[0001] La présente invention concerne un appareil pour effectuer des exercices physiques,
en particulier des exercices semblables à ceux développés dans la pratique de l'aviron,
du type comprenant un bâti incluant une poutre centrale longitudinale pouvant être
placée sensiblement en position horizontale en service, un siège monté coulissant
sur ladite poutre, des moyens d'appui pour les pieds de l'utilisateur, qui sont liés
à la poutre vers son extrémité avant, un levier articulé prévu sur au moins un côté
de la poutre, et un moyen résistant qui relie ledit levier au bâti pour freiner le
déplacement du levier commandé par l'utilisateur.
[0002] Il existe déjà de nombreux appareils du type indiqué ci-dessus, usuellement appelés
"rameurs", qui comportent, dans la plupart des cas, deux leviers articulés, à savoir
un levier de chaque côté de la poutre centrale longitudinale, chaque levier simulant
une rame d'un bateau à rames. Dans certains modèles connus de rameur, comme par exemple
le modèle "HYDRO-ROWER" commercialisé par la demanderesse, chaque levier est articulé
sur le bâti de façon à pouvoir pivoter autour d'un axe de pivotement vertical ou sensiblement
vertical. Dans ce cas, en service, chaque levier se déplace dans un plan horizontal
ou sensiblement horizontal lorsqu'il est actionné par l'utilisateur de l'appareil.
Dans ces conditions, l'appareil permet à l'utilisateur d'effectuer des mouvements
quasiment identiques à ceux qui seraient effectués en maniant les rames d'un véritable
bateau à rames. Toutefois, comme les deux leviers simulant les rames ont nécessairement
une certaine longueur et comme ils s'étendent en gros horizontalement et transversalement
par rapport à l'axe médian longitudinal de la poutre centrale du bâti de l'appareil,
la traverse du bâti sur les extrémités de laquelle sont respectivement articulés les
deux leviers doit elle-même avoir une longueur relativement grande. Il en résulte
que l'appareil présente un encombrement relativement grand en largeur et que, pour
pouvoir être facilement rangé ou transporté, le bâti de l'appareil doit être réalisé
sous une forme pliable, ce qui rend sa fabrication plus compliquée et plus coûteuse
et peut nuire à la stabilité de l'appareil.
[0003] On connaît également des appareils du genre sus-indiqué, dans lesquels le levier
ou chaque levier est monté pivotant sur le bâti autour d'un axe de pivotement qui
est horizontal ou sensiblement horizontal et orthogonal à l'axe médian longitudinal
de la poutre centrale du bâti de l'appareil. Cela est notamment le cas dans les appareils
décrits dans les documents EP-A-0 095 226, EP-A-0 681 854 et GB-A-2 191 103 ou encore
dans l'appareil "HYDRO-STAR" commercialisé par la demanderesse. Dans ces derniers
appareils connus, en service, chaque levier se déplace dans un plan vertical parallèle
à l'axe médian longitudinal de la poutre centrale de l'appareil, lorsqu'il est actionné
par l'utilisateur. De tels appareils connus ont un encombrement en largeur nettement
plus faible que celui de l'appareil connu mentionné en premier lieu dans lequel les
leviers sont articulés de manière à pouvoir pivoter autour d'un axe vertical ou sensiblement
vertical. En revanche, les mouvements qu'il permet d'effectuer sont plus éloignés
de ceux qui sont réellement effectués en maniant les rames d'un véritable bateau à
rames.
[0004] La présente invention a donc pour but de fournir un appareil du genre sus-indiqué,
qui permet à la fois d'effectuer des mouvements très proches de ceux qui sont effectués
en maniant les rames d'un véritable bateau à rames, tout en présentant un encombrement
en largeur relativement faible.
