[0001] L'invention concerne les moteurs à combustion interne du type à injection reliés
à au moins un pot d'échappement catalytique et, plus particulièrement un procédé de
contrôle de l'injection d'un tel moteur.
[0002] Il est connu d'utiliser des systèmes pour modifier la quantité de carburant qui est
injectée dans un moteur en fonction de la composition des gaz d'échappement et, plus
particulièrement, de la teneur en oxygène de ces gaz. A cet effet, la teneur en oxygène
est mesurée à l'aide d'une sonde non linéaire, connue en soi, dite "sonde lambda"
ou sonde EGO, EGO étant la dénomination anglaise pour "Exhaust Gas Oxygen". Une telle
sonde est disposée en amont du pot d'échappement catalytique qui traite les gaz d'échappement
et le signal fourni par cette sonde sert à modifier la quantité de carburant qui est
injectée dans les cylindres du moteur par l'intermédiaire d'au moins une boucle de
contre-réaction.
[0003] Les stratégies dites de "simple boucle de richesse"sont basées sur l'information
"riche" ou "pauvre" délivrée par une "sonde lambda" unique placée en amont du ou des
pots catalytiques. Cette boucle utilise généralement un circuit correcteur du type
proportionnel-intégral, éventuellement corrigé par une dissymétrisation du terme proportionnel
entre les sauts "riche-pauvre" et les sauts "pauvre-riche".
[0004] On peut également envisager des stratégies dites de "double boucle de richesse",
qui sont basées sur l'information délivrées par deux sondes" lambda", respectivement
placées en amont et en aval du ou des pots catalytiques. La sonde amont, et sa correction
associée, dite boucle amont, permettent de réagir rapidement aux excursions de richesse,
sur le modèle de la simple boucle. La sonde aval fournit une information plus filtrée
mais plus précise et plus représentative de l'efficacité catalytique. La tension qu'elle
délivre est donc utilisée pour construire une correction lente, venant se superposer
à la correction induite par la sonde amont, et permettant ainsi de biaiser la richesse
moyenne de régulation de la boucle amont.
[0005] La demande de brevet français n° 2 740176 décrit un mode de réalisation d'une telle
boucle de richesse.
[0006] D'une façon générale, l'efficacité catalytique optimale pour tous les polluants ne
peut être assurée que lorsque la quantité d'oxygène stockée dans le pot catalytique
a atteint un état d'équilibre. On peut agir sur cette quantité stockée en augmentant
ou en diminuant la richesse des gaz entrant dans le pot catalytique. La sonde aval
permet d'indiquer si cet état d'équilibre a été atteint, ou dans le cas contraire
s'il faut enrichir ou appauvrir le mélange dans la chambre de combustion.
[0007] Lorsque la correction de richesse nécessaire est faible, la double boucle de richesse
évoquée ci-avant est capable de prendre en charge cette correction de richesse, et
de ramener la quantité d'oxygène stockée au niveau désiré.
[0008] Par contre, lorsque la quantité d'oxygène stockée dans la catalyseur est trop éloignée
de la quantité d'équilibre, et que la correction de richesse alors nécessaire est
trop importante, la double boucle de richesse du type de celui connu actuellement,
n'a pas "l'autorité suffisante" pour appliquer rapidement cette correction de richesse.
En effet, cette double boucle de richesse n'est qu'une correction lente, permettant
de modifier la richesse moyenne de la régulation de la richesse amont, qui en tout
état de cause reste proche de la stoechiométrie. Lors de telles situations "transitoires"
au regard du catalyseur, cette simple correction fine de la boucle amont ne suffit
plus. Elle est alors insuffisamment efficace et est sujette en outre à des" dérives"
de son terme intégral, qui peuvent être suivis d'instabilités dans le contrôle de
la richesse.
[0009] L'invention vise à remédier à ces inconvénients.
[0010] Un but de l'invention est d'assurer une correction de richesse importante, en particulier
lors des retours de coupure d'injection ou d'enrichissement en pleine charge.
[0011] L'invention a également pour but d'arriver au plus vite après l'entrée en régulation
de richesse à une situation stabilisée "au regard du pot catalytique" et des différents
termes correctifs de la quantité injectée. Ceci peut ainsi permettre de mettre en
oeuvre différentes stratégies de diagnostic du pot catalytique ou des sondes à oxygène.
[0012] L'invention propose donc un procédé de contrôle de l'injection d'un moteur à combustion
interne relié à au moins un pot d'échappement catalytique, dans lequel on place une
première sonde non linéaire en amont du pot catalytique apte à délivrer un signal
de mesure représentatif de la proportion de l'un des composants des gaz d'échappement
du moteur à l'entrée du pot catalytique, et une deuxième sonde non linéaire en aval
du pot catalytique apte à délivrer un deuxième signal de mesure représentatif de la
proportion de l'un des composants des gaz d'échappement du moteur à la sortie du pot
catalytique. On détermine alors une valeur corrective à partir des deux signaux de
mesure de façon à corriger la quantité de carburant injectée.
