[0001] La présente invention porte sur une boîte de montre selon le préambule de la revendication
indépendante 1.
[0002] Le problème bien connu des horlogers - que pose la réalisation de montres de ce type
(où la pièce de décor ne remplit qu'une fonction esthétique) résulte de l'incompatibilité
des précisions de fabrication lorsque la pièce de décor est façonnée dans un matériau
de grande dureté et de faible résilience, tel que le verre, le verre de cristal, les
pierres précieuses ou semi-précieuses. En effet, si les boîtes sont très couramment
usinées avec une précision de l'ordre du 1/100 ème de mm, il n'en va pas de même avec
les matériaux précités, puisque là, à raison des tensions internes qui y règnent et
par conséquent des risques de fissures ou de cassures du matériau usiné, les fabricants
ne peuvent pratiquement pas, d'une part, proposer mieux qu'une précision de 1/10 ème
de mm et, d'autre part, éviter des variations de cotes assez considérables d'une pièce
finie à l'autre. Il convient donc de compenser les tolérances.
[0003] CH-654,167 divulgue une boîte de montre comprenant une pièce annulaire 7 en une matière
dont l'usinage est très difficile. Mais les moyens proposés ne constituent pas véritablement
une solution au problème posé, puisque certaines parties de ladite pièce doivent encore
être usinées en respectant des cotes précises (page 4, colonne de gauche, lignes 19
et sq.). Or c'est justement ce type d'usinage que l'inventeur de la présente invention
veut écarter.
[0004] EP-0,150,746 B1 décrit également une boîte de montre comprenant une carrure formée
de deux bagues concentriques, soit une bague intérieure, qui constitue la carrure
proprement dite entourant le mouvement, et une bague extérieure (ou pièce annulaire
ou encore pièce de décor) remplissant notamment une fonction esthétique. Mais cette
pièce, maintenue entre un fond et une plaque frontale (coiffant la bague intérieure,
sur laquelle elle est collée), doit avoir sensiblement la même épaisseur que cette
bague intérieure. En effet, il est précisé que, si la pièce de décor est séparée de
la carrure par un joint, elle est retenue dans le sens axial uniquement par l'effet
du pincement entre le fond et la plaque frontale, aucun autre moyen de fixation n'étant
prévu. La solution n'est donc pas satisfaisante, puisque l'épaisseur de la pièce de
décor doit nécessairement être usinée, là aussi, en respectant au moins une cote précise.
Car ou bien l'épaisseur de la bague extérieure de décor est supérieure à la cote imposée,
et le fond ne pourra être serré correctement contre la carrure (bague intérieure),
ce qui aura pour conséquence extrêmement néfaste de mettre très rapidement la montre
hors service, puisque ni l'étanchéité, ni l'amortissement des chocs, ne seront assurés,
outre le fait que la pièce de décor subira des dommages lors du montage dudit fond
sur la carrure. Ou bien l'épaisseur de cette bague extérieure est inférieure à la
cote imposée, et celle-ci se mettra nécessairement à bouger dans le sens axial, ce
qui, avec le temps, provoquera des dommages sur elle, abstraction faite de l'effet
pour le moins inesthétique engendré par ce degré de liberté non souhaité.
[0005] De plus, dans ces antériorités, les problèmes entraînés par les différences existant
entre les coefficients de dilatation du métal dont est constitué la carrure et du
matériau dont est constitué la pièce de décor ne sont pas même soulevés, et moins
encore résolus.
[0006] Le but de la présente invention est de pallier ces inconvénients.
[0007] Il est atteint, grâce aux moyens définis dans la partie caractérisante de la revendication
indépendante 1.
[0008] Les revendications dépendantes décrivent des moyens particuliers préférentiels pour
réaliser l'invention.
[0009] La mise en oeuvre des moyens de l'invention apparaît particulièrement avantageuse
non seulement parce que les inconvénients que renferment les boîtes de montre de l'art
antérieur sont écartés, mais aussi parce que la solution proposée est remarquablement
simple, élégante et bon marché. De surcroît, ces mêmes moyens remplissent simultanément
et de façon idéale les fonctions d'étanchéité et d'amortissement des chocs. Ainsi,
ces moyens permettent de réaliser la synthèse idéale toujours recherchée: coûts de
fabrication réduits au minimum, fiabilité de fonctionnement éprouvée dans toutes les
situations, esthétique soignée et variations possibles ou polyvalence de présentation.
