[0001] L'invention concerne un article chaussant qui s'ouvre par l'avant et qui comporte
une languette de protection du dessus de pied et se rapporte en particulier à une
languette de confort destinée à venir directement au contact du dessus de pied, et
à son système de fixation sur l'article chaussant.
[0002] Les articles chaussants connus de ce type concernent globalement toutes les chaussures
souples destinées à la marche et à la course et les chaussures dites "à coque rigide"
telles que les chaussures de ski, de patin à glace et à roulettes, d'alpinisme, etc...qui
comportent un chausson de confort qui est logé à l'intérieur de leur coque.
[0003] Dans ces articles chaussants, les systèmes connus de fixation de la languette déterminent
une position fixe de montage longitudinal ou procurent plusieurs possibilités d'ajustement
entre deux positions extrêmes longitudinales soit d'une manière continue soit d'une
manière réglable, notamment à l'aide de rubans tissés qui s'agrippent par contact.
[0004] On peut citer les brevets EP 0317 798, FR 2 682 858 et US 4 805 321 qui décrivent
de tels articles chaussants ainsi que les chaussures de ski modèles "RACE, CARVE,
FREE", commercialisées sous la marque ROSSIGNOL en 1999.
[0005] Plus précisément, le brevet EP 0317 798 enseigne un chausson avec une languette coulissante
entre deux positions longitudinales extrêmes déterminées par l'intermédiaire d'un
axe d'assemblage qui est monté librement au travers d'une lumière oblongue. Ainsi
montée, la languette est sensée se déplacer automatiquement contre la partie antérieure
de la jambe de l'utilisateur lorsque la coque de la chaussure est refermée sur le
chausson. Cependant, du fait que son déplacement longitudinal s'effectue pour l'essentiel
sous les parois latérales du chausson, et qu'il résulte de la contrainte exercée par
les éléments de fermeture de la coque sur le chausson, il se produit des frottements
importants entre elle et ces parties contiguës du chausson et de la coque qui entravent
son glissement. En fait, de manière quasi-générale, c'est l'utilisateur de la chaussure
qui, manuellement, doit assurer l'ajustement de la languette contre la partie antérieure
de la jambe.
[0006] Un autre inconvénient concerne la nécessité de rapporter une pièce de renforcement
relativement rigide sur l'avant du chausson pour réaliser une liaison coulissante
et solide avec la languette. Cette disposition complique la construction du chausson
et empêche l'ajustement de ce dernier sur le pied de l'utilisateur à l'endroit de
la pièce de renforcement. De plus, telle que la liaison est réalisée entre la lumière
oblongue, qui est obtenue dans cette pièce de renforcement, et l'axe d'assemblage,
l'amovibilité de la languette en vue de son remplacement est impossible sans destruction
d'un des éléments constitutifs de celle liaison.
[0007] Dans le cas du chausson décrit dans le brevet FR 2 682 858, les inconvénients précédents
qui résultent des frottements qui se produisent entre la languette et les parties
contiguës du chausson et de la coque sont évités. En effet, dans cet exemple la languette
est simplement retenue sur le chausson dans une position prédéterminée à l'aide de
moyens de verrouillage amovibles. Par contre, on ne dispose plus de plusieurs possibilités
de réglage en position longitudinale pour l'ajuster sur la partie antérieure de la
jambe et du pied de l'utilisateur. De plus, ce type de chausson nécessite de prévoir
un certain espace libre entre la coque et l'avant du chausson où sont situés les moyens
de verrouillage de la languette; en effet, ceux-ci se présentant relativement en saillie
et, s'étendant sur une surface réduite, sont susceptibles d'être à l'origine de points
de pression douloureux sur le pied de l'utilisateur dès lors que la coque de la chaussure
est ajustée à leur endroit. Ce genre de problème, déjà évoqué en référence au chausson
décrit dans le brevet EP 0317 798, est écarté dans les constructions où l'article
chaussant s'ouvrant par l'avant comporte une languette de protection du dessus du
pied qui est rapportée à son extrémité antérieure par l'intermédiaire d'un système
de fixation réglable constitué de rubans tissés qui s'agrippent par contact, l'un
des rubans constituant un prolongement de l'extrémité avant de la languette. En effet,
comme cela est enseigné par le brevet US 4 805 321 et par les chaussons qui équipent
les modèles de chaussures "RACE-CARVE-FREE" de la marque ROSSIGNOL, les rubans s'intègrent
facilement dans la structure globale de la chaussure grâce à leur minceur et à leur
souplesse ainsi qu'à leur surface de contact. Ne présentant pas de parties localement
en saillie ni de pièce de renforcement, les rubans de liaison de la languette permettent
par conséquent d'ajuster le volume chaussant au pied de l'utilisateur sans poser de
problèmes pouvant nuire au confort. Par ailleurs, du fait que la fixation de la languette
résulte simplement de l'imbrication des fils tissés des rubans entre eux, on dispose
d'une multitude de possibilités de réglage de la position longitudinale de la languette.
