[0001] La présente invention se rapporte à une montre à remontage automatique, comprenant
une masse de remontage automatique, un roulement à billes pour faire pivoter cette
masse de remontage automatique autour d'un axe du bâti de la montre, un train d'engrenages
réducteurs pour relier cette masse de remontage automatique à un arbre de barillet
et un mécanisme inverseur, pour transformer le mouvement de rotation bidirectionnelle
de ladite masse de remontage automatique, en un mouvement de rotation unidirectionnelle,
transmis audit arbre de barillet.
[0002] La plupart des mécanismes de remontage automatique sont pourvus d'un mécanisme inverseur
pour permettre de faire tourner l'arbre de barillet, solidaire de l'extrémité interne
du ressort de barillet, dans le sens de l'armage de ce ressort, quel que soit le sens
de rotation de la masse de remontage automatique. Sans un tel mécanisme inverseur,
la moitié des mouvements angulaires de la masse de remontage automatique est en effet
perdue, nécessitant donc le double de mouvement de la masse de remontage automatique
pour le même degré d'armage du ressort de barillet.
[0003] Le problème posé par les mécanismes inverseurs est celui de l'encombrement, aussi
bien en surface qu'en hauteur, quel que soit le système choisi. Il est bien évident
que ce problème est d'autant plus difficile à résoudre que le diamètre du mouvement
est petit. Lorsque le mécanisme inverseur se situe au début de la chaîne cinématique
reliant la masse de remontage automatique à l'arbre de barillet, on se retrouve de
plus avec le problème d'une accumulation d'organes montés pivotants autour de l'axe
central du mouvement et donc d'une augmentation d'épaisseur de celui-ci. Ce problème
est également d'autant plus gênant que le diamètre du mouvement est petit.
[0004] Un exemple typique de cette accumulation de mobiles au centre du mouvement est illustré
par exemple dans CH-363 298, dans lequel, en plus du rouage indicateur de la montre
disposé forcément au centre du mouvement, on doit ajouter un pont pour la fixation
de l'arbre de pivotement de la masse de remontage automatique, la planche de cette
masse de remontage automatique montée pivotante sur cet arbre, et deux inverseurs
entre ce pont et cette planche de masse de remontage automatique, le système d'entraînement
unidirectionnel de chacun de ces inverseurs, ainsi que les espaces nécessaires entre
ces différents éléments superposés pour leur permettre de tourner autour de ce même
axe de pivotement.
[0005] Parmi les nombreuses solutions proposées pour résoudre les problèmes d'encombrement,
on a déjà utilisé, dans le CH-329 448, la masse de remontage automatique pour y loger
le mécanisme inverseur. L'inconvénient d'une telle solution est de réduire l'inertie
de cette masse, puisqu'il faut l'évider pour y loger ce mécanisme qui comporte une
grande proportion de vide. Par conséquent, on réduit le couple qui peut être transmis
au ressort de barillet pour l'armer.
[0006] Selon d'autres solutions CH-308 939 et CH-308 940, le mécanisme inverseur est monté
coaxialement sur l'axe de barillet. Or, le volume qui peut ainsi être soustrait au
barillet pour y loger le ressort moteur, réduit l'énergie susceptible d'être emmagasinée
dans celui-ci.
[0007] Le but de la présente invention est de remédier, au moins en partie, aux divers inconvénients
susmentionnés, en réduisant notamment l'encombrement du mécanisme de remontage automatique
et en permettant une utilisation plus rationnelle de l'espace, en particulier au centre
du mouvement.
[0008] A cet effet, cette invention a pour objet une montre à remontage automatique telle
que définie dans la revendication 1.
[0009] L'un des avantages principaux de cette invention consiste à utiliser un roulement
à billes de grand diamètre, permettant de ménager un volume substantiel au centre
du mouvement pour loger le mécanisme inverseur. L'espace gagné au centre du mouvement
ne nécessite pas d'augmenter la hauteur du mouvement, puisque les chemins de roulement
du roulement à billes, servant au pivotement de la masse de remontage automatique
sur le bâti de la montre, entourent le mécanisme inverseur et peuvent donc se situer
naturellement au même niveau que lui. Cette disposition permet donc un gain de place
en hauteur, puisqu'elle évite la superposition susmentionnée.