[0010] Cela ressortira aisément à la lecture de la description ci-après d'une forme de réalisation,
à titre d'exemple non limitatif, à l'appui du dessin annexé dans lequel
la figure 1 représente une demi-coupe selon le plan 9H00 - 3H00 et
la figure 2 est une vue en plan de dessus partielle (à une autre échelle) .
[0011] Sur la figure 1, on voit la montre-bracelet qui comporte un mouvement 10 d'axe 10
A porté par un cercle 11, ce mouvement étant de type connu (il peut être mécanique,
à quartz à affichage à aiguilles ou digital, etc.), des aiguilles 14 H (aiguille des
heures) et 14 M (aiguille des minutes) chassées respectivement sur le canon et la
chaussée (référencées globalement par 14), et un cadran 18. Tous ces éléments sont
abrités dans une boîte se composant d'une carrure 20, d'un fond 30 et d'un verre de
montre ou glace 40, cette dernière étant rendue solidaire de la carrure par des moyens
41. La carrure 20 entoure par sa face intérieure 22 l'ensemble mouvement 10 - cercle
11 et comporte un bec ou cran 27 retenant ledit cadran. Le fond est fixé sous la carrure,
de préférence de manière amovible, au moyen d'éléments de fixation, par exemple par
quatre vis 19 réparties à 1H30, 4H30, 7H30 et 10H30. Une tige de mise à l'heure 15
traversant la carrure 20 est également représentée (partiellement) , avec sa couronne
16 (en trait mixte fin) et un joint 17. Jusque-là, on est en présence d'éléments traditionnels
et d'une construction usuelle et connue, étant entendu que la boîte elle-même peut
revêtir différentes formes (ronde, ovale, rectangulaire (comme représenté à la figure
2), etc.)
[0012] La carrure 20 présente une face latérale 21, opposée à la face 22, ces deux faces
s 'étendant parallèlement à l'axe 10 A de la boite de montre et, en regard du fond
30, une face inférieure plane 25 orthogonale à l'axe 10 A. A l'opposé, c'est-à-dire
dans la partie supérieure, la carrure comporte un épaulement 24, dont une face 23,
de préférence paralléle à la face 25, est orientée vers cette dernière. La face supérieure
visible de cet épaulement porte la référence 28. Quant à sa composition, la carrure
peut être faite en divers matériaux, notamment en métal, tel que l'acier, l'or jaune
ou blanc, ou une combinaison de ces deux types d'or, etc. La face 28 peut être pourvue
d'éléments de décor ou de joaillerie; elle peut comprendre, par exemple, un sertissage
de pierres précieuses ou semi-précieuses.
[0013] Le fond 30 est composé d'une plaque de préférence plane et métallique, délimitée
par ses faces intérieure 32, extérieure 33 et latérale 31. Elle est pourvue, des côtés
6H00, 12H00, de moyens de liaison 34 à un bracelet de façon connue de l'homme du métier
(voir figure 2).
[0014] La boîte est complétée par une pièce de décor exerçant essentiellement une fonction
esthétique, ou pièce annulaire 50 (la forme d'anneau devant, bien entendu, être comprise
dans le sens large, en ce sens qu'elle n'est pas confinée uniquement à la forme circulaire).
Selon l'exemple, cette pièce 50 est façonnée dans un matériau dur et fragile, donc
difficile à usiner, tel que le verre. Elle entoure la carrure 20 - ce qui définit
sa forme, vue en plan (cf. figure 2) - et est pincée entre celle-ci et le fond 30,
dans les conditions décrites ci-après. Quant à sa forme vue en section telle que représentée
sur la figure, 1, elle est définie par les faces intérieure 51 (disposée en regard
de la face 21 de la carrure), inférieure 52, supérieure 53 et latérale extérieure
59 A. Les faces 52, 53 sont coiffées partiellement, respectivement par la face inférieure
32 du fond et la face inférieure 23 de l'épaulement 24 de la carrure. Les faces 52,
53 sont, aux endroits où elles sont ainsi coiffées, de préférence parallèles entre
elles. Des écarts 56, 58, 57, sur lesquels on reviendra, s'étendent entre les faces
51, 21; 53, 23; 52, 32) respectivement. Dans l'axe 9H00 - 3H00, la pièce 50 présente
un alésage 55, pour le passage de la tige de mise à l'heure 15, le diamètre de cet
alésage pouvant être très largement supérieur à celui de ladite tige. Cet alésage
débouche sur une encoche ou rainure 59 (de forme usuelle et connue, cf. figure 2)
pour permettre d'actionner la couronne 16 à l'extrémité de la tige 15. Constituant
une pièce de décor, la structure, le relief et la finition de la face 53 sont particulièrement
soignés, tandis que le choix du matériau et la qualité de ce dernier sont également
guidés par un souci d'esthétique sophistiquée.
