[0001] La présente invention a pour objet un dispositif d'aide au décoffrage d'un coffrage
pour joint d'extrémité de panneaux de paroi moulée.
[0002] Lorsque l'on veut réaliser une paroi moulée, c'est-à-dire une paroi réalisée en béton
dans une tranchée creusée dans le sol, on effectue cette opération par tranches successives
correspondant chacune à un panneau de paroi moulée, l'ensemble des panneaux constituant
la paroi.
[0003] Pour assurer la continuité mécanique des panneaux de la paroi dans la zone de raccordement
entre deux panneaux, on donne à l'extrémité de chaque panneau une forme particulière
appelée joint, qui permet l'encastrement d'une extrémité d'un panneau dans l'extrémité
du panneau précédent. La définition de cette forme correspondant aux joints est obtenue
grâce à la mise en place, à l'extrémité de la tranchée en cours de creusement, d'un
coffrage dont la forme permet d'obtenir le joint du panneau en cours de réalisation.
[0004] En se référant tout d'abord aux figures annexées 1a et 1b, on va décrire la technique
connue de réalisation des différents panneaux d'une paroi moulée. Dans un premier
temps, on creuse une première portion de tranchée 10 correspondant à un premier panneau
et on place un coffrage de joint d'extrémité 12 à l'extrémité 10a de la portion de
tranchée. De façon connue, le coffrage 12 comporte une semelle 14 et un caisson 16
définissant la forme du joint ainsi, de préférence, qu'une structure 18 permettant
la tenue et la protection d'un élément de connexion 20 entre des éléments d'étanchéité
qui peuvent être prévus dans la paroi moulée.
[0005] Comme le montre la figure 1a, le béton constituant le panneau 22 contourne les extrémités
de la semelle 14 du coffrage 12 dans les zones latérales référencées 24. Une partie
de ce béton peut même se retrouver contre la face externe 14a de la semelle 14 comme
cela est montré en 26.
[0006] Dans l'étape suivante illustrée par la figure 1b, on réalise le creusement d'une
deuxième portion de tranchée 28 destinée à constituer le panneau de paroi moulée suivant.
Lors de ce creusement avec la benne, il est possible de racler la paroi externe 14a
de la semelle 14 pour enlever la portion de béton correspondante. Cependant, l'expérience
montre qu'il reste toujours des zones de béton de contournement référencées 24.
[0007] Avant de remplir de béton la deuxième portion de tranchée 28, il est bien sûr nécessaire
d'extraire le coffrage 12. Cette opération est difficile du fait de l'adhérence entre
le béton et la face interne 14b de la semelle 14 du coffrage, ainsi qu'avec le caisson
18. En outre, cette opération est encore plus délicate en raison de la présence du
béton de contournement dans les zones 24.
[0008] Pour résoudre ce problème, on a déjà proposé dans le brevet français 2 613 395 de
revêtir la face du coffrage tournée du côté du béton d'un matériau mince susceptible
d'être abandonné dans la tranchée pour éviter l'adhérence du béton sur le coffrage
et d'extraire le coffrage sensiblement verticalement.
[0009] On a également proposé pour résoudre ce même problème dans le brevet français 2 647
828 d'appliquer un choc sur le joint du côté opposé au béton à l'aide d'un outil guidé
par le joint lui-même.
[0010] Une autre technique connue pour réaliser le décoffrage du coffre 12 consiste à utiliser
des "mains" de décoffrage qui consistent, comme on l'expliquera plus en détail ultérieurement,
essentiellement en deux pièces en forme de crochets qui sont engagées aux extrémités
de la semelle du coffrage et dont les parties actives sont en prises sur la face interne
des extrémités de la semelle. Sur la figure 1c on a représenté la mise en place et
la forme générale des mains de décoffrage 30 et 32.
[0011] La figure 1d montre une main de décoffrage 30. Elle comporte une extrémité 31 de
montage sur un engin, un bras 33 destiné à passer à côté du bord latéral de la semelle
14 et un retour 30a destiné à être inséré entre la face interne 14b de la semelle
et le béton pour décoller le coffrage du béton.