[0013] Selon une caractéristique générale de l'invention, on compare le premier signal de
mesure à un premier signal de référence prédéterminée correspondant à une richesse
du mélange présent dans la chambre de combustion sensiblement égal à 1, de façon à
définir pour cette première sonde des états "riche" ou "pauvre". Ainsi, la première
sonde sera dans son état "riche" si la valeur du premier signal de mesure est supérieure
au premier signal de référence et dans son état "pauvre" dans le cas contraire. On
compare par ailleurs le deuxième signal de mesure à un seuil haut prédéterminé et
à un seuil bas prédéterminé, ces deux seuils définissant pour ledit mélange une plage
de richesses voisines de 1. On définit alors pour la deuxième sonde trois états, à
savoir un état dit "riche" (deuxième signal de mesure supérieur au seuil haut), un
état dit "pauvre" (deuxième signal de mesure inférieur au seuil bas) et un état dit
"stoechiométrique" (signal de mesure compris entre les seuils bas et haut).
[0014] Lorsque la deuxième sonde est dans un état stoechiométrique, on détermine ladite
valeur corrective en utilisant les deux signaux de mesure. Lorsque les deux sondes
sont toutes les deux soit dans l'état riche soit dans l'état pauvre, on détermine
ladite valeur corrective en utilisant uniquement le premier signal de mesure. Et lorsque
les deux sondes sont respectivement dans les états riche et pauvre ou inversement,
on détermine ladite valeur corrective en utilisant uniquement le deuxième signal de
mesure c'est-à-dire uniquement la deuxième sonde de mesure ou sonde aval.
[0015] En d'autres termes, une caractéristique essentielle de l'invention consiste à donner
une plus grande importance à l'information délivrée par la sonde aval.
[0016] Ainsi, en retour de coupure d'injection par exemple, le pot catalytique sera saturé
en oxygène. La tension délivrée par la sonde aval sera faible correspondant à un mélange
pauvre en carburant. Dans ces conditions, si la sonde amont fournit également un signal
indicatif d'un mélange pauvre, la boucle de richesse enrichira de façon naturelle,
en utilisant une correction, par exemple du type proportionnel-intégral, à partir
du signal délivré par la sonde amont. En revanche, si la sonde amont est représentative
d'un mélange riche, on continuera tout de même à enrichir, en utilisant une correction,
par exemple du type proportionnel intégral, à partir du signal délivré par la sonde
aval jusqu'à ce que suffisamment d'oxygène ait été "déstocké" du catalyseur et que
la tension de la sonde aval soit remontée jusqu'au seuil marquant la limite basse
du domaine stoechiométrique. Alors seulement, une double boucle de richesse sera mise
en route évitant ainsi les dérives et les instabilités d'une double boucle de richesse
décrite dans l'art antérieur.
[0017] En d'autres termes, selon l'invention, la correction à partir de la sonde aval seule
se traduit par un éloignement volontaire par rapport aux conditions stoechiométriques
de fonctionnement du moteur.
[0018] Il est particulièrement avantageux de sélectionner des seuils bas différents en fonction
du sens de passage de la deuxième sonde entre l'état stoechiométrique et l'état pauvre.
Ainsi, en pratique, on choisira un seuil bas plus élevé pour un passage de l'état
pauvre à l'état stoechiométrique et un seuil bas moins élevé pour un passage de l'état
stoechiométrique à l'état pauvre. Le choix d'un seuil bas de valeur plus faible (par
exemple 150 mV) pour un passage de l'état stoechiométrique à l'état pauvre, qui est
moins fréquent que le passage en sens inverse, rend la boucle de richesse moins sensible
aux instabilités temporaires.
[0019] Un passage de l'état pauvre à l'état stoechiométrique correspond par exemple à un
retour après une coupure d'injection longue. Le fait de choisir un seuil bas de valeur
plus élevée, par exemple 350 mV, permet de revenir beaucoup plus rapidement au niveau
de consigne.
[0020] De même, il est particulièrement avantageux de choisir des seuils hauts différents
en fonction du sens de passage de la deuxième sonde entre l'état stoechiométrique
et l'état riche. On choisira ainsi avantageusement un seuil haut de l'ordre de 750
mV pour un passage de l'état riche à l'état stoechiométrique qui correspond notamment
à un retour d'enrichissement en pleine charge.
[0021] Selon un mode de mise en oeuvre du procédé suivant l'invention, dans la phase de
correction utilisant le premier signal de mesure, on détermine ladite valeur corrective
avec des premiers moyens de correction du type proportionnel-intégral ayant un premier
gain proportionnel et un premier gain intégral. Dans la phase de correction utilisant
uniquement le deuxième signal de mesure, on détermine ladite valeur corrective avec
des deuxièmes moyens du type proportionnel-intégral ayant un deuxième gain proportionnel
et un deuxième gain intégral. Et dans la phase de correction utilisant les deux signaux
de mesure on détermine ladite valeur corrective avec les premiers moyens de correction
et des troisième moyens d correction du type proportionnel-intégral ayant un troisième
gain proportionnel et un troisième gain intégral et recevant en entrée la différence
entre le deuxième signal de mesure et un signal de consigne dépendant du point de
fonctionnement du moteur.
[0022] Cette troisième correction comprend par exemple l'adjonction au premier terme proportionnel
des premiers moyens de correction, du terme correctif (offset) délivré par les troisièmes
moyens de correction. Le terme intégral des troisièmes moyens de correction est avantageusement
remis à zéro à chaque fois que l'on quitte une phase de correction utilisant le premier
signal de mesure, ce qui permet de remettre à zéro la valeur de l'offset.
