[0001] La présente invention est relative à un bloc opérateur électronique permettant d'engendrer
un courant ayant une relation prédéterminée avec un autre courant.
[0002] Plus précisément, l'invention vise à fournir un bloc opérateur capable de mettre
en oeuvre la relation :

dans laquelle x est représentatif d'un premier courant, y est représentatif d'un
second courant et k et j sont deux entiers dont le rapport définit l'exposant de la
valeur x. Par conséquent, le bloc opérateur selon l'invention sera capable d'engendrer
à partir d'un premier courant x, un autre courant y qui peut être une puissance rationnelle
quelconque du premier courant.
[0003] Un bloc opérateur de ce type a été décrit dans un article de X. Arreguit, E. A. Vittoz
et M. Merz, publié dans IEEE Journal of Solid State Circuits, Vol SC-22, N0.3, juin
1987, ce bloc opérateur étant, dans le cadre décrit, destiné notamment à être incorporé
dans un compresseur de données appliqué à une aide auditive.
[0004] La figure 4 de cet article montre un exemple de réalisation d'un tel bloc opérateur
dans lequel on utilise des transistors bipolaires compatibles, (ou transistors bipolaires
latéraux compatibles avec une technologie CMOS), pour établir la relation entre les
deux courants. L'exposant de la valeur du premier courant est déterminé par un composant
résistif dont on suggère de faire varier la valeur afin de permettre l'obtention d'une
valeur d'exposant variable. Plus précisément, on prévoit un banc de résistances en
série, les résistances pouvant sélectivement être mises en circuit à l'aide de transistors
MOS de sélection.
[0005] Ce bloc opérateur connu présente l'inconvénient de nécessiter non seulement des transistors
bipolaires compatibles mais surtout des composants résistifs, peu compatibles avec
les techniques récentes de réalisation de circuits exclusivement CMOS dépourvus de
tout composant résistif. De plus, les applications d'un tel bloc sont limitées à cause,
d'une part, du fait que la valeur de l'exposant variable doive être comprise entre
0 et 1 et, d'autre part, des différentes précautions qui doivent être prises pour
tenir compte des caractéristiques des transistors bipolaires compatibles. L'invention
a pour but de fournir un bloc opérateur du genre brièvement évoqué ci-dessus, mais
qui soit dépourvu des inconvénients de l'art antérieur. En particulier, le bloc opérateur
selon l'invention s'adapte parfaitement aux techniques modernes de réalisation des
circuits CMOS et ne comporte aucun composant autre que des transistors MOS.
[0006] L'invention a donc pour objet un bloc opérateur électronique comportant une rangée
de cellules (C
1, C
2, ..., C
j, ...) et permettant d'engendrer un second courant qui présente une relation, par
rapport à au moins un premier courant, du type y = x
i, où x représente la valeur du premier courant, y la valeur du second courant et i
est le rang de la cellule dans ladite rangée, ledit bloc opérateur étant caractérisé
en ce que chaque cellule Cj comporte:
- une pseudo-conductance G*j connectée entre une tension d'alimentation (V*in) et une pseudo-masse (7) et engendrant un courant de sortie (Ij);
- un transistor de contrôle (Tj) traversé par le courant de sortie Ij-1 de la cellule précédente Cj-1 et capable de contrôler ladite pseudo-conductance G*j de telle sorte que ledit courant de sortie Ij soit proportionnel au courant Ij-1 de la cellule précédente Cj; et
- un convoyeur de courant (T3, T5, T6) pour convoyer ledit courant de sortie Ij vers, d'une part, ledit transistor de contrôle de la cellule suivante Cj+1 et, d'autre part, une sortie de la cellule Cj;
et en ce que le courant traversant le transistor de contrôle de la première cellule
C
1 de ladite rangée est un courant fixe (I
0), de sorte que le courant de sortie I
j d'une cellule quelconque C
j de la rangée est proportionnel à I
0j.
[0007] Un autre objet de l'invention est un bloc opérateur comportant une rangée de cellules,
dont les caractéristiques sont telles que mentionnées ci-dessus, et permettant d'engendrer
un second courant qui présente une relation, par rapport à un premier courant, du
type y = x
k/j, où x représente la valeur du premier courant, y la valeur du second courant et k
et j le rang des cellules C
k et C
j, respectivement, ledit bloc étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre un circuit
d'asservissement (T
1) délivrant, à partir d'un courant d'entrée arbitrairement choisi (I
in) et du courant de sortie (I
j) d'une cellule C
j quelconque de ladite rangée, ladite tension d'alimentation (V*
in) telle que les courants I
in et I
1 restent égaux, de sorte que le courant de sortie I
k d'une cellule C
k est tel que I
k = I
ink/j.
