[0001] La présente invention se rapporte à un appareil de centrifugation de liquide notamment
de sang, contenant des particules en suspension comprenant un premier organe d'entraînement
monté rotativement, un second organe d'entraînement monté rotativement, coaxial au
premier organe d'entraînement, des moyens pour entraîner ledit premier et ledit second
organe d'entraînement, avec un rapport de rotation de 2/1 entre eux, un organe de
centrifugation dudit liquide, muni d'au moins trois canaux reliant son centre à une
chambre de séparation périphérique, des moyens pour rendre ledit organe de centrifugation
solidaire dudit premier organe d'entraînement, trois conduits en matériau déformable
élastiquement, présentant chacun une première extrémité solidaire de l'extrémité centrale
de l'un des trois canaux dudit organe de centrifugation, ces conduits formant chacun
une boucle ouverte autour dudit organe de centrifugation, la seconde extrémité de
cette boucle étant sensiblement coaxiale à la première et fixe angulairement, une
portion de chaque boucle étant cinématiquement solidaire dudit second organe d'entraînement,
l'un desdits conduits étant relié à une source d'alimentation dudit liquide à centrifuger,
les deux autres servant à récupérer les composants de densités différentes issus de
la centrifugation. Cette invention se rapporte également à une utilisation de cet
appareil.
[0002] De tels appareils de centrifugation sont bien connus notamment dans le domaine de
la centrifugation du sang, étant donné qu'ils permettent de relier le rotor de centrifugation
à l'extérieur pour l'alimenter en liquide à centrifuger et retirer les constituants
séparés sans utiliser de joint d'étanchéité. En effet, il est connu du US 3 586 413
que si l'on a un conduit souple formant une boucle ouverte et dont les deux extrémités
sont coaxiales, que l'une est fixe tandis que l'autre tourne à la vitesse 2ω autour
de l'axe commun à ces deux extrémités et que la boucle est entraînée à la vitesse
ω, le conduit souple tourne autour de son propre axe à la vitesse -ω, annulant la
torsion induite par la rotation du rotor.
[0003] Dans le cas de la centrifugation du sang, l'enceinte de séparation doit être changée
à chaque donneur ou à chaque patient différent. Compte tenu des forces centrifuges
nécessaires pour obtenir la séparation désirée des constituants, le rotor de centrifugation
doit pouvoir résister aux forces centrifuges auxquelles il est soumis, il doit être
dimensionné de façon convenable, il doit être équilibré pour éviter le balourd et
il doit être fixé solidement sur l'axe de rotation.
[0004] Différentes voies ont été adoptées pour satisfaire ces exigences, l'une consiste
à utiliser un rotor solidaire du système d'entraînement de l'appareil de centrifugation
et à ménager des moyens de positionnement pour recevoir une ou plusieurs enceintes
de centrifugation. Une telle solution est décrite par exemple dans le US 4 164 318.
[0005] Une autre solution décrite dans le US 4 834 890 consiste à ménager un rotor présentant
un logement annulaire destiné à recevoir un sachet souple servant d'enceinte de séparation.
La mise en place du sachet dans le logement annulaire constitue une opération extrêmement
délicate. Pour rendre cette opération plus facile, on a proposé dans le US 4 934 995
de réaliser le rotor en deux parties entre lesquelles est ménagé le logement destiné
à recevoir le sachet souple pour la séparation du liquide.
[0006] Un autre système comprenant un rotor rigide destiné à recevoir un sachet souple pour
la séparation du liquide a été proposés dans le US 4 007 871.
[0007] Le US 4 790 807 se rapporte à une enceinte rigide mais flexible constituée par un
anneau fendu dont les deux extrémité sont écartées. Pour mettre cette enceinte en
place dans le rotor de support, on rapproche les deux extrémités de l'anneau fendu
qui est alors retenu dans un logement du rotor par son élasticité.
[0008] On a enfin également proposé, dans le US 4 330 080 un rotor rigide et jetable présentant
la forme d'un disque en deux parties, l'une comprenant deux chambres annulaire pour
la séparation des constituants de densités différentes et des canaux pour amener le
liquide à centrifuger et pour permettre l'évacuation des constituants issus de la
séparation.
[0009] L'arbre d'entraînement de ce rotor est constitué par un élément tubulaire permettant
le passage des conduits de liquide à centrifuger et des constituants issus de la séparation.
L'extérieur du tube comporte une surface annulaire dentée destinée à venir en prise
avec un pignon du mécanisme d'entraînement de l'appareil, un premier disque à profil
convexe est placé d'un côté de la surface annulaire dentée et est destiné à venir
en prise avec trois poulies de guidage à profils concaves. Un second disque, placé
de l'autre côté de cette surface annulaire dentée est en prise avec trois autres galets
de guidage. Un tel mécanisme d'entraînement et de guidage est extrêmement complexe.