[0023] Il est préférable de choisir des premier et deuxième gains proportionnels égaux.
De même, il est préférable de choisir des premier et deuxième gains intégraux égaux.
En effet, les premiers gains proportionnel et intégral sont généralement des gains
qui ont déjà été éprouvés en terme de conduite et de confort pour l'utilisateur du
véhicule. Le fait de choisir des deuxièmes gains égaux aux premiers évite une calibration
supplémentaire.
[0024] En variante, on peut choisir un deuxième gain intégral nul. Ceci permet notamment
de limiter l'excursion sur la valeur corrective de la quantité de carburant injectée
notamment lorsque la sonde aval (deuxième sonde) est dans son état pauvre et que la
sonde amont (première sonde) est dans son état riche.
[0025] Selon un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, dans la phase de correction
utilisant uniquement le deuxième signal de mesure, on calcule à chaque instant courant
une amplitude intégrale courante égale au produit du deuxième gain intégral par la
durée courante séparant ledit instant courant et l'instant de démarrage de cette phase
de correction. On compare alors ladite amplitude intégrale courante à une valeur minimale
et à une valeur maximale prédéterminée. Lorsque l'amplitude intégrale courante atteint
la valeur minimale ou la valeur maximale, on fige la valeur de cette amplitude intégrale
à la valeur ainsi atteinte, c'est-à-dire à la valeur minimale ou à la valeur maximale.
Et, lors du passage de cette phase de correction à une phase de correction utilisant
le premier signal de mesure, la valeur de l'amplitude intégrale est alors soustraite
à la valeur corrective de la quantité de carburant injectée, précédemment déterminée.
[0026] Ceci permet de limiter l'excursion de la valeur corrective de carburant injectée.
[0027] Bien qu'il soit possible de remettre à zéro la valeur de l'amplitude intégrale à
chaque fois que l'on quitte une phase de correction utilisant uniquement le deuxième
signal de mesure, il est préférable de remettre à zéro cette valeur de l'amplitude
intégrale lorsque la deuxième sonde passe dans son état stoechiométrique. On est alors
moins sensible aux perturbations du premier signal de mesure délivré par la sonde
amont, perturbations notamment dues à des basculements parasites de la tension délivrée
par cette sonde amont.
[0028] D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de
la description détaillée d'un mode de mise en oeuvre, nullement limitatif, et des
dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est un synoptique schématique d'un dispositif de contrôlé de richesse
permettant une mise en oeuvre du procédé selon l'invention,
- les figures 2 et 3 illustrent illustrent des caractéristiques tension/richesse de
la sonde amont et de la sonde aval, et,
- les figures 4a à 4d illustrent des variations temporelles de la valeur corrective
de quantité de carburant injectée, de l'amplitude intégrale, et des deux signaux de
mesure délivrés par la sonde amont et la sonde aval.
[0029] Sur la figure 1, la référence CLC désigne d'une façon générale un calculateur électronique
embarqué à bord du véhicule et commandant la quantité QY de carburant à injecter dans
le moteur MOT. Les gaz d'écháppement de ce moteur sont filtrés par un pot d'échappement
de type catalytique CAT, duquel ils s'échappent vers l'air libre. Une première sonde
SD1 (sonde amont) est disposée à l'entrée du pot catalytique et mesure la teneur de
l'un des composants principaux des gaz d'échappement, ce composant étant habituellement
l'oxygène. Cette sonde est du type non linéaire et est souvent appelée par l'homme
du métier une sonde "lambda" ou sonde EGO.
[0030] Une deuxième sonde SD2 (sonde aval) analogue à la première sonde, est disposée à
la sortie du pot catalytique et mesuré également la teneur de l'un des composant principaux
des gaz d'échappement, habituellement l'oxygène.
[0031] Le calculateur CLC comporte des moyens de contrôle en boucle ouverte MCBO, de réalisation
connue en soi, déterminant la quantité de carburant à injecter en fonction du point
de fonctionnement du moteur (régime Rg et charge Ch). A cette quantité fournie par
les moyens en boucle ouverte MCBO, se multiplie une valeur corrective KCL délivrée
par une boucle de richesse utilisant les deux signaux de mesure V1 et V2 délivrés
par les deux sondes SD1 et SD2. Comme on le verra plus en détail ci-après, cette boucle
de richesse est en fait constituée ici de trois boucles de contre-réaction B1, B2
et B3.
[0032] Les moyens de contrôle en boucle ouverte, ainsi que l'ensemble des moyens du calculateur
CLC illustré sur la figure 1, sont par exemple réalisés de façon logicielle au sein
de ce calculateur.
[0033] La sonde amont SD1 délivre un premier signal de mesure électrique V1 (tension à ses
bornes) qui est appliqué à un circuit comparateur CMP1 dans lequel le signal V1 est
comparé à une tension Vb qui dépend des caractéristiques de la sonde et correspond
à la tension de basculement de la sonde lorsque les conditions de stoechiométrie sont
remplies. Cette tension de basculement Vb est typiquement de l'ordre de 450 mV.