[0010] Grâce à cette disposition, la partie centrale du bâti de la montre n'est plus occupée
par les organes de pivotement de la masse de remontage automatique qui sont éloignés
vers l'extérieur, bien que son axe de pivotement coïncide avec le centre du mouvement
et que le diamètre de cette masse reste donc maximum. Les pignons du mécanisme inverseur
et donc ceux qui entraînent le rouage démultiplicateur, peuvent de ce fait avoir un
petit diamètre, étant donné que la partie centrale du mouvement est ainsi libérée
et que ces pignons se trouvent à l'intérieur et non plus à l'extérieur du roulement
à billes. Le fait d'avoir des pignons d'entraînement du rouage démultiplicateur de
petit diamètre permet de réduire le nombre de mobiles du train d'engrenages démultiplicateurs,
étant donné que ces pignons constituent déjà un premier étage de démultiplication.
Le fait que les inverseurs sont solidaires de la masse oscillante permet également
de limiter l'angle mort, lors de l'inversion du sens de rotation de la masse de remontage
automatique, à celui des pignons inverseurs.
[0011] Grâce à la position centrale de l'inverseur double et au petit diamètre des pignons
d'entraînement qui leurs sont solidaires, le rouage démultiplicateur peut aussi occuper
une position relativement groupée autour du centre du mouvement et laisser ainsi la
périphérie libre pour la masse de remontage automatique. Le couple qui peut être transmis
par celle-ci est en effet fonction de son inertie et, par conséquent, de la masse
qui se situe éloignée de son axe de pivotement.
[0012] La présente invention permet donc de gagner de la place aussi en plan, grâce au regroupement
du rouage au centre et au nombre réduit de mobiles du rouage démultiplicateur.
[0013] D'autres avantages apparaîtront au cours de la description qui suit, relative à une
forme d'exécution d'une montre à remontage automatique objet de la présente invention,
donnée à titre d'exemple et illustrée à l'aide du dessin schématique annexé dans lequel,
la figure 1 est une vue en perspective d'une partie du bâti de la montre avec la masse
de remontage automatique;
la figure 2 est une vue partielle en coupe selon la ligne II-II de la figure 1;
la figure 3 est une vue en perspective de la partie centrale de la masse automatique;
la figure 4 est une vue en plan illustrant la position des mobiles du rouage de remontage
sur le bâti.
[0014] Seules les parties relatives au mécanisme de remontage automatique de la montre sont
illustrées, le reste du mécanisme de la montre n'étant pas nécessaire à la compréhension
de la présente invention.
[0015] Ce mécanisme de remontage comporte une masse de remontage automatique formée de deux
parties, l'une centrale 2 à laquelle une partie externe 1 en forme générale de demi-cercle
est fixée. A cet effet, la partie externe 1 présente une ouverture centrale 1a, engagée
sur une portée annulaire 2a de la partie centrale 2 (figure 2). Une face annulaire
oblique délimite, avec la portée 2a, une saillie 2b. Cette face oblique de la saillie
2b sert de surface d'appui pour permettre de créer, à l'aide d'un outil approprié,
une déformation centripète sur la portée 2a sur laquelle l'ouverture 1a est ajustée,
permettant ainsi de fixer l'une à l'autre les deux parties 1 et 2 formant la masse
de remontage automatique.
[0016] Comme illustré par la figure 2, un roulement à billes 3 est ménagé autour de la partie
centrale 2. Un chemin de roulement interne 3a est ménagé, d'une part à la périphérie
de cette partie centrale 2, d'autre part à la périphérie d'une bague 4 chassée sur
une portion cylindrique 2c de la partie centrale 2 et servant à retenir une bague
de roulement 3c. Un chemin de roulement externe 3b est ménagé dans une ouverture d'un
organe annulaire 5 de positionnement et de fixation à un pont 6 du bâti de la montre,
muni d'une ouverture cylindrique 6a (figure 2) pour recevoir une surface cylindrique
complémentaire 5e de l'organe de annulaire 5.