Pour enlever le rotor jetable, il faut pouvoir écarter un des galets associé à chacune
des surfaces de guidage, de sorte que ces galets doivent de plus être montés sur des
supports mobiles qui doivent être verrouillés pendant l'opération de centrifugation.
Il s'agit donc d'un système dans lequel le changement de rotor jetable constitue une
opération qui n'est ni simple, ni rapide à réaliser.
[0010] On peut donc constater qu'il n'existe pas dans ce domaine un ensemble formé d'une
enceinte de séparation rigide formant cuvette et de ses conduits d'alimentation et
d'évacuation qui permette un changement simple et rapide.
[0011] Le but de la présente invention est de remédier, au moins en partie aux inconvénients
des solutions susmentionnées.
[0012] A cet effet, cette invention a pour objet un appareil de centrifugation de liquide,
notamment de sang, du type susmentionné, selon la définition donnée par la revendication
1.
[0013] Cette invention a également pour objet une utilisation de cet appareil de centrifugation,
telle que définie par la revendication 15.
[0014] L'appareil selon l'invention est donc du type dans lequel l'organe de centrifugation
circulaire forme un seul organe jetable, solidaire des conduits servant à l'alimentation
et au prélèvement des liquides. La fixation de l'organe de centrifugation circulaire
sur son organe d'entraînement est obtenue par encliquetage manuel. Le système de fixation
n'est pas soumis aux forces centrifuges puisqu'il travaille axialement. Une fois l'accrochage
obtenu, il n'y a donc pas de risque de séparation intempestive. Le décrochement de
l'organe de centrifugation ne nécessite qu'une simple traction axiale à l'encontre
de la pression élastique du ressort de maintien. Aucun autre élément mécanique que
le second élément d'accouplement ne se trouve sur l'organe de centrifugation, de sorte
que celui-ci constitue une pièce simple et bon marché à fabriquer. La simplicité et
la rapidité des opérations de changement de l'organe de centrifugation ainsi que le
prix de celui-ci permettent donc de réaliser un gain substantiel, d'une part sur le
prix du matériel, d'autre part sur le coût de la centrifugation. Cette économie est
extrêmement importante surtout lorsque l'appareil selon l'invention est utilisé pour
la collecte de plasma.
[0015] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante d'une forme
d'exécution et d'une variante de l'appareil de centrifugation de liquide selon la
présente invention, illustrées schématiquement et à titre d'exemple par le dessin
annexé dans lequel,
la figure 1 est une vue en coupe d'une élévation de cette forme d'exécution;
la figure 2 est une vue partielle en coupe, selon la ligne II-II de la figure 1,
la figure 3 est une vue schématique de la cinématique du mécanisme d'entraînement,
la figure 4 est une vue agrandie en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 1,
la figure 5 est une vue partielle en coupe, d'une variante de la forme d'exécution
de la figure 1,
la figure 6 est une vue selon la ligne VI-VI de la figure 5;
la figure 7 est une vue semblable aux figures 1 et 5 d'une autre variante.
[0016] L'appareil de centrifugation illustré par la figure 1, destiné notamment à la plasmaphérèse,
comporte un rotor de centrifugation, présentant la forme d'un disque 1 ménagé à l'extrémité
d'un corps tubulaire la, monté pivotant dans deux paliers à billes P1, P2. Ce rotor
de centrifugation 1 porte une cuvette de centrifugation 2 jetable, formée elle-même
par la réunion de deux parties soudées ou collées l'une à l'autre, l'une inférieure,
formée par un disque 2a et l'autre supérieure 2b, présentant deux parois latérales
cylindriques et concentriques, l'une intérieure 2c et l'autre extérieure 2d entre
lesquelles est ménagée une enceinte annulaire de séparation 3 (figures 1 et 2). Trois
canaux radiaux 4, 5, 6, ménagés dans la partie supérieure 2b de la cuvette de centrifugation
2, relient cette enceinte annulaire de séparation 3 au centre de cette cuvette 2.
Le canal 4 constitue le canal d'alimentation du sang à centrifuger. Il présente une
cloison 7 qui rejoint la paroi latérale 2d de l'enceinte annulaire de séparation 3,
tandis que l'autre paroi de ce canal d'alimentation 4 s'arrête à la paroi latérale
interne 2c de cette enceinte de séparation 3.
[0017] La cloison 7 sert également à séparer le canal 4 du canal 5 destiné à la récupération
des cellules du sang, dont l'autre cloison 8 s'arrête à une certaine distance de la
paroi latérale externe 2d de l'enceinte annulaire de séparation 3. Cette cloison 8
sépare donc les canaux 5 et 6 et les fait communiquer respectivement avec la partie
externe de l'enceinte annulaire de séparation 3, c'est-à-dire celle où se concentrent
les cellules du sang, de celle de densité plus faible où se concentre le plasma. Bien
évidemment, une séparation ultérieure des cellules du sang récupérées est possible
pour séparer les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. Dans une
variante de la cuvette 2, on pourrait aussi envisager d'avoir plus de deux canaux
de sortie pour obtenir cette séparation.