[0012] En raison de la présence dans les zones 24 du contournement de béton l'engagement
des mains de décoffrage 30 et 32 est très difficile. En effet, ces mains doivent se
frayer un passage dans les zones de contournement de béton 24 sur une largeur de 2
à 3 cm repérées e correspondant à la largeur des mains de décoffrage et sur une longueur
pouvant excéder 5 cm et repérée e' correspondant au contournement du béton dans les
zones 24. Une telle opération induit sur les mains de décoffrage des contraintes très
importantes qui peuvent entraîner leur rupture ou au moins leur usure très prématurée.
En outre, les phénomènes de coincement rendent cette opération délicate et donc longue
ce qui induit un coût non négligeable dans la réalisation de la paroi moulée.
[0013] Un objet de la présente invention est de fournir un dispositif d'aide au décoffrage
d'un coffrage pour joint d'extrémité de panneau de paroi moulée qui permette l'utilisation
de mains de décoffrage dans des conditions très améliorées permettant de limiter l'usure
des mains de décoffrage et d'accroître la vitesse de l'opération de décoffrage.
[0014] Pour atteindre ce but, selon l'invention, le dispositif d'aide au décoffrage d'un
coffrage pour joint d'extrémité de panneau de paroi moulée, ledit coffrage comprenant
une semelle présentant une face externe, une face interne équipée d'un caisson et
deux bords latéraux, ledit caisson laissant libre sur la face externe de la semelle
deux zones latérales à proximité desdits bords se caractérise en ce qu'il comprend
- deux plaques sensiblement rectangulaires et sensiblement de mêmes dimensions,
- des moyens d'entretoisement solidaires d'un premier bord longitudinal desdites plaques
pour maintenir celles-ci sensiblement parallèles entre elles avec un écartement h
sensiblement égal à l'épaisseur de la semelle du coffrage,
- des moyens de remplissage pour remplir le volume limité par lesdites plaques, les
moyens d'entretoisement et un plan orthogonal auxdites plaques disposé à une distance
d des deuxièmes bords longitudinaux des plaques, par quoi l'espace entre lesdites
plaques dépourvu de moyens de remplissage est apte à recevoir une portion latérale
de la semelle d'un coffrage, lesdits moyens de remplissage étant réalisés avec un
matériau à faible résistance mécanique ; et
- des moyens de fixation temporaire desdites plaques sur ladite semelle.
[0015] On comprend que grâce à cette disposition, les mains de décoffrage vont être engagées
verticalement de part et d'autre de la semelle au droit des portions des dispositifs
d'aide au décoffrage constituées au moins en partie par les moyens de remplissage
dont la résistance mécanique est relativement faible. Ainsi, on pourra obtenir l'enfoncement
des mains de décoffrage dans des zones dépourvues de béton de contournement et constituées
au moins en partie par le matériau de remplissage à faible résistance mécanique.
[0016] En outre, la présence même des dispositifs d'aide au décoffrage limite les zones
occupées par le béton de contournement.
[0017] Selon un premier mode de réalisation, le dispositif se caractérise en ce que lesdites
plaques et lesdits moyens d'entretoisement sont constitués par une tôle métallique
emboutie constituée de deux ailes et d'une portion de raccordement, en ce que lesdits
moyens de remplissage sont constitués par une pièce parallélépipédique disposée entre
les ailes de la tôle contre la portion de raccordement, lesdits moyens de remplissage
étant réalisés en un matériau plastique non susceptible d'être imprégné par du béton.
[0018] Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, le dispositif se caractérise
en ce que lesdites plaques en bois, lesdits moyens d'entretoisement sont constitués
par un tasseau en bois fixé entre lesdites plaques le long de leur premier bord longitudinal
et en ce que les moyens de remplissage sont constitués par une pièce parallélépipédique
disposée entre lesdites plaques contre ledit tasseau, ladite pièce étant réalisée
en un matériau plastique non susceptible d'être imprégné par du béton.
[0019] Selon un troisième mode de réalisation le dispositif se caractérise en ce que lesdites
plaques en bois, lesdits moyens d'entretoisement sont constitués par des éléments
de tasseau en bois fixés entre lesdites plaques le long de leur premier bord longitudinal,
lesdits éléments de tasseau laissant entre eux des espaces libres selon la direction
du bord longitudinal desdites plaques et en ce que les moyens de remplissage sont
constitués par des pièces sensiblement parallélépipédiques en un matériau plastique
non susceptible d'être imprégné par du béton, lesdites pièces étant disposées dans
les espaces séparant les éléments du tasseau.