[0015] La pièce 50 coopère en outre avec des moyens 60, 70 permettant de maintenir les écarts
56, 58, 57 et, par conséquent, d'éviter que la pièce de décor n'entre en contact avec
les éléments adjacents, carrure 20 et fond 30.
[0016] Ces moyens remplissent dans le même temps des fonctions d'étanchéité et d'amortissement
des chocs.
[0017] Selon une exécution préférée, ces moyens sont dissociés, c'est-à-dire composés de
premiers et de seconds moyens, portant les références 60 et 70 respectivement.
[0018] Les premiers moyens 60 sont avantageusement constitués d'au moins un élément annulaire
compressible disposé dans la zone de l'angle formé par les faces 21, 23 de la carrure
20 et les faces correspondantes 51, 53 de la pièce 50. Selon l'exemple, ils sont composés
d'un joint torique 60 partiellement assis dans une gorge 26, ce joint pouvant exercer,
lors du montage du fond 30 sur la carrure 20 au moyen des vis 19, une force de réaction
F 1 par appui sur un chanfrein 54 cassant l'angle des faces 51, 53. Les dimensions
des moyens 60 sont définies de sorte qu'un écart 56 entre les faces précitées 21,
51 et un écart 58 entre les faces 23, 53, puissent être assurés de façon fiable notamment
lors dudit montage, en ne tombant pas au dessous d'une valeur limite, par exemple
un dixième de millimètre, ce qui, en outre, permet de ménager la pièce de décor 50
en toutes circonstances.
[0019] Les seconds moyens 70 sont constitués, selon les exécutions, d'une pièce annulaire
ou pleine. Vue en section selon la figure 1, cette pièce est plate (comme le fond
30 sur lequel elle est posée). Sa forme peut être définie géométriquement par les
faces extérieure, intérieure et latérale extérieure, portant les références 72, 73
et 71 respectivement; dans sa forme d'exécution annulaire, la pièce 70 est nécessairement
définie encore par sa face latérale intérieure, représentée symboliquement sur la
figure 1 par la référence 74. Ces moyens 70 sont en matériau souple et compressible.
Quelle que soit l'exécution (pièce plane annulaire ou pleine, on adoptera la même
référence 70).
[0020] Sur la figure 1, les moyens 70 correspondent à la forme d'exécution de pièce pleine.
Ils sont disposés sur la face intérieure 32 du fond 30, la face latérale extérieure
71 étant à fleur de la face latérale 31 du fond 30 ou (voir figure 1), légèrement
en retrait de cette dernière. Selon la forme d'exécution annulaire non représentée,
la pièce 70 devra s'étendre sous la face inférieure 25 de la couronne, la face inférieure
13 de l'anneau 12 du cercle 11 et partiellement sous la face 52 de la pièce de décor
50. C'est-à-dire que la face latérale intérieure (montrée symboliquement par la référence
74) est à fleur de la face intérieure (non référencée) dudit anneau 12 ou, pour plus
de sécurité, dépasse légèrement la limite 74 en direction de l'axe 10 A du mouvement
10.
[0021] Cette largeur minima de la couronne de la pièce annulaire (lorsque la variante pièce
annulaire est choisie) qui s'étend donc des faces référencées 71 à 74 (ou même un
peu au-delà de cette dernière), est d'importance.
[0022] Pour en exposer la raison, rappelons préalablement que, d'une part, la précision
des cotes de la pièce de décor 50, après finition, est assez grossière par rapport
aux précisions usuelles de fabrication notamment d'une carrure et que, d'autre part,
un but de l'invention est d'éviter les dommages (fissures et/ou cassures de la pièce
de décor, aussi bien lors de la fabrication que lors du montage du fond sur la carrure,
défaut d'étanchéité, déficience de la fonction d'amortissement des chocs) pouvant
résulter du pincement de ladite pièce, et même de tirer profit de la contrainte posée
par l'imprécision de façonnage de cette pièce 50.