[0018] Ces trois canaux 4, 5 et 6 aboutissent au centre de la cuvette 2 où ils sont reliés
à trois conduits 4a, 5a, respectivement 6a (figure 4) qui sont, de préférence, ménagés
parallèlement dans un même élément tubulaire 9 souple. La portion de cet élément tubulaire
9, adjacente à son extrémité reliée aux canaux 4, 5 et 6 est tenue dans un logement
tubulaire 10 formé coaxialement à l'axe de rotation de la cuvette 2, sur la partie
supérieure 2b de celle-ci. Les sections des trois conduits 4a, 5a, 6a sont elliptiques,
les grands axes de ces ellipses étant tangents à au moins un cercle concentrique à
l'axe longitudinal de l'élément tubulaire 9. Cette orientation des sections elliptiques
des conduits 4a, 5a, 6a, facilite la rotation de l'élément tubulaire autour de son
axe longitudinal.
[0019] Il ressort de ce qui précède que la partie mobile appelée à être jetée après chaque
utilisation ne se compose que de trois pièces, la cuvette 2 formée de deux parties
2a, 2b soudées ou collées l'une à l'autre et l'élément tubulaire 9. En outre cet ensemble
ne nécessite aucun joint d'étanchéité. Cet ensemble est relié de façon amovible au
rotor de centrifugation 1 de la manière décrite ci-après.
[0020] Le fond du disque formant la partie inférieure 2a de la cuvette 2 porte un élément
d'accouplement constitué par un tenon ou une tige cylindrique 11, présentant une gorge
11a de section semi-circulaire, adjacente à une extrémité tronconique llb. Cette tige
d'accouplement 11 est engagée dans un élément d'accouplement formé par une bague 12,
d'un mécanisme d'accouplement 13, cette bague et ce mécanisme d'accouplement étant
logés dans la partie tubulaire la du rotor 1.
[0021] Le mécanisme d'accouplement 13 comporte un moyen d'accouplement qui, dans cette forme
d'exécution, est constitué par une couronne de billes 16 qui se situe à l'extrémité
interne du passage axial formé par la bague 12 solidaire de la partie tubulaire la
du rotor 1. Un piston tubulaire 17 est monté coulissant dans la partie tubulaire la.
Son extrémité supérieure se termine par une surface en forme d'entonnoir 17a. Ce piston
tubulaire 17 est pressé axialement contre l'extrémité interne de la bague 12 par un
ressort hélicoïdal 18 comprimé entre une extrémité de la partie tubulaire la du rotor
1 et une portée du piston tubulaire 17. Cette pression axiale en direction de la bague
12 et la forme d'entonnoir 17a ont pour effet d'exercer des forces centripètes sur
la couronne de billes 16 qui les presse dans la gorge lla du tenon d'accouplement
11 de la cuvette 2.
[0022] Pour éviter que ces billes ne s'engagent dans l'ouverture axiale de la bague 12,
lors de l'enlèvement du tenon d'accouplement 11, un second piston 14 est monté coulissant
à l'intérieur du piston tubulaire 17 et un second ressort hélicoïdal 19 le pousse
axialement contre l'extrémité de l'organe d'accouplement 11.
[0023] Selon une variante, la couronne de billes 16 pourrait être remplacée par un ressort
annulaire fendu du type corde à piano, ou encore par un ressort à boudin formant un
ressort torique, dont les deux extrémités seraient alors rapprochées l'une de l'autre
par l'entonnoir 17a sous la pression du ressort hélicoïdal 18, réduisant ainsi son
diamètre pour le maintenir en prise avec la gorge lla du tenon d'accouplement.
[0024] L'extrémité externe du piston tubulaire 17 est solidaire d'un organe de préhension
20 destiné à permettre d'exercer une traction axiale opposée à la pression du ressort
18, pour permettre aux billes 16 de se déplacer vers l'extérieur. Le piston 14 soumis
à la pression axiale du ressort 19 peut alors éjecter la cuvette 2 vers le haut et
maintenir simultanément les billes 16 écartées.
[0025] Comme on peut le remarquer sur la figure 1, pour assurer un bon serrage de la cuvette
2 sur le rotor 1, la surface supérieure du disque portant cette cuvette 2 présente
un léger dégagement 1b, qui assure un bon contact avec la surface annulaire périphérique
de ce disque. En outre, la position axiale de la gorge lla du tenon d'accouplement
11 peut être choisie pour se trouver normalement encore très partiellement dans le
passage axial de la bague 12 de manière que l'engagement des billes 16 dans cette
gorge 11a induise un très léger fléchissement du centre du fond de la cuvette 2, que
permet le dégagement 1b du disque du rotor 1, assurant ainsi un contact suffisant
entre ce disque et la cuvette 2 pour garantir un entraînement par friction de cette
dernière. Au cas où ce frottement ne serait pas suffisant, des cannelures radiales
pourraient être prévues pour empêcher le glissement de la cuvette 2 par rapport au
disque du rotor 1.