[0034] Selon que la tension V1 se situe au-dessus de la tension de basculement de Vb ou
en-dessous, on définit pour la sonde amont un état dit "riche" et un état dit "pauvre"
(figure 2).
[0035] De même, la sonde aval SD2 délivre un deuxième signal de mesure V2 que l'on compare
dans un deuxième circuit comparateur CMP2 à un seuil haut VS2 et à un seuil bas VS1,
ces deux seuils étant situés de part et d'autre de la tension de basculement de cette
sonde aval, typiquement égale à 600 mV. Lorsque la tension V2 est supérieure au seuil
haut VS2, la sonde aval est dite dans un état riche tandis que lorsque la tension
V2 est inférieure au seuil bas VS1, la sonde aval est dite dans un état pauvre. Lorsque
la tension V2 est comprise entre les deux seuils VS1 et VS2, la sonde est alors dans
un troisième état dit stoechiométrique (figure 3).
[0036] La valeur du seuil haut VS2 est par exemple prise à 750 mV tandis que la valeur du
seuil bas VS1 est égale par exemple à 350 mV ou à 150 mV selon le sens de passage
de la sonde aval entre son état pauvre et son état stoechiométrique.
[0037] Quelle que soit la sonde, un état riche (respectivement pauvre) signifie que le mélange
gazeux au niveau de la sonde est riche (respectivement pauvre) en carburant.
[0038] La première boucle de contre-réaction B1 (boucle amont) comporte de façon classique
des premiers moyens de correction COR1 du type proportionnel-intégral, de réalisation
connue en soi. Ces moyens COR1 ont un gain proportionnel Kp1 et un gain intégral Ki1.
[0039] La sortie du comparateur CMP1 délivre à l'entrée des moyens COR1 un premier signal
binaire SGN1 ayant les valeurs 1 ou -1 en fonction de la position de la tension V1
par rapport à la tension de basculement Vb.
[0040] La sortie des premiers moyens de correction COR1 délivrent un premier signal de correction
KCL1.
[0041] Dans des condition particulières de fonctionnement, sur lesquelles on reviendra plus
en détail ci-après, et représentées schématiquement par un interrupteur I2 commandé
par un signal de commande SC2, on ajoute au terme proportionnel + Kp1 ou - Kp1 des
premiers moyens de correction COR1, une valeur de décalage OFS fournie par des troisièmes
moyens de correction COR3 du type proportionnel-intégral, de réalisation connue en
soi, et ayant un gain proportionnel Kp3 et un gain intégral Ki3. L'entrée de ces troisièmes
moyens de correction est formée de la différence entre la tension V2 délivrée par
la sonde aval et une tension de consigne Vac fournie par une table mémorisée TAB en
fonction du point du fonctionnement du moteur (régime Rg et charge Ch).
[0042] Lorsque cette troisième boucle B3 est activée, elle forme avec la boucle amont B1
une double boucle de richesse.
[0043] Une deuxième boucle de richesse B2, ou boucle aval, est formée du circuit comparateur
CMP2 et de deuxièmes moyens de correction COR2 du type proportionnel-intégral ayant
un gain proportionnel Kp2 et un gain intégral Ki2. Ces deuxièmes moyens de correction
COR2, de réalisation connue en soi, reçoivent en entrée le signal SGN2 de sortie du
comparateur CMP2. Ce signal SGN2 prend par exemple respectivement les valeurs + 1,0
et - 1 selon que la sonde aval SD2 se situe dans son état riche, stoechiométrique,
ou pauvre.
[0044] Le calculateur CLC comporte également des moyens de contrôle MCC recevant en entrée
la sortie des comparateurs CMP1 et CMP2 et délivrant en sortie deux signaux de commande
SC1 et SC2 commandant respectivement deux interrupteurs I1 et I2 de façon à activer
sélectivement les différentes boucles qui viennent d'être évoquées.
[0045] Plus précisément, d'une façon générale selon l'invention, lorsque la sonde aval SD2
est dans son état stoechiométrique, on active alors la double boucle B1 et B3. En
d'autres termes, la valeur corrective KCL de carburant injecté est alors corrigée
à partir des deux signaux V1 et V2 délivrés par les deux sondes, et en utilisant un
correcteur proportionnel-intégral de gain intégral Ki1 et de terme proportionnel égal
à la somme du gain proportionnel + Kp1 ou - Kp1 et de l'offset OFS.
[0046] Lorsque l'état de la sonde aval est non stoechiométrique et est identique à l'état
de la sonde amont, c'est-à-dire lorsque les deux sondes sont soit dans leur état pauvre
soit dans leur état riche, on désactive la boucle B2 et la boucle B3 et l'on n'utilise
que le signal V1 délivré par la sonde amont pour déterminer la valeur corrective KCL
(boucle B 1) à l'aide des moyens de correction COR1 et des gains Kp1 et Ki1.
[0047] Par contre, lorsque l'état de la sonde aval est non stoechiométrique et est différent
de l'état de la sonde amont, on commute alors sur la boucle aval B2 qui utilise uniquement
le signal V2 délivré par la sonde aval, la valeur corrective KCL étant alors égale
à KCL2 et obtenue à partir des gains Kp2 et Ki2 des deuxièmes moyens de correction
COR2.