[0023] Ainsi, en premier lieu, on choisira, pour la fabrication de la pièce 50, des cotes
de référence telles que, en faisant abstraction des moyens 60, 70, l'écart théorique
entre les faces 21 et 51 soit au moins égal à un dixième de millimètre, plus une valeur
déterminée {D1 + S1} , et que l'épaisseur entre les faces 52, 53, mesurée aux endroits
où celles-ci sont parallèles et coiffées par l'épaulement 24 et le fond, corresponde
à la distance entre les plans 23, 25 de la carrure, moins une valeur de l'ordre d'un
dixième de millimètre, et moins une valeur déterminée {D2 + S2}.
[0024] Les valeurs D1, D2 sont prévues et calculées pour pouvoir absorber les effets consécutifs
aux différences entre le coefficient de dilatation du métal (carrure 20 et fond 30)
et celui d'un élément minéral (pièce de décor 50), le premier étant sensiblement plus
grand que le second. C'est là un autre avantage considérable que procure l'aménagement
d'écarts entre la pièce de décor 50 et les éléments notamment métalliques adjacents.
Les valeurs S1, S2, quant à elles, constituent des marges de sécurité. Elles peuvent
être de l'ordre du dixième de millimètre ou légèrement inférieures à un dixième.
[0025] Dans ces conditions, compte tenu de la tolérance de fabrication évoquée plus haut
et pour ce qui concerne plus particulièrement l'écart 56, lorsque la cote finale à
l'issue de l'usinage de la face 51 de la pièce 50 est dans la limite supérieure, un
très léger écart équivalant à {D1 + S1} séparera encore cette face de la face 21 de
la carrure.
[0026] C'est ainsi que la boîte de montre se présentera, à l'état assemblé, comme représentée
sur la figure 1.
[0027] Grâce aux moyens 60, les écarts 56 et 58 sont maintenus de façon fiable, ces moyens
exerçant en outre et concomitamment une fonction d'étanchéité et une fonction d'amortissement
des chocs visant à préserver la pièce de décor 50.
[0028] Mais si les moyens 60 résolvent une partie du problème, ils en créent un nouveau,
à savoir justement une éventuelle déficience de la fonction d'amortissement des chocs
sur le mouvement 10. En effet, dans les hypothèses, d'une part, où l'épaisseur de
la pièce 50 correspondrait à la tolérance maxima et où, d'autre part, la pièce 70,
en supposant qu'elle soit du type annulaire, ne s'étendrait que sous la face 25 et
partiellement sous la face 52, étendue sur laquelle la pièce 70 est comprimée sous
l'action du serrage des moyens de fixation du fond sur la carrure, le cercle 11 ne
serait pas tenu ou insuffisamment tenu, si bien que le mouvement 10 pourrait "flotter"
à chaque mouvement du poignet et subir tous les chocs. Dans l'hypothèse inverse où
la pièce 50 correspondrait à la tolérance minima, la pièce 70 étant par ailleurs la
même, ce défaut ne serait pas à déplorer; quant à la pièce 50, elle serait suffisamment
tenue grâce au jeu d'une compression suffisante du moyen 70.
[0029] De fait, ce phénomène d'insuffisance de retenue du mouvement est apparu sur certains
des premiers prototypes, tous équipés d'une pièce annulaire ne s'étendant que sous
la face 25 de la couronne 20 et, partiellement sous la face 52 de la pièce 50 (comme
défini supra).
[0030] Il convient donc, en deuxième lieu de résoudre ce problème. Il l'a été en concevant
une pièce 70 s'étendant également et au moins sous le cercle 11. Grâce à cette caractéristique,
le mouvement est bien bloqué, c'est-à-dire que la fonction d'amortissement des chocs
contre le mouvement est bien remplie. Dans le même temps, la pièce de décore 50 demeure
retenue de manière idéale. Ainsi, les moyens 60, 70 coopèrent pour exercer simultanément
une triple fonction d'écartement, d'étanchéité et d'amortissements des chocs contre
le mouvement 10 tout comme contre la pièce de décor 50.
[0031] Selon une forme d'exécution (non représentée) , les moyens 60, 70 peuvent être monolithiques,
c'est-à-dire que ceux-ci sont reliés par une enveloppe tubulaire en matière plastique
semi-rigide, dont le pourtour vu en plan correspond aux pourtours des faces 21, 51.
Dans ce cas, les cotes de référence de l'évidement de la pièce de décor 50 seront
telles que cette dernière puisse être glissée aisément sur ladite enveloppe.