[0026] Les paliers à billes P1, P2 de la partie tubulaire la du rotor sont montés dans un
élément de support 21 fixé à un plateau 22, lui-même fixé à un disque supérieur 26
par quatre colonnes 15, dont deux situées derrière la cuvette 2 sont visibles sur
les figures 1 et 3, les deux autres étant disposées symétriquement par rapport à un
arbre d'entraînement 23 parallèle à l'axe du rotor 1. Grâce à cette disposition, le
côté de l'appareil de centrifugation opposé à l'arbre d'entraînement est libre, permettant
l'introduction latérale de la cuvette 2 et la mise en place de l'élément tubulaire
9. Ceci permet d'accéder aisément à la cuvette de centrifugation 2 et d'effectuer
facilement sa mise en place et son enlèvement.
[0027] L'arbre d'entraînement 23 est monté pivotant par l'intermédiaire de deux roulement
à billes 24, 25, respectivement solidaires du plateau 22 et du disque supérieur 26
situé au-dessus de la cuvette 2. Ce disque supérieur 26 est solidaire de l'arbre d'entraînement
27 d'un moteur 28, coaxial à l'axe de rotation du rotor 1. L'extrémité de l'arbre
23 qui s'étend au-dessus du disque 26 est solidaire d'un pignon satellite 29 en prise
avec un pignon fixe 30. Le rapport entre les diamètres du pignon satellite 29 et du
pignon fixe 30 est de 1/1, de sorte que si la vitesse de rotation du plateau 26 est
ω, celle de l'arbre 23 autour de son axe est 2ω. L'extrémité inférieure de cet arbre
23 porte un pignon cranté 31 relié par une courroie crantée 32 à un pignon cranté
33, de même diamètre que le pignon cranté 31, de sorte que le rotor 1 est entraîné
à la vitesse 2ω.
[0028] L'élément tubulaire souple 9 forme une boucle ouverte dont une extrémité 9a est fixe
et coaxiale à l'axe de pivotement du rotor 1. Cette extrémité 9a est fixée et tenue
dans un logement tubulaire de raccord 10' similaire au logement 10 supportant l'autre
extrémité de cet élément tubulaire 9. Chacun de ces éléments tubulaire 10 et 10' présente
une sorte d'entonnoir 10a, respectivement 10'a (fig. 5) qui confère un appui à cette
partie de l'élément tubulaire 9 lorsqu'il est soumis à la force centrifuge. Cette
boucle passe à travers une ouverture 22a ménagée dans le plateau 22, de sorte qu'elle
est entraînée autour de l'axe de pivotement du rotor 1 à la vitesse ω, alors que son
extrémité solidaire du centre de la cuvette 2 est entraînée à la vitesse 2ω et que
l'autre extrémité 9a est fixe, de sorte que l'élément souple est entraîné entre ces
deux extrémités à la vitesse -ω autour de son axe longitudinal annulant toute accumulation
de torsion entre ces deux extrémités. Ce principe est bien connu depuis le US 3 586
413 de Adams. Une surface d'appui 22b solidaire du plateau 22 sert à limiter la déformation
de l'élément tubulaire 9 sous l'effet de la force centrifuge. Les parties de guidage
de l'élément tubulaire 9 sont de préférence en un matériau autolubrifiant ou à faible
coefficient de frottement, tel que Oilamid®, bronze-Teflon® ou Valflon®.
[0029] En aval de l'extrémité fixe 9a de l'élément tubulaire 9, les trois conduits 4a, 5a,
6a se séparent et le conduit de plasma 6a est associé à une valve de réglage 34 du
débit en fonction de la position de la surface de séparation entre le plasma et les
cellules du sang dans l'enceinte de séparation 3.
[0030] A cet effet, un double prisme 3a est ménagé à l'extrémité supérieure de l'enceinte
de séparation 3 et est venu d'une pièce avec la partie supérieure 2b de la cuvette
2 lors de son injection. La portion de ce double prisme 3a qui est recouverte par
les cellules du sang qui ont été séparées du plasma par la force centrifuge consécutive
à la rotation de la cuvette 2 est opaque, tandis que la partie qui émerge dans le
plasma est transparente. Un dispositif optique 35 comprenant un laser et un détecteur
photoélectrique est disposé vis-à-vis de ce prisme 3a, de sorte que le détecteur photoélectrique
reçoit la lumière réfléchie par la partie du double prisme 3a qui émerge dans le plasma
transparent. A chaque tour de la cuvette 2, un signal de durée proportionnelle à la
valeur angulaire de la zone transparente du double prisme 3a est ainsi fourni à un
amplificateur 36 dont la sortie est reliée à la valve proportionnelle 34. Suivant
que cette zone transparente augmente ou diminue, l'amplificateur 36 commandera la
valve proportionnelle 34 pour qu'elle réduise, respectivement pour qu'elle augmente
la section du conduit 6a d'évacuation du plasma, permettant de maintenir par ce réglage,
l'équilibre entre les écoulements dans les conduits de sortie 5a et 6a, ceci en fonction
d'un débit d'entrée déterminé par la pompe d'alimentation du sang dans le conduit
4a, elle-même déterminée par la pression veineuse du bras du donneur.