[0008] Grâce à ces caractéristiques, il devient possible de prélever dans ledit réseau sur
une cellule donnée un courant y qui soit une puissance rationnelle donnée du courant
envoyé dans une autre cellule, la puissance étant déterminée par le rapport des rangs
qu'occupent ces cellules dans le réseau.
[0009] Le bloc opérateur suivant l'invention présente ainsi un grand choix, facilement obtenable
par de simples branchements, de valeurs de courant qui ont entre eux la relation de
puissance souhaitée.
[0010] En outre, il s'avère que ce bloc opérateur peut être réalisé entièrement selon la
technologie CMOS sans nécessiter aucun composant résistif.
[0011] Le bloc opérateur selon l'invention peut également présenter l'une ou plusieurs des
caractéristiques suivantes:
- le circuit d'asservissement est constitué d'un seul transistor MOS qui délivre une
tension d'alimentation des pseudo-conductances à une valeur telle qu'elle assure l'égalité
en un courant de sortie d'une cellule choisie et un courant d'entrée donné;
- les pseudo-conductances sont constituées, chacune, par un transistor MOS polarisé
de manière à travailler dans un régime de faible inversion;
- les convoyeurs de courant sont réalisés à l'aide de miroirs de courant à deux sorties.
[0012] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la
description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant
aux dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 est un premier schéma de principe d'un bloc opérateur selon l'invention;
- la figure 2 montre une variante du schéma de la figure 1;
- la figure 3 est un exemple de réalisation en technologie CMOS d'une pseudo-conductance
variable;
- la figure 4 représente une cellule du circuit de l'invention; et
- la figure 5 montre une réalisation d'un bloc opérateur selon l'invention.
[0013] La figure 1 montre un premier schéma de principe de l'invention. Celui-ci comprend
un réseau de conductances G*
1 à G*
N, connectées en parallèle entre une ligne d'alimentation 2, portée à la tension V*
in, et la masse 3. La raison de l'astérisque affectant certaines références sera expliquée
en relation avec les figures suivantes de la description. La conductance G*
1 est une conductance fixe, alors que les conductances G*
2 à G*
N du réseau sont des conductances variables (comme l'indique la flèche qui les traverse),
chaque conductance variable étant contrôlée de manière que sa valeur soit proportionnelle
au courant qui traverse la conductance qui la précède. Ainsi, G*
2 est proportionnelle à I
1, G*
3 est proportionnelle à I
2, ..., G*
N est proportionnelle à I
N1. Pour le réseau de la figure 1, on peut donc écrire:


où 1 / V*
0 représente une constante de proportionnalité



etc.
[0014] De ce qui précède, on peut déduire que I
2 est proportionnel à I
12, que I
3 est proportionnel à I
13, ..., I
N est proportionnel à I
1N. Ainsi, pour le réseau de la figure 1, chaque branche k est parcourue par un courant
I
k, qui est proportionnel à la k
ème puissance de I
1. La tension d'entrée V*
in peut être ajustée pour que le courant I
1 soit égal à une valeur de référence. Les courants I
j, ..., I
k peuvent être extraits du réseau par des convoyeurs de courant. Avec l'utilisation
proposée, comme on le verra ci-après, de pseudo-conductances en technologie CMOS,
l'extraction des courants de sortie peut être faite au moyen de simples miroirs de
courant.
[0015] Le schéma de la figure 2 montre une variante de celui de la figure 1, selon laquelle
la tension d'entrée V*
in est telle que le courant dans une branche donnée j (ici, j = 3) est égal à un courant
fixe d'entrée I
in. Pour cela, un générateur de courant 4, délivrant le courant I
in, est connecté en série, entre l'alimentation 2 et la masse 3, avec la conductance
G*
3 qui est parcourue par le courant I
3. Le noeud 6, commun au générateur de courant 4 et à la conductance G*
3, est relié à l'entrée inverseuse (-) d'un amplificateur opérationnnel 5, dont l'autre
entrée (+) est à la masse. La tension V*
in, à la sortie de l'amplificateur 5, est appliquée à la borne d'alimentation 2 du réseau
et est telle qu'elle assure l'égalité entre les courants I
3 et I
in. Selon l'arrangement de la figure 2, il est alors possible de fixer la valeur du
courant dans une branche quelconque du réseau et l'on a les relations suivantes:
I1 est proportionnel à V*in
I2 est proportionnel à I12
I3 est proportionnel à I13
D'où l'on déduit, I
1 est proportionnel à (I
in)
1/3.
[0016] Ainsi, en assurant que le courant I
j est égal à un courant d'entrée donné I
in, on obtient, pour le courant I
k dans la branche k:
I
k est proportionnel à (I
in)
k/j.