[0032] On observe enfin que, dans le droit fil de la présente conception qu'un écart 16
E est prévu entre les faces intérieure 16 B de la couronne 16 et extérieure latérale
59 B de la pièce 50. De manière analogue, des écarts (non référencés) sont prévus
de part et d'autre de la couronne 16. La détermination de cet écart 16 E et des autres
qui y sont perpendiculaires s'établissent à l'instar des écarts 56, 58.
[0033] On conçoit aisément que le champ d'application de l'invention est extrêmement vaste,
celle-ci pouvant être mise en oeuvre également dans les cas où l'on est pas liée par
des contraintes d'usinage.
1. Boîte de montre présentant à son pourtour une pièce de décor (50) s'étendant autour
d'une carrure (20) à laquelle sont reliés un fond (30) et une glace (40) et dont une
face intérieure (22) entoure un mouvement (10) porté par un cercle (11), ce mouvement
étant relié à une couronne (16) par l'intermédiaire d'une tige (15) , caractérisée en ce que des écarts (56, 58; 57) sont prévus entre la pièce de décor (50) et la carrure (20)
et le fond (30) respectivement, de sorte que ladite pièce de décor n'entre en contact
ni avec la carrure (20), ni avec le fond (30), et en ce que des moyens sont prévus
et agencés pour assurer le maintien desdits écarts.
2. Boîte de montre selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdits moyens sont
dissociés en premiers et seconds moyens (60; 70).
3. Boîte de montre selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la pièce de
décor (50) présente une face intérieure (51) disposée en regard d'une face extérieure
(21) de la carrure (20) opposée à la face intérieure (22), qu'elle comporte des faces
inférieure (52) et supérieure (53) coiffées partiellement, respectivement par la face
intérieure (32) du fond (30) et la face inférieure (23) d'un épaulement (24) de la
carrure (20), les écarts (56; 58; 57) s'étendant entre les faces (51, 21; 53, 23;
52, 32) respectivement.
4. Boîte de montre selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que les premiers
moyens (60) sont agencés dans la zone de jonction des écarts (56, 58) et en ce que
les seconds moyens (70) sont disposés sur une surface de la face intérieure (32) du
fond (30), de sorte à être en regard au moins de la face inférieure (13) du cercle
(11), de la face inférieure (25) de la carrure (20) et, sur une distance, de la face
inférieure (52) de la pièce de décor (50).
5. Boîte de montre selon l'une des revendications 2, 3 ou 4, caractérisée en ce que les
faces (51, 53) de la pièce de décor (50) sont chanfreinées, les premiers moyens (60)
exerçant sur le chanfrein (54), lors du montage du fond (30) sur la carrure (20),
une force tendant à s'opposer à une réduction des écarts (56, 58) en-deçà d'une limite
définie.
6. Boîte de montre selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisée en ce que les premiers
moyens (60) sont constitués d'un joint torique agencé dans l'angle formé par les faces
(21, 23) de la carrure (20) et que la partie terminale supérieure de la face (21)
présente avantageusement une gorge (26) dans laquelle ledit joint torique est logé
partiellement.
7. Boîte de montre selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisée en ce que les seconds
moyens (70) sont constitués d'une pièce plane en matériau compressible et dont la
géométrie du pourtour de la face latérale (71) correspond au moins approximativement
à la géométrie du pourtour de la face latérale (31) du fond, la face latérale (71)
de cette pièce se situant soit dans le prolongement de la face latérale correspondante
(31) du fond, soit légèrement en retrait de cette dernière, et en ce que ladite pièce
présentant des faces inférieure et supérieure (72, 73) est annulaire ou pleine.
8. Boîte de montre selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que lesdits
moyens, plus particulièrement les premiers et seconds moyens (60; 70) constituent
en même temps des moyens d'étanchéité et d'amortissement des chocs.
9. Boîte de montre selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que la pièce
de décor (50) comporte une rainure (59) logeant au moins partiellement la couronne
(16), et en ce que les écarts sont prévus entre la couronne (16) et les faces correspondantes
de la rainure (59).
10. Boîte de montre selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que le fond
(30) est monté amovible sur la carrure (20) au moyens d'éléments de fixation (19).
11. Boîte de montre selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que la pièce
de décor est en matériau dur, par exemple en pierre précieuse, semi-précieuse, verre
de cristal ou autres verres.