[0005] A cet effet, l'appareil selon l'invention est caractérisé en ce que l'axe de pivotement
du levier fait un angle prédéterminé, inférieur à 90°, avec l'axe médian longitudinal
de ladite poutre centrale longitudinale, de telle façon que l'extrémité libre du levier,
munie d'une poignée pouvant être saisie par l'utilisateur, se trouve dans ou à proximité
immédiate du plan vertical contenant l'axe médian longitudinal de ladite poutre, quand
le levier est poussé dans sa position extrême avant, et est écartée dudit plan vertical
quand ledit levier est tiré dans sa position extrême arrière.
[0006] L'appareil selon l'invention peut comporter, comme les appareils connus, deux leviers
articulés disposés respectivement de part et d'autre de la poutre centrale longitudinale
du bâti, un moyen résistant étant associé à chaque levier articulé. L'axe de pivotement
de chacun des deux leviers articulés fait alors ledit angle prédéterminé avec l'axe
médian longitudinal de ladite poutre centrale, et cela de manière symétrique par rapport
audit axe médian longitudinal. Dans ces conditions, en service, lorsque les deux leviers
sont poussés dans leur position extrême avant, les deux mains de l'utilisateur sont
regroupées dans ou à proximité immédiate du plan contenant l'axe médian longitudinal
de ladite poutre, tandis que, si l'angle prédéterminé susmentionné a été choisi de
manière appropriée, les mains de l'utilisateur sont écartées dudit plan vertical et
se trouvent respectivement au niveau de ses épaules quand les deux leviers sont tirés
dans leur position extrême arrière. Dans ces conditions, les mouvements effectués
par les bras de l'utilisateur lorsque celui-ci tire les deux leviers de leur position
extrême avant à leur position extrême arrière et, inversement, lorsqu'il les pousse
de leur position extrême arrière à leur position extrême avant, correspondent bien
aux mouvements effectués en maniant les rames d'un véritable bateau à rames.
[0007] L'angle prédéterminé susmentionné peut être compris entre 82° et 86°. Pour un appareil
donné, c'est-à-dire pour un appareil dont les deux leviers ont une longueur donnée
et ont des points d'articulation situés à une distance donnée de l'axe médian longitudinal
de ladite poutre centrale, l'angle prédéterminé susmentionné peut avoir une valeur
fixe qui est choisie de telle façon que, lorsque les deux leviers sont tirés dans
leur position extrême arrière, les poignées des leviers sont écartées l'une de l'autre
d'une distance correspondant à une valeur moyenne des largeurs d'épaule des utilisateurs.
Par exemple, dans une forme de réalisation de l'appareil selon l'invention qui sera
décrite en détail plus loin, ledit angle prédéterminé peut être environ égal à 84°.
[0008] Toutefois, selon une autre forme de réalisation de l'invention, des dispositions
peuvent également être prises comme on le verra en détail plus loin pour que l'angle
prédéterminé susmentionné soit réglable, de telle manière que chaque utilisateur puisse
régler l'appareil en fonction de sa propre morphologie.
[0009] Le bâti de l'appareil peut avantageusement comporter, en outre, deux traverses fixées
en leur milieu à la poutre centrale longitudinale, transversalement à celle-ci tout
en étant écartées dans le sens longitudinal. Chaque levier peut être alors articulé
sur la face supérieure de l'une des deux traverses, près d'une de ses extrémités extérieures
ou en des emplacements sélectionnables le long de la traverse pour permettre le réglage
susmentionné en fonction de la morphologie de l'utilisateur.
[0010] Celle des deux traverses sur laquelle sont articulés les deux leviers peut avoir
une forme arquée dans un plan horizontal. Dans ce cas, l'axe de pivotement de chaque
levier peut être sensiblement perpendiculaire au rayon de l'arc qui est formé par
la traverse arquée et qui passe par l'emplacement où le levier s'articule sur ladite
traverse arquée.