[0017] Ces surfaces cylindriques complémentaires 5e, 6a, servent à positionner la masse
de remontage automatique 1, 2 concentriquement au centre du bâti de la montre. L'organe
annulaire 5 comporte encore au moins deux pattes de fixation diamétralement opposées
5a, 5b (figure 3), qui s'étendent à l'extérieur de sa surface cylindrique 5e. Ces
pattes de fixation 5a, 5b sont traversées par des ouvertures 5c, 5d entourées de noyures
de vis respectives, pour permettre de fixer ces pattes 5a, 5b au pont 6 du bâti de
la montre (figure 1) au moyen de vis 22 dont une est visible sur la figure 2.
[0018] Une portion tubulaire 2d est ménagée concentriquement à l'axe de rotation de la partie
centrale 2 de la masse de remontage automatique et s'étend vers le bas. Un premier
inverseur 7 est disposé dans une noyure 2e (figure 3) formée concentriquement à l'axe
de pivotement de cette masse de remontage automatique, sur la face supérieure de la
partie centrale 2. Ce premier inverseur 7 (figure 2) présente une partie tubulaire
de pivotement 7a, engagée dans le passage cylindrique de la portion tubulaire 2d qui
lui sert de palier.
[0019] Un second inverseur 8, solidaire d'un pignon 9, est engagé depuis dessous sur la
surface cylindrique externe de la portion tubulaire 2d qui lui sert de palier. Un
pignon 10, solidaire d'une tige filetée 10a, est vissé depuis dessous à l'intérieur
de la partie tubulaire du premier inverseur 7, présentant un taraudage 7b complémentaire
au filetage de la tige 10a. Cet assemblage permet de solidariser ce pignon 10 avec
cet inverseur 7 et de retenir axialement l'inverseur 8 et le pignon 9 sur l'élément
tubulaire 2d, tout en les laissant libre de tourner.
[0020] Chaque inverseur 7, 8 est en prise avec un pignon satellite 11, respectivement 12,
monté pivotant sur un tenon 13, respectivement 14. Ces tenons 13, 14 sont chassés
depuis le dessus, respectivement depuis le dessous de la partie centrale 2 de la masse
de remontage. Comme on peut le remarquer sur les figures 3 et 4, la denture de chaque
pignon satellite 11, 12 présente une forme qui ne permet, à chaque système inverseur-pignon
satellite 7, 11; 8, 12 de ne tourner que dans un sens, la rotation des satellites
respectifs 11, 12 en sens inverse, provoquant le blocage des inverseurs respectifs
7, 8, qui deviennent ainsi solidaires en rotation de la masse de remontage 1, 2.
[0021] Les deux inverseurs 7, 8 et leurs satellites respectifs 11, 12 sont montés coaxialement
à l'axe de pivotement de la masse de remontage automatique, mais leurs axes de pivotement
respectifs sont en quelque sorte tournés de 180° l'un par rapport à l'autre. En d'autres
termes, l'un des systèmes inverseurs, comprenant l'inverseur 7 et son satellite 11,
monté sur la face supérieure de la partie centrale 2, présente une symétrie miroir
par rapport à l'autre système inverseur comprenant l'inverseur 8 et son satellite
12, monté sur la face inférieure de la partie centrale 2. Par conséquent, leurs rotations
relatives respectives sont inversées par rapport à l'axe de rotation commun, lorsqu'on
les observe d'un même côté de la masse de remontage automatique.
[0022] Par conséquent, puisque les axes de pivotement des satellites 11, 12 sont constamment
solidaires de la masse de remontage automatique 1, 2, lorsque ceux-ci bloquent les
inverseurs 7, respectivement 8, ils les rendent solidaires en rotation de cette masse
de remontage 1, 2 et leurs permettent donc de transmettre la rotation de cette dernière.
En sens inverse, les inverseurs 7, 8 sont libres par rapport à la masse de remontage
1, 2 et ne transmettent donc aucun mouvement. Cependant, puisque les deux inverseurs
travaillent en sens inverse l'un de l'autre, il y en a donc toujours un qui transmet
la rotation de la masse de remontage automatique.