[0031] Le dimensionnement de la cuvette de centrifugation 2 et de l'élément tubulaire 9
formant la boucle ouverte sont choisis pour permettre de réduire l'encombrement, le
poids, le prix et le volume, aussi bien de cette cuvette 2 que de l'ensemble de l'appareil
de centrifugation dont le dimensionnement est essentiellement tributaire du diamètre
de la cuvette de centrifugation. Si le diamètre diminue, il est nécessaire d'augmenter
la vitesse. L'augmentation de celle-ci peut être limitée par l'augmentation de la
hauteur de l'enceinte de centrifugation 3, pour que le débit maximum résultant reste
pratiquement constant, celui-ci étant déterminé par l'obtention d'une bonne sédimentation
des cellules sanguines.
[0032] A titre d'exemple le diamètre de la cuvette est de 80 mm et sa hauteur est sensiblement
égale à son rayon. Un tel diamètre correspond environ au tiers de celui des rotors
de séparation de l'état de la technique. Par conséquent, la longueur de la boucle
ouverte formée par le conduit tubulaire 9 correspond donc sensiblement au tiers des
boucles de l'état de la technique.
[0033] En réduisant le rayon de la cuvette 2 et ainsi la longueur de la boucle formée par
le conduit tubulaire 9, la force de traction exercée sur elle par la force centrifuge
à laquelle elle est soumise peut être maintenue à une valeur constante. Au lieu d'utiliser
trois tuyaux de 4 mm de diamètre nous avons un seul élément tubulaire 9 de 7 mm de
diamètre, de sorte que la section résultante est la même, soit 0,38 cm
2. Le matériau de l'élément tubulaire est du PVC plastifié ou du silicone dont le poids
spécifique est 1,2 g/cm
3, comme dans l'état de la technique. Etant donné que la longueur de la boucle ouverte
de l'élément tubulaire 9 est réduite au tiers de celle de l'état de la technique,
la masse de cet élément tubulaire correspond donc également sensiblement au tiers.
Le rayon de la boucle ouverte est aussi réduit pratiquement au tiers.
[0034] La force de traction F exercée sur ce tuyau correspond à:

[0035] Dans l'état de la technique on obtient avec une vitesse de la boucle de 1000 t/min
(ω ≅ 100) correspondant à la moitié de la vitesse du rotor qui est de 2000 t/min et
avec un rayon de boucle de 0,13 m, une force de:

[0036] Dans le cas de l'exemple selon la présente invention, avec une masse de 0,0046 Kg,
une vitesse de la boucle de 3000 t/min (correspondant à une vitesse du rotor 1 de
6000 t/min) et un rayon de boucle de 0,045 m, la force est de:

[0037] La valeur des efforts de traction est:

[0038] Etant donné que la valeur des efforts des flexions alternées sur l'élément tubulaire
correspond à:
où r, rayon de l'élément tubulaire
et R, rayon de la boucle formée par cet élément tubulaire.
[0039] Le rayon R étant plus petit dans le cas de la présente invention, pour diminuer σ,
il faut donc diminuer r et E. Dans l'exemple donné, E = 4 N/mm
2 et σ
rupture = 12 N/mm
2. Dans le cas de flexions correspondant à 1 million de flexions alternées, soit 5
1/
2 heures de fonctionnement, cette valeur est réduite d'un facteur de 5 pour tenir compte
de la fatigue supplémentaire, de sorte que σ
rupture pour un effort de flexion alterné = 2,4 N/mm
2.

soit un coefficient de sécurité de 2,4/0,47 ≅ 5
[0040] Cet exemple de dimensionnement montre qu'il est tout à fait possible de réduire très
sensiblement le diamètre de l'enceinte de séparation sans perte de performances et
sans augmentation des contraintes pour autant que certaines mesures soient prises
à cet effet. Or, cette réduction de diamètre permet de réduire la taille de l'appareil
de manière extrêmement importante. Ceci permet d'avoir un appareil beaucoup plus compact,
plus léger et moins coûteux à fabriquer. Cet appareil prenant peu de place, on peut
installer davantage d'appareils sur une même surface, ce qui est important, notamment
dans le cas de camions utilisés pour la collecte de plasma où la place est réduite.