[0048] On va maintenant décrire en se référant plus particulièrement aux figures 4a à 4d
un exemple de correction de richesse.
[0049] On suppose qu'à l'entrée en boucle de richesse, la sonde aval et la sonde amont sont
dans leur état pauvre. La boucle amont B1 est alors activée et la correction s'effectue
avec le gain proportionnel Kp1 et le gain intégral Ki1.
[0050] Plus précisément, à l'entrée en boucle de richesse, la valeur corrective KCL subit
un saut égal à + Kp1 puis suit une évolution linéaire de pente + Ki1.
[0051] Lorsque la sonde amont bascule dans l'état riche, mais que la sonde aval reste dans
l'état pauvre, la boucle B2 est activée et l'on commute sur les gains Kp2 et Ki2.
On suppose dans cet exemple que les deux gains proportionnels Kp1 et Kp2 sont égaux.
C'est la raison de l'absence de saut sur le signal KCL lors de la commutation.
[0052] Après cette commutation, la valeur corrective suit une évolution linéaire de pente
+ Ki2.
[0053] Par ailleurs, lors de l'entrée dans la boucle B2, on calcule à chaque instant courant
t une amplitude intégrale AI2 égale au produit du gain intégral Ki2 par la durée courante
séparant l'instant courant de l'instant d'entrée dans la boucle B2.
[0054] Lorsque l'amplitude intégrale AI2 atteint une valeur maximale prédéterminée BM, au
bout de la durée T, on fige la valeur de cette amplitude intégrale AI2 ce qui a pour
conséquence de stabiliser l'évolution de la valeur corrective KCL à une valeur constante.
[0055] La valeur corrective KCL garde une valeur constante jusqu'à ce que la sonde aval
passe dans l'état stoechiométrique. A cet instant, la valeur corrective KCL subit
un saut d'amplitude - Ks égale à - 2Kp 1 - BM.
[0056] La double boucle B1 et B3 est alors activée ce qui a pour conséquence dans un premier
temps, compte tenu du fait que la sonde amont est toujours dans son état riche, de
conduire à une évolution linéaire de la valeur corrigée KCL avec une pente égale à
- Ki1, puis lorsque la sonde amont passe dans l'état pauvre, à un saut égal à 2(Kp1
+ OFS) suivi d'une évolution linéaire de pente + Ki1.
[0057] Une variante avantageuse de l'invention permet de s'assurer que le moteur fonctionne
bien à la stochiométrie avant de déclencher une correction à l'aide de la boucle B2
qui entraîne un éloignement volontaire par rapport à cette stoechiométrie.
[0058] Selon cette variante la phase de correction utilisant uniquement le deuxième signal
de mesure V2 n'est autorisée que si au moins une transition du premier signal de mesure
V1, à savoir un passage de l'état riche à l'état pauvre ou inversement, a eu lieu
préalablement, c'est-à-dire entre l'instant d'entrée en bouclage de richesse et l'instant
présent. Si ce n'est pas le cas on applique par défaut la correction de la boucle
B1 utilisant uniquement le premier signal de mesure V1.
[0059] Ainsi, avoir enregistré au moins une transition de la sonde amont permet de s'assurer
que le moteur fonctionne bien à la stoechiométrie, et que l'éloignement volontaire
provoqué par la correction de la sonde aval ne débute pas déjà à partir d'un état
trop riche ou trop pauvre du mélange dans la chambre de combustion.
1. Procédé de contrôle de l'injection d'un moteur à combustion interne relié à au moins
un pot d'échappement catalytique, dans lequel on place une première sonde non linéaire
(SD1) en amont du pot catalytique (CAT) apte à délivrer un signal de mesure (V1) représentatif
de la proportion de l'un des composants des gaz d'échappement du moteur à l'entrée
du pot catalytique, et une deuxième sonde non linéaire (SD2) en aval du pot catalytique
apte à délivrer un deuxième signal de mesure (V2) représentatif de la proportion de
l'un des composants des gaz d'échappement du moteur à la sortie du pot catalytique,
et on détermine une valeur corrective (KCL) à partir des deux signaux de mesure de
façon à corriger la quantité de carburant injecté, caractérisé par le fait qu'on compare le premier signal de mesure (V1) à un premier signal de référence prédéterminé
(Vb) correspondant à une richesse du mélange présent dans le chambre de combustion
sensiblement égale à 1, de façon à définir pour cette première sonde des états riche
ou pauvre, et on compare le deuxième signal de mesure (V2) à un seuil haut prédéterminé
(VS2) et à un seuil bas prédéterminé (VS1) définissant pour ledit mélange une plage
de richesses voisines de 1, de façon à définir pour cette sonde des états stoechiométrique,
riche ou pauvre, par le fait que lorsque la deuxième sonde est dans son état stoechiométrique on détermine ladite
valeur corrective en utilisant les deux signaux de mesure, par le fait que lorsque les deux sondes sont toutes les deux soit dans l'état riche soit dans l'état
pauvre, on détermine ladite valeur corrective en utilisant uniquement le premier signal
de mesure (V1), et par le fait que lorsque les deux sondes sont respectivement dans les états riche et pauvre ou inversement,
on détermine ladite valeur corrective en utilisant uniquement le deuxième signal de
mesure (V2).