Bien entendu, plus la surface de contact des rubans tissés est importante plus les
possibilités de réglage sont nombreuses.
[0008] Ce mode de fixation donne globalement satisfaction pour les raisons évoquées ci-avant
mais présente cependant l'inconvénient d'être peu solide, notamment peu résistant
aux sollicitations que la languette lui impose en translation dans l'axe longitudinal
de la chaussure car l'un des rubans tissés est directement fixé sur la languette.
C'est ainsi que ces sollicitations, qui résultent des moindres mouvements en flexion
de la coque et/ou de la tige de la chaussure, provoquent, à force de répétition, des
pliures à l'extrémité avant de la languette et le décrochage progressif des rubans
tissés jusqu'à libérer totalement la languette. C'est ce qui se produit quasi-généralement
lorsque la languette est préréglée dans une position où les rubans tissés ne sont
pas en prise sur toute leur surface agrippante. Egalement, lorsque l'utilisateur exerce
une traction sur la languette en vue de la plaquer contre son bas de jambe et/ou sur
le dessus du pied au moment du chaussage, la languette se décroche souvent.
[0009] La présente invention a pour but de pallier les différents inconvénients des systèmes
de fixation des languettes décrits ci-avant et propose notamment un système de fixation
qui permet :
- de régler en continu la position longitudinale de la languette et de l'arrêter de
manière solide dans la position choisie entre deux positions limites de réglage,
- de repérer la position de réglage de la languette en particulier par rapport aux positions
limites de réglage,
- de procéder au remplacement éventuel de la languette sans destruction d'un élément
quelconque de celle-ci ou du système de fixation,
- d'ajuster le volume chaussant au pied de l'utilisateur sans être la source de points
de pression douloureux,
- de laisser la languette libre de débattre en pivotement dans un plan vertical pour
faciliter le chaussage-déchaussage.
[0010] A cet effet, l'article chaussant s'ouvrant par l'avant et comportant une languette
de protection du dessus du pied qui est rapportée à son extrémité antérieure par l'intermédiaire
d'un système de fixation réglable, comportant des rubans tissés qui s'agrippent par
contact, se caractérise par le fait que le système de fixation est constitué d'au
moins une bande flexible mince, orientée dans l'axe longitudinal de l'article chaussant,
qui est fixée par un bout sur l'extrémité antérieure de ce dernier et qui est pliée
sur elle-même, par son autre bout libre, pour former une boucle de retenue de la languette,
des rubans tissés étant solidarisés de la bande flexible du côté où elle est pliée
afin d'assurer la fermeture de la boucle ainsi formée.
[0011] Par ces caractéristiques, la position de la languette dans le sens longitudinal de
l'article chaussant peut être réglée en modifiant simplement la position d'accrochage
des rubans tissés entre eux et cela, en continu compte tenu du fait que les fils tissés
des rubans peuvent quasiment s'imbriquer entre eux en tout point. Bien entendu, le
présent système de fixation avec des rubans tissés s'agrippant par contact permet
le remplacement aisé de la languette puisqu'il ne nécessite pas la destruction d'un
élément quelconque de l'article chaussant.