[0020] Selon un mode préféré de mise en oeuvre, les moyens de remplissage sont constitués
par du polystyrène. Ce matériau présente l'avantage d'avoir une faible résistance
mécanique par rapport aux mains de décoffrage tout en empêchant le remplissage par
du béton de la zone disposée entre les deux plaques formant le dispositif d'aide au
décoffrage.
[0021] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture
de la description qui suit de plusieurs modes de réalisation de l'invention donnés
à titre d'exemple non limitatifs. La description se réfère aux figures annexées sur
lesquels :
les figures 1a à 1c, déjà décrites, illustrent un procédé de réalisation de panneau
de paroi moulée selon l'état de la technique ;
la figure 1d, déjà décrite, montre une main de décoffrage de type connu ;
la figure 2 est une vue en coupe horizontale montrant le principe de réalisation des
dispositifs d'aide au décoffrage ;
les figures 3a à 3c montrent le mode d'action des mains de décoffrage sur un coffrage
équipé des dispositifs d'aide au décoffrage ;
la figure 4a montre un premier mode de réalisation du dispositif d'aide au décoffrage
;
la figure 4b montre la mise en place du dispositif d'aide au décoffrage de la figure
4a sur un coffrage ;
la figure 5a montre en perspective un deuxième mode de réalisation du dispositif d'aide
au décoffrage ;
la figure 5b montre la mise en place du dispositif d'aide au décoffrage de la figure
5a sur un coffrage ;
la figure 6a montre en perspective un troisième mode de réalisation du dispositif
d'aide au décoffrage ;
la figure 6b montre la disposition du dispositif d'aide au décoffrage de la figure
6a selon sa direction verticale ;
les figures 7 et 8 montrent en perspective deux moyens préférés de fixation d'un dispositif
d'aide au décoffrage sur la semelle d'un coffrage.
[0022] En se référant tout d'abord à la figure 2, on va décrire le principe du dispositif
d'aide au décoffrage. Sur cette figure, on a représenté le coffrage 12 avec sa semelle
14 le coffrage étant mis en place dans la tranchée 10 dans laquelle le panneau de
paroi 22 a déjà été réalisé. L'invention consiste à fixer sur chaque bord 34, 36 de
la semelle 14 une structure portant la référence générale 40 qui sera ultérieurement
appelée dispositif d'aide au décoffrage. Cette structure 40 qui déborde donc de chaque
côté de la semelle 14 à l'intérieur de la tranchée 16 est constituée par un ensemble
de matériaux qui vis-à-vis des mains de décoffrage présente une résistance mécanique
réduite et qui, par sa présence, limite la constitution de béton de contournement
dans la zone correspondante. Cette structure sera décrite ultérieurement plus en détail
par référence aux figures 4 à 6.
[0023] En se référant maintenant aux figures 3a à 3c, on va décrire succinctement le mode
d'utilisation des dispositifs 40 d'aide au décoffrage. Avant la mise en place du coffrage
12 dans la tranchée, on fixe aux extrémités 34 et 36 de la semelle 14 un dispositif
40 d'aide au décoffrage puis le coffrage ainsi équipé est mis en place dans la tranchée.
Après le remplissage en béton de la première portion de tranchée 10 puis le creusement
de la deuxième portion de tranchée 28 et le raclage de la face externe de la semelle,
on retrouve deux zones 24' de béton de contournement dont les dimensions sont réduites
par rapport à celles qu'on trouve dans l'art antérieur en raison de la présence des
dispositifs 40. En outre, on comprend qu'entre les zones 24' comportant le béton de
contournement et la semelle 14 proprement dite les dispositifs 40 constituent deux
zones de résistance mécanique réduite par rapport à celle du béton. Il est possible
alors de présenter à l'extrémité supérieure du coffrage les mains de décoffrage 30
et 32 de telle manière que leurs bras 33 soient en regard des dispositifs 40 et que
leurs parties actives 32a, 30a soient disposées en regard de la face interne 14b de
la semelle. A l'aide de l'engin sur lequel sont montées les mains de décoffrage 30
et 32, on peut abaisser celles-ci qui détruisent au fur et à mesure de leur enfoncement
les dispositifs 40, les parties actives 32a et 30a des mains de décoffrage provoquant
progressivement l'écartement de la semelle 14 et de son caisson 16 par rapport au
béton 22 remplissant la portion de tranchée. Lorsque les mains de décoffrage arrivent
à la partie inférieure du coffrage il est alors possible d'en réaliser aisément l'extraction.