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que on sélectionne des seuils hauts (VS2) différents en fonction du sens de passage de
la deuxième sonde entre l'état stoechiométrique et l'état riche, et par le fait qu'on sélectionne des seuils bas (VS1) différents en fonction du sens de passage de la
deuxième sonde entre l'état stoechiométrique et l'état pauvre.
3. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que dans la phase de correction (COR1) utilisant le premier signal de mesure, on détermine
ladite valeur corrective avec des premiers moyens de correction du type proportionnel-intégral
ayant un premier gain proportionnel et un premier gain intégral, par le fait que dans la phase de correction utilisant uniquement le deuxième signal de mesure (V2),
on détermine ladite valeur corrective avec des deuxièmes moyens de correction (COR2)
du type proportionnel-intégral ayant un deuxième gain proportionnel et un deuxième
gain intégral, et par le fait que dans la phase de correction utilisant les deux signaux de mesure on détermine ladite
valeur corrective avec les premiers moyens de correction (COR1) et des troisièmes
moyens de correction (COR3) du type proportionnel-intégral ayant un troisième gain
proportionnel et un troisième gain intégral et recevant en entrée la différence entre
le deuxième signal de mesure (V2) et un signal de consigne (Vac) dépendant du point
de fonctionnement du moteur.
4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé par le fait que les premier et deuxième gains proportionnels (Kp1, Kp2) sont égaux.
5. Procédé selon la revendication 3 ou 4, caractérisé par le fait que les premier et deuxième gains intégraux (Ki1, Ki2) sont égaux.
6. Procédé selon la revendication 3 ou 4, caractérisé par le fait que le deuxième gain intégral (Ki2) est nul.
7. Procédé selon l'une des revendications 3 à 6, caractérisé par le fait que dans la phase de correction utilisant uniquement le deuxième signal de mesure, on
calcule à chaque instant courant une amplitude intégrale courante (AI2) égale au produit
du deuxième gain intégral (Ki2) par la durée courante (T) séparant ledit instant courant
et l'instant de démarrage de cette phase de correction et, on compare ladite amplitude
intégrale courante à une valeur minimale et à une valeur maximale (BM) prédéterminées,
et lorsque l'amplitude intégrale courante atteint la valeur minimale ou la valeur
maximale on fige la valeur de l'amplitude intégrale à cette valeur atteinte, et par le fait que lors du passage de cette phase de correction à une phase de correction utilisant
le premier signal de mesure, la valeur de l'amplitude intégrale (AI2) est soustraite
à la valeur corrective précédemment déterminée.
8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé par le fait que la valeur de l'amplitude intégrale est remise à zéro lorsque la deuxième sonde (SD2)
passe dans son'état stoechiométrique.
9. Procédé selon la revendication 7, caractérisé par le fait que la valeur de l'amplitude intégrale (AI2) est remise à zéro à chaque fois qu'on quitte
une phase de correction utilisant uniquement le deuxième signal de mesure.
10. Procédé selon l'une des revendications 3 à 9, caractérisé par le fait que la troisième correction comprend l'adjonction au premier terme proportionnel (Kp1)
du terme correctif (OFS) délivré par les troisièmes moyens de correction, et par le fait que le terme intégral (Ki3) des troisièmes moyens de correction est remis à zéro à chaque
fois qu'on quitte une phase de correction utilisant le premier signal de mesure.
11. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'on détermine ladite valeur corrective (KCL) en utilisant uniquement le deuxième signal
de mesure (V2) d'une part lorsque les deux sondes sont respectivement dans les états
riche et pauvre ou inversement et d'autre part si la première sonde est déjà passée
préalablement au moins une fois de son état pauvre à son état riche ou inversement,
et par le fait que si la première sonde n'est pas déjà passée préalablement au moins une fois de son
état pauvre à son état riche ou inversement, on détermine ladite valeur corrective
en utilisant uniquement le premier signal de mesure (V1).