[0012] Par ailleurs, s'agissant d'une bande flexible et mince, le pliage de celle-ci pour
former la boucle d'accrochage de la languette peut se faire suivant un petit rayon
qui n'augmente pas de manière sensible le volume extérieur de l'extrémité antérieure
de l'article chaussant. De plus, compte tenu que la bande flexible présente une certaine
surface, les pressions éventuelles qui pouffaient être appliquées dessus se trouveraient
réparties sur cette surface. Le système de fixation est donc aisé à intégrer dans
la structure globale d'un article chaussant notamment lorsqu'il s'agit d'un chausson
de confort logé dans la coque d'une chaussure grâce à sa minceur, sa flexibilité-souplesse
ainsi qu'à l'étendue de sa surface de contact.
[0013] Selon une autre caractéristique, la languette de protection présente à son extrémité
avant un moyen d'accrochage transversal sur lequel se boucle la bande flexible. La
languette peut ainsi pivoter dans un plan vertical grâce à son moyen d'accrochage
qui tourne dans la boucle formée par la bande flexible. On évite par conséquent la
formation de pliures à l'extrémité avant de la languette, ce qui se produit habituellement
à l'usage à force de chaussagesdéchaussages dans les languettes cousues et/ou fixées
à l'aide de rubans tissés qui constituent un prolongement des languettes comme exposé
précédemment.
[0014] Ce moyen d'accrochage est, par exemple, constitué par une barrette transversale à
l'axe longitudinal de l'article chaussant. Selon un autre exemple, le moyen d'accrochage
est constitué par un anneau dont une portion, sur laquelle se boucle la bande flexible,
s'étend transversalement à l'axe longitudinal de l'article chaussant.
[0015] Avantageusement, une ouverture à contour fermé correspondant sensiblement au profil
transversal de la bande flexible est obtenue dans l'extrémité avant de la languette
et de manière contiguë au moyen d'accrochage. Par cette disposition la bande flexible
peut être passée à travers, par son bout libre, en même temps qu'elle se boucle sur
le moyen d'accrochage; ce montage permet de limiter les déplacements ultérieurs de
la languette en translation dans le sens longitudinal de l'article chaussant et vers
l'avant de ce dernier car la languette trouve alors un appui supplémentaire au niveau
de la boucle formée par la bande flexible par l'intermédiaire du pourtour de l'ouverture
qu'elle comporte et qui bute sur la boucle.
[0016] Afin de disposer d'un maximum de positions de réglage longitudinal de la boucle d'accrochage
de la languette, toute la surface de la bande flexible qui est dirigée du côté où
cette dernière est pliée, est habillée par les rubans tissés. De cette manière on
peut faire coopérer les rubans tissés entre eux en plusieurs endroits compris entre
deux positions longitudinales extrêmes d'accrochage réciproque. Avantageusement, ces
deux positions extrêmes sont indiquées sur la partie antérieure de l'article chaussant
et/ou sur la bande flexible, par exemple par un repère, pour avertir des limites à
ne pas dépasser pour garantir un minimum de surface agrippante en prise et ainsi une
certaine solidité de la retenue-fixation de la languette sur l'article chaussant.
[0017] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, qui correspond par ailleurs
à la destination d'une languette de protection du dessus de pied, la languette s'étend
sous les rabats transversaux de l'article chaussant notamment sous les dispositifs
de serrage et/ou de maintien, tels que les dispositifs à laçage, qui assujettissent
les rabats sur le pied. Plus précisément, la languette a au moins ses bords latéraux
qui s'étendent sous les rabats transversaux de l'article chaussant tandis que son
extrémité avant, munie du moyen d'accrochage, ressort à l'extérieur desdits rabats
sur l'extrémité antérieure de l'article chaussant.
[0018] L'invention sera du reste mieux comprise en se reportant à la description qui va
suivre en référence au dessin annexé montrant, à titre d'exemple, comment la languette
de l'article chaussant peut être fixée.