[0024] Si l'on revient à la figure 2, on voit bien sûr que si l'on appelle L la largeur
de la semelle 16 et L1 la largeur de la tranchée 10, les dispositifs d'aide au décoffrage
40 doivent avoir des dimensions telles, qu'après leur fixation sur la semelle, l'encombrement
global de celles-ci L2 soit inférieur à la largeur L1 de la tranchée.
[0025] En se référant maintenant aux figures 4a et 4b on va décrire un premier mode de réalisation
du dispositif d'aide au décoffrage. Le dispositif 40 est constitué par une tôle emboutie
50 qui présente deux ailes sensiblement parallèles et rectangulaires 52 et 54 raccordées
entre elles par une portion de raccordement 55. La longueur de la tôle est sensiblement
égale à celle de la semelle du coffrage. La portion de raccordement 55 forme un entretoisement
entre les deux plaques, la distance h entre les deux ailes 52 et 54 est très légèrement
supérieure à l'épaisseur de la semelle du coffrage. Dans le volume limité par les
deux ailes 52 et 54 on fixe une pièce 56 sensiblement parallélépipédique rectangle
qui est appliquée contre la portion de raccordement 55. Cette pièce 56 est réalisée
en un matériau plastique non susceptible d'être imprégné par le béton, tel que du
polystyrène. Il reste entre les ailes 52 et 54 un volume vide 58 de longueur d à l'intérieur
duquel est reçu la partie latérale de la semelle lorsque le dispositif 40 est fixé
sur celle-ci. De préférence, la tôle emboutie 50 présente une épaisseur de l'ordre
de 4 à 6/10
e de millimètres. On comprend comme le montre mieux la figure 4b que la zone occupée
par la pièce 56 constitue une zone à résistance mécanique réduite dans laquelle pourra
pénétrer aisément la main de décoffrage. Il va de soi que la largeur f de la pièce
56 doit être supérieure à la largeur I des bras 33 de la main de décoffrage.
[0026] En se référant maintenant aux figures 5a et 5b on va décrire un deuxième mode de
réalisation du dispositif 40 d'aide au décoffrage. Ce dispositif est constitué par
deux planches en bois 60 et 62 de forme sensiblement rectangulaire dont les deux premiers
bords 60a, 62a sont raccordés entre eux par un tasseau en bois 64 jouant le rôle d'entretoise
pour maintenir les deux planches 60 et 62 sensiblement parallèles avec un écartement
h correspondant à l'épaisseur de la semelle du coffrage. Une pièce 66 de forme sensiblement
parallélipipédique rectangle est disposée entre les planches 60 et 62 et contre le
tasseau 64. Cette pièce 66, de largeur f, est réalisée en un matériau plastique non
susceptible d'être imprégné par le béton tel que du polystyrène. Il reste ainsi entre
les planches 62 et 60 un espace libre 68 de longueur d susceptible de recevoir le
bord latéral de la semelle 14 du coffrage. Comme le montre mieux la figure 5b le volume
constitué par les pièces 66 de préférence en polystyrène constitue de part et d'autre
de la semelle 14 une zone de résistance mécanique limitée dans laquelle la main de
décoffrage pourra pénétrer aisément.
[0027] Les figures 6a et 6b illustrent un troisième mode de réalisation du dispositif 40
d'aide au décoffrage. Dans ce mode de réalisation, le dispositif 40 est encore constitué
par deux planches en bois 70 et 72 sensiblement rectangulaires qui sont raccordées
entre elles par des éléments de tasseau en bois tels que 74 qui forment ainsi des
entretoises pour maintenir entre les planches 70 et 72 un écartement
h. Entre les éléments de tasseau 74 fixés à proximité du premier bord des planches
70 et 72 sont ménagés des espaces tels que 76 dans lesquels sont fixées des pièces
78 réalisées en un matériau à faible résistance mécanique telle que du polystyrène.