[0017] Pour la suite de la description, on fera référence à l'article de E. A. Vittoz et
X. Arreguit, intitulé "Linear Networks Based on Transistors", paru dans Electronics
Letters du 4 février 1993, Vol. 29, No. 3, pp. 297-298. Cet article décrit, en particulier,
le principe des pseudo-conductances et définit les pseudo-tensions. Comme dans l'article,
l'utilisation dans la présente description d'un astérisque affectant une référence
permet de reconnaître les pseudo-conductances G* et les pseudo-tensions V*.
[0018] La figure 3 montre un exemple de pseudo-conductance variable dans une technologie
de type CMOS. La conductance variable G* est constituée par un transistor MOS de type
P, travaillant en faible inversion, dont la grille est connectée à la grille d'un
transistor de contrôle T, lui-même également de type P et travaillant en faible inversion,
ayant son drain à une tension fixe V
F, sa source connectée à sa grille et dont le courant de canal est I.
[0019] Une description des caractéristiques des transistors MOS travaillant en faible inversion
peut être trouvée dans l'article de E. A. Vittoz et J. Fellrath, intitulé "CMOS Analog
Integrated Circuits Based on Weak Inversion Opération" et paru dans Journal of Solid
State Circuits, Vol. SC-12, June 1977, pp. 224-231.
[0020] Si la tension à la borne 7 du transistor G* est suffisamment faible par rapport à
sa tension de grille, alors le transistor G* est en régime saturé et la borne 7 peut
être considérée comme une pseudo-masse (voir article de E. A. Vittoz et X. Arreguit
précité). Le transistor G* se comporte, alors, comme une conductance à la terre et
l'on peut écrire:

où V*
0 représente un coefficient de valeur arbitraire.
[0021] La figure 4 montre le schéma complet d'une cellule J d'un réseau, ou bloc opérateur,
selon l'invention. On reconnaît le transistor faisant office de pseudo-conductance
variable G
j*, connecté entre la tension d'entrée V*
in et la pseudo-masse 7, et le transistor de contrôle T
j, connecté à une tension fixe V
F et alimenté par un courant I
j-1. Ce courant I
j-1 est extrait de la cellule précédente par l'intermédiaire d'un miroir de courant formé
des transistors M
1 et M
2, tous deux de type N; le transistor M
2 étant connecté en série avec le transistor T
j entre la tension fixe V
F et la masse 3 et le transistor M
1, monté en diode, étant connecté entre la borne 8 et la masse et ayant sa grille connectée
à celle de M
2. Le miroir de courant en technologie MOS est bien connu dans la littérature. Si les
transistors M
1 et M
2 ont des dimensions identiques (même valeur du rapport de la largeur W à la longueur
L de leur canal) et sont disposés très près l'un de l'autre sur le même substrat,
alors ils sont parcourus par le même courant de canal. Il convient de noter, cependant,
que le rapport des courants peut être rendu différent de l'unité en modifiant le rapport
dimensionnel W/L d'un des deux transistors du miroir par rapport à l'autre. La borne
7 de sortie de la cellule j constitue la borne d'entrée de la cellule suivante J+1.
De même, la borne d'entrée 8 de la cellule j constitue la borne de sortie de la cellule
précédente j-1.
[0022] Le schéma complet du réseau, ou bloc opérateur, de l'invention est représenté à la
figure 5. Il est composé d'un ensemble de cellules C
1, C
2, ..., C
j, .... Les cellules sont toutes identiques; elles comprennent, si l'on se reporte
à la cellule C
j, un transistor de type P qui constitue la pseudo-conductance variable G*
j, un transistor T
j de contrôle de cette pseudo-conductance et un miroir de courant formé d'un premier
transistor, de type N monté en diode, T
5 et de deux transistors de sortie T
3 et T
6, également de type N. Le premier transistor T
3 permet d'appliquer le courant I
j, traversant la pseudo-conductance G*
j, au transistor de contrôle (analogue au transistor Tj) de la cellule suivante C
j+1 De la même manière, le transistor de contrôle T
j de la cellule C
j reçoit le courant I
j-1 de la cellule précédente par l'intermédiaire d'un transistor de sortie (analogue
au transistor T
6) du miroir de courant de la cellule précédente C
j-1 Le transistor de sortie T
3 permet d'extraire le courant I
j de la cellule C
j, s'il doit servir dans la boucle d'asservissement décrite ci-après. Le transistor
T
j est connecté, en série avec le transistor de sortie (analogue à T
6) du miroir de courant de la cellule précédente C
j-1, entre une tension fixe positive V+ et une tension fixe négative (ou masse) V-. Le
transistor constituant la conductance variable G*
j est connecté, en série avec le transistor T
5, entre la tension d'entrée V*
in et la masse. Cette tension d'entrée V*
in est engendrée par le transistor T
1, dont le canal de type N est connecté entre une tension d'alimentation V
alim et la ligne 1 de l'alimentation V*
in. La grille 5 du transistor T
1 reçoit un courant d'entrée I
in ainsi que le courant de sortie I
j de la cellule choisie. Le transistor T
1 opère en suiveur de tension; il fournit, à la ligne 1, une tension V*
in, qui est telle qu'elle assure l'égalité entre le courant d'entrée I
in et le courant I
j de la cellule choisie. La tension V
alim est une tension fixe d'alimentation, dont la valeur doit être suffisamment supérieure
à la tension V+ pour assurer le fonctionnement correct du réseau. Des moyens de connexion
(non représentés) permettent de connecter à la grille 5 du transistor T
1 n'importe quel courant de sortie I
j. La cellule C
1 ne diffère des autres cellules du réseau que par le fait que le courant I
0 fourni au transistor de contrôle (analogue au transistor T
j de la cellule C
j) est engendré par une source de courant 4, reliée en série avec ledit transistor
de contrôle.