La figure 1 montre, vue en perspective, un article chaussant, tel qu'un chausson de
confort destiné à être logé dans la coque d'une chaussure, muni d'une languette selon
l'invention.
La figure 2 illustre, vue en coupe longitudinale partielle, la partie antérieure du
chausson de la figure 1 avec le dispositif de fixation de la languette.
La figure 3 représente, vue en perspective, un autre article chaussant, tel qu'une
chaussure souple de marche, muni d'une languette avec son dispositif de fixation.
[0019] L'article chaussant représenté aux figures 1 et 2 est un chausson de confort 1 qui
s'ouvre par l'avant et qui comporte une languette de confort 2 destinée à venir directement
au contact du dessus de pied, non représenté. La languette 2 est rapportée à l'extrémité
antérieure 3 du chausson 1 par l'intermédiaire d'un système de fixation 4, réglable
à l'aide de rubans tissés 5, 6 qui s'agrippent par contact. Ce système de fixation
4 est constitué d'une bande flexible et mince 7 qui est pourvue des rubans tissés
5 et 6 et qui est pliée sur elle-même de manière à former une boucle 8 destinée à
retenir un moyen d'accrochage 9 prévu à l'extrémité avant 10 de la languette 2. Bien
entendu, les rubans tissés 5 et 6 sont solidarisés de la bande flexible 7 du côté
où elle est pliée afin d'assurer la fermeture de la boucle 8 qu'elle forme.
[0020] S'agissant de régler la position de la languette 2 longitudinalement sur l'article
chaussant 1, la bande flexible 7 est orientée dans l'axe longitudinal de ce dernier
et est fixé par son bout 11 sur l'extrémité antérieure 3 de celui-ci. De cette façon
il suffit de modifier la position d'accrochage du bout libre 12 relativement au bout
fixe 11 pour entraîner le déplacement de la boucle 8 qui est d'axe perpendiculaire
à celui longitudinal de l'article chaussant 1. Bien entendu, le moyen d'accrochage
9 de la languette 2 est prévu, lui aussi, d'axe perpendiculaire à celui longitudinal
de l'article chaussant 1; de cette façon la languette 2 reste libre de débattre dans
le sens vertical en pivotant sur son moyen d'accrochage 9, ce qui facilite le chaussagedéchaussage.
[0021] Ces différentes dispositions permettent d'ajuster la languette 2 soit vers l'avant
soit vers l'arrière, tel qu'indiqué respectivement par les flèches 13 et 14, en modifiant
simplement la longueur rabattue du bout libre 12 de la bande flexible 7 sur le bout
fixe 11. Ceci est rendu possible compte tenu du fait que les fils tissés des rubans
5 et 6 dont sont pourvus les bouts 11 et 12 de la bande flexible 7 peuvent s'imbriquer
entre eux en tout point. Afin de disposer d'une grande plage de réglage toute la surface
de la bande flexible 7, qui est dirigée du côté où cette dernière est pliée, est habillée
par les rubans tissés 5 et 6 et le bout libre 12 est prévu relativement plus long
que le bout fixe 11. Ainsi on peut modifier la position d'accrochage du bout libre
12 entre deux positions extrêmes de réglage en conservant une surface agrippante en
prise avec le bout fixe 11 toujours suffisante pour garantir la solidité de la fermeture
de la boucle 8. Avantageusement au moins un repère 15, fixe sur la partie antérieure
3 de l'article chaussant 1, permet d'indiquer et/ou de repérer les limites de réglage
du bout libre 12 de la bande flexible 7 à ne pas dépasser pour être sûr d'avoir ce
minimum de surface agrippante en prise. En association avec ce repère 15, des marques
16 sont réalisées sur la bande flexible 7 afin de rendre plus visible la et/ou les
positions de réglage longitudinal de la boucle 8 et donc de la languette 2 par l'intermédiaire
de son moyen d'accrochage 7.