[0011] Selon une autre forme de réalisation de l'invention, chacun des deux leviers peut
être articulé sur le bâti, par exemple sur la traverse arquée susmentionnée, au moyen
d'une articulation à deux degrés de liberté ; un premier des deux degrés de liberté
correspond audit axe de pivotement qui fait ledit angle prédéterminé avec l'axe médian
longitudinal de la poutre centrale longitudinale ; le second degré de liberté peut
être fourni par un second axe de pivotement horizontal ou sensiblement horizontal,
qui est perpendiculaire au premier axe de pivotement. Un tel agencement permet également
une adaptation de l'appareil, plus précisément une adaptation de l'écartement des
poignées des leviers à la largeur des épaules de l'utilisateur. Cette adaptation peut
se faire automatiquement en fonctionnement si chaque levier est laissé libre, en service,
de pivoter autour dudit second axe de pivotement. Toutefois, il est également possible
de prévoir que ladite adaptation se fasse avant chaque utilisation de l'appareil,
par exemple à l'aide d'une articulation à deux degrés de liberté dont le second degré
de liberté peut être bloqué, par exemple en utilisant comme second axe de pivotement
un ensemble boulon-écrou avec bouton de manoeuvre pour le serrage du boulon ou de
l'écrou.
[0012] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux au cours
de la description suivante d'exemples de réalisation donnés en référence aux dessins
annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective montrant un premier mode de réalisation de
l'appareil selon l'invention ;
- la figure 2 est une vue partielle, à plus grande échelle et en coupe suivant la ligne
A-A de la figure 1, montrant un détail de l'appareil ;
- la figure 3 est une vue en plan de l'appareil de la figure 1 ;
- la figure 4 est une vue partielle en perspective semblable à celle de la figure 1,
montrant un autre mode de réalisation de l'appareil selon l'invention.
[0013] En se reportant aux figures 1 et 3 des dessins, on peut voir un appareil 1 pour effectuer
des exercices physiques, notamment des exercices semblables à ceux développés dans
la pratique de l'aviron. L'appareil 1 comprend un bâti 2 comportant une poutre centrale
3 longitudinale. La poutre 3 a une section creuse, rectangulaire ou carrée. Deux traverses
4 et 5 sont fixées, en leur milieu, à la face inférieure de la poutre 3. Les deux
traverses 4 et 5 sont espacées suivant la direction longitudinale de la poutre 3 et
orientées suivant une direction orthogonale ou sensiblement orthogonale à l'axe longitudinal
de ladite poutre. La traverse 4 a, de préférence, une forme arquée dans un plan horizontal
et se trouve à peu près au milieu de la longueur de la poutre 3. La traverse 5, qui
est plus courte que la traverse 4, est droite et se trouve à proximité de l'extrémité
avant de la poutre 3. Les traverses 4 et 5 sont constituées, de préférence, par des
profilés creux, qui ont, dans l'exemple de réalisation représenté, une section ronde
mais pourraient également avoir une section transversale rectangulaire ou carrée.
Les deux traverses 4 et 5 du bâti 2 servent de pieds de support pour ce bâti, lorsqu'il
est posé au sol. De façon connue en soi, les traverses 4 et 5 peuvent comporter, à
chacune de leurs extrémités, des éléments antidérapants (non montrés) par exemple
en matière élastomère. Un troisième pied de support (non montré) peut être encore
prévu, si on le désire, à l'extrémité arrière de la poutre 3.
[0014] Un siège 6 est monté coulissant sur la poutre 3, vers l'arrière de celle-ci. Le guidage
et le maintien du siège 6 peuvent être assurés par des moyens de guidage et de maintien
qui sont classiques et qui, pour cette raison, n'ont pas été représentés. Par exemple,
ces moyens de guidage et de maintien peuvent être constitués par des ailes faisant
saillie sur les bords de la surface supérieure de la poutre 3, coopérant avec des
galets prévus sous le siège 6, comme décrit, par exemple, dans le document EP-A-0
681 854.