[0041] A titre d'exemple, la partie en rotation selon l'invention pèse environ 600 g alors
que les rotors des appareils de l'état de la technique pèsent pratiquement cinq fois
ce poids. C'est la raison pour laquelle dans la collecte de sang, la plasmaphérèse
n'est généralement pas effectuée directement, mais que le sang est récolté dans des
poches souples qui sont ensuite placées dans de très grosses centrifugeuses. Dans
ce cas, il n'est plus possible de rendre au donneur ses globules rouges. Or, le temps
pour que l'organisme reproduise la quantité de globules rouges est long, ce qui explique
pourquoi plusieurs mois doivent nécessairement séparer deux dons du sang pour un même
donneur, ce qui ne serait pas nécessaire si les globules rouges pouvaient lui être
réinjectée après séparation. Or ceci n'est possible que si la séparation est faite
simultanément à la prise de sang.
[0042] Il existe d'autres types de machines fonctionnant avec un bol de centrifugation à
usage unique, mais ceux-ci nécessitent un joint tournant, conduisant à une solution
plus chère et ne permettant pas d'effectuer simultanément l'alimentation du liquide
à centrifuger et l'évacuation des composants séparés, de sorte qu'il est nécessaire
d'alterner l'alimentation et l'évacuation, conduisant à un gros volume extracorporel.
[0043] L'importance d'avoir des appareils de centrifugation légers et de faible encombrement
et surtout des enceintes de séparation jetables pouvant être produites à bas prix
est donc évidente. La facilité de changement de ces enceintes ou cuvettes de séparation
est par conséquent également une nécessité. Seule la réunion de l'ensemble de ces
conditions peut permettre de remplacer les méthodes actuelles de collecte du plasma.
[0044] Un autre aspect important de cette invention réside dans le fait que la circulation
complète du liquide est obtenue par la surpression avec laquelle le sang est amené
dans la cuvette de centrifugation 2. Cette surpression doit compenser les pertes de
charges induites dans le conduit d'alimentation 4a ainsi que dans les conduits de
récupération des cellules du sang 5a et du plasma 6a. Pour créer cette surpression
on peut avantageusement utiliser une pompe péristaltique, destinée à assurer le débit
désiré en aval de la séparation. Aucune pompe d'aspiration péristaltique des composants
sortants n'est donc nécessaire, la régulation du débit de plasma étant obtenue par
la valve de réglage 34, commandée par son système d'asservissement en fonction de
la variation de position de la frontière entre le plasma et les cellules du sang.
[0045] Bien entendu, si cet appareil est apte en particulier à une utilisation pour effectuer
la plasmaphérèse en ligne avec la prise de sang, il peut bien entendu également être
utilisé dans des applications à caractère thérapeutique. On a pu constater en effet
que l'élément tubulaire 9 renfermant les trois conduits 4a, 5a, 6a est calculé avec
un facteur de sécurité de 5 pour une utilisation continue dépassant 5 heures, ce qui
permet son utilisation dans toutes les applications envisageables.
[0046] L'appareil objet de la présente invention peut aussi être utilisé pour le lavage
de cellules sanguines en introduisant alternativement avec des moyens adaptés connus
dans le domaine, les cellules à laver et un liquide de lavage. En variante, le liquide
de lavage pourrait être introduit par un conduit supplémentaire, permettant d'effectuer
simultanément la séparation et le lavage. Dans ce cas, l'élément tubulaire 9 devrait
alors comporter quatre conduits au lieu des trois représentés.
[0047] Dans la variante illustrée par les figures 5 et 6, les deux disques 22 et 26 de la
forme d'exécution précédente sont remplacés par deux bras diamétraux 22', 26' qui
sont venus d'une seule pièce en aluminium avec deux piliers 37 et 38 diamétralement
opposés. Le bras 26' présente un moyeu 26'a qui est chassé sur l'arbre 27 du moteur
28. Le pilier 37 présente un passage cylindrique 39 destiné au passage de l'arbre
d'entraînement 23. L'autre pilier 38 est solidaire d'un support 40 présentant une
goulotte de guidage 41 de l'élément tubulaire 9.
[0048] Le support 40 est conçu pour soutenir l'élément tubulaire souple 9 dans la zone où
son rayon est le plus grand, donc où la force centrifuge est la plus importante. l'entonnoir
10a lui, soutient la partie centrale de l'élément tubulaire 9.
[0049] Pour réduire le frottement entre la goulotte 41 du support 40 et l'élément tubulaire
9 pendant la rotation de l'appareil, le support 40 est fait, comme le support 22b
de la forme d'exécution de la figure 1, en un matériau à faible coefficient de frottement.
Outre les matériaux déjà cités, on pourrait aussi utiliser un polyéthylène à haut
poids moléculaire (PEHMW). On peut encore favoriser le glissement en utilisant lors
de la fabrication de l'élément tubulaire 9, lorsque celui-ci est en PVC, un plastifiant
à base de silice rendant sa surface plus glissante. Il est encore possible de réduire
le frottement en diminuant la surface de contact de la goulotte 41 par des stries
éventuellement en forme de vrilles.