1. Verfahren zur Steuerung der Einspritzung eines Verbrennungsmotors, der mit wenigstens
einem mit einem Katalysator versehenen Auspufftopf verbunden ist, wobei eine erste
nichtlineare Sonde (SD1) stromaufwärts des mit dem Katalysator versehenen Auspufftopfes
(CAT) angeordnet wird, die ein Messsignal (V1) erzeugen kann, das repräsentativ ist
für den Gehalt eines der Bestandteile der Abgase des Motors am Einlass des mit dem
Katalysator versehenen Auspufftopfes und eine zweite nichtlineare Sonde (SD2) stromabwärts
des mit dem Katalysator versehenen Auspufftopfes angeordnet wird, die ein zweites
Messsignal (V2) erzeugen kann, das repräsentativ ist für den Gehalt eines der Bestandteile
der vom Motor stammenden Abgase am Auslass des mit dem Katalysator versehenen Auspufftopfes,
und wobei ein Korrekturwert (KCL) ausgehend von den beiden Messsignalen gebildet wird
zur Korrektur der Menge an eingespritztem Kraftstoff, dadurch gekennzeichnet, dass das erste Messsignal (V1) mit einem ersten vorgegebenen Referenzsignal (Vb) verglichen
wird, das einer in der Verbrennungskammer vorhandenen Anreicherung des Gemisches entspricht,
die im wesentlichen den Wert 1 aufweist, sodass für diese erste Sonde die Zustände
fett oder mager definiert werden und das zweite Messsignal (V2) mit einem oberen vorgegebenen
Schwellwert (VS2) und einem unteren vorgegebenen Schwellwert (VS1) verglichen wird,
die für das Gemisch einen Anreicherungsbereich in der Nähe von 1 definieren, sodass
für diese Sonde ein stöchiometrischer, ein fetter und ein magerer Zustand definiert
werden, dadurch dass , wenn sich die zweite Sonde im stöchiometrischen Zustand befindet,
der Korrekturwert unter Verwendung der beiden Messsignale gebildet wird, dadurch dass,
wenn sich die beiden Sonden zusammen entweder im fetten Zustand oder im mageren Zustand
befinden, der Korrekturwert unter Verwendung ausschliesslich des ersten Messsignals
(V1) gebildet wird und dadurch, dass, wenn sich eine der beiden Sonden im fetten Zustand
und die andere Sonde im mageren Zustand befindet, der Korrekturwert unter Verwendung
ausschliesslich des zweiten Messsignals (V2) gebildet wird.
2. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass verschiedene obere Schwellwerte (VS2) als Funktion der Richtung des Übergangs der
zweiten Sonde zwischen dem stöchiometrischen Zustand und dem fetten Zustand gewählt
werden und dadurch, dass verschiedene untere Schwellwerte (VS1) als Funktion der Richtung
des Übergangs der zweiten Sonde zwischen dem stöchiometrischen Zustand und dem mageren
Zustand gewählt werden.
3. Verfahren nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass während der Korrekturphase COR1, in der das erste Messsignal verwendet wird, der
Korrekturwert gebildet wird mittels einer ersten Korrekturanordnung vom Typ proportional-integral
mit einer ersten Proportionalverstärkung und einer ersten Integralverstärkung, dadurch,
dass während der Korrekturphase , in der ausschliesslich das zweite Messsignal (V2)
verwendet wird, der Korrekturwert gebildet wird mittels einer zweiten Korrekturanordnung
(COR2). vom Typ proportional-integral mit einer zweiten Proportionalverstärkung und
einer zweiten Integralverstärkung und dadurch, dass während der Korrekturphase, in
der die beiden Messsignale verwendet werden, der Korrekturwert gebildet wird mittels
der ersten Korrekturanordnung (COR1) und einer dritten Korrekturanordnung (COR3) vom
Typ proportional-integral mit einer dritten Proportionalverstärkung und einer dritten
Integralverstärkung, deren Eingang die Differenz zwischen dem zweiten Messsignal (V2)
und einem vom Betriebszustand des Motors abhängigen Sollwertsignal (Vac) zugeführt
wird.
4. Verfahren nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass die erste und die zweite Proportionalverstärkung (Kp1, Kp2) gleich sind.
5. Verfahren nach Anspruch 3 oder 4, dadurch gekennzeichnet, dass die erste und die zweite Integralverstärkung (Kil, Ki2) gleich sind.
6. Verfahren nach Anspruch 3 oder 4, dadurch gekennzeichnet, dass die zweite Integralverstärkung (Ki2) gleich Null ist.
7. Verfahren nach einem der Ansprüche 3 bis 6, dadurch gekennzeichnet, dass während der Korrekturphase, in der ausschliesslich das zweite Messsignal verwendet
wird, zu jedem laufenden Zeitpunkt eine laufende Integralamplitude (AI2) berechnet
wird, die gleich dem Produkt aus der zweiten Integralverstärkung (Ki2) und der laufenden
Zeitdauer (T) ist, die zwischen dem Beginn dieser Korrekturphase und dem laufenden
Zeitpunkt verstrichen ist und diese laufende Integralamplitude mit einem vorgegebenen
Minimalwert und einem vorgegebenen Maximalwert (BM) verglichen wird, wobei, wenn die
laufende Integralamplitude den Minimalwert oder den Maximalwert erreicht, der Wert
der Integralamplitude auf diesem erreichten Wert festgehalten wird und dadurch, dass
beim Übergang von dieser Korrekturphase zu einer Korrekturphase, die das erste Messsignal
verwendet, der Wert der Integralamplitude (AI2) vom vorher gebildeten Korrekturwert
abgezogen wird.
8. Verfahren nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass der Wert der Integralamplitude auf Null gesetzt wird, wenn die zweite Sonde (SD2)
in den stöchiometrischen Zustand übergeht.
9. Verfahren nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass der Wert der Integralamplitude (AI2) jedes Mal auf Null gesetzt wird, wenn eine Korrekturphase
verlassen wird, in der ausschliesslich das zweite Messsignal verwendet wird.
10. Verfahren nach einem der Ansprüche 3 bis 9, dadurch gekennzeichnet, dass die dritte Korrektur den Schritt aufweist des Hinzufügens des von der dritten Korrekturanordnung
stammenden Korrekturfaktors (OFS) zum ersten Proportionalfaktor (Kp1) und dadurch,
dass der Integralfaktor (Ki3) der dritten Korrekturanordnung jedes Mal auf Null gesetzt
wird, wenn eine Korrekturphase verlassen wird, die das erste Messsignal verwendet.