[0015] Vers l'extrémité avant de la poutre 3, éloignée du siège 6 dans la configuration
illustrée sur les figures 1 et 3, des moyens d'appui 7 sont prévus pour les pieds
de l'utilisateur. Ces moyens d'appui 7 comprennent, par exemple, un repose-pied 7
a, 7
b prévu de chaque côté de la poutre 3 et muni éventuellement, de lanières pour le serrage
du pied. Les repose-pied 7
a et 7
b sont fixés, de façon connue, sur les faces latérales de la poutre 3 ou sur la traverse
5.
[0016] De chaque côté de la poutre 3 est prévu un levier 8
a, 8
b articulé à son extrémité inférieure sur un axe horizontal 9
a, 9
b, fixé à la face supérieure de la traverse 4 d'une manière qui sera décrite en détail
plus loin. Chaque levier 8
a, 8
b est muni, à son extrémité supérieure libre, d'une poignée 11
a, 11
b tournée vers l'intérieur. Un moyen résistant, avantageusement constitué par un amortisseur
hydraulique 12
a, 12
b, relie chaque levier 8
a, 8
b au bâti 2. Chaque amortisseur 12
a, 12
b, comprend un cylindre 13
a ou 13
b et une tige 14
a ou 14
b de piston. Chaque cylindre 13
a, 13
b est muni, côté bâti 2, d'un oeillet 15
a, 15
b, articulé par un axe horizontal 16
a, 16
b sur une chape 17
a, 17
b fixée à la traverse 5 sur une extrémité de cette dernière. Chaque tige 14
a, 14
b de piston est munie d'un oeillet qui est articulé par un axe 18
a, 18
b sur une chape 19
a, 19
b portée par le levier 8
a, 8
b correspondant. Comme cela est connu, chaque chape 19
a, 19
b peut être déplacée le long du levier 8
a, 8
b correspondant et immobilisée dans toute position désirée le long de celui-ci grâce
à un moyen connu de blocage (non montré), afin de régler l'effet multiplicateur de
force du levier 8
a, 8
b correspondant, donc afin de régler l'effort résistant ressenti par l'utilisateur
de l'appareil 1 lorsqu'il actionne les leviers 8
a et 8
b.
[0017] Conformément à la présente invention, l'axe de pivotement 9
a, 9
b de chaque levier 8
a, 8
b fait un angle prédéfini α (figure 3) avec l'axe médian longitudinal 20 de la poutre
3. Cet angle α est choisi de telle façon que les poignées 11
a et 11
b des leviers 8
a et 8
b se trouvent dans le plan médian vertical de la poutre 3, comme montré dans la partie
droite de la figure 1, ou à proximité de ce plan médian vertical, comme montré dans
la figure 3, lorsque les deux leviers 8
a et 8
b ont été poussés par l'utilisateur dans leur position extrême avant, et de telle façon
que les deux poignées 11
a et 11
b se trouvent écartées dudit plan médian vertical et situées à peu près au niveau des
épaules de l'utilisateur lorsque celui-ci a tiré les leviers 8
a et 8
b en arrière, comme montré en traits mixtes dans la figure 3.
[0018] L'angle α peut être fixe. Dans ce cas, les chapes 21
a et 21
b, qui portent respectivement les axes 9
a et 9
b peuvent être fixées rigidement, par exemple par soudage, à la traverse 4 près des
extrémités de celle-ci. En fixant les chapes 21
a et 21
b à la traverse 4 et les chapes 17
a et 17
b à la traverse 5, il y a lieu de prendre soin à ce que l'axe 9
a soit parallèle à l'axe 16
a et à ce que l'axe 9
b soit parallèle à l'axe 16
b. Pour faciliter la fixation des chapes 21
a, 21
b et 17
a, 17
b, respectivement sur les traverses 4 et 5, et afin de pouvoir donner aux axes 9
a, 9
b et 16
a, 16
b une orientation correcte, au lieu de souder les chapes susmentionnées aux traverses
4 et 5, chaque chape peut être pourvue d'une queue cylindrique 22, comme cela est
illustré dans la figure 2 à propos de la chape 21
a. Dans ce cas, les traverses 4 et 5 comportent, en correspondance avec chacune des
chapes 21
a, 21
b et 17
a, 17
b, deux trous 23 et 24 alignés, d'axe vertical, dans lesquels est engagé et fixé un
fourreau 25 apte à recevoir la queue cylindrique 22 de la chape 21
a, 21
b, 17
a ou 17
b concernée. Des moyens de blocage, par exemple des moyens coopérant par encliquetage
élastique, peuvent être prévus respectivement sur la queue cylindrique 22 et dans
le fourreau 25 pour retenir axialement la queue 22 dans le fourreau 25 après qu'elle
y a été engagée, mais tout en permettant l'extraction de ladite tige hors dudit fourreau,
en cas de besoin, en exerçant une traction axiale prédéfinie sur la chape correspondante.