[0023] Cette transmission de la rotation et donc du couple moteur de la masse de remontage,
est effectuée par les pignons 9, 10 solidaires des inverseurs 8, respectivement 7.
De ce fait, ces pignons 9, 10 tournant, comme les inverseurs 8, 7, dans deux sens
opposés, il est nécessaire que chacun d'eux soit en prise avec deux mobiles différents
du train d'engrenages réducteurs, tournant eux-mêmes en sens opposés l'un de l'autre.
[0024] C'est ainsi que le pignon 9, solidaire de l'inverseur 8 est en prise avec un premier
mobile 15 du train d'engrenages réducteurs, tandis que le pignon 10, solidaire de
l'inverseur 7 est en prise avec un deuxième mobile 16 de ce même train d'engrenages
réducteurs. Le premier mobile 15 est en prise avec ce deuxième mobile 16 par l'intermédiaire
d'un pignon 15a. Un troisième mobile 17 engrène avec un pignon 16a du deuxième mobile
et son pignon 17a engrène finalement avec un rochet de barillet 18 solidaire de l'axe
19 du barillet auquel est fixée l'extrémité interne du ressort de barillet (non représenté).
Comme dans toutes les montres, ce rochet 18 coopère avec un cliquet 20 sollicité par
un ressort 21, qui ne lui permet de tourner que dans le sens de l'armage du ressort
de barillet.
[0025] La masse de remontage automatique 1, 2 porte donc en son centre deux pignons 9, 10
dont les diamètres peuvent être petits puisque le pivotement de la masse se trouve
autour de la partie centrale 2 portant le mécanisme inverseur. Ceci permet d'avoir
une démultiplication directement à partir de la masse de remontage 1, 2 et dans les
deux sens de rotation de celle-ci.
[0026] Le mécanisme inverseur forme un seul module, monté sur la partie centrale 2 de la
masse de remontage automatique. Il suffit donc pour l'enlever, de dévisser les deux
vis qui fixent les pattes 5a, 5b de l'organe de fixation annulaire 5 au bâti 6 de
la montre. Ceci permet d'accéder très facilement à ce mécanisme pour le nettoyer,
le lubrifier et pour effectuer les opérations de contrôle.
[0027] Comme on a déjà pu le remarquer, lorsque les pignons 9, 10 transmettent le couple
de rotation de la masse de remontage au train d'engrenages démultiplicateurs, ils
sont solidaires en rotation de la masse de remontage et ne tournent donc pas sur leurs
pivotements. Le rendement est donc excellent puisqu'il n'est pas réduit par les forces
de frottement résultant du pivotement.
[0028] Les deux satellites 11, 12 étant identiques, il n'y a pas de risque d'erreur entre
celui du dessus et du dessous. Leur pivotement sur des tenons 13, 14 n'engendre pas
de porte-à-faux. La fixation par ces tenons chassés supprime le risque de perdre ces
petits pignons satellites 11, 12.
[0029] Contrairement à certains mécanismes inverseurs dans lesquels les pignons inverseurs
sont en prise avec des dentures intérieures qui ne peuvent être taillées que par découpage,
le taillage des dentures de l'ensemble du mécanisme peut être obtenu par génération.
Ceci permet de réaliser des dentures plus fines que par découpage. Le taillage par
génération est plus précis que le découpage, aussi bien du point de vue de la régularité
du profil des dents que du diamètre des roues. Il donne également un meilleur état
de surface des dents. Les tolérances de fabrications peuvent donc être réduites, augmentant
ainsi la plage dans laquelle le système inverseur peut fonctionner correctement.
[0030] Les angles morts lors du changement de sens de rotation de la masse de remontage
automatique 1, 2 sont directement ceux des pignons satellites et peuvent être ajustés
notamment par le pas choisi pour la denture, ou par le nombre de satellites 11, 12
travaillant avec les inverseurs 7 et 8.