[0022] Selon un détail de construction, plus visible sur la figure 2, une ouverture 18 à
contour fermé est obtenue dans l'extrémité avant 10 de la languette 2, le moyen d'accrochage
7 de cette dernière délimitant cette ouverture 18 du côté dirigé vers l'extrémité
antérieure 3 de l'article chaussant 1. Le contour fermé de l'ouverture 18 est déterminé
pour correspondre approximativement au profil transversal de la bande flexible 7 de
sorte que la languette 2 ne puisse pas se déplacer en translation ultérieurement à
son réglage. En fait, en l'absence de jeu entre la bande flexible 7 et l'ouverture
18, la languette 2 prend directement appui sur la boucle 8 avant de solliciter les
rubans tissés 5 et 6; cette disposition rend un tel système de fixation 4 nettement
plus performant en tenue que les systèmes de fixation où les rubans tissés sont disposés
pour partie sur la languette et pour partie sur l'article chaussant comme c'est le
cas dans l'état de l'art. En tout état de cause lorsque la languette 2 est sollicitée
en translation vers l'arrière, son moyen d'accrochage 9 a pour effet de tirer simultanément
et dans le même sens sur les deux bouts 11 et 12 de la bande flexible 7, et donc sur
les deux rubans tissés 5 et 6. Par conséquent les rubans 5 et 6 ne peuvent se détacher
l'un de l'autre qu'en surmontant leur résistance au décrochement augmentée de la résistance
à la déformation de la boucle 8 de la bande flexible 7 et des frottements intervenant
entre cette dernière et le moyen d'accrochage 9 de la languette 2.
[0023] L'arrachement de la languette 2 est ainsi pratiquement rendu impossible, notamment
lors de l'ajustement manuel de celle-ci par traction pour la faire plaquer sur le
dessus du pied et sur l'avant du bas de jambe de l'utilisateur.
[0024] Selon un autre détail de construction, les bords latéraux 22 de la languette 2 s'étendent
sous les rabats transversaux 19 de l'article chaussant 1 tandis que son extrémité
avant 10 munie du moyen d'accrochage 9 ressort sur l'extrémité antérieure 3 dudit
article chaussant 1. Cette disposition permet de donner à l'extrémité avant 10 de
la languette 2 une forme globale similaire à un T dont la barre transversale, pourvue
du moyen d'accrochage 9, déborde relativement des rabats transversaux 19 à cet endroit
du système de fixation 4 tandis que la barre verticale du T est ajustée à l'écartement
de ceux-ci. Ce montage de l'extrémité avant 10 de la languette 2 renforce évidemment
sa retenue en position sur l'article chaussant 1.
[0025] En figure 3, l'article chaussant 21 représenté est une chaussure souple de marche.
Elle comporte, de la même manière que pour l'article chaussant 1 exposé en référence
aux figures 1 et 2 une languette 2, rapportée à l'extrémité antérieure 3 de l'article
chaussant 21, par l'intermédiaire d'un système de fixation 4 comportant des rubans
tissés 5, 6. Tous les éléments constitutifs mis en oeuvre pour fixer la languette
2 et la régler étant similaires, leur description n'est donc pas reprise.
[0026] Il est évident que l'invention n'est pas limitée à ces articles chaussants exposés
ci-avant et qu'elle peut s'appliquer à des chaussures de sport telles que celles de
patins à roulettes, patins à glace, de ski de fond, etc...
[0027] Par ailleurs, des modifications peuvent être envisagées sans pour cela sortir du
cache de l'invention. Par exemple, le moyen d'accrochage 9 de la languette 2 peut
être constitué par une barrette d'accrochage ou encore par un anneau d'accrochage.
Dans ce dernier cas, l'anneau peut avantageusement être de forme approximativement
ovale, tel un O, et être monté sur l'extrémité avant 10 de la languette 2 transversalement
à l'axe longitudinal de l'article chaussant 1, 21 de sorte que les extrémités du O
dépassent les rabats transversaux 19 de ce dernier.
[0028] Enfin, la languette 2 qui est préférentiellement disposée sous les rabats transversaux
19 de l'article chaussant de manière à assurer une protection la plus efficace possible
peut malgré tout être disposée par-dessus ces rabats 19.