[0023] Il est à noter que, malgré le fait que la technologie CMOS soit préférée pour la
réalisation du bloc opérateur selon l'invention, les spécialistes sauront que ce dernier
peut également être réalisé à l'aide de transistors bipolaires.
1. Bloc opérateur électronique comportant une rangée de cellules (C
1, C
2, ..., C
j, ...) et permettant d'engendrer un second courant qui présente une relation, par
rapport à au moins un premier courant, du type y = x
i, où x représente la valeur du premier courant, y la valeur du second courant et i
est le rang de la cellule dans ladite rangée, caractérisé en ce que chaque cellule
Cj comporte:
- une pseudo-conductance G*j connectée entre une tension d'alimentation (V*in) et une pseudo-masse (7) et engendrant un courant de sortie (Ij);
- un transistor de contrôle (Tj) traversé par le courant de sortie Ij-1 de la cellule précédente Cj-1 et capable de contrôler ladite pseudo-conductance G*j de telle sorte que ledit courant de sortie Ij soit proportionnel au courant Ij-1 de la cellule précédente Cj-1 ; et
- un convoyeur de courant (T3, T5, T6) pour convoyer ledit courant de sortie Ij vers, d'une part, ledit transistor de contrôle de la cellule suivante Cj+1 et, d'autre part, une sortie de la cellule Cj;
et en ce que le courant traversant le transistor de contrôle de la première cellule
C
1 de ladite rangée est un courant fixe (I
0), de sorte que le courant de sortie I
j d'une cellule quelconque C
j de la rangée est proportionnel à I
0j.
2. Bloc opérateur comportant une rangée de cellules selon la revendication 1 et permettant
d'engendrer un second courant qui présente une relation, par rapport à un premier
courant, du type y = xk/j, où x représente la valeur du premier courant, y la valeur du second courant et k
et j le rang des cellules Ck et Cj, respectivement, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un circuit d'asservissement
(T1) délivrant, à partir d'un courant d'entrée arbitrairement choisi (Iin) et du courant de sortie (Ij) d'une cellule Cj quelconque de ladite rangée, ladite tension d'alimentation (V*in) telle que les courants Iin et I1 restent égaux, de sorte que le courant de sortie Ik d'une cellule Ck est tel que Ik = Iink/j.
3. Bloc opérateur selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit circuit d'asservissement
est constitué d'un transistor MOS (T1), dont la grille est connectée à un noeud (5) recevant ledit courant d'entrée (Iin) et dont est extrait ledit courant de sortie quelconque (Ij) et dont le canal est relié entre une tension fixe d'alimentation (Valim) et le noeud d'alimentation (V*in) de toutes les pseudo-conductances; ledit transistor MOS agissant comme un suiveur
de tension.
4. Bloc opérateur selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdites
pseudo-conductances sont constituées, chacune, par un transistor MOS (G*j), dont la grille est reliée à la grille de son transistor de contrôle, le transistor
de contrôle a sa grille connectée à sa source et son drain connecté à une tension
fixe d'alimentation et en ce que les transistors de contrôle et pseudo-conductances
sont polarisés de façon à travailler dans un régime de faible inversion.
5. Bloc opérateur selon la revendication 4, caractérisé en ce que les transistors formant
lesdites pseudo-conductances (G*j) sont en régime saturé.
6. Bloc opérateur selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce
que lesdits convoyeurs de courant sont réalisés à l'aide de miroirs de courant à deux
sorties; le miroir de courant de chaque cellule étant connecté en série avec ladite
pseudo-conductance.
7. Bloc opérateur selon la revendication 6, caractérisé en ce que lesdits transistors
de contrôle et pseudo-conductances sont des transistors MOS à canal P et lesdits miroirs
de courant et transistor suiveur sont des transistors MOS à canal N.