Comme le montre mieux la figure 6b on trouve ainsi une alternance d'éléments de tasseau
74 et de pièces, par exemple en polystyrène, 78 disposées parallèlement au premier
bord des planches 70 et 72. Cet ensemble constitue globalement une zone à résistance
mécanique réduite de largeur f qui pourra être pénétrée aisément par les mains de
décoffrage. La zone 79 qui reste vide entre les planches 70 et 72 et qui a une longueur
d sert à recevoir une portion latérale de la semelle 14 du coffrage.
[0028] Les figures 7 et 8 montrent deux modes possibles de fixation des dispositifs d'aide
au décoffrage 40 sur la semelle 14.
[0029] Dans le cas de la figure 7, le dispositif est fixé par des ligatures réalisées à
l'aide de fils de fer recuits 80 qui passent dans des trous 82 percés dans la semelle
14 à proximité de son bord 36.
[0030] Dans le cas de la figure 8, le dispositif 40 est fixé sur le bord 36 de la semelle
14 à l'aide d'étriers métalliques 84 qui entourent le dispositif 34 et dont les extrémités
86 sont soudées sur les faces internes externe de la semelle 14.
1. Dispositif (40) d'aide au décoffrage d'un coffrage (12) pour joint d'extrémité de
panneau de paroi moulée (22), ledit coffrage comprenant une semelle (14) présentant
une face externe, une face interne équipée d'un caisson (16) et deux bords latéraux
(34, 36), ledit caisson laissant libre sur la face interne de la semelle deux zones
latérales (24) à proximité desdits bords, ledit dispositif se caractérisant en ce
qu'il comprend :
- deux plaques sensiblement rectangulaires (52, 54, 60, 62, 70, 72) et sensiblement
de mêmes dimensions,
- des moyens d'entretoisement (55, 64, 74) solidaires d'un premier bord longitudinal
desdites plaques pour maintenir celles-ci sensiblement parallèles entre elles avec
un écartement h sensiblement égal à l'épaisseur de la semelle d'un coffrage,
- des moyens de remplissage (56, 66, 78) pour remplir le volume limité par lesdites
plaques, les moyens d'entretoisement et un plan orthogonal auxdites plaques disposé
à une distance d des deuxièmes bords longitudinaux des plaques, par quoi l'espace entre lesdites plaques
dépourvu de moyens de remplissage est apte à recevoir une portion latérale de la semelle
d'un coffrage, lesdits moyens de remplissage étant réalisés avec un matériau à faible
résistance mécanique ; et
- des moyens de fixation temporaire (80, 84) desdites plaques sur ladite semelle.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites plaques (52, 54)
et lesdits moyens d'entretoisement (55) sont constitués par une tôle métallique (50)
emboutie constituée de deux ailes et d'une portion de raccordement, en ce que lesdits
moyens de remplissage sont constitués par une pièce parallélépipédique (56) disposée
entre les ailes de la tôle contre la portion de raccordement, lesdits moyens de remplissage
étant réalisés en un matériau plastique non susceptible d'être imprégné par du béton.
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites plaques (60, 62)
sont réalisées en bois, en ce que lesdits moyens d'entretoisement sont constitués
par un tasseau (64) en bois fixé entre lesdites plaques le long de leur premier bord
longitudinal et en ce que les moyens de remplissage sont constitués par une pièce
parallélépipédique (66) disposée entre lesdites plaques contre ledit tasseau, ladite
pièce étant réalisée en un matériau plastique non susceptible d'être imprégné par
du béton.
4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites plaques (70, 72)
sont réalisées en bois, en ce que lesdits moyens d'entretoisement sont constitués
par des éléments de tasseau en bois (74) fixés entre lesdites plaques le long de leur
premier bord longitudinal, lesdits éléments de tasseau laissant entre eux des espaces
libres (76) selon la direction du bord longitudinal desdites plaques et en ce que
les moyens de remplissage sont constitués par des pièces sensiblement parallélépipédiques
(78) en un matériau plastique non susceptible d'être imprégné par du béton, lesdites
pièces étant disposées dans les espaces séparant les éléments du tasseau.
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que
les moyens de remplissage (56, 66, 78) sont réalisés en polystyrène.
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que
les moyens de fixation temporaire consistent en des fils de fer (80) entourant lesdites
plaques et traversant des trous percés dans la semelle du coffrage (14).
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que
les moyens de fixation temporaire consistent en des étriers métalliques (84) qui entourent
lesdites plaques et dont les extrémités libres sont soudées sur les faces interne
et externe de la semelle (14) du coffrage.