11. Verfahren nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass der Korrekturwert (KCL) gebildet wird durch ausschliessliche Verwendung des zweiten
Messsignals (V2) einerseits, wenn sich die beiden Sonden im mageren, beziehungsweise
im fetten Zustand befinden, oder umgekehrt, und andererseits, wenn die erste Sonde
vorher wenigstens einmal von ihrem mageren Zustand in den fetten Zustand, oder umgekehrt,
übergegangen ist und dadurch, dass, wenn die erste Sonde nicht wenigstens einmal vorher
von ihrem mageren Zustand in den fetten Zustand, oder umgekehrt, übergegangen ist,
der Korrekturwert gebildet wird durch Verwendung ausschliesslich des ersten Messsignals
(V1).
1. A method for controlling the injection of an internal combustion engine connected
to at least one catalytic exhaust converter, in which a first non-linear probe (SD1)
is disposed upstream of the catalytic converter (CAT) and is adapted to supply a measurement
signal (V1) representative of the proportion of one of the components of the engine
exhaust gases on entry into the catalytic converter and a second non-linear probe
(SD2) is disposed downstream of the catalytic converter and is adapted to supply a
second measurement signal (V2) representative of the proportion of one of the components
of the engine exhaust gases on exit from the catalytic converter, and in which a corrective
value (KCL) is determined from the two measurement signals in order to correct the
quantity of fuel injected, characterised in that the first measurement signal (V1) is compared with a first predetermined reference
signal (Vb) corresponding to an air/fuel ratio of the mixture in the combustion chamber
substantially equal to 1, so as to define rich or lean states for this first probe,
and the second measurement signal (V2) is compared with a predetermined high threshold
(VS2) and a predetermined low threshold (VS1), defining a range of air/fuel ratios
close to 1 for the mixture, so as to define stoichiometric, rich or lean states for
this probe, in that when the second probe is in its stoichiometric state the corrective value is determined
using both measurement signals, in that when both probes are both in the rich state or in the lean state, this corrective
value is determined using only the first measurement signal (V1) and in that when the two probes are respectively in the rich or lean states or vice versa, the
corrective value is determined using only the second measurement signal (V2).
2. A method as claimed in claim 1, characterised in that different high thresholds (VS2) are selected as a function of the direction of transition
of the second probe between the stoichiometric state and the rich state and in that different low thresholds (VS1) are selected as a function of the direction of transition
of the second probe between the stoichiometric state and the lean state.
3. A method as claimed in one of the preceding claims, characterised in that the corrective value is determined using first correction means of proportional-integral
type having a first proportional gain and a first integral gain in the correction
stage (COR1) using the first measurement signal, in that the corrective value is determined using second correction means (COR2) of the proportional-integral
type having a second proportional gain and a second integral gain in the correction
phase using only the second measurement signal (V2), and in that the corrective value is determined using the first correction means (COR1) and third
correction means (COR3) of the proportional-integral type having a third proportional
gain and a third integral gain and receiving as input the difference between the second
measurement signal (V2) and a reference signal (Vac) depending on the point of operation
of the engine, in the correction stage using both measurement signals.
4. A method as claimed in claim 3, characterised in that the first and second proportional gains (Kp1, Kp2) are equal.
5. A method as claimed in claim 3 or 4, characterised in that the first and second integral gains (Ki1, Ki2) are equal.
6. A method as claimed in claim 3 or 4, characterised in that the second integral gain (Ki2) is zero.
7. A method as claimed in one of claims 3 to 6, characterised in that in the correction stage using only the second measurement signal, a current integral
amplitude (AI2) equal to the product of the second integral gain (Ki2) by the current
duration (T) separating the current instant and the instant of commencement of this
correction stage is calculated at each current instant, in that this current integral amplitude is compared. with predetermined minimum and maximum
values (BM), in that when the current integral amplitude reaches the minimum value or the maximum value,
the value of the integral amplitude is fixed at the value that has been reached, and
in that during the transition from this correction stage to a correction stage using the
first measurement signal, the value of the integral amplitude (AI2) is subtracted
from the corrective value previously determined.
8. A method as claimed in claim 7, characterised in that the value of the integral amplitude is zero-set when the second probe (SD2) moves
to its stoichiometric state.
9. A method as claimed in claim 7, characterised in that the value of the integral amplitude (AI2) is zero-set on each exit from a correction
stage using only the second measurement signal.
10. A method as claimed in one of claims 3 to 9, characterised in that the third correction comprises the addition of the corrective term (OFS) supplied
by the third correction means to the first proportional term (Kp1) and in that the integral term (Ki3) of the third correction means is zero-set on each exit from
a correction stage using the first measurement signal.
11. A method as claimed in one of the preceding claims, characterised in that the corrective value (KCL) is determined using only the second measurement signal
(V2) when the two probes are respectively in the rich or lean states or vice versa
and if the first probe has already previously moved at least once from its lean state
to its rich state or vice versa, and in that if the first probe has not already previously moved at least once from its lean state
to its rich state or vice versa, the corrective value is determined using only the
first measurement signal (V1).