1. Article chaussant s'ouvrant par l'avant et comportant une languette (2) de protection
du dessus du pied qui est rapportée à son extrémité antérieure (3) par l'intermédiaire
d'un système de fixation réglable (4) comportant des rubans tissés (5, 6) qui s'agrippent
par contact, caractérisé par le fait que le système de fixation (4) est constitué
d'au moins une bande flexible mince (7), orientée dans l'axe longitudinal de l'article
chaussant (1, 21), qui est fixée par un bout (11) sur l'extrémité antérieure (3) de
ce dernier et qui est pliée sur elle-même, par son autre bout libre (12), pour former
une boucle de retenue (8) de la languette (2), les rubans tissés (5, 6) étant solidarisés
de la bande flexible (7) du côté où elle est pliée afin d'assurer la fermeture de
la boucle (8) ainsi formée.
2. Article chaussant selon la revendication 1, caractérisé en ce que la languette (2)
présente à son extrémité avant (10) un moyen d'accrochage (9) sur lequel se boucle
la bande flexible (7).
3. Article chaussant selon la revendication 2, caractérisé en ce que les rubans tissés
(5, 6) s'étendent sur toute la surface de la bande flexible (7) du côté où elle est
pliée ce qui permet de les faire coopérer entre eux dans de nombreuses positions,
longitudinales à l'article chaussant (1, 21), où leur surface agrippante mise en oeuvre
reste suffisante pour garantir une certaine solidité de leur accrochage et ainsi garantir
la solidité de la fixation de la languette (2) dans la boucle (8) formée par la bande
flexible (7) pliée sur elle-même.
4. Article chaussant selon la revendication 3, caractérisé en ce que le moyen d'accrochage
(9) de la languette (2) est constitué par une barrette transversale à l'axe longitudinal
de l'article chaussant (1, 21).
5. Article chaussant selon la revendication 4, caractérisé en ce que la barrette d'accrochage
(9) délimite dans l'extrémité avant (10) de la languette (2) une ouverture (18) à
contour fermé à travers laquelle est passé le bout libre (12) de la bande flexible
(7) qui est ensuite pliée.
6. Article chaussant selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'ouverture (18)
à contour fermé correspond sensiblement au profil transversal de la bande flexible
(7) dotée des rubans tissés (5, 6).
7. Article chaussant selon l'une quelconque des revendications 3 à 6, caractérisé en
ce que la languette (2) a ses bords latéraux (22) qui s'étendent sous des rabats transversaux
(19) de l'article chaussant (1, 21) et a sa barrette d'accrochage (9) qui ressort
à l'extérieur de ceux-ci sur l'extrémité antérieure (3) dudit article chaussant (1,
21).
8. Article chaussant selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'extrémité avant
(10) de la languette (2) a la forme globale d'un T dont la barre transversale est
pourvue de la barrette d'accrochage (9) qui coopère avec la bande flexible (7) du
système de fixation (4) et dont la barre verticale est approximativement ajustée à
l'écartement des rabats transversaux (19) de l'article chaussant (1, 21) dans son
extrémité antérieure (3).
9. Article chaussant selon l'une quelconque des revendications 3 à 6, caractérisé en
ce que le moyen d'accrochage (9) de la languette de protection (2) est constitué par
un anneau.
10. Article chaussant selon la revendication 9, caractérisé en ce que la languette (2)
a ses bords latéraux (22) qui s'étendent sous des rabats transversaux (19) de l'article
chaussant (1, 21) tandis que son anneau d'accrochage ressort à l'extérieur de ceux-ci,
sur l'extrémité antérieure (3) dudit article chaussant (1, 21).
11. Article chaussant selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en
ce que un repère (15), disposé à l'extrémité antérieure (3) de l'article chaussant
(1, 21) au niveau de la bande flexible (7), sert d'indicateur pour différentes positions
de réglage des rubans tissés (5, 6) entre eux, et au moins pour les deux positions
extrêmes de réglage à ne pas dépasser pour garantir un minimum de surface agrippante
en prise entre les rubans tissés (5, 6).