1. Montre à remontage automatique, comprenant une masse de remontage automatique (1,
2), un roulement à billes (3) pour faire pivoter cette masse de remontage automatique
autour d'un axe du bâti de la montre, un train d'engrenages réducteurs (15-18) pour
relier cette masse de remontage automatique (1, 2) à un arbre de barillet (19) et
un mécanisme inverseur (7-12), pour transformer le mouvement de rotation bidirectionnelle
de ladite masse de remontage automatique (1, 2) en un mouvement de rotation unidirectionnelle,
transmis audit arbre de barillet (19), caractérisée en ce que la partie centrale (2)
de ladite masse de remontage automatique est conformée pour ménager une zone de support
et de pivotement aux organes dudit mécanisme inverseur (7-12), entourée par les chemins
de roulement (3a, 3b) dudit roulement à billes (3), dont l'un (3a) est solidaire de
ladite partie centrale (2) et l'autre (3b) est solidaire de moyens de positionnement
et de fixation amovible (5-5e) au bâti (6) de la montre.
2. Montre selon la revendication 1, caractérisée en ce que deux mobiles (7, 8) dudit
mécanisme inverseur sont pivotés librement, concentriquement à ladite partie centrale
(2), chacun de ces mobiles (7, 8) engrenant avec un pignon satellite (11, 12), dont
l'axe de pivotement est solidaire de ladite partie centrale (2) et dont la denture
est conformée pour ne permettre que des rotations unidirectionnelles desdits mobiles
(7, 8) dans deux sens respectifs opposés et pour les rendre solidaires de ladite partie
centrale (2) dans les autres sens de rotation respectifs opposés, ces mobiles (7,
8) étant solidaires de deux pignons respectifs (10, 9) engrenant avec deux mobiles
respectifs (15, 16) dudit train d'engrenage dont les sens de rotation sont opposés
l'un à l'autre.
3. Montre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite partie
centrale (2) de la masse de remontage automatique comporte une portion tubulaire (2d),
dont la surface intérieure sert de surface de pivotement à l'un des mobiles (7) dudit
mécanisme inverseur et dont la surface extérieure sert de surface de pivotement à
l'autre mobile (8) de ce mécanisme inverseur.
4. Montre selon la revendication 3, caractérisée en ce que ledit mobile (7) monté pivotant
à l'intérieur de la portion tubulaire (2d) de ladite partie centrale (2) comporte
deux organes dentés (7, 10) solidaires des deux extrémités respectives d'un organe
(7a) monté pivotant à l'intérieur de ladite portion tubulaire (2d), un (10) de ces
organes dentés servant de butée axiale au second mobile (8) monté pivotant autour
de ladite portion tubulaire (2d).
5. Montre selon la revendication 4, caractérisée en ce que lesdits organes dentés (7,
10) dudit mobile monté pivotant à l'intérieur de ladite portion tubulaire (2d) sont
solidaires de deux filetages complémentaires respectifs servant à les rendre solidaires
par vissage l'un dans l'autre.
6. Montre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite partie
centrale (2) de la masse de remontage automatique présente une saillie annulaire (2b)
et sa partie externe (1) présente une ouverture (1a) ajustée autour de ladite saillie
annulaire (2b), la fixation de ces deux parties (1, 2) l'une à l'autre résultant de
la déformation centripète de ladite saillie annulaire (2b), la portion de ladite partie
externe (1) entourant cette saillie annulaire (2a, 2b) recouvrant les chemins de roulement
(3a, 3b) dudit roulement à billes (3).
7. Montre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que chacun desdits
inverseurs (7, 8) est en prise avec un pignon satellite (11, 12) dont la denture est
conformée pour ne permettre sa rotation avec son inverseur respectif (7, 8) que dans
un sens et que l'un des systèmes inverseurs, formé d'un inverseur et de son satellite
(7, 11) est monté sur ladite partie centrale (2) en symétrie miroir par rapport à
l'autre des systèmes inverseurs (8, 12), de sorte que leurs sens de rotations relatifs
respectifs autour de l'axe de rotation commun sont inverses l'un de l'autre.
8. Montre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que lesdits
moyens de positionnement dudit chemin de roulement (3b) comportent deux surfaces cylindriques
de centrage complémentaires (5e, 6a) et que les moyens de fixation comportent au moins
deux pattes (5a, 5b) s'étendant à l'extérieur desdites surfaces cylindriques de centrage
(5e, 6a) et munies d'ouvertures (5c, 5d) pour des vis de fixation.