudit équipage mobile (60).
8. Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend
au moins une structure (100) de réception d'au moins une gaine supplémentaire (109)
en bobine (108), ladite gaine étant prévue pour être entraînée par l'un (11-20) desdits
mécanismes selon un trajet (T'') en partie commun avec l'un desdits trajets (T, T').
9. Procédé d'ajustement de la largeur d'une gaine (9, 29) d'ensachage à la section d'un
pain (P), caractérisé en ce qu'il consiste à déplacer un équipage mobile (60) sur
lequel est montée une unité (50) de découpe/soudage en regard du trajet (T, T') d'une
gaine entraînée par un mécanisme adéquat (11-20 ; 31-40) à partir d'une zone de stockage
(5, 6) en bobine (8, 28).
10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il consiste à asservir le fonctionnement
de ladite unité (50) de découpe/soudage au verrouillage (87, 81a, 81b) dudit équipage
(60) dans une position de travail de ladite unité par rapport aux trajets (T, T')
de ladite gaine (9, 29).