On notera que, dans tous les cas, les chapes 17
a et 17
b sont plus proches de l'axe médian longitudinal 20 que les chapes 21
a et 21
b.
[0019] Dans une forme de réalisation avantageuse de l'invention, l'angle α peut être réglable.
A cet effet, chacune des deux chapes 17
a et 17
b peut être fixée à la traverse 5 d'une manière semblable à celle représentée dans
la figure 2 à propos de la chape 21
a, de telle façon qu'elles puissent pivoter autour de l'axe vertical de leurs queues
respectives 22. En outre, dans ce cas, la traverse 4 peut être pourvue, dans la région
de chacune de ses extrémités, d'une série de paires de trous 23, 24, contenant chacune
un fourreau 25, comme dans la figure 2. Dans ces conditions, en faisant pivoter la
chape 17
a ou 17
b autour de l'axe vertical de sa queue et en insérant la queue cylindrique 22 de la
chape 21
a ou 21
b dans un fourreau sélectionné 25 de l'un des trous 23 de la série de trous de la traverse
4, il est possible de régler, par bonds, la valeur de l'angle α. Par exemple, celui-ci
peut être réglé dans une plage comprise entre 82° et 86°.
[0020] Au lieu d'un réglage par bonds, on pourrait bien sûr prévoir un réglage continu de
l'angle α . A cet effet, chacune des deux chapes 21
a et 21
b pourrait être solidaire d'un coulisseau pouvant glisser dans une glissière fixée
à la traverse 4 ou formée dans celle-ci.
[0021] Dans un autre mode de réalisation de l'invention montré sur la figure 4, chaque levier
8
a, 8
b est articulé sur la traverse 4 au moyen d'une articulation ayant deux degrés de liberté,
par exemple une articulation du genre joint de cardan comme l'articulation 26
a montrée dans la figure 4. L'articulation 26
a comprend une première chape 21
a, qui est semblable à la chape 21
a du mode de réalisation précédemment décrit et qui est fixée à la traverse 4, par
exemple d'une manière semblable à celle représentée dans la figure 2. La chape 21
a porte l'axe 9
a sur lequel s'articule une deuxième chape 27
a qui porte un deuxième axe de pivotement 28
a orthogonal à l'axe de pivotement 9
a. Le levier 8
a s'articule sur ce second axe de pivotement 28
a. Ainsi, en faisant pivoter le levier 8
a (ou, d'une façon correspondante, le levier 8
b) autour de l'axe 28
a, l'écartement des poignées 11
a et 11
b des deux leviers 8
a et 8
b peut être réglé à n'importe quelle valeur désirée et adapté à la morphologie de l'utilisateur,
en particulier à la largeur de ses épaules. Comme déjà indiqué, en laissant les leviers
8
a et 8
b libres de pivoter autour de l'axe 28
a correspondant, l'adaptation susmentionnée peut se faire automatiquement et à tout
moment pendant l'utilisation de l'appareil. Toutefois, si on le désire, l'adaptation
peut être faite avant chaque utilisation, pour chaque utilisateur, en prévoyant un
moyen de blocage permettant de bloquer, de manière déblocable, le levier 8
a, 8
b dans une position angulaire désirée par rapport à la chape 27
a. Par exemple, l'axe de pivotement 28
a peut être constitué par un ensemble boulon et écrou, le boulon ou l'écrou étant pourvu
d'un bouton de manoeuvre de telle façon que, en serrant le boulon ou l'écrou à l'aide
du bouton de manoeuvre, la position angulaire du levier 8
a, 8
b par rapport à la chape 27
a puisse être fixée.