[0050] Selon une dernière variante illustrée par la figure 7, on dispose dans la goulotte
du support 40 des rouleaux 42 pivotés librement autour d'axes parallèles à celui de
l'élément tubulaire 9. Ces rouleaux 42 sont entraînés par la rotation de l'élément
tubulaire 9 sur lui-même.
[0051] Le reste de l'appareil de centrifugation correspond à la forme d'exécution décrite
précédemment. La variante décrite en relation avec les figures 5 et 6 facilite l'équilibrage
et permet d'augmenter la sécurité de l'appareil lorsqu'il tourne à la vitesse de centrifugation.
Elle améliore également le guidage et le soutien de l'élément tubulaire 9, qui est
ainsi très peu soumis à la force centrifuge.
1. Appareil de centrifugation de liquide, notamment de sang, contenant des particules
en suspension comprenant:
- un premier organe d'entraînement (1) monté pivotant,
- un second organe d'entraînement (22) monté pivotant, coaxial au premier organe d'entraînement
(1),
- des moyens (23-33) pour entraîner ledit premier (1) et ledit second (22) organe
d'entraînement, avec un rapport de rotation de 2/1 entre eux,
- un organe de centrifugation circulaire (2) dudit liquide, muni d'au moins trois
canaux (4, 5, 6) reliant son centre à une chambre de séparation périphérique (3),
- des moyens (11-18) pour rendre ledit organe de centrifugation (2) solidaire dudit
premier organe d'entraînement (1),
- trois conduits (4a, 5a, 6a) en matériau déformable élastiquement, présentant chacun
une première extrémité solidaire de l'extrémité centrale de l'un des trois canaux
(4, 5, 6) dudit organe de centrifugation (2), ces conduits (4a, 5a, 6a) formant chacun
une boucle ouverte autour dudit organe de centrifugation (2), la seconde extrémité
de cette boucle étant sensiblement coaxiale à la première et fixe angulairement, une
portion de chaque boucle étant cinématiquement solidaire dudit second organe d'entraînement
(22), l'un desdits conduits (4a, 5a, 6a) étant relié à une source d'alimentation dudit
liquide à centrifuger, les deux autres servant à récupérer les composants de densités
différentes issus de la centrifugation, caractérisé en ce que
- des premiers moyens d'accouplement (16) sont solidaires dudit premier organe d'entraînement
(1),
- des seconds moyens d'accouplement (11) sont solidaire dudit organe de centrifugation
(2),
- des moyens élastiques (18) sont prévus pour exercer une force tendant à mettre en
prise l'un avec l'autre lesdits premiers (16) et seconds (11) moyens d'accouplement,
- un organe de commande mobile (17), solidaire d'un élément de préhension (20) est
relié auxdits moyens élastiques (18) pour dégager lesdits moyens d'accouplement (11,
16) les uns des autres et
- en ce que lesdits seconds moyens d'accouplement (11) comportent encore une surface
de came (11b) pour exercer sur lesdits moyens élastiques (18) une force supérieure
et de sens contraire à celle qui tend à mettre en prise l'un avec l'autre lesdits
premier (16) et second (11) moyens d'accouplement, lors de la mise en place dudit
organe de centrifugation (2) sur ledit premier organe d'entraînement (1).
2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'un (1) desdits organes
assemblés par lesdits moyens d'accouplement (11, 16) comprend un passage axial (12)
à une extrémité interne duquel est disposée coaxialement une couronne de billes (16),
que l'autre (2) desdits moyens d'accouplement comporte un tenon (11) dont le diamètre
correspond à celui dudit passage axial (12) et dont la longueur dépasse celle de ce
passage, la partie de ce tenon (11) faisant saillie de ce passage axial (12) comportant
une gorge annulaire (11a), dimensionnée pour recevoir partiellement ladite couronne
de billes (16) et adjacente à une extrémité tronconique (11b) de ce tenon (11) et
en ce qu'un piston tubulaire (17) dont une extrémité présente une forme d'entonnoir
(17a) conformée pour recevoir ladite couronne de billes (16), est associé auxdits
moyens élastiques (18) pour presser axialement ce piston (17) en direction de l'extrémité
dudit passage (12) adjacente à ladite couronne de billes (16) pour y appliquer cette
couronne (16) en exerçant sur elle une pression centripète afin d'appliquer lesdites
billes (16) dans ladite gorge annulaire (lla), un organe de préhension (20) étant
solidaire dudit piston tubulaire (17) pour permettre de le déplacer à l'encontre desdits
moyens élastiques (18).
3. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits premier et second
moyens d'accouplement (1, 2) comprennent, d'une part un élément élastique annulaire
fendu (16), disposé coaxialement à une extrémité interne d'un passage (12) axial de
ce premier organe d'entraînement (1) dont la section est inférieure au diamètre de
cet élément élastique (16) et un piston tubulaire (17) dont une extrémité présente
une forme d'entonnoir (17a) conformée pour recevoir ledit élément (16), lesdits moyens
élastiques (18) pressant axialement ce piston (17) en direction de l'extrémité interne
dudit passage (12) pour y appliquer ledit élément élastique annulaire fendu (16) en
le resserrant radialement afin que son diamètre intérieur soit inférieur à celui dudit
passage (12), un organe de préhension (20) solidaire dudit piston tubulaire (17) pour
le déplacer à l'encontre desdits moyens élastiques et, d'autre part, un tenon (11)
dont la section est complémentaire de celle dudit passage (12), ce tenon (11) présentant
une gorge (lla), située à la sortie dudit passage (12) pour recevoir ledit élément
annulaire fendu (16) et adjacente à une extrémité conique (llb) destinée à permettre
l'ouverture de cet élément annulaire fendu (16) lors de l'introduction de ce tenon
(11) dans ledit passage axial (12), pour amener ladite gorge (lla) en face de cet
élément annulaire fendu (16) afin de lui permettre de s'y engager et de fixer cet
organe de centrifugation (2) à l'organe d'entraînement (1) et en ce qu'un organe de
préhension (20) est solidaire dudit piston tubulaire (17) pour permettre de le déplacer
à l'encontre desdits moyens élastiques (18).
4. Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'un second piston (14) est
monté coulissant à l'intérieur dudit piston tubulaire (17), des moyens élastiques
(19) poussant ce second piston (14) en direction de l'extrémité interne dudit passage
axial (12), la course de ce second piston (14) étant choisie pour le faire pénétrer
dans ledit passage axial (12) lors de la séparation dudit organe de centrifugation
(2) dudit premier organe d'entraînement (1) et retenir ladite couronne de billes (16)
dans ledit entonnoir (17a) dudit piston tubulaire (17).
5. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce que la pression exercée sur le
second piston (14) par lesdits moyens élastiques (19) est apte à éjecter ledit organe
de centrifugation (2) lors de la séparation desdits premier et second moyens d'accouplement.
6. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un (6a)
desdits conduits destiné à être relié à un collecteur de l'un des composants issu
de la centrifugation comporte une valve proportionnelle (34), des moyens de détection
(35) étant disposés en amont de ce conduit pour mesurer le degré de pureté du composant
devant s'écouler par ledit conduit, ce détecteur étant relié à ladite valve proportionnelle
(34) pour régler le débit dans ledit conduit (6a) en fonction dudit degré de pureté
mesuré.
7. Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'un double prisme (3a) est
disposé dans ladite chambre de séparation (3), lesdits moyens de détection (35) comportant
un faisceau lumineux fixe par rapport audit organe de centrifugation (2) dirigé dans
la trajectoire de ce double prisme (3a) et un détecteur photoélectrique pour mesurer
la valeur angulaire de la portion de ce double prisme émergeant de la couche de cellules
du sang dans le plasma et délivrer à un organe de commande (36) de ladite valve proportionnelle
(34), un signal caractéristique de cette valeur angulaire.
8. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un espace
est ménagé latéralement auxdits premier et second organes d'entraînement (1, 22) pour
permettre le passage dudit organe de centrifugation (2).
9. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit organe
de centrifugation circulaire (2) comporte deux parties (2a, 2b) assemblées l'une à
l'autre de façon étanche et que lesdits trois conduits (4a, 5a, 6a) forment un seul
élément tubulaire, dans lequel trois conduits séparés sont ménagés, une extrémité
de cet élément tubulaire étant fixée de manière étanche coaxialement à l'axe de rotation
dudit organe de centrifugation (2).
10. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les parties
de l'appareil en contact avec ledit élément tubulaire (9) sont en un matériau autolubrifiant
ou à faible coefficient de frottement.
11. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte
un quatrième conduit dont deux sont reliés respectivement à une source sous pression
de globules rouges et l'autre à une source sous pression de liquide de lavage de ces
globules rouges.
12. Appareil selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que l'un desdits
conduits (4a, 5a, 6a) est relié alternativement à une source sous pression de globules
rouge et à une source sous pression de liquide de lavage de ces globules rouges.
13. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit second
organe d'entraînement (22') et un élément (26'), solidaire des moyens (27, 28) pour
entraîner ce second organe d'entraînement forment une seule et même pièce.
14. Appareil selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que des cannelures
radiales pour augmenter la force de frottement sont ménagées sur au moins l'une des
surfaces en contact dudit premier organe d'entraînement (1) et dudit organe de centrifugation
(2)
15. Utilisation de l'appareil de centrifugation selon l'une des revendications précédentes,
caractérisée en ce que l'on met le liquide à centrifuger sous une pression choisie
pour vaincre les pertes de charge et assurer le débit désiré dudit liquide.