[0022] Dans tous les cas décrits ci-dessus, la traverse 4 peut avoir une longueur totale
égale à celle des deux traverses de l'appareil décrit, par exemple dans le document
EP-A-0 681 854, tandis que la traverse 5 peut avoir une longueur plus courte que celle
de l'appareil connu. Il en résulte donc que l'appareil selon l'invention présente
un encombrement en largeur du même ordre de grandeur ou même moindre que celui de
l'appareil connu sus-indiqué.
[0023] Il va de soi que les modes de réalisation de l'invention, qui ont été décrits ci-dessus,
ont été donnés à titre d'exemples purement indicatifs et nullement limitatifs, et
que de nombreuses modifications peuvent être facilement apportées par l'homme de l'art
sans pour autant sortir du cadre de l'invention.
[0024] C'est ainsi notamment que l'articulation 26
a à deux degrés de liberté, décrite à propos de la figure 4, peut être combinée au
mode de réalisation de l'appareil représenté sur la figure 3, dans lequel il est prévu
une série de trous 23 à chacune des extrémités de la traverse 4.
[0025] Dans une variante, non représentée sur le dessin, on peut remplacer la traverse arquée
4 de la réalisation de la figure 1 par un tube, par exemple rectiligne, télescopique
; ce tube comporte une partie centrale soudée sous la poutre centrale et deux parties
d'extrémité susceptibles de coulisser à l'intérieur de la partie centrale, un moyen
de blocage approprié étant prévu pour empêcher ou libérer le coulissement. Ce moyen
de blocage peut être une goupille et, dans ce cas, la partie centrale peut comporter,
de chaque côté de la poutre centrale, un trou, alors que chaque partie d'extrémité
comporte une pluralité de trous, l'introduction de la goupille dans les trous permettant
de bloquer symétriquement les parties d'extrémité par rapport à la partie centrale.
L'articulation des leviers (du type 8
a, 8
b) par rapport à la traverse s'effectue alors en un point déterminé de chacune des
parties d'extrémité de la traverse et le réglage de l'angle α résulte du positionnement
des parties d'extrémité de la traverse par rapport à la partie centrale de ladite
traverse. Cette articulation peut être notamment réalisée comme prévu pour l'appareil
de la figure 1 ou l'appareil de la figure 4. L'avantage de cette variante est que,
pour le conditionnement de l'appareil, on a un moins grand encombrement puisque la
traverse qui porte les articulations des leviers peut être conditionnée à l'état démonté,
d'où un emballage de taille plus réduite.
[0026] Bien entendu, dans tous les cas, les tubes utilisés pour la réalisation des traverses
de l'appareil peuvent avoir une section droite quelconque, notamment circulaire ou
carrée.
1. Appareil pour effectuer des exercices physiques, en particulier des exercices semblables
à ceux développés dans la pratique de l'aviron, comprenant un bâti (2) incluant une
poutre centrale (3) longitudinale pouvant être placée sensiblement en position horizontale
en service, un siège (6) monté coulissant sur ladite poutre, des moyens d'appui (7)
pour les pieds de l'utilisateur, qui sont liés à la poutre vers son extrémité avant,
un levier articulé (8a, 8b) prévu sur au moins un côté de la poutre, et un moyen résistant (12a, 12b) qui relie ledit levier (8a, 8b) au bâti (2) pour freiner le déplacement du levier commandé par l'utilisateur, ledit
levier (8a, 8b) pouvant pivoter autour d'un axe de pivotement (9a, 9b) horizontal ou sensiblement horizontal, caractérisé en ce que l'axe de pivotement
(9a, 9b) du levier (8a, 8b) fait un angle (α) prédéterminé, inférieur à 90°, avec l'axe médian longitudinal
(20) de ladite poutre centrale longitudinale (3), de telle façon que l'extrémité libre
du levier (8a, 8b), munie d'une poignée (11a, 11b) pouvant être saisie par l'utilisateur, se trouve dans ou à proximité immédiate du
plan vertical contenant l'axe médian longitudinal (20) de ladite poutre (3), quand
le levier (8a, 8b) est poussé dans sa position extrême avant, et est écarté dudit plan vertical quand
ledit levier est tiré dans sa position extrême arrière.
2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit angle (α) est compris
entre 82° et 86°.
3. Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit angle (α) est égal
à 84°.
4. Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit angle (α) est réglable.
5. Appareil selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le bâti (2) comporte
deux traverses (4, 5) fixées en leur milieu à la poutre centrale longitudinale (3),
transversalement à celle-ci, tout en étant écartées dans le sens longitudinal, un
levier articulé (8a, 8b) étant prévu de chaque côté de la poutre (3) avec un moyen (12a, 12b) résistant associé, chaque levier (8a, 8b) étant articulé sur la face supérieure de l'une (4) des deux traverses, près d'une
de ses extrémités extérieures ou en des emplacements (23) sélectionnables le long
de la traverse.
6. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce que celle (4) des deux traverses
(4, 5) sur laquelle sont articulés les deux leviers (8a, 8b) a une forme arquée dans un plan horizontal et en ce que l'axe de pivotement (9a, 9b) de chaque levier est sensiblement perpendiculaire au rayon de l'arc qui est formé
par la traverse arquée (4) et qui passe par l'emplacement (23) où le levier (8a, 8b) s'articule sur ladite traverse arquée (4).
7. Appareil selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que chacun des deux
leviers (8a, 8b) est articulé sur ladite traverse arquée (4), au moyen d'une articulation (26a) à deux degrés de liberté, l'un des deux degrés de liberté correspondant audit axe
de pivotement (9a, 9b) qui fait ledit angle prédéterminé (α) avec l'axe médian longitudinal (20) de la
poutre centrale longitudinale (3), tandis que l'autre degré de liberté est fourni
par un autre axe de pivotement (28a) horizontal ou sensiblement horizontal qui est orthogonal au premier axe de pivotement
(9a, 9b).
8. Appareil selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que le moyen résistant
(12a, 12b) associé à chaque levier (8a, 8b) est constitué par un amortisseur hydraulique dont l'une des extrémités est articulée
sur le levier (8a, 8b) associé et dont l'autre extrémité est articulée sur l'autre (5) des deux traverses
(4, 5), à ou près d'une des extrémités de celle-ci, ladite autre traverse (5) ayant
une longueur plus courte que celle de la traverse arquée (4), et l'articulation (16a, 17a ; 16b, 17b) dudit amortisseur hydraulique (12a, 12b) sur ladite autre traverse (5) étant plus proche dudit axe médian longitudinal (20)
que l'articulation (9a, 21a ; 9b, 21b) du levier (8a, 8b) associé sur la traverse arquée (5).
9. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce que celle des deux traverses
sur laquelle sont articulés les deux leviers est constituée par un tube télescopique
comportant une partie centrale solidaire de la poutre centrale et deux parties d'extrémité
susceptibles de coulisser à l'intérieur de ladite partie centrale, les leviers étant
articulés chacun sur une partie d'extrémité de la traverse télescopique au moyen d'une
articulation à deux degrés de liberté, le positionnement de chaque partie d'extrémité
par rapport à la partie centrale étant maintenue par un moyen de blocage.
10. Appareil selon la revendication 5 prise seule ou en combinaison avec l'une des revendications
6 à 9, caractérisé par le fait que chaque traverse est constituée en élément(s) tubulaire(s).